La comète C/2022 E3 (ZTF) passe le week-end à proximité de la planète Mars, un spectacle réservé aux astrophotographes avertis.
Rencontre céleste :
N’espérez plus trop voir la comète ZTF avec une paire de jumelles car elle s’éloigne de nous. Il faut un télescope sous un ciel dénué de pollution lumineuse pour apercevoir cette visiteuse hivernale. C’est à ce prix qu’on peut admirer ses rapprochements apparents avec d’autres objets célestes. Après sa rencontre avec la comète C/2022 U2 (ATLAS) le 6 février dernier, ZTF a rendez-vous avec la planète Mars beaucoup plus brillante qui lui vole la vedette. C’est l’astrophotographe Michael Mattiazzo (qu’on peut suivre sur Twitter) qui a immortalisé cette rencontre :
Mars a une magnitude de 0 alors que la comète est à 6,7 selon le site COBS. Pourtant, la Planète rouge se trouve à 140 millions de kilomètres, deux fois plus loin que l’astre chevelu. Si la comète est si peu lumineuse, c’est parce qu’elle est beaucoup plus petite (quelques kilomètres pour son noyau contre 6.800 kilomètres pour la planète).
En s’éloignant de nous, la comète ZTF fait de belles rencontres. Cette nuit, c’était avec un autre astre chevelu, C/2022 U2 (ATLAS).
Malgré la Lune :
Si vous voulez repérer la comète ZTF en ce moment, il faut vous armer de patience. Deux jours après la Pleine Lune, notre satellite naturel est en effet toujours aussi lumineux. Et observer une comète au télescope dans ces conditions nécessite une bonne dose de ténacité. Sans se soucier du lampadaire lunaire, C/2022 E3 (ZTF) poursuit sa trajectoire au milieu des étoiles. Après avoir glissé entre les deux Ourses, elle passait hier soir à proximité de Capella, la plus brillante étoile du Cocher. Mais elle avait également rendez-vous avec un autre astre chevelu, C/2022 U2 (ATLAS) :
Il aura fallu tout le talent de l’astrophotographe autrichien Michael Jäger (voir son compte Twitter) pour saisir cette rencontre car C/2022 U2 est beaucoup plus loin et plus faible. Alors que la comète ZTF affiche une magnitude d’environ 6 selon le site COBS, sa voisine d’un soir est à 11. Continuer la lecture →
Au cours de ce mois de février 2023, nous allons pouvoir suivre la comète ZTF et admirer le beau rapprochement entre Jupiter et Vénus.
Jolie comète :
En 2020, nous avions eu la chance d’assister au passage de la belle comète Neowise. Beaucoup plus discrète, la comète ZTF (C/2022 E3) reste une jolie cible en ce mois de février 2023. Elle est réservée aux observateurs munis d’un télescope et aux astrophotographes aguerris. Comme le rappelle l’astronome Alan Hale, elle n’est pas assez brillante pour le grand public :
Pour suivre les déplacements de la comète ZTF, consultez les cartes proposées par Stelvision. Le mois de février 2023 compte d’autres rendez-vous astronomiques accessibles à tous et il serait dommage de ne pas en profiter ; en voici les principaux. Continuer la lecture →
Victime du champ magnétique solaire, la longue queue de plasma de la comète ZTF s’est déconnectée avant de se reformer.
Queue sectionnée :
C’est un phénomène observé sur de nombreuses comètes : la queue de plasma se déconnecte parfois du noyau. Et C/2022 E3 (ZTF) n’a pas échappé pas à la règle. Ce spectacle a été immortalisé par plusieurs astrophotographes comme Adam Block le 21 janvier ou Scott Justis deux jours plus tard. On remarque immédiatement sur leurs images une rupture dans la queue bleutée :
D’autres comètes ont montré la même déconnexion magnétique dans le passé. Ce phénomène (toujours suivi d’une reconnexion) a été photographié pour la première fois en 2007 sur la comète Encke. Plus récemment, on a pu l’observer durant le passage de la comète C/2021 A1 (Leonard) en décembre 2021. Continuer la lecture →
La comète C/2022 E3 (ZTF) a passé le weekend entre les deux Ourses, la Grande et la Petite. Elle va se diriger en direction du Cocher.
Comète circumpolaire :
Avec son arrivée au milieu des Ourses (la Grande et la Petite), la comète ZTF est devenue circumpolaire. Cela signifie que depuis l’hémisphère Nord, elle est visible toute la nuit car très proche de l’étoile Polaire. Le photographe Petr Horálek a immortalisé la scène le 26 janvier :
De mon côté, après deux semaines nuageuses, le ciel s’est brièvement dégagé le 28 avant l’aube. J’ai pu enfin repérer l’astre chevelu : invisible à l’œil nu, la comète ressemble à une boule diffuse aux jumelles. J’en ai réalisé une image toute simple (pose unique de 15 secondes sans suivi à 3200 iso, avec un objectif de 50 millimètres ouvert à 2,8 et un boîtier Nikon D7100) :
Vous observez la jolie comète ZTF et vous souhaitez garder un souvenir de cet instant exceptionnel ? Il vous suffit de la dessiner !
Souvenir impérissable :
Si la météo veut bien vous permettre d’admirer la comète ZTF en ce début d’année, vous aurez envie d’en garder un souvenir. Tout le monde n’étant pas astrophotographe, vous pouvez choisir de dessiner ce que vous voyez. Prenez exemple sur Leonor Ana Hernandez : elle a choisi de croquer la comète aux jumelles et au télescope. Avec des jumelles 11X70 (grossissement de onze fois pour un diamètre de 70 millimètres) installées sur trépied, elle a pu représenter l’aspect général de la comète au milieu des étoiles du Dragon :
Pour détailler la chevelure autour du noyau de la comète, elle avait à sa disposition un gros télescope de 77 centimètres de diamètre. Mais rien n’empêche d’utiliser un télescope beaucoup plus petit comme celui-ci :
En Sicile, l’astrophotographe Dario Giannobile a capturé l’étonnant spectacle de la comète ZTF à côté du sommet de l’Etna enneigé.
Spectacle glacé :
On attendait les premières images de la comète ZTF au-dessus d’un beau paysage. C’est l’astrophotographe Dario Giannobile (voir son site internet) qui inaugure magnifiquement ce thème avec un cliché composite de l’astre chevelu et de l’Etna sous la neige. L’image, de toute beauté, a nécessité quelques efforts, largement récompensés par le résultat. Sur sa page Facebook, le photographe nous raconte cette nuit mémorable :
“Nous avons actuellement la chance de pouvoir assister au spectacle offert par la comète ZTF en transit près du pôle Nord céleste. Ce n’est pas facile de l’admirer, mais tout ce dont vous avez besoin, c’est de vous équiper d’une paire de jumelles. Avec un peu de patience, vous pourrez distinguer l’éclat de sa chevelure et de sa queue. Continuer la lecture →
De nombreuses images de la jolie comète C/2022 E3 (ZTF) circulent actuellement sur les réseaux sociaux. Que nous montrent-elles ?
Comète photogénique :
Même si elle reste discrète (lire l’avis de l’astronome Alan Hale), la comète ZTF offre de belles images aux astrophotographes aguerris. Il suffit de consulter des pages comme ICQ Comet Observations ou SpaceWeather pour s’en convaincre. Mais que nous montrent ces images exactement ? C’est à partir d’un cliché réalisé par le spécialiste des comètes Michael Jäger que nous allons pouvoir comprendre ce qui se passe :
Sur les images grand champ, la queue de gaz de la comète C/2022 E3 (ZTF) s’étire sur des millions de kilomètres, un spectacle magnifique.
Appendice terrifiant :
Si vous demandez à quelqu’un de dessiner une comète, il l’affublera automatiquement d’une longue queue. Cet attribut étonnant a longtemps marqué l’imaginaire des Hommes. Dans les plus anciennes représentations, témoignant de l’effroi qu’elles suscitaient, les comètes avaient la forme d’épées, de sabres ou de glaives célestes :
Aujourd’hui, les astronomes observent les comètes sans crainte. Et la dernière venue, C/2022 E3 (ZTF), offre un joli spectacle aux astrophotographes. L’un d’entre eux a choisi de l’imager avec une courte focale pour en montrer toute l’étendue. Continuer la lecture →
Alors que les médias s’emballent avec l’arrivée de la comète C/2022 E3 (ZTF), l’astronome Alan Hale nous rappelle ce qu’il en est exactement.
Un nom accroché au firmament :
Si vous aimez les astres chevelus, le nom d’Alan Hale (lire sa biographie en anglais) vous dit forcément quelque chose. Le 23 juillet 1995, cet astronome américain découvrait (indépendamment de l’amateur Thomas Bopp, décédé en 2018), la comète C/1995 O1. Celle qui devint la plus brillante comète du XXe siècle fut visible pendant 18 mois à l’œil nu, atteignant la magnitude -1 lors de son passage au périhélie en avril 1997 :
Dans un long message posté sur Facebook, Alan Hale rappelle quelques vérités scientifiques sur la comète C/2022 E3 (ZTF), loin de tout sensationnalisme. Continuer la lecture →
Une nouvelle comète vient nous rendre visite, et elle sera visible dans une paire de jumelles en février 2023. Il s’agit de C/2022 E3 (ZTF).
Grande voyageuse :
C/2022 E3 (ZTF) est une comète à très longue période orbitale qui nous a déjà rendu visite il y a environ 50.000 ans. Elle a été découverte le 2 mars 2022 par le Zwicky Transient Facility. Nommé en hommage à l’astrophysicien Fritz Zwicky (1898-1974), ce relevé astronomique est assuré par l’un des télescopes du mont Palomar. Lors de sa découverte, C/2022 E3 (ZTF) avait une magnitude de 17 et se trouvait à 4 Unités Astronomiques (UA). Mais les calculs des astronomes ont montré que cet astre chevelu allait s’approcher assez près de la Terre :
Le 1er février 2023, la comète passera à un peu moins de 0,3 UA. Elle devrait alors avoir une magnitude proche de 5, ce qui la rendra facilement observable aux jumelles ou avec une longue-vue. Selon certaines sources, elle pourrait même atteindre la magnitude 4, devenant ainsi visible à l’œil nu, loin de toute pollution lumineuse.
Le hasard de leurs orbites a voulu que les comètes C/2017 K2 et 73P se retrouvent dans la constellation du Scorpion le 21 septembre dernier.
Duo cométaire :
Observer une comète est toujours un plaisir, tant ces astres sont fascinants. Mais deux comètes dans la même portion de ciel, voilà qui est beaucoup plus original ! C’est ce qui s’est produit le 21 septembre 2022, du côté de l’étoile Rho Scorpii (magnitude 4). La scène a été magistralement immortalisée par Rolando Ligustri (découvrez sa galerie d’images). Pour l’occasion, l’astrophotographe italien a utilisé à distance un télescope automatisé installé en Namibie :
L’astronome amateur américain Donald Machholz, connu pour avoir découvert douze comètes visuellement, est mort le 9 août 2022.
Un incroyable observateur :
Son épouse l’a annoncé sur ses comptes Twitter et Facebook : Donald Machholz est décédé le 9 août 2022 des suites du Covid-19 à l’âge de 70 ans. Cet astronome amateur californien restera célèbre pour les douze comètes qui portent son nom, toutes dénichées visuellement. Sa dernière découverte remonte au 7 novembre 2018. À l’époque, Donald Machholz avait repéré l’astre chevelu de magnitude 10 à l’aide d’un télescope de 47 centimètres de diamètre. Un exploit à l’heure des instruments automatisés qui scrutent la totalité de la voûte céleste chaque nuit :
Donald Machholz pose ici à côté d’une paire de jumelles dédiée à la recherche de comètes.
Il partageait cette dernière découverte avec les japonais S. Fujikawa et M. Iwamoto, d’où le nom donné à l’astre chevelu : C/2018 V1 Machholz–Fujikawa–Iwamoto. Continuer la lecture →
La comète C/2017 K2 (Panstarrs) se rapproche de nous, une aubaine pour les astrophotographes qui ont quelques semaines pour l’immortaliser.
Une grosse mais lointaine comète :
La comète non périodique C/2017 K2 (Panstarrs) a été découverte en 2017 alors qu’elle se trouvait entre Saturne et Uranus. À l’époque, c’était déjà une comète très active. Ce qu’a confirmé par la suite le télescope Hubble en photographiant autour de son noyau un halo gazeux dont le diamètre avoisine 100.000 kilomètres ! Ce noyau est sans doute assez gros, de l’ordre d’une quarantaine de kilomètres de diamètre. C’est comparable à celui de la grande comète Hale-Bopp et quatre fois plus que celui de la comète de Halley.
Le 19 juin, l’amateur autrichien Michael Jäger (voir son compte Twitter) a photographié la comète à proximité de l’amas d’étoiles IC 4665 dans la constellation d’Ophiuchus. La belle couleur verte de la comète est provoquée par une forte émission de carbone diatomique. Continuer la lecture →
La chute d’une comète pourrait expliquer le surprenant déclin des groupes d’Amérindiens de la culture Hopewell il y a 1.500 ans.
Hopewell, sept siècles de culture :
Les Amérindiens de l’Est de l’Amérique du Nord ont connu une intense période d’échanges culturels et commerciaux à partir du IIe siècle av. J.-C. Installés le long des cours d’eau, ils vivaient principalement de l’agriculture (tournesol, citrouille, orge, maïs…). Les sites qu’ils ont occupés se caractérisent par la présence de grands tumulus funéraires. Le premier d’entre eux fut étudié dans les années 1890 sur un terrain appartenant à M. C. Hopewell, lequel a donné son nom à cette culture. On a retrouvé sur ces sites une grande variété d’objets (bijoux et ustensiles) en os, en bois, et même en métal. Ces peuples Amérindiens avaient également développé un vaste réseau de voies commerciales reliant le Golfe du Mexique à l’actuel Canada.
On s’est longtemps demandé pourquoi la culture Hopewell avait périclité à partir du IVe siècle apr. J.-C. Des chercheurs de l’Université de Cincinnati ont fait une découverte qui pourrait expliquer ce déclin. Leur travail est présenté dans cet article. Continuer la lecture →
Des astronomes amateurs français viennent de découvrir une nouvelle comète, C/2021 J1 Maury-Attard, grâce à un procédé ingénieux.
Grand bonheur pour une lointaine comète :
Ne vous faites aucune illusion : vous ne verrez pas la comète C/2021 J1 Maury-Attard. L’astre chevelu, de magnitude 19 lors de sa découverte le 9 mai, est incomparablement plus faible que la belle Neowise. Mais ses découvreurs, Alain Maury et Georges Attard, sont des astronomes amateurs comblés. Le premier a monté son observatoire dans le désert d’Atacama au Chili. Au milieu d’une forêt de coupoles qu’il met à la disposition des astronomes, il utilise deux télescopes (bientôt quatre) pour traquer astéroïdes et comètes. Le second prend le relais à distance quand il se réveille en France et analyse les données recueillies.
Un troisième compère, Daniel Parrott, est l’auteur du logiciel qui permet de repérer d’éventuels astres mobiles au milieu des étoiles. À eux trois, ils constituent le noyau dur du projet MAP. Continuer la lecture →
Découverte en 1819 par le Français Jean-Louis Pons, la comète périodique 7P/Pons-Winnecke traverse actuellement le ciel nocturne.
Pons, le concierge chasseur de comètes :
7P/Pons–Winnecke est l’une des nombreuses comètes découvertes par Jean-Louis Pons. Arrêtons-nous un moment sur la vie de cet astronome qui mérite d’être évoquée. Né en 1761, Pons grandit dans une modeste famille au milieu de ses dix frères et sœurs. En 1789, il devient le concierge de l’Observatoire de Marseille. Analphabète mais passionné d’astronomie, il déniche sa première comète en 1801 avec une lunette de sa fabrication. Il suit parallèlement des cours d’astronomie à l’observatoire. Son excellente vue et sa ténacité vont lui permettre de découvrir 37 astres chevelus en 26 ans !
Plus grand découvreur de comètes, Jean-Louis Pons restera pourtant toujours dans l’ombre de Charles Messier. Ce dernier, qu’on surnomma le furet des comètes, n’en découvrit pourtant que 20, ce qui est quand même un score très honorable ! Continuer la lecture →
L’astronome amateur suisse Michel Ory répond à nos questions à l’occasion de la sortie de son livre : Chasseur de comètes, la quête de nos origines.
À 54 ans, Michel Ory est un astronome amateur comblé. Lorsqu’il n’est pas devant ses élèves pour leur enseigner la physique, cet ancien journaliste scientifique suisse traque les astéroïdes et les comètes. Son palmarès est éloquent : il a découvert plus de 200 astéroïdes, deux comètes et deux supernovæ.
L’observatoire solaire SOHO enregistre depuis hier l’arrivée d’une brillante comète au voisinage du Soleil. Va-t-elle survivre à ce survol rapproché ?
Un chasseur de comètes :
Le 15 juin dernier SOHO (Solar and Heliospheric Observatory) découvrait sa 4.000e comète. Cet observatoire solaire américain d’une masse de 1,8 tonne a été placé au point de Lagrange L1 il y a 25 ans. C’est en effet à environ 1,5 million de km de notre planète que l’attraction de la Terre et celle du Soleil sont en équilibre. Ses observations solaires viennent compléter celles de SDO, Solar Dynamics Observatory. SOHO fournit quotidiennement un bulletin de santé de notre étoile dans différentes longueurs d’onde. Il dispose de 12 instruments scientifiques : analyseurs de particules, télescopes, coronographes, spectrographe et imageurs.
Les coronographes LASCO C2 (champ étroit) et C3 (grand champ) sont destinés à étudier la couronne solaire. Un cache central leur permet de masquer le Soleil, trop lumineux. il est ainsi possible d’observer ce qui se passe autour : des éruptions solaires bien sûr, mais également des étoiles et parfois des planètes et des comètes. Continuer la lecture →
À l’heure de la surveillance automatisée du ciel nocturne, l’astronome amateur américain D. Machholz vient de découvrir visuellement sa douzième comète.
L’exploit est à peine imaginable : alors que le ciel nocturne est depuis quelques années sous la surveillance constante de réseaux de télescopes automatisés (comme ceux du Catalina Sky Surveyinstallés dans les monts Santa Catalina près de Tucson en Arizona) qui traquent tous les astres en mouvement (comètes et astéroïdes), l’astronome américain Donald Machholz vient de découvrir visuellement sa douzième comète le 7 novembre (de magnitude 10) à l’aide d’un télescope de 47 centimètres de diamètre (découverte qu’il partage avec les japonais S. Fujikawa et M. Iwamoto, d’où son nom : C/2018 V1 Machholz–Fujikawa–Iwamoto).
D. Machholz pose ici à côté d’une paire de jumelles dédiée à la recherche de comètes.
Ce passionné de comètes âgé de 66 ans (que l’on peut suivre sur Twitter et Facebook) a découvert son premier astre chevelu il y a 40 ans ! Continuer la lecture →
"J'ai en moi un besoin terrible. Dirais-je le mot? La religion. Alors, je sors la nuit et je peins des étoiles." Vincent van Gogh