Les pluies d’étoiles filantes existent aussi sur Mercure

Les Terriens observent régulièrement des pluies d’étoiles filantes. La sonde MESSENGER vient de prouver que le même phénomène existait sur Mercure.

Si vous sortez régulièrement observer le ciel nocturne, vous avez déjà observé des étoiles filantes, des petites particules qui se consument en traversant rapidement notre atmosphère, provoquant un phénomène lumineux très bref appelé météore. La plupart sont des météores sporadiques, des poussières errant dans le Système solaire (la meilleure façon de visualiser ces poussières est d’admirer la lumière zodiacale, voir image ci-dessous).

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Parfois le nombre de météores semblant jaillir de la même région céleste (le radiant) augmente considérablement : la Terre coupe alors l’orbite d’une comète qui a laissé dans son sillage un grand nombre de particules.

Ces essaims d’étoiles filantes portent le nom de la constellation d ‘où ils s’échappent ; on peut citer par exemple les Perséides (associées à la comète 109P/Swift-Tuttle, radiant dans la constellation de Persée) et les Taurides (poussières abandonnées par la comète 2P/Encke, radiant dans la constellation du Taureau).

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C’est au cours de la 47e rencontre de la Division des sciences planétaires de l’AAS (American Astronomical Society) que des chercheurs qui dépouillent les résultats amassés par la sonde MESSENGER ont annoncé l’existence de pluies d’étoiles filantes sur Mercure. Continuer la lecture de Les pluies d’étoiles filantes existent aussi sur Mercure

Un collier de Lune dans la campagne bourguignonne

Une nouvelle lunaison a commencé depuis la Nouvelle Lune du 11 novembre. 96 heures plus tard, un jeune croissant glissait dans le paysage au crépuscule.

Vous l’avez peut-être remarqué, la Lune est de retour dans le ciel du soir. Hier le jeune croissant âgé de 96 heures était à sa plus basse déclinaison (-18°), planant au-dessus de la constellation du Sagittaire comme le faisait la planète Mars il y a un peu plus d’un an (voir Mars et le Sagittaire).

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Comment réaliser un collier de Lune comme celui que je vous propose ci-dessus ? Il faut effectuer des poses à intervalles réguliers, dans le cas présent 20 clichés espacés de 3 minutes chacun. Les images sont ensuite additionnées avec le logiciel Starmax (c’est le même procédé qui m’avait permis de saisir les croissants de Lune sur Notre Dame de Monts).

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Un filament circulaire géant s’est formé sur le Soleil

Les astronomes suivent depuis le 11 novembre le développement d’un immense filament en arc de cercle à la surface du Soleil. 

Le premier à avoir donné l’alerte est le satellite solaire SDO (Solar Dynamics Observatory) qui observe le Soleil sans interruption dans différentes longueurs d’onde depuis 2010.

En vidéo : de superbes images du Soleil pour fêter les 5 ans du satellite SDO

Les images prises le 11 novembre par SDO en H-alpha (une raie centrée sur 656,3 nanomètres caractéristique de l’hydrogène ionisé) ont révélé la présence sur le bord solaire d’un filament (voir photo ci-dessous réalisée le 12 novembre) inscrit dans un cercle dont la circonférence approche actuellement 1 million de km.

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Un filament solaire est un “mur” de matière solaire incandescente (un plasma d’hydrogène et de calcium) maintenu en suspension dans la chromosphère par de puissants champs magnétiques.

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En vidéo : derniers tests pour le télescope spatial JWST

Une équipe d’ingénieurs de la NASA vient d’installer le cœur du futur télescope spatial JWST dans une chambre froide pour quatre mois de tests intensifs. 

Successeur du télescope spatial Hubble, le James Webb Space Telescope, un instrument qui sera doté d’un miroir de 6,5 m de diamètre) doit être lancé en 2018. Son assemblage se poursuit dans la salle blanche géante du Goddard Space Flight Center à Greenbelt dans le Maryland. La monture du télescope est opérationnelle et les dix-huit segments en béryllium recouvert d’or qui vont constituer le miroir principal seront bientôt prêts.

Les ingénieurs de la NASA ont également terminé l’assemblage du module ISIM, le cœur du JWST. ISIM (Integrated Science Instrument Module) regroupe les principaux instruments destinés à la bonne marche du télescope (caméra infrarouge, spectromètre, capteurs de guidage..).

Comme le montre la vidéo ci-dessus, le module ISIM vient d’être placé pour quatre mois dans une énorme enceinte de 8 m de diamètre et 12 m de haut.

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Rotation d’étoiles autour d’une statue

Une longue pose photographique en direction du pôle céleste permet d’obtenir une rotation d’étoiles, preuve spectaculaire que la Terre tourne sur elle-même.

Nos ancêtres avaient remarqué que tous les astres semblent se mouvoir dans le ciel d’est en ouest : le Soleil la journée, la Lune, les étoiles et les planètes la nuit.

Ce mouvement n’est qu’apparent : il trahit la rotation de la Terre sur elle-même en 23 h 56 mn autour d’un axe imaginaire qui passe par les pôles. Prolongeons cet axe imaginaire dans l’espace en direction de la voûte céleste : dans l’hémisphère nord nous arrivons sur l’étoile Alpha Ursae Minoris, la plus brillante de la constellation de la Petite Ourse à qui on a logiquement donné le nom d’étoile polaire.

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L’image ci-dessus aurait sans doute réjoui les astronomes des siècles passés, et bien qu’elle soit très simple à réaliser, elle intrigue souvent le grand public.

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Admirez les Taurides, de spectaculaires étoiles filantes

Peu nombreuses, les étoiles filantes de l’essaim des Taurides sont parfois extrêmement brillantes. Le maximum d’activité est prévu le 12 novembre.

Chaque année la Terre, dans sa folle course autour du Soleil, traverse des nuages de petites particules abandonnées par des comètes sur leur orbite. En se consumant dans notre atmosphère, ces poussières cométaires produisent des étoiles filantes. L’essaim le plus célèbre est celui des Perséides (constitué des poussières abandonnées par la comète 109P/Swift-Tuttle) mais il en existe beaucoup d’autres.

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L’essaim des Taurides (dont les météores semblent jaillir de la constellation du Taureau, d’où leur nom) est actif pendant 2 mois, du 25 septembre au 25 novembre. Les météores ont un taux horaire qui ne dépasse pas 5 au maximum d’activité le 12 novembre, mais ils sont parfois particulièrement lumineux . L’image ci-dessus en est un bel exemple : alors qu’il photographiait des aurores boréales en Amérique du Nord le 3 novembre, le photographe Rocky Raybell a vu passer ce bolide issu de l’essaim des Taurides.

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Le vieux croissant de Lune se lève dans les nuages

70 heures avant la Nouvelle Lune, le vieux croissant de Lune jouait à cache-cache avec les nuages qui envahissaient le ciel à l’aube du lundi 9 novembre.

Qu’appelle-t-on vieille Lune ? Il s’agit de la Lune décroissante qu’on observe entre la Pleine Lune (la dernière était la Super Lune du 27 octobre) et la Nouvelle Lune. À l’inverse la jeune Lune ou Lune croissante est celle visible entre la Nouvelle Lune et la Pleine Lune.

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C’est à l’aube du lundi 9 novembre qu’un joli croissant de Lune a fait son apparition sur l’horizon est ; comme le montre la photographie ci-dessus réalisée avec un boîtier Finepix HS20 muni d’un zoom de 720 mm de focale, des nuages encombraient un ciel en train de rosir. 48 heures avant le croissant de Lune beaucoup plus épais se trouvait bien plus haut, non loin des planètes Mars et Vénus.

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Deux jets de gaz symétriques pour Herbig-Haro 212

Un télescope de l’ESO a enregistré en infrarouge Herbig-Haro 212, deux jets de gaz qui s’échappent d’une très jeune étoile dans la constellation d’Orion.

La constellation d’Orion, très prisée des astronomes amateurs parce qu’elle abrite la célèbre nébuleuse Messier 42, est également une immense pouponnière d’étoiles. Pour étudier la prime jeunesse de ces astres blottis au cœur de vastes nuages de poussière, il est nécessaire de les observer en infrarouge.

En 1998 l’ESO a mis en service ISAAC (Infrared Spectrometer And Array Camera), une caméra grand champ conçue pour travailler dans le proche infrarouge et installée sur l’un des Very Large Telescope.

En vidéo : les 10 plus grandes découvertes des télescopes de l’ESO

Même s’il a désormais laissé sa place au chasseur d’exoplanètes SPHERE, l’instrument ISAAC a permis une moisson exceptionnelle que les scientifiques continuent de dépouiller, comme en témoigne cette étonnante image de Herbig-Haro 212.

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La Lune croise les planètes Vénus et Mars à l’aube

Le samedi 7 novembre à l’aube, le croissant de Lune se joignait au ballet planétaire orchestré par Vénus et Mars, non loin de Jupiter.

Depuis un mois environ chacun peut admirer un ballet planétaire à l’aube, Vénus, Jupiter et Mars effectuant un étonnant chassé-croisé. Alors qu’au milieu du mois d’octobre les 3 astres s’alignaient dans l’ordre Vénus-Jupiter-Mars de haut en bas (Mars étant la plus proche de l’horizon), nous avons désormais la planète Jupiter qui s’élève haut dans le ciel, laissant derrière elle la discrète Mars suivie de Vénus.

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Comme le montrent les images qui illustrent cet article, le 7 novembre à l’aube le croissant de Lune n’était qu’à quelques degrés apparents du couple Mars-Vénus (la veille Séléné passait non loin de Jupiter).

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Le croissant de Lune était accompagné de la lumière cendrée, un phénomène qui porte aussi le nom de clair de Terre puisque le reste du disque lunaire est légèrement éclairé par la lumière solaire que réfléchit notre planète dans l’espace (voir le schéma explicatif de la lumière cendrée).

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Une dessinatrice a croqué l’éclipse de Lune du 28 septembre

Peut-on traduire en dessin la beauté des spectacles célestes ? Réponse avec Sylvie Bargain qui a bien voulu illustrer l’éclipse de Lune du 28 septembre.

Souvenez-vous : le 28 septembre dernier, une éclipse de Lune mobilisait tous les amoureux du ciel nocturne sur trois continents : l’Europe, l’Afrique et l’Amérique.

En vidéo : les plus belles éclipses de Lune

Après les photos et les vidéos, j’avais envie de voir comment une artiste retranscrirait le phénomène. J’ai donc proposé à Sylvie Bargain de relever ce défi et je la remercie d’avoir accepté.

Sylvie Bargain est une enseignante fraîchement retraitée (elle a laissé définitivement sa classe au mois de juillet 2015) qui dessine tout ce qui l’entoure depuis 5 ans et nous en fait profiter dans ses carnets de …vie (elle signe ses billets bigoudene46).

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dans le dessin ci-dessus elle s’est largement inspirée d’un montage que je lui avais soumis : on y voit 4 phases de l’éclipse de Lune replacées au-dessus des hospices de la ville de Nuits-Saint-Georges.

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Canular : la Terre plongée dans l’obscurité en novembre

Un nouveau canular prétend que la Terre sera plongée dans la nuit pendant plusieurs jours en novembre, ce qui est bien entendu impossible. 

Certains sites internet propagent régulièrement des hoax (un terme dérivé de l’expression Hopus pocus qui signifie arnaque en argot anglo-américain) ou canulars informatiques.

Après la planète Mars aussi grosse que la Lune qu’on nous promet chaque été depuis 2003, après la fin du monde fixée au 21 décembre 2012, on nous annonce au choix 5 ou 15 jours d’obscurité à partir du 15 novembre !

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Bien entendu les auteurs de ce canular (qui rappelle les 3 jours d’obscurité annoncés en décembre 2014) s’inventent une caution scientifique en citant la NASA et en évoquant un quelconque ballet planétaire ou encore la prochaine Super Lune.

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Le nord de l’Amérique sous les aurores boréales

Une tempête géomagnétique a provoqué de belles aurores boréales visibles en Amérique du nord dans la nuit du 3 au 4 novembre. 

Le Soleil est en pleine forme : je vous présentais il y a 48 heures un nouveau groupe de taches solaires très actif (numéroté AR 2443) qui ne cesse de s’étendre depuis son apparition le 29 octobre (il s’étire actuellement sur plus de 200 000 km !).

On peut se faire une idée de l’activité d’un groupe de taches solaires en regardant les images enregistrées dans l’extrême ultraviolet par le satellite solaire SDO au cours du mois de juin 2015 alors qu’il surveillait une autre tache solaire, AR 2371 (vidéo ci-dessous).

En vidéo : 5 éruptions solaires du 21 au 25 juin 2015 Continuer la lecture de Le nord de l’Amérique sous les aurores boréales

VERITAS et DAVINCI : objectif Vénus pour la NASA

Parmi les 5 programmes d’exploration du Système solaire que la NASA étudie pour les prochaines années, deux prévoient de retourner autour de Vénus.  

Au cours des 25 dernières années les missions MAGELLAN (américaine) et Venus Express (européenne) ont révolutionné notre connaissance de la géologie de Vénus et des processus géophysiques qui ont façonné sa surface.

En vidéo : la Nasa envisage de coloniser Vénus avec des dirigeables

Non seulement nous avons découvert sur Vénus un sol jeune profondément marqué par un intense épisode volcanique il y a environ 500 millions d’années, mais les deux sondes ont confirmé ce que certains scientifiques soupçonnaient : cette activité volcanique semble se poursuivre encore aujourd’hui. Des observations ont en effet révélé de brusques augmentations de la quantité de dioxyde de soufre (SO2) contenue dans la haute atmosphère de Vénus ainsi que le réchauffement temporaire du sol de certaines régions, autant de manifestations qui ne peuvent s’expliquer autrement que par des éruptions volcaniques.

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AR 2443, un spectaculaire groupe de taches solaires

S’étirant sur 175 000 kilomètres, AR 2443 est un nouveau groupe de taches solaires qui a quadruplé sa taille depuis son apparition le 29 octobre.

Les taches sur le Soleil sont des anomalies magnétiques moins chaudes que le reste de la surface de notre étoile, ce qui les rend plus sombres. Elles peuvent générer des éruptions solaires avec éjection de masse coronale qui s’achèvent en beauté sur Terre par des aurores boréales.

En vidéo : de superbes images du Soleil pour fêter les 5 ans du satellite SDO

Ces taches sont numérotées dans l’ordre d’apparition par la NOAA, (National Oceanic and Atmospheric Administration), le numéro étant précédé par les lettres AR qui signifient Active Region.

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AR 2443 est un ensemble d’une douzaine de taches, les plus petites couvrant la surface d’un continent terrestre. Sur l’image qu’il a réalisée le 1er novembre avec une lunette astronomique de 204 mm de diamètre depuis Nîmes (en filtrant la lumière solaire), l’astrophotographe Philippe Tosi a ajouté la Terre à la même échelle pour donner une idée de la taille de ce groupe de taches.

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En vidéo : la Pleine Lune se lève en Australie

Le photographe Luke Taylor a immortalisé le lever de la Pleine Lune le 31 juillet 2015 depuis Byron Bay, à la pointe est du continent australien.

Le 31 juillet dernier avait lieu la Lune bleue, nom donné à la Pleine Lune lorsqu’elle est la seconde du mois. C’est toujours un superbe spectacle que de voir se lever notre satellite naturel entièrement rond, surtout depuis un site d’observation parfaitement dégagé en direction de l’horizon est : au ras du sol, la Lune subit les effets de la couche atmosphérique qui la déforme et la colore de teintes orangées.

Nombreux sont les photographes qui capturent ces instants magiques en été, alors qu’il fait encore jour pour inclure dans les images un premier plan sélectionné avec soin. Continuer la lecture de En vidéo : la Pleine Lune se lève en Australie

Le télescope de Foucault à l’Observatoire de Marseille

Léon Foucault (1819-1868) est l’inventeur des télescopes à miroir de verre argenté ; son grand télescope de 80 cm est visible à l’Observatoire de Marseille.

Physicien et astronome français, Jean Bernard Léon Foucault est surtout connu pour son célèbre pendule suspendu sous la coupole du Panthéon, un dispositif destiné à mettre en évidence la rotation de la Terre.

Mais Léon Foucault va aussi jouer un grand rôle dans l’évolution des instruments d’astronomie. Au XIXe siècle les astronomes utilisent surtout des lunettes (comme celle qui équipe l’Observatoire de Strasbourg) : les télescopes ont encore des miroirs en métal qu’il est très difficile de polir pour leur donner une forme parabolique parfaite.

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Léon Foucault propose d’utiliser le verre plus léger et plus facile à travailler, et il invente en même temps une méthode de contrôle optique toujours en vigueur aujourd’hui pour vérifier la qualité d’un miroir astronomique.

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Halloween : des citrouilles sous les aurores boréales

Ce 31 octobre on fête Halloween avec costumes, chasse aux bonbons et sculpture de citrouilles. Et si les aurores boréales s’invitaient aussi ?

La soirée du 31 octobre, veille de Toussaint, est traditionnellement marquée par Halloween, une fête qui semble remonter à l’époque où les Celtes célébraient l’arrivée de l’automne. C’est l’occasion de sculpter des têtes grimaçantes dans des citrouilles dont on a vidé le contenu pour y placer une bougie. Posées sur les bords de fenêtres et les murets, les cucurbitacées deviennent alors ces inquiétants visages qui perpétuent l’espace d’une nuit la légende  de Jack à la lanterne, un maréchal-ferrant irlandais ivrogne et méchant qui bouscula un soir le diable dans une taverne.

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Installé dans le New Hampshire, un état du nord-est des États-Unis à la frontière du Canada, le photographe A. G. Evans a saisi il y a quelques jours des aurores boréales au-dessus d’une récolte de citrouilles.

En vidéo : l’ISS survole des aurores boréales

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19-29 octobre : retour sur un ballet planétaire à l’aube

La seconde quinzaine du mois d’octobre a été marquée par un superbe ballet planétaire en fin de nuit avec dans les rôles principaux Vénus, Jupiter et Mars.

Il est rare que les astrophotographes s’ennuient car chaque mois nous offre au moins un beau spectacle céleste : en septembre nous avons eu droit à une très belle éclipse de Lune, en octobre c’est un somptueux ballet planétaire qui se déroule avant le lever du jour.

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Qu’on en juge avec le montage ci-dessus qui met en vis-à-vis deux images, la première réalisée le 19 octobre, la seconde 10 jours plus tard. On y voit les déplacements de Vénus, Jupiter et Mars (par ordre d’éclat décroissant). Continuer la lecture de 19-29 octobre : retour sur un ballet planétaire à l’aube

27 octobre : un avion de tourisme croise la Super Lune

La dernière Super Lune de l’année s’est produite le 27 octobre. Son lever au-dessus d’un aérodrome m’a permis de saisir un avion de tourisme à ses côtés.

Avec un diamètre apparent de 33,19 minutes d’arc, la Pleine Lune des chasseurs ce 27 octobre était la troisième et dernière Super Lune de l’année, après celles du 29 août et du 28 septembre.

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Pour l’occasion j’avais choisi de poser mon trépied photo de façon à voir se lever notre satellite naturel dans l’axe de l’aérodrome de Nuits-Saint-Georges. Comme il ne faisait pas encore trop sombre on pouvait voir tourner un petit avion de tourisme, sans doute un Robin DR 400 appartenant à l’aéroclub de Nuits-Saint-Georges.

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En vidéo : le centre galactique passe au zénith du VLT

Rendez-vous au VLT pour voir passer au zénith la constellation du Sagittaire, direction dans laquelle se trouve le centre de notre galaxie.  

Le Very Large Telescope,  un ensemble de quatre télescopes géants de 8,2 mètres de diamètre (accompagnés de quatre télescopes auxiliaires mobiles de 1,8 mètre), est le fleuron de l’Observatoire Européen Austral (ESO). Ces instruments sont installés sur le Cerro Paranal dans le désert d’Atacama au nord du Chili, à une altitude de 2 635 m.

Alors qu’en France la constellation du Sagittaire est très basse sur l’horizon, elle passe au zénith du VLT, implanté par 24 degrés de latitude sud. C’est d’ailleurs depuis le site du Paranal qu’on a pu réaliser un poster géant du centre galactique de 9 milliards de pixels en utilisant le télescope infrarouge Vista.

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"J'ai en moi un besoin terrible. Dirais-je le mot? La religion. Alors, je sors la nuit et je peins des étoiles." Vincent van Gogh