Pauvre en poussières interstellaires, la fenêtre de Baade nous offre l’opportunité d’observer le centre de notre Galaxie dans le Sagittaire.
Poussières interstellaires :
Par une belle soirée d’été sans Lune, la Voie lactée fend le ciel du Nord au Sud de sa douce clarté. Cette bande laiteuse correspond à notre Galaxie vue par la tranche, notre Système solaire étant situé en périphérie.
En pointant sa modeste lunette en direction de la Voie lactée, Galilée fut le premier à constater qu’elle était composée d’une multitude d’étoiles. Ce qu’il n’imaginait pas, c’est la quantité de poussières interstellaires présentes au milieu des astres. Les astronomes ont calculé qu’en enlevant cette poussière, la Voie lactée serait assez lumineuse pour projeter des ombres !
Toute cette poussière nous empêche d’observer en lumière visible le bulbe central de notre Voie lactée, situé dans la direction du Sagittaire. À moins de pointer une petite zone surnommée la fenêtre de Baade… Continuer la lecture →
Très photogénique, le moulin de Puimichel fait un excellent premier plan pour une image nocturne avec la Voie lactée.
Village perché :
Si vous vous rendez à Puimichel, ne manquez pas le joli moulin à vent. Dans ce petit village des Alpes-de-Haute-Provence, on y a fabriqué de la farine jusqu’à la fin du XVIIIe siècle. Laissé à l’abandon depuis, il avait besoin d’une bonne restauration. C’est chose faite : il vient de retrouver ses ailes à barreaux. C’est là-dessus que le meunier installait la toile qui allait assurer une bonne prise au vent. Début juillet 2024, juste après le retrait des échafaudages, j’ai photographié le moulin à la tombée de la nuit :
L’image a été réalisée avec un boîtier Nikon D7100, un objectif de 14 millimètres de focale et une pose unique de 30 secondes à 3200 iso. La Voie lactée semble plonger en direction du moulin. À sa droite, on reconnaît les étoiles de la constellation du Scorpion et la supergéante rouge Antarès. Notez que Puimichel est un village dédié à l’astronomie, puisqu’on y compte pas moins de six coupoles, dont celle qui abrite le plus gros télescope d’Europe accessible au public.
Sous le ciel étoilé, les éruptions du volcan chilien Villarrica offrent un spectacle fascinant capté par le photographe Gabriel Muñoz.
Un volcan très actif :
Des nombreux volcans chiliens, le Villarrica est l’un des plus agités. Culminant à 2.847 mètres d’altitude dans la Cordillère des Andes, il est situé à 750 kilomètres au Sud de la capitale, Santiago. Chez les Mapuches, un peuple réparti entre le Chili et l’Argentine, on l’a surnommé Rucapillán, “la maison du Grand Esprit”. Et le moins que l’on puisse dire, c’est qu’il s’agit d’un Esprit colérique ! Les éruptions y sont impressionnantes (du même type que celles qui secouent régulièrement le Stromboli) :
C’est ce spectacle que le photographe Gabriel Muñoz a voulu saisir la nuit. Dans ce time-lapse, la Voie lactée et les Nuages de Magellan se déplacent en accéléré au-dessus du volcan. Continuer la lecture →
Un photographe a réalisé une image stéréographique (appelée aussi “little planet”) du ciel étoilé au-dessus du Rubin Observatory.
“Little planet”, c’est quoi ?
Voici un singulier cliché que nous propose le photographe Petr Horálek. Il s’agit d’une image stéréographique, un procédé également appelé “little planet”. Comme nous l’explique Jérôme Pouille sur son blog, c’est un peu comme si on décidait d’écraser une image sphérique sur un plan avec un rouleau à pâtisserie !
Techniquement, le photographe réalise plusieurs images en tournant sur place. Le mieux consiste à utiliser une rotule panoramique installée sur un pied photo bien stable. Il faut ensuite assembler les clichés pour obtenir une image panoramique de 360° x 180°. Ce long travail réalisé sur ordinateur est décrit par Jérôme Pouille sur son blog. Continuer la lecture →
Situé à l’arrière-plan de la Voie lactée, l’amas globulaire NGC 6362 se dévoile au milieu d’un poudroiement d’étoiles.
Les amas globulaires, des pelotes d’étoiles :
NGC 6362 est ce qu’on appelle un amas globulaire, une immense pelote d’étoiles. Imaginez plusieurs centaines de milliers de soleils rassemblés dans un volume de quelques années-lumière seulement. Avec des âges compris entre 10 et 14 milliards d’années, ces amas font office de fossiles des galaxies dont ils occupent la périphérie. On en compte environ 200 en orbite autour de notre Voie lactée dont le plus célèbre est Messier 13. Ce dernier est observable avec un petit télescope dans la modeste constellation d’Hercule, à l’ouest du Triangle d’été :
NGC 6362, l’amas globulaire qui nous intéresse aujourd’hui, se situe dans la constellation de l’Autel, sous le Scorpion. Il faut donc se rendre dans l’hémisphère Sud pour pouvoir l’admirer. Continuer la lecture →
La Bolivie possède un immense désert de sel. Un endroit fascinant où le ciel étoilé brille aussi sous les pieds des photographes.
Miroir de sel :
En Bolivie, à 3.600 mètres d’altitude, se déploie le plus vaste désert de sel au monde, le salar d’Uyuni (présentation par le volcanologue Jacques-Marie Bardintzeff). Cette zone s’étire sur plus de 150 kilomètres de long, pour une superficie totale de 10.582 km². Elle s’est formée il y a 14.000 ans suite à la lente disparition d’un lac préhistorique. Il a progressivement laissé la place à la plus grande croûte de sel sur Terre dont l’épaisseur varie de 2 à 120 mètres selon les endroits. On imagine sans peine la beauté du ciel nocturne depuis le salar d’Uyuni, loin de toute pollution lumineuse :
En s’élevant au-dessus des lumières de la station du Corbier Les Sybelles, on peut découvrir la Voie lactée dans toute sa splendeur.
Au cœur de la Maurienne :
La station du Corbier est née dans les années 1960 sur la commune de Villarembert. Elle a été inaugurée le 31 décembre 1967 en présence de Françoise Hardy et Robert Hossein. Cette station familiale compte plus de 300 kilomètres de pistes. Son Office du Tourisme, “Le Tripode”, a une forme pyramidale assez étonnante. Quand on circule dans la station, on remarque que les immeubles portent des noms en rapport avec l’espace. Cosmos, Baïkonour, Zodiak, Vostok, Ariane, mais également Altaïr ou encore Antarès.
C’est donc tout naturellement que s’y est déroulée la première édition du festival AstroRock du 1er au 6 août. Outre des conférences et des observations du ciel, plusieurs groupes de musique se sont succédés.
Au Chili, des myriades d’étoiles de la Voie lactée se reflètent la nuit dans les rares lagons qui parsèment le Salar d’Atacama.
Du sel et des étoiles :
Le Salar d’Atacama est le plus grand dépôt salin du Chili. Il est situé dans la région d’Antofagasta, à une trentaine de kilomètres au sud de la ville de San Pedro de Atacama. Le sel s’est accumulé dans une dépression alimentée par les précipitations qui descendent de la Cordillère des Andes. L’eau ne peut s’échapper de cette cuvette que par évaporation ou infiltration. Le Salar d’Atacama est également l’un des plus grands gisements de lithium du monde.
C’est dans cette région aride et sèche qu’on trouve de petites oasis d’eaux douces et profondes. Ojos Del Salar sont deux lagons circulaires qui font penser à des yeux, d’où leur nom. Ils sont entourés de sel et de quelques prairies parcourues par les renards et les flamants roses. L’astrophotographe portugais Miguel Claro (voir son site) a choisi l’un de ces lagons pour y réaliser une étonnante image nocturne. En format portrait, l’image donne l’impression qu’un œil géant regarde la Voie lactée, particulièrement lumineuse.
À savoir :
Dans le petit monde de la photographie astronomique, il est des noms qui reviennent régulièrement. Celui de l’astrophotographe portugais Miguel Claro en fait partie : on ne compte plus le nombre de ses magnifiques images publiées dans les revues (National Geographic, Ciel et Espace, Astronomy…) et sur les sites spécialisés (APOD…). Il est également l’astrophotographe officiel de la “Dark Sky Alqueva Reserve” (qu’il gère avec l’aide de son amie Apolónia Rodrigues), première Réserve touristique de ciel étoilé au monde.
Il est enfin l’auteur de deux beaux livres, “Astrofotografia – Imagens à luz das estrelas” et “Dark Sky Alqueva – O Destino das Estrelas / A Star Destination”. Il est aussi ambassadeur photo pour l’ESO et membre du collectif TWAN.
Depuis l’Observatoire du Cerro Tololo au Chili, Babak Tafreshi a utilisé un objectif fisheye pour immortaliser la Voie lactée.
Observatoire chilien :
Le CTIO (Cerro Tololo Inter-American Observatory) est installé à 2.200 mètres d’altitude sur le Cerro Tololo. C’est l’un des sommets qui encadrent la vallée de l’Elqui au Chili. L’air y est très sec et la pollution lumineuse absente. C’est ce qui explique la présence d’autres installations astronomiques dans la région. Le Gemini sud et le LSST (Large Synoptic Survey Telescope) sont construits sur un autre sommet, le Cerro Pachón. Le CTIO est l’un des quatre observatoires rassemblés au sein du NOAO.
Ce site compte une dizaine de coupoles qui abritent des instruments entre 50 centimètres et 1,5 mètre de diamètre. Mais le fleuron de l’observatoire est le télescope Blanco avec son miroir de 4 mètres de diamètre. Continuer la lecture →
La Voie lactée sera l’un des quatre domaines d’exploration du futur grand télescope qui équipera le Rubin Observatory dans les Andes.
L’observatoire du futur :
Si la mise en service dans l’espace du JWST promet de belles découvertes, les observations menées depuis la Terre n’ont pas dit leur dernier mot. D’ici deux ans, le Rubin Observatory devrait entrer en service et révolutionner lui aussi l’astronomie. Cet observatoire est en construction dans la Cordillère des Andes, un site très prisé des astronomes pour la qualité de son ciel. La preuve : un sommet voisin accueille déjà l’Observatoire interaméricain du Cerro Tololo.
Le Rubin Observatory sera équipé d’un télescope de 8,4 mètres de diamètre. Mais c’est surtout la caméra placée derrière cet instrument qui a de quoi faire rêver. C’est le plus grand capteur numérique jamais conçu avec 3,2 milliards de pixels. Continuer la lecture →
Le photographe Tomas Slovinsky a immortalisé une magnifique Voie lactée au-dessus du volcan chilien Villarrica en pleine activité.
Un volcan très actif :
Des nombreux volcans chiliens, le Villarrica est l’un des plus agités. Culminant à 2.847 mètres d’altitude dans la Cordillère des Andes, il est situé à 750 kilomètres au Sud de la capitale, Santiago. Chez les Mapuches, un peuple réparti entre le Chili et l’Argentine, on l’a surnommé Rucapillán, ce qui signifie “la maison du Grand Esprit”. Et le moins que l’on puisse dire, c’est qu’il s’agit d’un Esprit colérique ! Les éruptions y sont spectaculaires (du même type que sur le Stromboli), et la dernière s’est produite en 2020. Un lac de lave se forme par intermittence dans le cratère sommital.
C’est la lueur émise par ce lac incandescent que le photographe Tomas Slovinsky a voulu saisir la nuit. Il a attendu que la Voie lactée soit positionnée dans le prolongement du volcan.
La Voie lactée en majesté :
Au milieu des étoiles innombrables (la pollution lumineuse est inexistante dans cette région), plusieurs nébuleuses en émission apparaissent en rouge. Il s’agit de grands nuages dont le gaz est ionisé par la présence d’étoiles chaudes à proximité. Juste au-dessus du sommet du volcan, on remarque une importante zone sombre au milieu des étoiles. Cette région céleste obscure située à 600 années-lumière est surnommée le Sac à Charbon. Le cliché réalisé par Tomas Slovinsky fait partie des 10 plus belles photos de la Voie lactée racontées par leurs auteurs. Et il en rappelle un autre, celui du volcan de Fuego en éruption sous la Voie lactée.
Le vidéaste Néo-Zélandais Mark Gee a réalisé le premier time-lapse nocturne montrant en même temps le ciel étoilé et la vie sous-marine.
Le ciel en accéléré :
Mark Gee (The Art of Night) est un vidéaste qui réalise de nombreux time-lapse. Cette technique cinématographique consiste à compiler plusieurs heures de prises de vues en seulement quelques minutes. On peut ainsi accélérer les déplacements des êtres vivants ou le mouvement apparent des astres d’EST en OUEST au cours de la nuit. Avec le développement du matériel photo et des logiciels, de nombreux photographes explorent les nouveaux horizons créatifs qu’ouvre cette technique.
Toujours désireux de relever de nouveaux défis, Mark Gee s’est demandé s’il ne pourrait pas mélanger deux domaines qu’il connaît bien : la vidéo sous-marine et celle des étoiles. Continuer la lecture →
L’été est l’occasion de découvrir la Voie lactée, jalonnée par trois brillantes étoiles qui marquent le Triangle d’été : Deneb, Véga et Altaïr.
C’est l’été et vous avez envie de veiller sous les étoiles. Choisissez une nuit sans Lune et rendez-vous dans un endroit préservé des effets néfastes de la pollution lumineuse. Puis levez les yeux : vous remarquerez sans peine au-dessus de votre tête la Voie lactée. Cette bande laiteuse qui traverse le ciel du nord au sud représente notre Galaxie vue par la tranche. Le Système solaire se situe à la périphérie de ce disque d’étoiles.
Parmi la multitude d’astres observables, les trois plus brillants visibles au zénith en début de nuit forment le Triangle d’été. François Aru vous présente cet astérisme dans un nouvel épisode de ses Visions nocturnes. Continuer la lecture →
À l’heure où la lumière artificielle et les activités humaines nous privent de la beauté du ciel, le désert d’Atacama reste un refuge pour les photographes.
Un site exceptionnel :
Situé dans les Andes chiliennes, le désert d’Atacama est une zone particulièrement aride (à certains endroits il tombe moins d’un millimètre de pluie par an !). C’est ce site qu’a retenu l’ESO pour y implanter depuis quelques décennies ses télescopes parmi les plus performants au monde. Sous un ciel exempt de toute pollution lumineuse où seul l’airglow peut atténuer l’éclat des étoiles, les astronomes sondent l’Univers dans toutes les longueurs d’ondes. L’un des observatoires astronomiques les plus emblématiques est celui qui abrite le Very Large Telescope.
C’est aussi un endroit très prisé des photographes, en particulier ceux qui aiment marier les images prises entre terre et ciel. Ceux qui maîtrisent la technique du time-lapse réalisent ainsi de très belles vidéos. Continuer la lecture →
Aujourd’hui j’ai envie de rendre hommage aux arbres, ces géants immobiles et bienfaiteurs qui tutoient les étoiles dans une clairière en Bresse.
Savourons la nuit :
Le jour s’en est allé en cette fin de mois d’août. La Lune est proche de son Dernier Quartier et ne se lèvera pas avant minuit. C’est le moment idéal pour admirer la Voie lactée. C’est une rivière d’étoiles qui s’écoule du nord au sud. Son intensité lumineuse ne se dévoile qu’à ceux qui s’échappent des villes. Il faut fuir tout éclairage artificiel (ce qu’on appelle la pollution lumineuse). Une fois le site d’observation atteint, prenez votre temps. Écoutez les bruits de la nuit, multiples craquements et sons émis par un peuple dont nous ne connaissons rien ou presque. Le temps également pour nos yeux de s’accoutumer au noir qui n’est jamais total, à nos pupilles de se dilater. Nous pourrons alors collecter les précieux photons qui tombent du ciel.
Le chemin qu’ils ont parcouru défie l’imagination : ils ont mis des années, voire des siècles pour arriver jusqu’à nous à la vitesse hallucinante de 300.000 kilomètres par seconde. Chacune de ces chandelles célestes est un soleil qui brûle dans un silence assourdissant. Continuer la lecture →
Comment glisser une fleur dans la Voie lactée ? Réponse avec flower and stars, une image originale réalisée dans mon jardin.
Belle de nuit :
C’est un morceau de terre en Bresse où j’aime venir me ressourcer et admirer le ciel étoilé. De grands arbres offrent leur ombre bienfaisante, des fleurs y poussent toute l’année. J’en ai repéré une dont j’aime les hampes démesurées. L’onagre bisannuelle, au mille vertus médicinales, voit ses belles fleurs jaunes s’ouvrir à la tombée de la nuit ce qui ne peut que me ravir. À l’heure où les autres se ferment, cette flower a la bonne idée d’écarter ses pétales pour y recueillir les lumières célestes.
Une rivière d’étoiles qui serpente au-dessus de la rivière de la Guyotte ? Récit d’un spectacle nocturne que nous offre la Bresse.
Quand le train enjambait la rivière :
La Guyotte est une rivière qui s’écoule en Saône-et-Loire. Elle prend sa source dans l’Étang de Bajodière à Saint-Usuge à une altitude de 206 mètres. Elle rejoint le Doubs (altitude de 176 mètres) après un parcours de 41 kilomètres. Le pont qui l’enjambe sur ce cliché pris à Saint-Bonnet en Bresse est celui de l’ancienne voie ferrée qui reliait Dôle à Chalon-sur-Saône.
D’après l’histoire des Trains du Verdunois cette ligne fut mise en service en 1871. Le trafic des voyageurs cessa en 1954, celui des marchandises en 1971. Ce tronçon fut ensuite déferré. On peut désormais s’y promener à pied. Continuer la lecture →
La seconde partie de nuit est actuellement propice à la découverte de la Voie lactée. Sa région sud est encadrée par les planètes Saturne et Jupiter.
La Voie lactée se mérite :
Si vous êtes un amoureux de la Voie Lactée, je vous conseille de quitter votre lit douillet en seconde partie de nuit. C’est en effet avant le lever du jour que l’on peut admirer cette jolie bande laiteuse au mois de mai. Encore faut-il disposer d’un ciel noir. Loin de toute pollution lumineuse, vous pourrez vous plonger dans cette myriade d’étoiles qui constituent notre Galaxie vue par la tranche.
En regardant en direction du sud, vous remarquerez la présence de deux astres brillants. Il s’agit des planètes Saturne et Jupiter, cibles privilégiées de nombreux astronomes amateurs. Continuer la lecture →
Encore relativement préservée de la pollution lumineuse, la Lituanie offre de belles nuits étoilées comme le prouve cette vidéo.
La Lituanie est un petit pays de moins de trois millions d’habitants. Située au bord de la Mer Baltique, sa superficie est équivalente au 1/10e de celle de la France. Coincée entre la Russie, la Biélorussie, la Lettonie et la Pologne, la Lituanie a peu de grandes villes. Vilnius et Kaunas comptent respectivement 600.000 et 400.000 habitants.
L’un des photographes de l’ESO a réalisé une rotation d’étoiles centrée sur le pôle sud céleste depuis l’Observatoire de la Silla au Chili.
C’est à 2.400 mètres d’altitude, à 600 kilomètres au nord de Santiago du Chili, que l’Observatoire Européen Austral (ESO) a implanté l’Observatoire de La Silla et ses premières coupoles dans les années 1960. Le plus gros télescope hébergé sur ce site a un diamètre de 3,6 mètres. L’ESO dispose en outre d’un site au Paranal (toujours au Chili, à 2.600 mètres d’altitude, à 130 km au sud d’Antofagasta) qui héberge ses 4 télescopes géants VLT.