La chasse aux très fins croissants de Lune est un véritable défi pour les astrophotographes. Ils doivent réunir plusieurs conditions : un ciel très pur, un angle maximal entre l’écliptique et l’horizon (en automne le matin avant la Nouvelle Lune et au printemps le soir après la Nouvelle Lune) et un diamètre apparent le plus important possible pour notre satellite naturel (qui doit être très proche de son périgée).
Ces conditions étaient réunies hier soir avec une absence totale de brume dans le ciel bourguignon et un diamètre apparent de Séléné supérieur à 33 minutes d’arc.
18 heures seulement après la Nouvelle Lune, j’ai découvert dans ma paire de jumelles le minuscule croissant de Lune dans les lumières du couchant et je suis arrivé à l’immortaliser avec un boîtier Finepix HS20 et son zoom réglé sur 500 mm de focale.
Record largement battu après un croissant de 28 heures saisi le 23 novembre dernier ; sur la photographie ci-dessus, le croissant représente 0,9% seulement de la surface lunaire !
Ahh, excellent Jean Basptiste, difficile de faire plus fin.
Tu n’avais pas Vénus et mars au même moment ?
Non Louis, il faisait encore trop jour, on devinait juste Vénus. D’autre part, pour saisir un croissant aussi fin, je devais utiliser un gros zoom avec un champ beaucoup trop réduit pour y inclure la déesse de l’amour 🙂
Un travail de photographe doublé d’une vision d’artiste. Ça donne ce beau résultat
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Merci 🙂