Plusieurs photographes ont retrouvé sur leurs images de l’éclipse totale la trace d’une comète kamikaze inattendue fonçant vers le Soleil.
Une éclipse et deux comètes :
On a déjà beaucoup parlé de la grande éclipse nord-américaine du 8 avril. La plupart des observateurs ont admiré l’aspect de la couronne solaire durant la phase totale d’une durée maximale de 4 minutes. De part et d’autre du Soleil éclipsé, plusieurs planètes (dont les brillantes Jupiter et Vénus) étaient visibles, ainsi que la comète 12P/Pons-Brooks :
Actuellement derrière le Soleil, les planètes Mercure et Vénus sont observables sans danger au milieu des éruptions solaires.
Observatoire solaire :
L’observatoire solaire SOHO (Solar and Heliospheric Observatory) a été lancé le 2 décembre 1995. Depuis, il fournit quotidiennement un bulletin de santé de notre étoile dans différentes longueurs d’onde. Il est notamment équipé de deux coronographes LASCO (Large Angle and Spectrometric Coronagraph) destinés à étudier la couronne solaire. Un cache central leur permet de masquer le Soleil, trop lumineux, de façon à pouvoir observer ce qui se passe autour. Des éruptions solaires principalement, mais également des étoiles et parfois des planètes :
C’est dans le champ de LASCO C3 que l’on peut observer Vénus et Mercure en ce moment. Les deux planètes se trouvent derrière le Soleil par rapport à nous (à respectivement 1,7 et 1,4 Unité Astronomique). Comme elles sont assez lumineuses, elles saturent le capteur du coronographe (trait lumineux de part et d’autre). Pendant ce temps, différentes éruptions solaires se produisent. On peut les visualiser par périodes de 24 heures sur cette page.
Soleil actif :
Si nous observons de nombreuses éruptions dans le coronographe de SOHO, c’est parce que le Soleil s’approche du maximum de son cycle d’activité de 11 ans, prévu en 2025. Pour s’en convaincre, il suffit de regarder les images obtenues dans certaines longueurs d’onde à l’occasion de l’éclipse partielle du 25 octobre 2022. D’ailleurs, la Chaîne Astro nous propose une excellente compilation de tout ce qu’il ne fallait pas manquer à cette occasion. Dans cette vidéo, on découvre un Soleil accompagné de taches, protubérances, filaments et spicules :
Après leur conjonction, les planètes Jupiter et Saturne sont désormais derrière le Soleil. On peut les suivre grâce au coronographe LASCO.
Un rapprochement rare :
Souvenez-vous ! Le 21 décembre dernier, nous avions rendez-vous avec la Grande conjonction. Un événement exceptionnel, au cours duquel Jupiter et Saturne étaient collées l’une à l’autre. Les plus belles images de ce rapprochement planétaire sont à revoir ici. Chacun a pu suivre au cours des mois précédents le lent rapprochement entre les deux astres.
Depuis leur rencontre dans la soirée du 21 décembre, les deux géantes gazeuses ont plongé derrière l’horizon OUEST. Vues de la Terre, elles sont en train de rejoindre le Soleil et de passer derrière. On dit qu’elles sont en conjonction avec notre étoile. Saturne était en conjonction avec le Soleil ce dimanche 24 janvier. Pour Jupiter, la conjonction se produira le 29 janvier. Continuer la lecture →
L’observatoire solaire SOHO enregistre depuis hier l’arrivée d’une brillante comète au voisinage du Soleil. Va-t-elle survivre à ce survol rapproché ?
Un chasseur de comètes :
Le 15 juin dernier SOHO (Solar and Heliospheric Observatory) découvrait sa 4.000e comète. Cet observatoire solaire américain d’une masse de 1,8 tonne a été placé au point de Lagrange L1 il y a 25 ans. C’est en effet à environ 1,5 million de km de notre planète que l’attraction de la Terre et celle du Soleil sont en équilibre. Ses observations solaires viennent compléter celles de SDO, Solar Dynamics Observatory. SOHO fournit quotidiennement un bulletin de santé de notre étoile dans différentes longueurs d’onde. Il dispose de 12 instruments scientifiques : analyseurs de particules, télescopes, coronographes, spectrographe et imageurs.
Les coronographes LASCO C2 (champ étroit) et C3 (grand champ) sont destinés à étudier la couronne solaire. Un cache central leur permet de masquer le Soleil, trop lumineux. il est ainsi possible d’observer ce qui se passe autour : des éruptions solaires bien sûr, mais également des étoiles et parfois des planètes et des comètes. Continuer la lecture →
Le coronographe de la sonde SOHO nous permet de suivre pendant quelques jours sans danger le passage de la comète 96P/Machholz près du Soleil.
Le 12 mai 1986, trois mois après le passage de la comète de Halley, l’astronome amateur américain Donald Machholz repère un nouvel astre chevelu à l’aide d’une paire de jumelles de 130 mm de diamètre depuis son site d’observation à Loma Pietra dans les montagnes de la Californie. Deux ans plus tôt Machholz s’était déjà fait remarquer en dénichant la comète C/2004 Q2.
96P/Machholz est une comète périodique (comme l’indique la lettre “P”) qui revient tous les 5,29 ans. Elle passe actuellement dans le champ du coronographe LASCO C3 (voir la capture d’image ci-dessus du 26 octobre avec la comète en bas à droite) qui est installé à bord de l’observatoire SOHO. Continuer la lecture →
Mercure et la comète 2P/Encke sont actuellement visibles dans le champ du coronographe LASCO C3 de l’observatoire solaire SOHO.
SOHO (Solar and Heliospheric Observatory) est un satellite d’une masse de 1,8 tonne qui a été placé au point de Lagrange L1 à environ 1,5 million de km de notre planète, là ou l’attraction de la Terre et celle du Soleil sont en équilibre. Ses observations solaires viennent compléter celles de SDO, Solar Dynamics Observatory. Lancé il y a plus de 20 ans, le 2 décembre 1995 exactement, SOHO fournit quotidiennement un bulletin de santé de notre étoile dans différentes longueurs d’onde à l’aide de ses 12 instruments scientifiques : analyseurs de particules, télescopes, coronographes, spectrographe et imageurs.
Les coronographes LASCO C2 (champ étroit) et C3 (grand champ) sont destinés à étudier la couronne solaire (LASCO signifie Large Angle and Spectrometric Coronagraph). Un cache central leur permet de masquer le Soleil, trop lumineux, de façon à pouvoir observer ce qui se passe autour : des éruptions solaires bien sûr, mais également des étoiles et parfois des planètes et des comètes. Continuer la lecture →
Mercure, la première planète du Système solaire, est visible dans le champ du coronographe LASCO C3 de l’observatoire solaire SOHO.
SOHO (Solar and Heliospheric Observatory) est un satellite d’une masse de 1,8 tonne qui a été placé au point de Lagrange L1 à environ 1,5 million de km de notre planète, là ou l’attraction de la Terre et celle du Soleil sont en équilibre. Ses observations solaires viennent compléter celles de SDO, Solar Dynamics Observatory.
En vidéo : une gracieuse éruption solaire filmée par SDO
Lancé il y a plus de 20 ans, le 2 décembre 1995 exactement, SOHO fournit quotidiennement un bulletin de santé de notre étoile dans différentes longueurs d’onde à l’aide de ses 12 instruments scientifiques : analyseurs de particules, télescopes, coronographes, spectrographe et imageurs.
Les coronographes LASCO C2 (champ étroit) et C3 (grand champ) sont destinés à étudier la couronne solaire (LASCO signifie Large Angle and Spectrometric Coronagraph). Un cache central leur permet de masquer le Soleil, trop lumineux, pour voir ce qui se passe autour : des éruptions solaires bien sûr, mais également des étoiles, descomètes kamikazes et parfois des planètes. Continuer la lecture →
Apparues depuis quelques jours, deux imposantes taches solaires viennent nous rappeler que notre étoile n’est jamais calme bien longtemps.
L’ activité solaire a été faible ces derniers mois mais les choses pourraient bientôt changer. Après AR 2529, la belle tache solaire en forme de cœur que je vous invitais à suivre au mois d’avril, voici deux grands groupes de taches qui sont actuellement bien visibles au milieu du disque solaire, comme le montrent les images réalisées par l’astronome amateur Alain Brodin le 17 juillet à l’aide d’un télescope de 150 millimètres de diamètre : il s’agit de AR 2565 à droite et AR 2567 dont une partie s’est séparée.
Rappelons que les taches solaires (numérotées dans l’ordre d’apparition par laNOAA, National Oceanic and Atmospheric Administration, AR signifiant Active Region) sont des anomalies magnétiques moins chaudes que le reste de la surface du Soleil, ce qui les rend plus sombres. Ces taches sont à l’origine d’éjection de matière solaire dans l’espace qui se traduit sur Terre par de très belles aurores boréales.
N’oubliez pas que comme à l’occasion d’une éclipse de Soleil, l’observation des taches nécessite une filtration particulièrement efficace pour ne pas subir de graves lésions oculaires. On trouve des filtres solaires à installer à l’avant d’une lunette astronomique, d’un télescope ou d’un appareil photo dans tous les magasins de matériel astronomique.
Vous pouvez également suivre l’évolution de ce groupe de taches sur la page des satellites solaires SOHO (SOlar and Heliospheric Observatory) ou SDO (Solar Dynamics Observatory).
Très proches du Soleil, l’amas des Pléiades et Vénus sont visibles dans le champ du coronographe LASCO C3 de l’observatoire solaire SOHO.
SOHO (Solar and Heliospheric Observatory) est un satellite d’une masse de 1,8 tonne qui a été placé au point de Lagrange L1 à environ 1,5 million de km de notre planète, là ou l’attraction de la Terre et celle du Soleil sont en équilibre. Ses observations solaires viennent compléter celles de SDO, Solar Dynamics Observatory.
En vidéo : le transit de Mercure vu par SDO
Lancé il y a plus de 20 ans, le 2 décembre 1995 exactement, SOHO fournit quotidiennement un bulletin de santé de notre étoile dans différentes longueurs d’onde à l’aide de ses 12 instruments scientifiques : analyseurs de particules, télescopes, coronographes, spectrographe et imageurs.
Les coronographes LASCO C2 (champ étroit) et C3 (grand champ) sont destinés à étudier la couronne solaire (Lasco signifie Large Angle and Spectrometric Coronagraph). Un cache central leur permet de masquer le Soleil, trop lumineux, pour voir ce qui se passe autour : des éruptions solaires bien sûr, mais également des étoiles, des comètes kamikazes et parfois des planètes. Continuer la lecture →
Apparue depuis quelques jours, une très grosse tache solaire en forme de cœur numérotée AR 2529 est visible à l’œil nu avec un filtre.
Observée pour la première fois sur le bord de notre étoile le 9 avril, la tache AR 2529 est actuellement surveillée par de nombreux télescopes solaires. C’est d’abord sa taille qui attire l’attention : actuellement cinq fois plus grande que la Terre, AR 2529 est visible sans instrument à l’aide d’un filtre.
En vidéo : de superbes images du Soleil pour fêter les 5 ans du satellite SDO
Si l’horizon est assez absorbant vous la verrez peut-être même au lever ou au coucher du Soleil sans filtre. Mais attention, c’est une observation à tenter uniquement si la lumière solaire est considérablement atténuée et que l’éclat de notre étoile ne vous éblouit pas !
Notez que depuis le 13 avril cette tache a une jolie forme de cœur qui va sans doute se modifier progressivement.
Rappelons que les taches solaires (numérotées dans l’ordre d’apparition par la NOAA, National Oceanic and Atmospheric Administration, AR signifiant Active Region) sont des anomalies magnétiques moins chaudes que le reste de la surface du Soleil, ce qui les rend plus sombres. Ces taches sont à l’origine d’éjection de matière solaire dans l’espace qui se traduit sur Terre par de très belles aurores boréales.
Vous pouvez suivre sans danger l’évolution de la tache AR 2529 sur la page des satellites solaires SOHO (SOlar and Heliospheric Observatory) ou SDO (Solar Dynamics Observatory).
Même si le Soleil est actuellement assez calme, on peut y voir quelques taches comme le groupe AR 2506 photographié le 28 février.
Depuis 2013, date du dernier pic d’activité solaire (pic considéré par les scientifiques comme le plus faible depuis un siècle), les taches sur le Soleil se font de plus en plus discrètes. On peut suivre actuellement un petit groupe nommé AR 2506 (AR signifie Active Region, les numéros étant attribués par ordre d’apparition des taches par la NOAA, National Oceanic and Atmospheric Administration).
En vidéo : de superbes images du Soleil pour fêter les 5 ans du satellite SDO
Les taches sur le Soleil sont des régions d’intense activité magnétique pouvant générer des éruptions solaires avec éjection de masse coronale qui s’achèvent en beauté sur Terre par des aurores boréales.
Si vous ne disposez pas d’un instrument astronomique protégé par un filtre (n’observez JAMAIS le Soleil sans un filtre protecteur), il vous est possible de suivre l’évolution de cette tache solaire sur la page des satellites solaires SOHO (SOlar and Heliospheric Observatory) ou SDO (Solar Dynamics Observatory). Continuer la lecture →
Lancé le 2 décembre 1995, SOHO (Solar and Heliospheric Observatory) nous permet d’étudier la structure du Soleil et ses environs depuis 2 décennies.
Souvenez-vous de 1995 en France : on inaugurait le Pont de Normandie, les cendres de Pierre et Marie Curie étaient transférées au Panthéon et Jacques Chirac devenait président de la République. Le 2 décembre l’agence spatiale européenne (ESA) et la NASA lançaient SOHO, un observatoire solaire, depuis la base de Cap Canaveral en Floride, à l’aide d’une fusée de type Atlas II.
SOHO (Solar and Heliospheric Observatory) est un satellite d’une masse de 1,8 tonne qui a été placé au point de Lagrange L1 à environ 1,5 million de km de notre planète, là ou l’attraction de la Terre et celle du Soleil sont en équilibre. SOHO fournit chaque jour un bulletin de santé du Soleil dans différentes longueurs d’onde à l’aide de ses 12 instruments scientifiques : analyseurs de particules, télescopes, coronographes, spectrographe et imageurs.
Prévu initialement pour fonctionner deux ans, SOHO est entré dans le cercle très fermé des engins spatiaux d’une autre époque encore en service, au même titre que le télescope spatial Hubble ou les sondes Voyager. Il a ainsi pu suivre en totalité le cycle solaire n° 23 (image ci-dessus) et une bonne partie du cycle n°24 en cours.
Avec LASCO (Large Angle and Spectrometric Coronagraph), SOHO a non seulement imagé la couronne solaire au quotidien, mais a également découvert 3000 comètes qui s’approchaient, piégées par le champ gravitationnel de notre étoile (comme C/2015 D1). Une grande partie de ces astres chevelus est issue du groupe de Kreutz (du nom de l’astronome allemand Heinrich Kreutz qui en confirma l’existence en 1901).
Très proches du Soleil, les planètes Mercure et Saturne sont dans le champ du coronographe Lasco C3 de l’observatoire solaire SOHO.
L’observatoire solaire SOHO (SOlar and Heliospheric Observatory) est un satellite de 1,8 tonne. Placé sur son orbite en 1996, il surveille depuis 19 ans l’activité du Soleil.
En vidéo : une gracieuse éruption solaire filmée par SDO
Les coronographes Lasco C2 (champ étroit) et C3 (grand champ) sont destinés à étudier la couronne solaire (Lasco signifie Large Angle and Spectrometric Coronagraph). Un cache central leur permet de masquer le Soleil, trop lumineux, pour voir ce qui se passe autour : des éruptions solaires bien sûr, mais également les étoiles et parfois des comètes kamikazes.
Lorsque les planètes sont en conjonction avec le Soleil elles sont invisibles pour les observateurs terrestres mais il est possible de suivre leur déplacement dans le coronographe Lasco C3 pendant quelques jours. C’est le cas pour Mercure (conjonction supérieure le 17 novembre, soit un alignement Terre-Soleil-Mercure) et Saturne (conjonction supérieure le 30 novembre, alignement Terre-Soleil-Saturne). Continuer la lecture →
Si vous possédez une paire de lunettes destinée à observer les éclipses, c’est le moment de les chausser pour admirer AR 2396, une superbe tache solaire.
Le 20 mars dernier avait lieu une très belle éclipse de Soleil, partielle en France et totale au niveau du cercle polaire. Peut-être faites-vous partie des heureux propriétaires de lunettes filtrantes qui ont pu suivre ce phénomène astronomique sans danger. Vous pouvez les ressortir sans attendre la prochaine éclipse pour observer une gigantesque tache solaire, AR 2396.
Apparue très discrètement sur le bord solaire le 4 août, la tache AR 2396 n’a cessé de s’étendre, atteignant le 8 août la bagatelle de 150 000 km d’une extrémité à l’autre, ce qui la rend parfaitement visible sans instrument, en protégeant ses yeux bien entendu.
En vidéo : de superbes images du Soleil pour fêter les 5 ans du satellite SDO
Bien que la chaleur estivale puisse nous faire croire le contraire, c’est bien début juillet que la distance entre la Terre et le Soleil est la plus grande.
La Terre, comme toutes les planètes, circule autour du Soleil sur une orbite elliptique : en 2015 la distance entre ces deux astres était la plus petite (périhélie) le 4 janvier (un peu plus de 147 millions de km) et la plus grande (aphélie) le 6 juillet (un peu plus de 152 millions de km).
Cette différence de 5 millions de km est perceptible quand on compare deux images du Soleil prises à ces deux dates extrêmes, comparaison qui n’est possible qu’en utilisant la même focale pour les deux prises de vues.
Comme la planète Mercure au mois d’avril, l’amas d’étoiles des Pléiades (Messier 45) est actuellement observable dans le champ de LASCO C3, l’un des coronographes de l’observatoire solaire SOHO (SOlar and Heliospheric Observatory).
L’image ci-dessus a été acquise le 19 mai, 5 jours après l’entrée de M 45 dans le champ de LASCO C3 ; l’amas d’étoiles en sortira le 28 mai.
L’activité solaire est toujours à un niveau important ; en témoigne l’apparition depuis le 6 mai d’un nouveau groupe de taches, numéroté AR 2339 ( AR signifie Active Region, 2339 est le numéro d’apparition attribué par la NOAA, National Oceanic and Atmospheric Administration).
Le 9 mai, jour où cette image a été réalisée à l’aube avec un boîtier Finepix HS 20, ce groupe de taches s’étirait sur une longueur supérieure à 100 000 km.
Ce groupe de taches (dont vous pouvez suivre l’évolution sur la page Sunspots du satellite solaire SOHO) est susceptible d’éjecter dans les jours qui viennent de la matière coronale qui se répandra dans l’espace et pourra provoquer sur Terre un regain d’aurores boréales.
Je vous rappelle que la photographie et l’observation du Soleil nécessitent l’utilisation de filtres, comme lorsqu’on observe une éclipse solaire.
C’est un beau groupe de taches qui vient de faire son apparition sur le bord du Soleil. Les scientifiques l’on surnommé AR 2321, AR signifiant Active Region, suivi du numéro d’apparition attribué par la NOAA, National Oceanic and Atmospheric Administration.
L’image que je vous propose a été réalisée le 12 avril au moment du coucher du Soleil avec un boîtier Finepix HS20 et son zoom de 720 mm de focale protégé par un filtre ND 400.
Le 10 avril Mercure, la première planète du Système solaire, sera en conjonction supérieure avec le Soleil (alignement Terre-Soleil-Mercure). Cela signifie que Mercure est inobservable pour les astronomes (malgré une magnitude de -2) puisqu’elle passe derrière le Soleil qui nous aveugle. Il existe malgré tout un moyen pour suivre le déplacement de cette planète : il suffit de se rendre sur la page du coronographe Lasco C3 qui se trouve à bord de la sonde Soho.
L’observatoire solaire Soho (SOlar and Heliospheric Observatory) est un satellite de 1,8 tonne. Placé sur son orbite en 1996, il utilise depuis ses 12 instruments pour étudier l’activité du Soleil.
Le 18 février dernier, une comète a fait son apparition dans le champ du coronographe de l’observatoire solaire SOHO. Fruit d’une collaboration entre l’ESA et la NASA, SOHO (SOlar and Heliospheric Observatory) observe l’activité solaire en continu depuis son lancement le 4 décembre 1995.
Il dispose notamment d’un coronographe Lasco (Large Angle and Spectrometric Coronagraph) dont le disque occulteur masque notre étoile, ne laissant voir que les régions environnantes pour y suivre le développement des éruptions solaires (image ci-dessus).