Avec la nébuleuse de la Calebasse, nous assistons à la fin d’une géante rouge avant qu’elle ne laisse la place à une nébuleuse planétaire.
Devenir une géante rouge :
Les étoiles ne sont pas éternelles. Prenez par exemple celles dont la taille est comparable à notre Soleil : après une dizaine de milliards d’années à fusionner de l’hydrogène en hélium, elles connaissent une métamorphose radicale. Elles s’échauffent, gonflent et prennent une teinte pourpre. C’est le stade de géante rouge, une agonie que connaîtra le Soleil dans cinq milliards d’années.
Quelques-unes des plus célèbres étoiles géantes rouges que l’on puisse observer.
Nous avons dans le ciel nocturne quelques belles géantes rouges. La plus célèbre est sans aucun doute Bételgeuse. La deuxième étoile la plus brillante d’Orion avait connu début 2020 une spectaculaire baisse d’éclat. Toutes les étoiles géantes rouges sont condamnées à devenir de superbes nébuleuses planétaires. Continuer la lecture →
Les astronomes ont mesuré la température impressionnante de l’étoile centrale dans la nébuleuse du Masque : plus de 130.000°C !
Nébuleuse planétaire australe :
La nébuleuse du Masque (CVMP 1) est une nébuleuse planétaire (NP) située à environ 6.500 années-lumière. Elle s’est formée il y a plus de 12.000 ans dans la constellation australe du Compas. Lorsqu’une étoile géante rouge arrive en fin de vie, elle explose. En projetant dans l’espace ses couches externes, elle crée une bulle gazeuse en expansion. Le gaz de la nébuleuse se met à briller sous l’action du puissant rayonnement ultraviolet émis par l’astre géniteur. C’est le spectacle que nous observons actuellement dans la nébuleuse du Masque :
Au fil du temps, l’étoile centrale se refroidit et le gaz de la NP se dilue dans l’espace. C’est ce qui explique l’existence éphémère (à l’échelle de l’Univers) des nébuleuses planétaires : quelques dizaines de milliers d’années tout au plus. Continuer la lecture →
Chaque soir apporte son lot de jolis paysages célestes. Le 19 avril un très mince croissant de Lune se montrait à l’horizon dans un ciel encore bien clair, 24 heures après la Nouvelle Lune. Le lendemain Séléné avait pris un peu de hauteur et nous offrait une jolie lumière cendrée.
Hier soir enfin notre satellite naturel était remonté le long de l’écliptique, trônant au-dessus d’Aldébaran et de quelques étoiles de l’amas des Hyades (une occultation d’Aldébaran par la Lune était même observable en Amérique du Nord et en Islande).