L’astrophotographe Christian Bertincourt nous fait partager une soirée dans la Drôme avec la belle comète 12P/Pons-Brooks.
Chasse à la comète :
Pour un astrophotographe comme pour un amoureux du ciel étoilé, la météo est un facteur déterminant. Et il faut bien l’avouer, ce mois de mars 2024 est assez chaotique. Difficile de faire le marathon Messier ou d’admirer en soirée les splendeurs dans le sillage de la comète 12P/Pons-Brooks. On peut alors opter pour la location d’un télescope à distance… ou partir à la recherche d’un coin de ciel bleu :
Christian Bertincourt a choisi la seconde option le 13 mars pour aller immortaliser la comète du moment. Cet astrophotographe lyonnais réalise régulièrement de très belles images nocturnes, à découvrir sur son site ou sa galerie d’images Flickr. Il nous livre le récit de sa soirée. Continuer la lecture →
Un peu partout dans le monde les astrophotographes ont immortalisé le rapprochement serré entre les planètes Jupiter et Vénus dans la soirée du 30 juin.
Le dernier jour du mois de juin a été l’occasion pour beaucoup de lever les yeux au ciel à l’occasion du baiser entre Jupiter et Vénus. Un écart apparent de 22 minutes d’arc seulement séparait les deux planètes les plus brillantes du Système solaire qui auront de nouveau rendez-vous le 27 août 2016. Voici quelques images glanées sur la toile, vous en retrouverez d’autres dans la galerie de Spaceweather et sur EarthSky.
Le nord de la Tanzanie est connu pour accueillir le célèbre lac Natron. Cette réserve d’eau peu profonde est particulièrement chargée en sels, principalement du bicarbonate de soude qui attire des micro-organismes aquatiques donnant à l’eau sa célèbre couleur rouge.
Cette région offre un ciel nocturne exempt de pollution lumineuse, comparable à celui qu’on découvre depuis le Kilimanjaro, avec les constellations et la Voie lactée australes, sans oublier des objets célestes aussi beaux que les Nuages de Magellan.
Les astrophotographes ont un excellent moyen pour mettre en évidence le mouvement de rotation de la Terre sur elle-même : il leur suffit de pointer leur appareil photo en direction de l’étoile polaire, cet astre qui matérialise dans l’hémisphère nord le prolongement de l’axe de rotation terrestre imaginaire. Une longue pose montre les étoiles comme des arcs de cercle centrés sur l’étoile polaire.
C’est ce qu’a réalisé Jérémy Sentenac en s’installant au milieu des 21 éoliennes de 850 kW qui forment le parc éolien de Névian à proximité de Narbonne.
Le monastère grec de Giromeri (dont la construction débuta au XIVe siècle), est encore occupé par une communauté de moines. Il se situe sur les pentes de la chaîne montagneuse de Farmakovouni, au nord du district de Filiata, dans la région de l’Épire. Son église (qui daterait de 1568), est surmontée d’une coupole polygonale.
C’est dans ce lieu sacré, l’un des plus célèbres en Grèce, que l’astrophotographe Giorgos Malamidis a posé son appareil photo le soir du 31 mars 2015.
Après son passage au périhélie le 30 janvier dernier, la comète C/2014 Q2 Lovejoy s’éloigne progressivement de nous et perd lentement de son éclat. Elle n’en reste pas moins une cible de choix pour les astrophotographes de l’hémisphère nord bien équipés.
En témoigne cette image réalisée le 10 mars par l’astrophotographe autrichien Michael Jäger, alors que la comète passait à proximité de la nébuleuse SH2-188.
Confrontés à une pollution lumineuse galopante, les astronomes et les astrophotographes sont souvent obligés de voyager pour retrouver des ciels nocturnes bien noirs. Pour ceux que les conditions spartiates rebutent (en haute montagne ou dans les déserts), ou qui voudraient tout simplement faire partager leur passion au reste de leur famille, des vacances dans le sud du Portugal représentent une belle opportunité.
C’est en effet à proximité du grand lac artificiel d’Alqueva, dans la région d’Alentejo, qu’a été créée la première réserve touristique internationale de ciel noir. Cette distinction, décernée par la fondation StarLight, récompense les efforts de la région dans deux directions : la limitation des éclairages artificiels et le développement de structures d’accueil destinées à faire admirer le ciel nocturne au plus grand nombre.
C’était l’un des grands rendez-vous célestes de l’année : le 20 février la Lune flirtait avec Mars et Vénus, un spectacle que le commun des mortels pouvait admirer en début de soirée au-dessus de l’horizon ouest à condition d’avoir un ciel dégagé.
Ils sont nombreux à s’être mobilisés, de l’Inde aux USA, pour regarder et photographier ce rapprochement qui n’était qu’apparent : alors que la Lune se trouvait à 360 000 km de nous, Vénus était à plus de 200 millions de km et Mars à plus de 300 millions de km !
Avec la comète C/2014 Q2 Lovejoy en soirée et le croissant de Lune en fin de nuit, les astrophotographes ont eu plusieurs occasions de sortir leur matériel ce weekend, à condition d’avoir un ciel dégagé.
Ce fut le cas en Bourgogne entre samedi et dimanche.
Hier soir 12 juillet la Pleine Lune se levait au-dessus de Marseille, presque dans l’axe de l’église Saint-Vincent-de-Paul dont les flèches dominent le haut de la Canebière à une hauteur de 70 mètres.
La cité phocéenne était sans doute l’un des rares endroits épargnés par les nuages, la météo sur l’ensemble de la France étant globalement désastreuse pour les astrophotographes qui souhaitaient immortaliser ce lever de Pleine Lune, un mois après celui du vendredi 13 juin.
La prochaine Pleine Lune, le 10 août, sera la plus grosse de l’année !
"J'ai en moi un besoin terrible. Dirais-je le mot? La religion. Alors, je sors la nuit et je peins des étoiles." Vincent van Gogh