Tous les articles par Jean-Baptiste FELDMANN

Un laser fouille la Voie lactée dans le ciel des Canaries

Au sommet de l’île de La Palma, aux Canaries, le photographe Miguel Claro a surpris le faisceau d’un laser astronomique fouillant la Voie lactée. 

Les îles Canaries sont connues pour la qualité astronomique de leur ciel. Le sommet de l’île de La Palma accueille l’Observatoire du Roque de Los Muchachos dont le fleuron est le Gran Tecan, un télescope géant de 10,4 m de diamètre. On y étudie aussi les sursauts gamma avec le Major Atmospheric Gamma-ray Imaging Cherenkov Telescope (MAGIC) qui sera bientôt épaulé par le CTA (Cherenkov Telescope Array).

C’est là que Miguel Claro s’est rendu pour réaliser ce panorama de la Voie lactée (un assemblage de plusieurs clichés), sous l’un des ciels les plus noirs de la planète, loin de toute pollution lumineuse. Mais à quoi sert donc ce faisceau laser vert qui s’échappe d’une coupole en file vers les étoiles ? Continuer la lecture

Insolite : un avion dans la Mer de la Tranquillité

La Mer de la Tranquillité est sans doute la mer lunaire la plus célèbre depuis Apollo 11. En cherchant un peu j’y ai déniché un avion de passage. 

La Mer de la Tranquillité (Mare Tranquillitatis) est un ancien bassin d’impact formé suite à la chute d’un astéroïde il y a 4,5 milliards d’années peu après la formation de la Lune, à une époque où le jeune Système solaire voyait d’innombrables météorites frapper les planètes naissantes. C’est dans cette Mer que le 20 juillet 1969 les astronautes Neil Armstrong et Edwin « Buzz » Aldrin on quitté le module Eagle pour faire quelques pas sur notre satellite naturel au cours de la mission Apollo 11, alors que leur compatriote Michael Collins resté en orbite à bord du module de commande suivait les premiers pas de l’Homme sur la Lune.

D’autres missions ont également concerné la Mer de la Tranquillité : le 20 février 1965 c’est la sonde américaine Ranger 8 qui s’y écrase après avoir transmis plus de 7.000 photographies réalisées au cours d’une chute de 23 minutes. Continuer la lecture

Comment se forme un double arc-en-ciel ?

Un bel arc-en-ciel est parfois accompagné d’un second, moins lumineux et plus étalé. Explications avec une image réalisée en Pologne.

De tous les photométéores l’arc-en-ciel est sans aucun doute le plus beau, et ce n’est pas ce cliché réalisé le 13 avril en Pologne par Kamila Mazurkiewicz Osiak qui nous fera mentir. En traversant les gouttes de pluie, les rayons du Soleil (et parfois même ceux de la Lune) sont réfractés (leur trajectoire s’incurve) et décomposés en une succession de couleurs.

La plupart du temps on observe un seul arc-en-ciel, appelé arc primaire, qui se forme sur un cercle dont le centre correspond au point anti-solaire (un point à l’opposé du Soleil par rapport à l’observateur).  Continuer la lecture

Qu’est-ce que l’échelle des magnitudes en astronomie ?

Tous les astres n’ont pas le même éclat. À chaque intensité correspond une valeur sur une échelle appelée échelle des magnitudes.

Un simple regard en direction du ciel nocturne permet de constater que tous les astres ne brillent pas de la même façon : alors que la Pleine Lune va nous éblouir, certaines étoiles se devinent à peine. Bien entendu ces différences de brillance ne sont qu’apparentes puisqu’elles ne tiennent pas compte de la distance qui nous sépare de ces astres (rappelons que la luminosité varie selon une loi en carré inverse : si nous doublons la distance qui nous sépare d’une source lumineuse, nous recevrons quatre fois moins de lumière).

Au IIe siècle av. J.-C., bien avant l’invention de la lunette astronomique, l’astronome grec Hipparque fut le premier à essayer de classer les étoiles visibles à l’œil nu en fonction de leur éclat. Continuer la lecture

L’étonnant transit de Phobos devant la planète Mars

Le passage du satellite Phobos devant Mars reste l’une des images les plus extraordinaires prises au cours des missions vers la Planète rouge.

Découvert par l’astronome américain Asaph Hall le 18 août 1877 à l’aide d’une lunette astronomique de 66 cm de diamètre, Phobos, un astre très irrégulier de 27X22X19 km, est le plus grand des deux satellites de Mars, l’autre étant Deimos.

Mais pourquoi Phobos est-il un satellite si sombre, comme le montre ce cliché réalisé en 2010 par l’orbiteur Mars Express qui fut lancé du cosmodrome de Baïkonour le 2 juin 2003 avant de se satelliser 6 mois plus tard autour de la Planète rouge ? Continuer la lecture

La Voie lactée enjambe la Grande Muraille de Chine

Vous cherchez un beau point de vue pour admirer la Voie lactée ? Rendez-vous cette fois-ci sur la Grande Muraille de Chine avec le photographe Haitong Yu.

Avec l’amélioration continuelle des appareils photographiques (qui ne cessent de gagner en sensibilité) et la mise à disposition de logiciels puissants permettant d’assembler plusieurs images pour créer de grands panoramas, les photographes réalisent de plus en plus d’images nocturnes même s’ils ne sont pas des spécialistes en astronomie. La Voie lactée n’échappe pas à cet engouement ; mais si les étoiles sont à la portée de tout photographe bien équipé, encore faut-il qu’il choisisse son premier plan avec soin.

Le photographe chinois Haitong Yu est l’auteur de ce superbe panorama réalisé depuis la Grande Muraille de Chine. Continuer la lecture

Vénus brille à l’aube quand la Bourgogne prend froid

Il fait encore bien froid en Bourgogne et les chaufferettes sont là pour protéger les vignes, tandis que la brillante Vénus résiste au lever du jour. 

Depuis plusieurs nuits les températures avoisinent 0° en Bourgogne, ce qui n’est pas très courant en ces derniers jours du mois d’avril. Accentué par le vend du nord, ce froid met en danger les fragiles bourgeons dans les vignes (d’autant plus que le printemps est arrivé avec une dizaine de jours d’avance), et les viticulteurs tentent de préserver la future récolte en installant des chaufferettes. Elles sont allumées en fin de nuit quand se dépose une gelée meurtrière.

La situation est d’ailleurs la même dans les autres vignobles puisque cette vague de froid a également frappé l’Alsace, le Bordeaux et le Languedoc ; on estime que plusieurs milliers d’hectares ont été touchés par des températures nocturnes qui sont descendues jusqu’à -4° à certains endroits.   Continuer la lecture

En vidéo : les spectacles à suivre dans le ciel au mois de mai

Que nous réserve le ciel en mai 2017 ? Réponse avec la vidéo des éphémérides que nous propose Substratum, une jeune chaîne sur YouTube.

Si le mois de mai voit les nuits s’écourter (nous approchons tout doucement du solstice d’été), il est riche de plusieurs jours fériés qui permettront aux passionnés de veiller plus longtemps pour faire de belles observations.

Le mois précédent a été l’occasion d’admirer Jupiter lors de son opposition ( la planète géante gazeuse était au plus près de la Terre le 7 avril dans la Vierge, pas très loin de Spica, la plus brillante étoile de cette constellation) ; en mai nous allons pouvoir suivre trois planètes avant l’opposition de Saturne le mois prochain.

Laissons-nous guider une nouvelle fois par Substratum, la jeune chaîne YouTube qui s’adresse beaucoup aux enfants (et un peu à leurs parents) pour réexpliquer les leçons vues à l’école et qui s’est enrichie d’une vidéo mensuelle pour présenter les éphémérides astronomiques. Continuer la lecture

La lumière cendrée aux côtés de l’étoile Aldébaran

Vendredi soir 28 avril la jeune Lune et sa lumière cendrée glissaient doucement devant l’amas des Hyades, non loin de la brillante Aldébaran.

Avez-vous déjà entendu parler de la lumière cendrée ? Cette douce clarté, environ 10.000 fois plus faible que la Pleine Lune, permet de distinguer le reste du disque lunaire juste avant ou après la Nouvelle Lune, quand le croissant est assez fin pour ne pas trop nous éblouir. Alors que ce croissant reçoit directement les rayons solaires, le reste de la surface lunaire est très légèrement éclairé par la lumière solaire que la Terre renvoie dans l’espace (les océans et les nuages terrestres jouent un peu un rôle de miroir). Le disque lunaire semble gris clair comme de la cendre, ce qui explique le nom de lumière cendrée.

Pour bien voir la lumière cendrée il est nécessaire de faire une pose photographique assez longue : cette image représente 6 sec de pose à 400 iso avec un objectif de 200 mm de focale (ouverture 7,1), le boîtier étant installé sur une monture équatoriale motorisée pour compenser la rotation de la Terre. Continuer la lecture

Un “Soleil Oméga” se lève sur la mer Méditerranée

On l’appelle “vase étrusque” ou “Soleil Oméga” en référence à la dernière lettre de l’alphabet grec dont il prend la forme. Zoom sur un mirage inférieur.

C’est une bien curieuse image que nous propose le photographe Mohamad Soltanolkotabi : on voit le Soleil qui semble s’égoutter comme un nageur sortant de l’eau sur ce cliché réalisé à l’aube du 25 avril depuis Mataro, une ville du bord de la Méditerranée située au nord de Barcelone. La forme étrange que l’on remarque en bas du Soleil est la conséquence d’un mirage inférieur :  c’est la présence d’une couche d’air plus chaude et moins dense juste au-dessus de la surface de la mer (encore froide à cette époque de l’année) qui en est responsable.

Cet étonnant phénomène porte le nom de “vase étrusque” ou de “Soleil Oméga” en raison de la ressemblance de notre étoile avec la vingt-quatrième et dernière lettre de l’alphabet grec (Ω). Continuer la lecture

Paysages lunaires à explorer (4) : Arzachel, Alphonse, Ptolémée

Une simple lunette astronomique ou un petit télescope permettent de merveilleuses observations lunaires. Découvrons Alphonse et ses voisins.

Situé sur la bordure EST de la Mer des Nuées (Mare Nubium) à proximité du Mur Droit, la région du cratère Alphonse révèle sa complexité aux 8ème et 22ème jours de la lunaison. Alphonse est un cratère de 120 km de diamètre situé entre Ptolémée (au NORD) et Arzachel (au SUD).

Ce cratère (nommé en l’honneur d’Alphonse X dit Alphonse le Sage, roi de Castille et astronome qui vécut de 1221 à 1284), possède un pic central qui s’élève à 2.600 m d’altitude au-dessus du lac de lave refroidi qui l’a comblé il y a bien longtemps. Les plus puissants télescopes peuvent servir à repérer dans cette arène 3 petits craterlets de 5 km de diamètre entourés d’un anneau sombre (peut-être des dépôts de matériau plus foncé remonté à la surface au cours d’impacts). Continuer la lecture

Pluie de Lyrides au-dessus du désert d’Atacama

Du 16 au 25 avril l’essaim d’étoiles filantes des Lyrides lance ses flèches lumineuses, un spectacle immortalisé par Yuri Beletsky au Chili.

Dans sa course autour du Soleil, notre planète croise des petites poussières abandonnées par des comètes sur leur orbite. En pénétrant dans notre atmosphère, ces poussières se consument et produisent un phénomène lumineux appelé improprement étoile filante. La date de chaque rencontre avec ces nuages de petits débris interplanétaires est bien connue et l’augmentation du nombre d’étoiles filantes qui en découle peut offrir un joli spectacle : c’est le cas pour des essaims comme les Taurides, les Quadrantides ou encore les célèbres Perséides (les essaims portent le nom de la constellation d’où semblent jaillir les étoiles filantes).

Chaque mois permet de suivre un ou plusieurs essaims météoritiques et en avril ce sont les Lyrides dont le pic d’activité se produit autour du 22. Continuer la lecture

Vénus et le croissant de Lune ont rendez-vous à l’aube

Ce 23 avril à l’aube, la brillante planète Vénus et le vieux croissant de Lune étaient posés sur l’horizon dégagé, promesse d’une belle journée.

Si vous aimez admirer le croissant de Lune, vous devez repérer sur le calendrier les périodes qui encadrent la Nouvelle Lune : quelques jours avant vous observerez à l’aube le vieux croissant, quelques jours après vous retrouverez le jeune croissant au crépuscule. La Nouvelle Lune étant fixée au 26 avril, il était nécessaire de se lever tôt ce dimanche pour admirer le vieux croissant.

Un effort récompensé par la présence aux côtés de la Lune de la brillante planète Vénus actuellement dans la constellation des Poissons et qui revient désormais en fin de nuit après sa conjonction inférieure le mois dernier. Continuer la lecture

La planète Mars à côté de l’amas des Pléiades

Une paire de jumelles permet de profiter actuellement du rapprochement apparent entre Mars et l’amas des Pléiades au crépuscule.

Si Jupiter et Vénus brillent intensément (la première toute la nuit dans la constellation de la Vierge avec une magnitude de -2,4 et la seconde avant l’aube sur l’horizon EST avec une magnitude de -4.6), Mars fait pâle figure avec une magnitude de 1,9 ; il faut dire que la Planète rouge s’éloigne de nous et il faudra attendre l’été 2018 et la prochaine opposition pour qu’elle retrouve une magnitude négative.

La quatrième planète du Système solaire se fait donc discrète mais vous pouvez suivre actuellement son passage dans la constellation du Taureau en début de soirée sur l’horizon OUEST. Continuer la lecture

À suivre : la Lune et Vénus se rapprochent à l’aube

Profitez du week-end pour admirer le retour de Vénus à l’aube non loin du vieux croissant de Lune, un spectacle accessible à tous même en ville.

Après avoir étincelé tout l’hiver dans le ciel du soir, Vénus (que l’on voit ici au-dessus du phare de Sanary-sur-Mer) est passée en conjonction inférieure avec le Soleil le 25 mars dernier avant de revenir dans le ciel du matin. Depuis elle ne cesse de s’élever au-dessus de l’horizon EST et son éclat important (magnitude -4,6) permet de la repérer très facilement aux alentours de 6 heures du matin (heure locale).

Si vous disposez d’une paire de jumelles ou d’une petite lunette astronomique, vous pourrez même admirer la seconde planète du Système solaire sous la forme d’un croissant comme ce fut le cas début mars avant la conjonction inférieure.  Continuer la lecture

L’astéroïde 2014 JO25 filmé par les astronomes amateurs

Au cours de son passage au plus près de la Terre le 19 avril, l’astéroïde 2014 JO25 a été filmé par quelques astronomes amateurs.

L’astéroïde 2014 JO25 a été découvert en mai 2014 dans le cadre du Catalina Sky Survey, un programme de surveillance automatisée des comètes (comme C / 2013 US10 Catalina) et des astéroïdes utilisant des télescopes installés dans les monts Santa Catalina près de Tucson en Arizona. Pendant que le Catalina Sky Survey scanne le ciel de l’hémisphère nord,  le Siding Spring Survey fait de même en Australie pour le ciel de l’hémisphère sud.

La trajectoire de cet astéroïde l’a amené au plus près de la Terre (près de 2 millions de km quand même, soit 5 fois la distance Terre-Lune) le mercredi 19 avril, un passage qui a mobilisé les astronomes professionnels et amateurs. Continuer la lecture

Quand les dunes martiennes contournent les reliefs

Une belle et curieuse image réalisée par l’orbiteur MRO nous dévoile l’action du vent sur les dunes à la surface de la Planète rouge. 

C’est l’une  des dernières photographies de la surface de la Planète rouge proposées par la NASA. Obtenue grâce à la caméra HiRISE installée à bord de l’orbiteur MRO (Mars Reconnaissance Orbiter), elle fait beaucoup travailler notre imagination : ne dirait-on pas la mâchoire d’un prédateur marin ? La réalité est encore plus belle : il s’agit d’un champ de dunes poussé par le vent (venant de la gauche de l’image) qui a contourné une colline.

Une confirmation de ce que l’on savait depuis longtemps : sur Mars le vent sculpte les paysages et il peut même parfois souffler très fort. Continuer la lecture

“Clair de Lune” : un photographe inspiré par Beethoven

La sonate pour piano nº 14 de Beethoven écrite en 1801 a inspiré l’astrophotographe Miguel Claro à l’occasion de la Pleine Lune du 11 avril.

Après le Soleil, la Lune est l’astre qui a le plus inspiré les hommes au cours des siècles : les astronomes et les scientifiques bien sûr, mais également les artistes. Poètes, peintres, écrivains, musiciens, ils sont nombreux à avoir rendu hommage à notre satellite naturel.

En 1801, Ludwig van Beethoven, alors âgé de 31 ans,  écrit la sonate pour piano n°14 qu’il dédie à une jeune comtesse dont il semble très amoureux. Amusante coïncidence, un autre grand musicien d’origine allemande poursuit à la même époque une très belle carrière d’astronome en Grande-Bretagne : il s’appelle William Herschel et a découvert Uranus 20 ans plus tôt.

La sonate est renommée « Clair de lune » en 1832 (Beethoven est mort 5 ans plus tôt) par le poète allemand Ludwig Rellstab pour qui elle évoque une barque voguant sous la Lune. Continuer la lecture

Rencontres Astronomiques de Printemps : ça approche !

La dix-neuvième édition des Rencontres Astronomiques de Printemps aura lieu du 25 au 28 mai prochain. Pensez à réserver votre emplacement !

Le jeudi de l’Ascension marque traditionnellement le début des Rencontres Astronomiques de Printemps. Pendant 4 jours et 3 nuits de nombreux astronomes amateurs français et européens se retrouvent à Craponne sur Arzon, petite commune située en Haute-Loire. Ces rencontres ont lieu dans un site préservé de la pollution lumineuse (la commune éteint l’éclairage public pendant ces 3 nuits) toujours au moment de la Nouvelle Lune (elle tombe cette année le 25 mai, premier jour des RAP).

Les astronomes amateurs et les simples curieux du ciel viennent non seulement observer (le Soleil en journée et la voûte étoilée la nuit) mais également échanger sur leur passion à l’occasion d’ateliers, de conférences et de discussions informelles. Continuer la lecture

La Station spatiale survole une cabotte

Vendredi 7 avril en soirée l’ISS a traversé le ciel plein NORD, un spectacle immortalisé en Bourgogne avec une cabotte dans les vignes comme premier plan.

Le spectacle est toujours aussi impressionnant : à l’heure annoncée (par des sites spécialisés comme Heavens-Above), le petit point brillant de la Station spatiale internationale fait son apparition sur l’horizon OUEST puis s’élève lentement dans le ciel qu’il traverse en grande partie avant de disparaître dans le cône d’ombre terrestre. C’est donc avec une certaine émotion que l’on assiste à chacun des passages de l’ISS, surtout depuis le mois de novembre qu’elle accueille Thomas Pesquet, le dixième spationaute français.

Notre petit Frenchy a en effet quitté la Terre pour passer au moins six mois comme commandant de bord des expéditions 50 et 51. Il est chargé d’une soixantaine d’expériences (physiologie humaine, physique, biologie, nouvelles technologies…)  dans le cadre de la mission Proxima. Continuer la lecture