Archives pour l'étiquette constellation d’Orion

Surveillez Bételgeuse, sa luminosité décroît de nouveau !

Bételgeuse connaît une nouvelle baisse de luminosité depuis la fin du mois de janvier. Que nous prépare la plus célèbre supergéante rouge ?

Vedette imprévisible :

S’il y a une étoile que tout le monde connaît, c’est bien Bételgeuse. Elle fait régulièrement l’actualité, que ce soit en étant occultée par un astéroïde, ou lorsqu’elle est victime d’un grand obscurcissement. Depuis environ deux mois, celle qui symbolise l’une des épaules du chasseur Orion perd de nouveau lentement de son éclat, 1/2 magnitude pour être précis. Pas étonnant pour une variable semi-régulière, mais l’astre n’avait pas autant baissé depuis deux ans. Que faut-il en penser ?

Cet astre devrait finir par exploser en supernova, devenant visible en plein jour ! Un spectacle qui peut avoir lieu la nuit prochaine comme dans 100.000 ans (lire l’avis de l’astrophysicienne Sylvie Vauclair). À moins que cela ne soit déjà fait : c’est ce que suggère une équipe internationale d’astrophysiciens. Quoi qu’il en soit, les sautes d’humeur de cette étoile géante rouge sont connues depuis longtemps. On en trouve la trace dans les récits que se transmettent les Aborigènes d’Australie (lire sur arXiv).

Un autre regard sur la nébuleuse d’Orion. Notez la couleur orangée de Bételgeuse.  © Jean-Baptiste Feldmann

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Veillée d’armes avant l’occultation de Bételgeuse

Les astronomes se préparent activement à l’exceptionnelle occultation de Bételgeuse par un astéroïde la nuit prochaine.

Mobilisation mondiale :

Du Mexique à l’Ouest de la Chine, ils seront plusieurs centaines d’observateurs mobilisés la nuit prochaine. Objectif : admirer la très rare occultation de Bételgeuse par l’astéroïde (319) Leona. Une nuit blanche pour dix secondes d’occultation, à condition que le ciel soit dégagé ! Car une fois encore c’est la météo qui mettra les nerfs des astronomes à rude épreuve :

Pour ceux qui ne vivent pas dans la bande de terre concernée par le phénomène, le voyage a été nécessaire. C’est le cas pour plusieurs dizaines de français, amateurs et professionnels de  la SAF et du LESIA. Ils sont arrivés en Espagne ce week-end et ont fait les derniers réglages la nuit dernière :

Répétition nocturne avant l’occultation pour les astronomes français. © Stéphane Neveu

La nuit prochaine, peu après une heure du matin (TU), ils espèrent enregistrer des images à haute fréquence de l’occultation. La courbe de lumière détaillée du phénomène permettra d’obtenir des informations sur la localisation des cellules convectives gigantesques situées à la surface de Bételgeuse.

David contre Goliath :

La nuit dernière, l’astronome italien Adriano Lolli est parvenu à photographier (319) Leona à proximité de Bételgeuse :

L’astéroïde (319) Leona le 10 décembre à proximité de Bételgeuse. © Adriano Lolli

Ce modeste astéroïde de magnitude 14 se trouve à un peu plus de 270 millions de kilomètres. Quant à la plus brillante étoile de la constellation d’Orion (magnitude 0,6), elle se situe à 650 années-lumière !

Pour toutes les informations concernant cette occultation, consultez la page de l’IMCCE. Pour suivre le phénomène en direct, rendez-vous sur la page du VirtualTelescope.

Vous pourriez aimer :

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L’occultation de Bételgeuse s’annonce exceptionnelle

Le spectacle d’une vie : c’est ce que vont vivre les astronomes qui auront fait le déplacement pour observer l’occultation de Bételgeuse.

Une occultation très rare :

Bételgeuse (α Orionis), principale étoile de la constellation d’Orion, va s’éteindre un court instant le 12 décembre. La faute à (319) Leona, un astéroïde de la ceinture principale. L’occultation, qui devrait durer une dizaine de secondes, sera exceptionnelle. Il est en effet extrêmement rare d’assister à l’extinction d’une étoile brillante par un astéroïde. On peut citer les occultations de Régulus (magnitude 1,4) en 2005 et 2014. Mais pour la supergéante rouge Bételgeuse (magnitude 0,6), ce sera une première :

Bételgeuse marque l’épaule du chasseur Orion un soir de Lune. © Jean-Baptiste Feldmann

Un phénomène observable à l’œil nu par tous, encore plus rare qu’une éclipse totale de Soleil ! C’est pourquoi la SAF et le LESIA ont décidé d’associer astronomes amateurs et professionnels pour étudier cette occultation.  Continuer la lecture

Éphémérides : le ciel du mois de décembre 2023

Bien qu’inobservable en France, l’occultation de l’étoile Bételgeuse par un astéroïde sera le clou de ce mois de décembre 2023.

Occultation exceptionnelle :

Décembre 2023 nous réserve une belle surprise astronomique. Bételgeuse, principale étoile de la constellation d’Orion, va s’éteindre pendant quelques secondes le 12 décembre. La faute à (319) Leona, un astéroïde de la ceinture principale (une ceinture d’astéroïdes entre Mars et Jupiter). Cette rare occultation sera observable le long d’une bande passant par le Sud de l’Espagne et de l’Italie. Pour plus d’informations, consultez la page de La Société Astronomique de France consacrée à cette occultation de Bételgeuse :

Pour la petite histoire, (319) Leona fut découvert à l’Observatoire de Nice en 1891 par Auguste Charlois. Ce dernier fut assassiné devant chez lui en 1910 par le frère de sa première femme, lequel n’avait pas supporté le remariage de l’astronome ! Continuer la lecture

Curiosité cosmique : LDN 1622, la nébuleuse sombre

La nébuleuse sombre LDN 1622 est l’une des nombreuses curiosités célestes cachées dans la célèbre constellation d’Orion.

Ombres et lumières dans Orion :

Si vous ne devez citer qu’une seule nébuleuse dans Orion, ce sera sans hésiter M 42 mais certainement pas LDN 1622 ! Il faut bien avouer que nous préférons les nébuleuses colorées, ces nuages interstellaires dont le gaz (principalement de l’hydrogène) est ionisé par le rayonnement ultraviolet émis par de jeunes étoiles :

La plus célèbre nébuleuse en émission, Messier 42, se trouve dans la constellation d’Orion. Elle est visible (sans ses couleurs) dans une simple paire de jumelles. © Miguel Claro

Mais il existe aussi des nuages interstellaires sombres beaucoup plus froids. Alors que la température d’un nuage ionisé peut atteindre 10.000 K, celle d’un nuage moléculaire sombre n’est que de 10 K. Rappelons au passage que 0 K (Kelvin) équivaut au zéro absolu, la température la plus basse qui puisse exister. Elle correspond à −273,15 °C (Celsius). LDN 1622, l’un de ces nuages sombres, se trouve justement pas très loin de M 42 :

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Féérie colorée dans la nébuleuse de la Framboise

Nichée dans la constellation d’Orion, la nébuleuse de la Framboise, LBN 867, se compose en réalité de trois objets célestes distincts. 

Gourmandise cosmique :

Avec la nébuleuse de la Framboise, la cuisine céleste prend une saveur délicate. Il faut dire que l’appellation lui convient mieux que LBN 867. Mais les astronomes étant méthodiques, ils l’ont rangée dans le Lynds’ Catalog of Bright Nebulae. Ce catalogue d’un peu moins de 1.800 nébuleuses brillantes a été compilé par l’astronome américain Beverly Lynds. Notre framboise céleste se cache dans la célèbre constellation d’Orion :

Cette superbe image a été obtenue à l’aide du télescope Mayall de 4 mètres de diamètre installé au Kitt Peak National Observatory en Arizona. Continuer la lecture

Du côté d’Orion : découvrez l’amas ouvert NGC 2169

Si la constellation d’Orion est célèbre pour sa nébuleuse, elle recèle d’autres trésors à découvrir, comme par exemple l’amas ouvert NGC 2169.

Dans l’ombre d’une nébuleuse :

Comme d’autres objets célestes présents dans la constellation d’Orion, l’amas ouvert NGC 2169 vit dans l’ombre de Messier 42. Cette célébrissime nébuleuse a tendance à nous faire oublier qu’elle n’est pas le seul charme de cette belle constellation hivernale. Il est temps de pointer votre télescope vers d’autres cibles ! Direction au Nord-Est de Bételgeuse, l’étoile orangée qui symbolise l’épaule gauche du chasseur Orion. L’amas ouvert que nous allons découvrir aujourd’hui forme un petit triangle avec deux étoiles faiblement visibles à l’œil nu, xi (ξ Orionis) et nu (v Orionis) :

Dans une longue-vue, NGC 2169 révèle tout de suite sa forme atypique. Il est en effet constitué de deux ensembles distincts de cinq ou six étoiles. Un plus gros télescope dévoile quelques astres plus faibles. Continuer la lecture

Castor et Pollux, deux fausses jumelles dans le ciel d’hiver

Actuellement postées au zénith en début de nuit, les fausses jumelles Castor et Pollux sont  deux brillantes étoiles à découvrir.  

Dans le prolongement d’Orion :

Pour localiser les étoiles Castor et Pollux (fils jumeaux de Zeus et de Léda dans la mythologie grecque), vous devez déjà repérer Orion. La plus belle constellation hivernale est visible plein Sud en début de nuit. Cherchez-la à mi-chemin entre l’horizon et le zénith. Bételgeuse symbolise l’épaule droite du chasseur, Rigel son pied gauche. En prolongeant deux fois une ligne imaginaire qui passe par ces astres, vous arrivez à Castor et Pollux.

En prolongeant deux fois une ligne passant par Rigel et Bételgeuse, vous tomberez sur les étoiles Castor et Pollux.

Ces deux étoiles proches l’une de l’autre en apparence sont à l’origine du nom de la constellation des Gémeaux qui les abrite (en latin, « jumeaux » se dit Gemini). Mais comme vous allez pouvoir le constater, elles sont très différentes. Continuer la lecture

Le ciel aux jumelles : découvrez la belle Ceinture d’Orion

La Ceinture d’Orion est un alignement de trois étoiles au sein de la plus belle des constellations. Explorons cette région aux jumelles. 

Un vaniteux chasseur :

Dans la mythologie grecque, Orion était un chasseur qui passait son temps à se vanter de ses prouesses. La Ceinture d’Orion est composée de trois astres alignés. Il s’agit des brillantes étoiles Alnitak, Alnilam et Mintaka. Elles sont situées respectivement à environ 800, 1.340 et 915 années-lumière de la Terre. De cette ceinture, le baudrier du chasseur, pend une épée. C’est elle qui intéresse beaucoup les astronomes, car elle contient la fameuse nébuleuse Messier 42.

La Ceinture d’Orion est un alignement de trois brillantes étoiles au centre de la constellation du même nom. Elle correspond au baudrier noué autour de la taille du chasseur d’où pend l’épée qui contient la nébuleuse M 42. © Jean-Baptiste Feldmann

Nous avons déjà évoqué à plusieurs reprises cette magnifique nébuleuse. Mais aujourd’hui, nous allons nous concentrer sur la Ceinture d’Orion et en découvrir les richesses avec une simple paire de jumelles. Continuer la lecture

Zoom sur la fascinante nébuleuse de la Tête de Cheval

La nébuleuse de la Tête de Cheval ne cesse de fasciner les générations successives d’astrophotographes depuis sa découverte en 1888.

Les trésors d’Orion :

La constellation d’Orion est sans conteste la plus belle du ciel hivernal. Chacun peut y trouver matière à rêver, quel que soit son niveau de pratique en astronomie. Sans instrument, on peut déjà admirer cet astérisme en forme de sablier, pour peu que l’on s’éloigne de la pollution lumineuse des villes. Avec une paire de jumelles, c’est la célèbre nébuleuse Messier 42 qui vous dévoilera ses charmes.

La Lune étincelle entre Vénus et la constellation d’Orion. © Jean-Baptiste Feldmann

Quant à l’astrophotographe averti, il n’aura qu’une envie, immortaliser la Tête de Cheval. Le premier à l’avoir fait est l’astronome américain Edward Charles Pickering au Harvard College Observatory en 1888. Mais c’est son assistante Williamina Fleming qui découvrit la nébuleuse. La plaque photographique lui avait été confiée pour des mesures astrométriques.

Quelques années plus tard, l’astronome Edward Emerson Barnard rangea la nébuleuse à la trente-troisième place d’un catalogue recensant les nuages de gaz sombres qui parsèment la Voie lactée. La Tête de cheval devint alors Barnard 33. Continuer la lecture

La constellation d’Orion se couche depuis les îles Andaman

La constellation d’Orion abandonne lentement le ciel nocturne. Dernier regard depuis les îles Andaman où les étoiles plongent dans l’océan.

Îles indiennes :

Les îles Andaman se situent dans le nord-est de l’océan Indien, entre le golfe du Bengale et la mer d’Andaman. L’archipel, rattaché à l’Inde, compte 300.000 habitants. Sur les 204 îles qui constituent l’ensemble, seules 38 sont habitées. On peut y trouver des plages paradisiaques et des spots de plongée sous-marine renommés. L’une de ces îles abrite la tribu des Sentinelles, qu’il est interdit d’approcher à moins de cinq kilomètres. En 2018, un touriste américain qui avait tenté d’entrer en contact avec eux, était mort criblé de flèches empoisonnées.

La constellation d’Orion depuis les îles Andaman. © Vikas Chander, annotations J. François

L’astrophotographe indien Vikas Chander a choisi une de ces îles pour immortaliser le coucher de la belle constellation d’Orion. L’image ci-dessus, réalisée depuis la mangrove, est annotée par Jean François.      Continuer la lecture

Que voir dans le ciel nocturne au mois de février 2021

Si les planètes ont déserté le ciel en février, la Lune reste fidèle. Et quand elle se fait discrète, c’est pour laisser la place à Orion.

Un début d’année calme :

En 2020, le ciel nocturne nous avait offert une succession d’événements rarissimes. Un passage de Vénus à proximité des Pléiades qu’on ne peut observer qu’une fois tous les huit ans, la Grande conjonction (c’est tous les 20 ans), ou encore la belle comète Neowise. Dans ce dernier cas, la fréquence est aléatoire, la dernière grande comète étant Hale-Bopp en 1997. Ce début d’année est beaucoup plus calme et ce mois de février le confirme.

Le passage de la comète Neowise en 2020 (ici depuis le Parc Naturel Régional du Morvan). © Jean-Baptiste Feldmann

Pour autant, il est toujours possible d’admirer notre satellite naturel. Si ce n’est déjà fait, je vous encourage à lire ma chronique sur les Rendez-vous à ne pas manquer avec la Lune en 2021.

En attendant, c’est avec la chaîne YouTube Astroculus que je vous propose de faire le point sur le ciel de ce mois de février :

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Portrait céleste : la comète C/2020 M3 (Atlas) du côté de Bellatrix

La comète C/2020 M3 (Atlas) a terminé sa traversée de la constellation d’Orion par un clin d’œil à l’une de ses plus belles étoiles, Bellatrix.

Faux rapprochement :

Elle n’est que de magnitude 7,5 mais les astronomes n’ont pas manqué de lui tirer le portrait. La comète C/2020 M3 (Atlas), beaucoup plus discrète que Neowise, passe en ce mois de novembre devant la belle constellation d’Orion. Samedi soir 14 novembre elle n’était pas très loin de l’étoile Bellatrix. Chris Schur a capturé la scène.

La comète C/2020 M3 (Atlas) du côté de Bellatrix le 14 novembre. © Chris Schur

Bien entendu le rapprochement n’est qu’apparent : la comète se trouvait à 54 millions de km de la Terre et Bellatrix à 245 années-lumière ! Le carbone diatomique et le cyanogène sont à l’origine de la couleur verte de l’astre chevelu. Continuer la lecture

La comète C/2020 M3 (Atlas) traverse le cœur d’Orion

En passant devant la constellation d’Orion, la comète C/2020 M3 (Atlas) n’a pas manqué de saluer les plus belles nébuleuses du ciel d’hiver. 

Rencontre féérique :

Beaucoup plus discrète que Neowise lors de son passage cet été, la comète C/2020 M3 (Atlas) est actuellement de magnitude 7,5. Sa trajectoire l’amène ce mois-ci à passer devant la constellation d’Orion. C’est là que sont localisées deux des plus belles nébuleuses du ciel boréal. Messier 42 la grande nébuleuse d’Orion et IC 434, la nébuleuse de la Tête de cheval.

La comète C/202 M3 (Atlas) le 8 novembre du côté des joyaux d’Orion. © Michael Jaeger

L’astrophotographe amateur autrichien Michael Jaeger est un grand spécialiste de l’imagerie des comètes. Il n’a donc pas manqué d’immortaliser cette rencontre. Bien entendu de tels rapprochements ne sont qu’apparents. La comète circule à quelques centaines de millions de kilomètres alors que la distance des nébuleuses et étoiles croisées se compte en centaines d’années-lumière. Continuer la lecture

C/2020 M3 (Atlas), la comète qui va traverser Orion

Une nouvelle comète, C/2020 M3 (Atlas), a fait son apparition. Particularité : elle va traverser la très belle constellation d’Orion en novembre.

Une nouvelle comète :

L’actualité du ciel en novembre semble assez maigre comme nous le rappelle François Aru dans cette édition de Planetaria, l’agenda des étoiles. Mais une nouvelle comète va sans doute intéresser les astrophotographes aguerris :

Avec C/2020 M3 (Atlas), ne vous attendez pas au spectacle que nous a offert la comète Neowise cet été. Découverte par le réseau de surveillance ATLAS (Asteroid Terrestrial-impact Last Alert System), C/2020 M3 sera un astre chevelu beaucoup plus discret. Les astronomes estiment que sa magnitude ne devrait pas excéder 8. Elle sera donc réservée aux possesseurs de gros télescopes.

La comète C/2020 M3 (Atlas) va traverser Orion en novembre. © Jean-Baptiste Feldmann

Mais ces derniers vont avoir la possibilité de faire de très belles images. Cette comète va en effet traverser la constellation d’Orion au mois de novembre. Continuer la lecture

La Lune étincelle entre Vénus et la constellation d’Orion

Sortie très matinale pour admirer la Lune décroissante qui s’est glissée entre l’éclatante planète Vénus et la belle constellation d’Orion de retour.

Un chasseur puni :

Elle est de retour ! La constellation d’Orion, sans conteste la plus belle de toutes, est désormais visible avant l’aube. Elle nous raconte l’histoire d’un chasseur arrogant. Il mourut foudroyé par le venin d’un scorpion (lire à ce sujet Pompéi : une mosaïque illustre le mythe d’Orion et du Scorpion). Dans la mythologie grecque le chasseur géant Orion passait son temps à se vanter de ses prouesses. Exaspérée, Héra, sœur et femme de Zeus, lui envoya un scorpion qui le piqua et le tua.

Chez les Grecs, le chasseur Orion fut tué par un scorpion.

Cette très belle constellation, aussi célèbre que la Grande Ourse, abrite une superbe nébuleuse, Messier 42 (la nébuleuse d’Orion). Il faut un grand télescope pour en apprécier toutes les subtilités, mais elle est déjà très jolie dans une simple longue-vue. Continuer la lecture

Jeune Lune entre Orion et Vénus après la tempête Léon

Petite accalmie dimanche soir dans le ciel du Poitou après le passage de la tempête Léon. L’occasion d’immortaliser la Lune entre Orion et Vénus.  

Éclaircie inespérée :

Jorge, Karine, Léon… les tempêtes hivernales se suivent et se ressemblent. Ce premier jour du mois de mars a été marqué par un nouvel épisode pluvieux et venteux. Inutile de dire que les amoureux des étoiles rongent leur frein. Il faut être aux aguets de la moindre accalmie pour espérer apercevoir un morceau de ciel dégagé.

La Lune aux côtés des Pléiades entre Orion et Vénus dans un ciel brumeux au-dessus de la jolie petite église Saint Hilaire de Cenan dans le Poitou. © Jean-Baptiste Feldmann

Ce fut le cas hier soir au-dessus du village de Cenan dans le Poitou. Dans un ciel encore voilé, la jeune Lune a fait une apparition entre la belle constellation d’Orion et l’éclatante VénusContinuer la lecture

Bételgeuse : les Aborigènes australiens connaissaient déjà sa variabilité

Sujet d’actualité en raison de sa baisse de luminosité, l’étoile géante rouge Bételgeuse était déjà connue des Aborigènes australiens pour sa variabilité.

Un chasseur hivernal :

L’hiver est la saison idéale pour observer la célèbre constellation d’Orion.  Elle nous raconte l’histoire d’un chasseur arrogant. Dans la mythologie grecque le géant Orion passait son temps à se vanter de ses prouesses. Exaspérée, Héra, sœur et femme de Zeus, lui envoya un scorpion qui le piqua et le tua (lire à ce sujet Pompéi : une mosaïque illustre le mythe d’Orion et du Scorpion). Orion et Scorpion furent alors placés aux deux extrémités du ciel pour ne jamais se rencontrer. L’un se couche quand l’autre se lève.

La constellation d’Orion s’élève à l’aube en fin d’été. © Jean-Baptiste Feldmann

Depuis environ deux mois, Bételgeuse, qui symbolise l’une des deux épaules du chasseur, a perdu de son éclat. Cet astre devrait finir par exploser en supernova sans qu’on sache s’il le fera la nuit prochaine ou dans 100.000 ans (lire l’avis de l’astrophysicienne Sylvie Vauclair). Les sautes d’humeur de cette étoile géante rouge ont laissé des traces dans les récits que se transmettent oralement les Aborigènes d’Australie (découvrir l’étude sur arXiv). Continuer la lecture

Que voir dans le ciel nocturne au mois de janvier 2020

Le ballet des planètes, l’essaim des Quadrantides et une éclipse de Lune par la pénombre sont au programme de ce mois de janvier 2020.

En astronomie l’hiver est une saison peu appréciée en raison des basses températures qui peuvent parfois décourager les observateurs. Pourtant la saison a des atouts indéniables. Les nuits sont très longues et il n’est nul besoin de veiller très tard pour observer. D’autre part lorsque le ciel nocturne est dégagé il est particulièrement noir, ce qui n’est pas le cas en été. Je vous invite donc à mettre le nez dehors en ce mois de janvier et je vous renvoie vers les 5 conseils pour observer sans avoir froid.

En hiver pensez à admirer la belle constellation d’Orion. © Jean-Baptiste Feldmann

Voici quelques jolis phénomènes célestes que vous pourrez tenter d’admirer si la météo est clémente. N’oubliez pas que la carte du ciel de Stelvision vous permettra de visualiser ces phénomènes : Continuer la lecture

Les étoiles d’Orion, un roman historique à découvrir

Avec Les étoiles d’Orion, Brice Nadin signe son premier roman historique. Quant à moi j’ai le plaisir d’y contribuer avec la photo de couverture.

L’histoire se déroule en Bourgogne en 1095, à la veille de la première croisade. L’Occident chrétien est porté par une vague de foi sans précédent. Joachim de Saint Ange est un jeune moine copiste du prieuré de Beaulieu dépendant de la puissante abbaye de Cluny. Alors qu’il rêve de parcourir le monde et d’accompagner son maître Odon à la recherche de manuscrits anciens, ses origines nobles le destinent – contre sa volonté – à une carrière ecclésiastique au service du pape Urbain II.

Les étoiles d’Orion, un roman historique à découvrir. © Brice Nadin

De la plus grande abbaye du monde chrétien aux sordides geôles de Mâcon, pris en étau entre son amour pour la fille d’un seigneur et l’opération armée la plus importante de son temps, Joachim va tenter d’échapper à sa destinée. Y parviendra-t-il ? Continuer la lecture