Alors que le froid s’est installé en Bourgogne, je suis parti à l’aube en quête de deux planètes. Elles se sont dévoilées au-dessus du massif du Mont-Blanc.
6 heures : le thermomètre affiche -4° et la voiture est couverte de givre. Hier soir le ciel s’est enfin dégagé, laissant le chasseur Orion prendre peu à peu possession du ciel d’hiver, non loin des Pléiades et de la comète 46P/Wirtanen qui passera à proximité de cet amas d’étoiles le weekend prochain. Mais ce matin j’ai rendez-vous avec Vénus et je l’espère Mercure. Après avoir gratté mon pare-brise, je m’éloigne de la pollution lumineuse et je gagne les hauteurs entre Dijon et Beaune.
Plein EST, je sais que je vais pouvoir admirer les deux premières planètes du Système solaire et peut-être même la silhouette du massif du Mont-Blanc à l’horizon (240 kilomètres m’en séparent à vol d’oiseau).
Si Vénus est immanquable (on peut même deviner les ombres que projette ce phare céleste dont la magnitude est de -4,7), Mercure, beaucoup plus près de l’horizon et moins brillante (magnitude 0,5) demande un peu d’attention pour être repérée à l’œil nu. Cette image permet de voir la différence d’éclat entre ces deux astres :
Comme ce fut le cas lorsque j’ai photographié la vieille Lune du 13 février, la silhouette du massif du Mont-Blanc se découpe sur l’horizon. Le 22 décembre prochain Jupiter (qui revient lentement à l’aube après sa conjonction avec le Soleil le 26 novembre) se trouvera juste à côté de Mercure.
Ces images ont été réalisées avec un boîtier Nikon D7100, un zoom 18-105 mm ouvert à 5,6 et une sensibilité de 1600 iso (temps de pose variables).
Une vue magnifique , belle image !
Louis