En vidéo : le LSST (Large Synoptic Survey Telescope)

Le LSST (Large Synoptic Survey Telescope) sera l’un des télescopes les plus puissants du monde dans les années 2020. Présentation en vidéo.

Les chiffres annoncés pour le LSST donnent le vertige : ce télescope de 8,4 mètres de diamètre (actuellement en construction au Chili), équipé de la plus puissante caméra numérique jamais réalisée, devrait être capable de photographier la totalité du ciel visible de l’hémisphère sud en seulement 3 nuits en prenant une image de 9,6 degrés carrés (soit 47 fois la taille de la Pleine Lune) toutes les 20 secondes !

Chaque portion du ciel sera observée en moyenne 80 fois par an pendant 10 ans, à raison de 30 téraoctets de données collectées chaque nuit. Cette vidéo de Guillaume Doyen nous permet de découvrir cet incroyable télescope. 

Au bout d’une décennie le volume de la base de données du LSST dépassera 200 pétaoctets, ce qui représente des informations concernant 20 milliards de galaxies, 17 milliards d’étoiles, et leurs éventuelles modifications durant cette période.

Pour atteindre un tel niveau de performances, le LSST dispose de trois atout :

  • le site retenu : ce nouvel observatoire sera implanté à 2.700 mètres d’altitude au sommet du Cerro Pachón dans les Andes chiliennes, l’un des meilleurs sites astronomiques de la planète qui accueille déjà de nombreux instruments comme le VLT ou ALMA.
  • l’instrument : le LSST est un télescope doté de 3 miroirs : un miroir primaire de 8,4 mètres de diamètre, un miroir secondaire de 3,4 m (le plus grand miroir convexe jamais construit) et un miroir tertiaire de 5 m au centre du miroir primaire. C’est ce montage optique particulier qui va permettre d’observer d’un seul coup un champ de 9,6 degrés carrés. Un système d’optique active corrigera les déformations des miroirs. La monture du télescope permettra un pointage très rapide (5 secondes) des cibles à photographier.
  • la caméra : ce sera la plus grande jamais réalisée à ce jour avec 3,2 milliards de pixels et un temps de lecture très rapide de deux secondes. Grâce à sa participation à la construction de cette caméra, la France aura accès à l’ensemble des observations du LSST et prendra en charge la moitié du traitement des données du télescope.

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