La comète Neowise immortalisée par le télescope Hubble

Neowise, la belle comète de l’été 2020, a été photographiée par de nombreux amateurs mais aussi par le télescope spatial Hubble.

La vedette du mois de juillet :

Les astronomes l’attendaient depuis 23 ans, depuis le passage de la comète Hale-Bopp. Découverte le le 27 mars dernier dans le cadre du programme Near-Earth Object Wide-field Infrared Survey Explorer développé par la NASA, la comète C/2020 F3 (Neowise) nous a offert un beau spectacle durant tout le mois de juillet. Cet astre chevelu qu’on a pu admirer une grande partie de la nuit du côté de la Grande Ourse a fait le bonheur de nombreux astrophotographes.

La comète Neowise photographiée en juillet dans le Parc naturel régional du Morvan. © Jean-Baptiste Feldmann

Les astronomes professionnels n’ont pas manqué de tourner leurs télescopes dans sa direction. C’est le cas notamment du célèbre télescope spatial Hubble.

Hubble, le télescope trentenaire :

Même s’il a fêté son trentième anniversaire, le télescope spatial Hubble réalise toujours de magnifiques images. Elles allient esthétisme et information scientifique. Les astronomes ont utilisé cet instrument pour pointer la comète C/2020 F3 (Neowise) le 8 août dernier.

La comète Neowise photographiée par le télescope spatial Hubble. © NASA, ESA

C’est la première fois que le télescope Hubble peut imager une comète avec autant de détails. En avril le même instrument avait confirmé que le noyau de la comète Atlas s’était brisé. Le cliché ci-dessus a permis d’estimer la taille du noyau de Neowise inférieure à 5 kilomètres. Hubble a photographié une partie de la coma qui entoure ce noyau sur un diamètre d’environ 18.000 kilomètres. Elle est alimentée par deux panaches de glace et de poussière en éventail qui fusent de part et d’autre du noyau sous l’action du chauffage solaire. Ces panaches s’incurvent en raison de la rotation du noyau sur lui-même (animation sur la page du télescope Hubble).

Les astronomes vont continuer à analyser les images de cette inoubliable visiteuse qui ne reviendra pas avant 6.800 ans…

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