Admirez les Taurides, de spectaculaires étoiles filantes

Peu nombreuses, les étoiles filantes de l’essaim des Taurides sont parfois extrêmement brillantes. Le maximum d’activité est prévu le 12 novembre.

Chaque année la Terre, dans sa folle course autour du Soleil, traverse des nuages de petites particules abandonnées par des comètes sur leur orbite. En se consumant dans notre atmosphère, ces poussières cométaires produisent des étoiles filantes. L’essaim le plus célèbre est celui des Perséides (constitué des poussières abandonnées par la comète 109P/Swift-Tuttle) mais il en existe beaucoup d’autres.

tauride

L’essaim des Taurides (dont les météores semblent jaillir de la constellation du Taureau, d’où leur nom) est actif pendant 2 mois, du 25 septembre au 25 novembre. Les météores ont un taux horaire qui ne dépasse pas 5 au maximum d’activité le 12 novembre, mais ils sont parfois particulièrement lumineux . L’image ci-dessus en est un bel exemple : alors qu’il photographiait des aurores boréales en Amérique du Nord le 3 novembre, le photographe Rocky Raybell a vu passer ce bolide issu de l’essaim des Taurides.

Les poussières qui constituent l’essaim des Taurides ont été abandonnées par la comète 2P/Encke. Comme son nom ne l’indique pas cet astre chevelu a été découvert par l’astronome français Pierre Méchain le 17 janvier 1786 depuis Paris, mais on a préféré le nommer en l’honneur de J. F. Encke, l’astronome allemand qui confirma sa périodicité. 2P/Encke, qui repasse tous les 3,3 ans, est la seconde comète périodique découverte après 1P/Halley.

4 réflexions sur “ Admirez les Taurides, de spectaculaires étoiles filantes ”

  1. Bonjour/…soir ,
    j’ai croisé un Peintre du Ciel, et, très heureuse de me trouver sur ce prodigieux Blog d’un Photographe du Ciel. Merci Jean-Baptiste. Un Artiste passionné et passionnant. Vi de la Nuit…
    Viviane

  2. si je lis bien entre les lignes, ça signifie qu’au moins sur cette période de2 mois tous les ans, un jour la Terre peut entrer en collision avec la comète Enke elle-même, non ?

    1. En théorie oui, et c’est le cas pour tous les essaims météoritiques dont la comète-mère existe encore. En pratique l’espace est immense, les nuages de poussière très étendus et les risques dérisoires 🙂

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