Considéré comme le premier grand observateur des temps modernes, Tycho Brahe est surtout connu pour avoir découvert la supernova de 1572.
Naissance d’une passion :
Tycho Brahe est né le 14 décembre 1546 au Danemark. Elève intelligent, il entre à l’université en 1559. Un an plus tard il observe une éclipse de Soleil. Abandonnant des études de droit, il se tourne vers les mathématiques. Après avoir voyagé en Europe où il rencontre d’autres scientifiques, il revient chez lui en 1571 à la mort de son père.
En vidéo : l’astrophysicien Jean-Pierre Luminet (découvrez son blog LUMINESCIENCES) nous raconte l’histoire de Tycho Brahe
Rapprochement céleste particulièrement photogénique, voici la rencontre entre la comète C/2017 T2 et le double amas d’étoiles de Persée.
La comète C/2017 T2 a été découverte le 2 octobre 2017 à la magnitude 19,9 par le réseau de surveillance d’astéroïdes Pan-Starrs (Panoramic Survey Telescope and Rapid Response System) installé à Hawaii. Ce télescope a également déniché d’autres astres chevelus comme C/2014 Q1 ou encore C/2016 R2. C/2017 T2 ne laissera pas un souvenir impérissable puisque son éclat actuel la réserve aux possesseurs de très gros télescopes. Mais sa trajectoire la conduite à passer dans le même champ que le double amas de Persée.
L’hiver prend fin et les constellations qui y sont associées vont bientôt laisser leur place ; l’occasion de leur consacrer une dernière soirée.
Le 20 mars ce sera l’Équinoxe et nous tournerons définitivement le dos à l’hiver. Ce samedi 16 mars j’avais envie de profiter de la belle nuit qui s’annonçait pour admirer une dernière fois les grands classiques du ciel d’hiver. Avec Vincent et Éric, deux membres de la Société Astronomique de Bourgogne, nous avons chargé un télescope Dobson de 250 mm de diamètre et une belle paire de jumelles direction les hauteurs de Nuits-Saint-Georges.
48 heures après le Premier Quartier nous avions abandonné l’idée d’un quelconque marathon Messier, sachant que le lampadaire sélène allait être suspendu au-dessus de nos têtes une grande partie de la nuit, mais l’envie était forte de pointer les objets célestes qui ne seront bientôt plus visibles en soirée. Continuer la lecture →
Dans les Hautes-Côtes de Nuits-Saint-Georges le lavoir de Fussey est un endroit idéal pour réaliser une rotation apparente de la voûte céleste.
Le mouvement de rotation de la Terre sur elle-même nous donne l’impression que les astres circulent dans le ciel d’est en ouest. En se plaçant la nuit face au nord (matérialisé par l’étoile polaire, la seule qui semble immobile sur cette image) on constate sur une longue pose photographique que les étoiles semblent pivoter autour de l’axe de rotation terrestre.
Cette photographie a été réalisée dans la soirée du 23 février avec au premier plan le joli lavoir de la commune de Fussey en Côte-d’Or (orienté plein nord), lavoir que j’avais pris soin d’éclairer avec des bougies pour la circonstance. Continuer la lecture →
Le 1er avril en soirée la Station spatiale (ISS) survolait le château du Clos de Vougeot, quelques heures avant la désintégration de Tiangong-1.
C’est finalement dans les premières heures du lundi 2 avril que s’est désintégrée Tiangong-1, la première station spatiale chinoise lancée en 2011 et qui avait accueilli un an plus tard la taïkonaute Liu Yang. Une chute que l’on attendait depuis plusieurs jours et qui s’est produite au-dessus du Pacifique. C’est le sort que connaissent tôt ou tard tous les engins spatiaux installés sur une orbite basse (à un peu moins de 500 km de la surface terrestre) et c’est celui que connaîtra dans quelques années la Station spatiale internationale.
En attendant l’ISS (International Space Station), un assemblage de modules et de panneaux solaires de la taille d’un terrain de football d’une masse de 400 tonnes, continue de passer régulièrement au-dessus de nos têtes. Continuer la lecture →
En octobre, la Voie lactée semble s’échapper du château de la Tour en début de nuit, alors que les vignes se sont parées d’or et de pourpre.
C’est au pied du château de la Tour, pas très loin du château du Clos de Vougeot en Bourgogne, que je me suis rendu le 17 octobre en début de soirée. Ayant loué pour quelques jours un nouveau boîtier photo (Nikon D 5300), je souhaitais le tester avant de l’emmener dans la réserve de ciel étoilé d’Alqueva au Portugal où je me rends le weekend prochain.
Prise en République tchèque, une image nocturne d’une chapelle nous révèle un pan de ciel estival avec la très belle galaxie d’Andromède.
Le 4 août dernier, juste avant que ne débute en France la vingt-sixième édition des Nuits des étoiles, Petr Horálek a réalisé une très belle image en République tchèque. Délaissant les beautés du ciel nocturne dans le désert du Kalahari ou la féerie cosmique dans le ciel de La Silla, ce talentueux photographe s’est rendu dans les Beskides, une chaîne de montagnes des Carpates servant de frontière à la République tchèque, à la Slovaquie, à la Pologne et à l’Ukraine. Il a posé son appareil photo au pied d’une chapelle dédiée à Marie qui fut construite en 1773 et inscrite depuis 2002 au Patrimoine national tchèque.
Ce panorama (réalisé en combinant 43 images prises avec un objectif de 50 mm ouvert à 2,8 et posées chacune 8 secondes à une sensibilité de 8.000 iso) nous montre une joli morceau du ciel que l’on peut admirer en seconde partie de nuit début août. Continuer la lecture →
Tout le monde n’est pas Ralf Vandeberg, cet astronome amateur néerlandais qui photographie avec son télescope l’ISS (la Station spatiale internationale) sous toutes ses coutures. Mais grâce au site Heavens Above, chacun peut connaître les instants de passage de la Station et sa trajectoire devant les constellations.
Il suffit alors d’être dehors quelques minutes avant l’heure prévue et de lever les yeux pour voir circuler lentement dans le ciel l’ISS comme un point lumineux non clignotant dont l’éclat est équivalent à celui de la planète Jupiter.
Après son passage au périhélie le 30 janvier dernier, la comète C/2014 Q2 Lovejoy s’éloigne progressivement de nous et perd lentement de son éclat. Elle n’en reste pas moins une cible de choix pour les astrophotographes de l’hémisphère nord bien équipés.
En témoigne cette image réalisée le 10 mars par l’astrophotographe autrichien Michael Jäger, alors que la comète passait à proximité de la nébuleuse SH2-188.
La constellation de Cassiopée a la forme caractéristique d’un “W”. Elle est actuellement haute dans le ciel en début de nuit en direction du nord, mais on peut l’observer toute l’année puisqu’elle est circumpolaire sous nos latitudes (elle ne passe jamais sous l’horizon).
En prolongeant l’axe Schedar-Navi on tombe sur l’étoile polaire, et si l’on décide de descendre sous l’axe Sagin-Ruchbach on trouve le radiant de l’essaim d’étoiles filantes des Perséides.