Archives pour l'étiquette nébuleuse de la Tête de Cheval

Vertigineux panorama dans la Ceinture d’Orion

Une étonnante astrophotographie nous permet de plonger au cœur de la Ceinture dans la célèbre constellation d’Orion.

Les trésors d’Orion :

Les observateurs du ciel nocturne connaissent bien la Ceinture d’Orion. Située juste au-dessus de la célèbre nébuleuse Messier 42, elle se présente sous la forme de trois étoiles brillantes alignées. Il s’agit de Alnitak, Alnilam et Mintaka, des supergéantes bleues :

Au centre de la constellation d’Orion on remarque un alignement de trois brillantes étoiles. Elles forment le baudrier noué autour de la taille du chasseur dans la mythologie. C’est de là que pend l’épée qui contient la nébuleuse Messier 42. © Jean-Baptiste Feldmann

Ces trois astres forment la Ceinture où est accrochée l’épée d’Orion, un chasseur vaniteux dans la mythologie gréco-romaine. Malheureusement pour lui il fut tué par un Scorpion, un mythe représenté sur une mosaïque à Pompéi. Seule une photographie grand champ peut nous révéler la richesse de ce baudrier céleste. Continuer la lecture

Zoom sur la fascinante nébuleuse de la Tête de Cheval

La nébuleuse de la Tête de Cheval ne cesse de fasciner les générations successives d’astrophotographes depuis sa découverte en 1888.

Les trésors d’Orion :

La constellation d’Orion est sans conteste la plus belle du ciel hivernal. Chacun peut y trouver matière à rêver, quel que soit son niveau de pratique en astronomie. Sans instrument, on peut déjà admirer cet astérisme en forme de sablier, pour peu que l’on s’éloigne de la pollution lumineuse des villes. Avec une paire de jumelles, c’est la célèbre nébuleuse Messier 42 qui vous dévoilera ses charmes.

La Lune étincelle entre Vénus et la constellation d’Orion. © Jean-Baptiste Feldmann

Quant à l’astrophotographe averti, il n’aura qu’une envie, immortaliser la Tête de Cheval. Le premier à l’avoir fait est l’astronome américain Edward Charles Pickering au Harvard College Observatory en 1888. Mais c’est son assistante Williamina Fleming qui découvrit la nébuleuse. La plaque photographique lui avait été confiée pour des mesures astrométriques.

Quelques années plus tard, l’astronome Edward Emerson Barnard rangea la nébuleuse à la trente-troisième place d’un catalogue recensant les nuages de gaz sombres qui parsèment la Voie lactée. La Tête de cheval devint alors Barnard 33. Continuer la lecture

La comète C/2020 M3 (Atlas) traverse le cœur d’Orion

En passant devant la constellation d’Orion, la comète C/2020 M3 (Atlas) n’a pas manqué de saluer les plus belles nébuleuses du ciel d’hiver. 

Rencontre féérique :

Beaucoup plus discrète que Neowise lors de son passage cet été, la comète C/2020 M3 (Atlas) est actuellement de magnitude 7,5. Sa trajectoire l’amène ce mois-ci à passer devant la constellation d’Orion. C’est là que sont localisées deux des plus belles nébuleuses du ciel boréal. Messier 42 la grande nébuleuse d’Orion et IC 434, la nébuleuse de la Tête de cheval.

La comète C/202 M3 (Atlas) le 8 novembre du côté des joyaux d’Orion. © Michael Jaeger

L’astrophotographe amateur autrichien Michael Jaeger est un grand spécialiste de l’imagerie des comètes. Il n’a donc pas manqué d’immortaliser cette rencontre. Bien entendu de tels rapprochements ne sont qu’apparents. La comète circule à quelques centaines de millions de kilomètres alors que la distance des nébuleuses et étoiles croisées se compte en centaines d’années-lumière. Continuer la lecture

En vidéo : séance d’astrophotographie hivernale

Comment s’organise une séance d’astrophotographie quand on ne dispose pas de son propre observatoire ? Réponse dans ce joli time-lapse réalisé en hiver.

Beaucoup d’astronomes amateurs sont dans l’obligation de se déplacer quand ils veulent observer le ciel nocturne ; peu nombreux sont en effet ceux qui ont la chance d’habiter dans un endroit épargné par la pollution lumineuse et de pouvoir y construire un petit observatoire.

Ces migrations crépusculaires demandent une bonne dose d’organisation : il est indispensable d’avoir repéré à l’avance un site adapté (à la fois accessible pour l’astronome mais loin de toute lumière parasite, phares de voitures compris) et de s’assurer avant de partir que le ciel restera dégagé pour la nuit. Pas question non plus d’oublier le moindre accessoire qui pourrait compromettre la soirée : l’utilisation d’une check-list est de rigueur !

On doit le time-lapse ci-dessus à Dominique Joubert, un retraité qui s’adonne à sa passion pour l’astrophotographie dans les massifs montagneux autour de Grenoble.

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