Mars, la quatrième planète du Système solaire, navigue actuellement sur l’horizon sud en début de soirée.
La Planète rouge, actuellement de magnitude 1, ne cesse de s’éloigner de nous depuis sa dernière opposition au mois d’avril 2014 (la prochaine opposition aura lieu en mai 2016).
Les demoiselles coiffées (ici dans les Hautes-Alpes, à proximité du lac de Serre-Ponçon) sont le résultat de l’érosion. Les dépôts glaciaires qui datent du quaternaire ont été usés par le vent, la neige et les eaux de ruissellement sauf en-dessous de gros bloc rocheux qui désormais chapeautent de fragiles colonnes de matériaux friables.
Sur cette image prise avec un boîtier Nikon D3200 et son objectif 18-105 mm, la pose de 10 minutes a provoqué un filé d’étoiles en raison de la rotation terrestre. Notez le passage de 3 avions trahis par leurs feux clignotants.
Le jeune croissant de Lune est celui qu’on observe après la Nouvelle Lune (donc le soir), à la différence du vieux croissant (le matin) qui précède la Nouvelle Lune.
On considère qu’il faut attendre au moins 24 heures après la Nouvelle Lune pour commencer à distinguer le jeune croissant, son observation devenant aisée à partir de 35 heures.
Si l’on en croit les rumeurs qui circulent sur le web, notre planète devrait être plongée dans le noir du 21 au 23 décembre 2014 en raison d’une tempête solaire. Ces rumeurs prétendent se donner une caution scientifique en s’appuyant sur une vidéo d’archives de la NASA expliquant comment se protéger dans certaines situations d’urgence.
Nous avions laissé la lumière cendrée du 22 octobre à l’aube avec la vieille Lune, nous la retrouvons le soir avec une nouvelle lunaison qui va nous conduire jusqu’à la Pleine Lune le 6 novembre.
Cette image a été réalisée dans les environs de Nuits-Saint-Georges en Côte-d’Or avec un boîtier Nikon D 3200 et un objectif 18-105 mm. N’oubliez pas d’aller faire un tour dans la galerie de photographies dédiées à la lumière cendrée.
Formés de fines gouttelettes d’eau qui diffractent la lumière du Soleil comme cela se produit dans un arc-en-ciel, ces nuages ont pris d’étonnantes couleurs, renforcées ici par un traitement numérique.
Avec un diamètre de 225 kilomètres, Clavius est le troisième plus grand cratère lunaire.
Situé à proximité du pôle sud, pas très loin de Tycho, il porte le nom d’un mathématicien et astronome allemand mort en 1612. Le fond du cratère Clavius (3500 mètres plus bas que le sol environnant) est criblé de cratères d’impact plus récents.
La plus grosse tache du cycle solaire en cours (le cycle n° 24 qui a débuté en 2008) est apparue il y a quelques jours à la surface de notre étoile.
Voilà qui va ravir tous les adorateurs du Soleil, lequel nous offre un spectacle inattendu. Alors que le pic d’activité solaire atteint en 2013 était considéré par les scientifiques comme le plus faible depuis un siècle, AR 2192 (AR signifie Active Region, les numéros étant attribués par ordre d’apparition des taches par la NOAA, National Oceanic and Atmospheric Administration) vient nous rappeler que nous avons encore beaucoup à apprendre au sujet de notre étoile.
La diminution de l’ensoleillement est à l’origine du changement de couleur des feuilles d’arbres quand vient l’automne. Moins de Soleil, c’est moins de chlorophylle (dont les pigments verts donnent leur teinte caractéristique aux feuillages d’été).
Samedi 18 octobre à l’aube j’ai photographié le gros croissant de Lune accompagné de sa lumière cendrée qui dominait un arbre au feuillage de feu (notez la présence de la planète Jupiter un peu plus haut).
Une image réalisée avec un boîtier Nikon D 3200 et son objectif 18-105 mm.
Bien que ce rapprochement se soit produit plus haut dans le ciel que celui du mois dernier, le même voile brumeux est venu estomper l’éclat des deux astres.
Ce matin la Lune naviguait très haut dans le ciel, quelques heures avant le Dernier Quartier fixé à 19 h 13 TU.
Notre satellite naturel sera alors à un peu plus de 400 000 km de nous. Le terminateur (la limite entre la partie éclairée et celle dans le noir) révèle une profusion de cratères dans la moitié sud (bas de l’image), le célèbre cratère Tycho étant plongé dans la nuit.
Le ciel vous attire, vous souhaitez partir à sa découverte ? Voici quelques conseils pour vous guider.
Pour débuter je vous invite à commencer l’observation de la voûte étoilée à l’oeil nu. Grâce à une carte du ciel, vous apprendrez à vous orienter et à reconnaître les principales constellations (comme la Grande Ourse ou Cassiopée) et les étoiles les plus brillantes visibles tout au long de l’année. Vous pourrez suivre les passages de l’ISS et les essaims d’étoiles filantes comme les Perséides.
L’un des plus beaux cratères d’impact que l’on peut observer sur la Lune avec une lunette astronomique ou un télescope se situe à proximité du pôle sud dans une région montagneuse.
Surnommé Tycho en l’honneur de l’astronome danois Tycho Brahe, ce jeune cratère (il s’est formé il y a un peu plus de 100 millions d’années à la suite d’une collision avec un astéroïde) mesure 86 km de diamètre pour une profondeur de 4800 mètres.
Bien que sa forme évoque plutôt une casserole, l’une des constellations les plus célèbres du ciel est appelée Grande Ourse ou Grand Chariot.
Sa forme est évoquée par ses 7 étoiles les plus brillantes.
La Grande Ourse est une constellation circumpolaire comme celle de Cassiopée, ce qui signifie qu’elle ne se couche jamais pour un observateur situé aux latitudes de la France.
En soirée le ciel s’annonçait couvert en Bourgogne mais le voile nuageux n’a pas été suffisant pour masquer totalement Séléné.
Le clocher de l’église Saint-Denis à Nuits-Saint-Georges avec ses tuiles vernissées était tout trouvé pour réaliser quelques poses photographiques longues le mettant en valeur avec un satellite naturel pour une fois très discret.
Il y a parfois une part de chance dans la réalisation d’une photographie.
Le soir du 20 août 2013, j’avais l’intention d’immortaliser le lever de la Pleine Lune depuis Montignac, un village situé en Dordogne et surtout connu pour être à deux pas de la célèbre grotte de Lascaux.
Le 8 octobre est un jour de Pleine Lune, et comme cela arrive parfois à cette occasion, notre satellite naturel traverse le cône d’ombre terrestre.
Il y a donc éclipse totale de Lune mais malheureusement celle-ci se produit à 11 h TU : elle est donc inobservable en Europe.
Pour les (rares) observateurs situés dans l’océan Pacifique, la Lune prendra une belle couleur orangée au moment du maximum de l’éclipse, comme sur cette image réalisée lors de l’éclipse du 3 mars 2007 (la Lune était alors au-dessus du clocher de l’église Saint-Symphorien à Nuits-Saint-Georges).
Entre le Premier Quartier et la Pleine Lune, le ciel nocturne est illuminé par l’éclat éblouissant de notre satellite naturel, au point qu’il devient presque impossible d’y voir les étoiles.
Pourtant la Lune est très sombre : elle ne renvoie que 8,3 % de la lumière du Soleil, tout comme un morceau de charbon !