Depuis trois jours à l’aube une douce lueur éclaire la Lune. C’est le clair de Terre ou lumière cendrée, un spectacle à suivre autour de la Nouvelle Lune.
C’est un spectacle dont on ne se lasse pas : pendant les jours qui précèdent (à l’aube) ou suivent (le soir) chaque Nouvelle Lune, le visage de Séléné est légèrement éclairé, juste à côté du croissant très brillant.
Ce phénomène est appelé lumière cendrée ou clair de Terre : alors que le croissant est directement éclairé par le Soleil, le reste du disque lunaire reçoit la lumière solaire que la Terre renvoie dans l’espace.
Les aurores boréales font partie des plus beaux spectacles célestes. Ceux qui bravent le froid pour les admirer en Alaska en reviennent subjugués.
La région de Fairbanks, la seconde ville de l’état de l’Alaska, semble attirer les chasseurs d’aurores boréales. C’est là-bas que l’astrophotographe coréen Sangku Kim avait réalisé une vidéo de la danse des aurores boréales que je vous avais présentée il y a quelques mois.
Il faut dire que cette ville de plus de 30 000 habitants est située au nord du 64ème parallèle, le point de départ idéal pour aller à la découverte de ces draperies célestes. Il suffit de s’enfoncer dans le Grand Nord et de laisser derrière soi la pollution lumineuse de la ville pour se retrouver sous un ciel étoilé de toute beauté.
Le photographe Ronn Murray est arrivé à Fairbanks il y a quelques années et y a découvert la beauté des aurores boréales. Il s’est alors spécialisé dans la photographie de ce phénomène et a commencé à organiser des expéditions pour faire partager cette passion, ce qui lui a valu de rencontrer Marketa Stanczykova, une photographe islandaise qui est depuis devenue sa femme.
Observées depuis Galilée, les taches solaires trahissent l’existence d’un champ magnétique, un phénomène également présent sur de nombreuses étoiles.
Pour les astronomes amateurs qui n’ont pas envie de passer leurs nuits dehors, il existe un domaine d’observation pendant la journée : en filtrant correctement leurs télescopes, ils peuvent surveiller les taches solaires, ces zones sombres à la surface de notre étoile révélatrices d’anomalies magnétiques. Parfois ces taches laissent s’échapper de la matière coronale dans l’espace, des particules énergétiques qui produisent les merveilleuse aurores boréales quand elles entrent en contact avec l’atmosphère terrestre.
Le Soleil n’est qu’à 150 millions de km de nous et les télescopes solaires nous permettent d’observer de très fins détails dans les taches pour mieux comprendre les phénomènes magnétiques en jeu. Mais l’opération est impossible dans le cas des étoiles, beaucoup trop éloignées. Comment savoir si certainesont également un champ magnétique ?
Les astronomes ont contourné ce problème de distance en étudiant les variations du spectre des étoiles pendant leur rotation. On sait en effet qu’un champ magnétique provoque la polarisation de la lumière dans les raies spectrales, un phénomène connu sous le nom d’effet Zeeman (cette découverte a valu le prix Nobel de physique en 1902 au physicien néerlandais Pieter Zeeman).
Discrète, la comète C/2013 US10 Catalina est passée à proximité de la planète Vénus ce weekend en fin de nuit, alors que la vieille Lune n’était pas loin.
Il faut être honnête : la comète C/2013 US 10 Catalina ne sera pas un astre exceptionnel. Incomparablement moins brillante que les comètes Hale-Bopp et Hyakutake qui passèrent il y a presque 20 ans, elle fait penser à C/2014 Q2 Lovejoy, un astre chevelu qu’on avait pu suivre en janvier 2015.
En vidéo : revivez l’atterrissage hasardeux de Philae sur Tchouri
Seuls les astrophotographes équipés d’un télescope ou d’une lunette astronomique pourront faire des images détaillées de la comète C/2013 US10 Catalina de façon à montrer l’évolution des queues de gaz et de poussière.
En combinant l’usage d’un filtre et une très longue pose photographique, Stanislav Volskiy nous offre une vision inédite de la constellation d’Orion.
Beaucoup d’entre nous ont déjà admiré dans le ciel hivernal la belle constellation d’Orion. Nous connaissons les principaux astres qui délimitent le corps du vaniteux chasseur de la mythologie grecque : ses épaules sont marquées par Bételgeuse et Bellatrix, sa taille est représentée par 3 étoiles alignées et Saïph et Rigel symbolisent ses pieds. Si nous n’avons pas trop de pollution lumineuse et que nos yeux sont bien habitués à l’obscurité, nous pouvons même distinguer la petite tache diffuse de Messier 42.
Mais jamais personne ne verra la constellation d’Orion comme sur cette image de Stanislav Volskiy. Par quelle opération magique cet astrophotographe est-il parvenu à obtenir ces immenses nébulosités multicolores qui métamorphosent la constellation ?
Après son passage au plus près du Soleil le 15 novembre, la comète C / 2013 US10 Catalina est désormais observable depuis l’hémisphère nord.
Une comète pour les fêtes de Noël, voilà un joli cadeau pour les astronomes ! Celle que tout le monde surveille dans le ciel en fin de nuit s’appelle C / 2013 US10 Catalina : elle a été découverte le 31 octobre 2013 à la magnitude 19 par un télescope automatisé de 68 cm de diamètre dans le cadre du Catalina Sky Survey et son éclat a régulièrement augmenté depuis.
En vidéo : Hedgehog, le robot explorateur de comètes
Jusqu’à présent elle n’était visible que depuis l’hémisphère sud mais la situation a changé depuis que la comète a coupé le plan de l’écliptique le 15 novembre dernier. Elle circule désormais dans les constellations boréales comme nous le montre la carte du magazine Sky and Telescope.
Actuellement aux alentours de magnitude 6, la comète C / 2013 US10 Catalina pourrait devenir un peu plus brillante dans les jours qui viennent mais il vaudra mieux la suivre avec une paire de jumelles ou une petite lunette astronomique. Elle sera peut-être accessible à l’œil nu pour les observateurs disposant d’un ciel exempt de toute pollution lumineuse.
Lancé le 2 décembre 1995, SOHO (Solar and Heliospheric Observatory) nous permet d’étudier la structure du Soleil et ses environs depuis 2 décennies.
Souvenez-vous de 1995 en France : on inaugurait le Pont de Normandie, les cendres de Pierre et Marie Curie étaient transférées au Panthéon et Jacques Chirac devenait président de la République. Le 2 décembre l’agence spatiale européenne (ESA) et la NASA lançaient SOHO, un observatoire solaire, depuis la base de Cap Canaveral en Floride, à l’aide d’une fusée de type Atlas II.
SOHO (Solar and Heliospheric Observatory) est un satellite d’une masse de 1,8 tonne qui a été placé au point de Lagrange L1 à environ 1,5 million de km de notre planète, là ou l’attraction de la Terre et celle du Soleil sont en équilibre. SOHO fournit chaque jour un bulletin de santé du Soleil dans différentes longueurs d’onde à l’aide de ses 12 instruments scientifiques : analyseurs de particules, télescopes, coronographes, spectrographe et imageurs.
Prévu initialement pour fonctionner deux ans, SOHO est entré dans le cercle très fermé des engins spatiaux d’une autre époque encore en service, au même titre que le télescope spatial Hubble ou les sondes Voyager. Il a ainsi pu suivre en totalité le cycle solaire n° 23 (image ci-dessus) et une bonne partie du cycle n°24 en cours.
Avec LASCO (Large Angle and Spectrometric Coronagraph), SOHO a non seulement imagé la couronne solaire au quotidien, mais a également découvert 3000 comètes qui s’approchaient, piégées par le champ gravitationnel de notre étoile (comme C/2015 D1). Une grande partie de ces astres chevelus est issue du groupe de Kreutz (du nom de l’astronome allemand Heinrich Kreutz qui en confirma l’existence en 1901).
Représentatives de l’architecture bourguignonne, les tuiles vernissées ornent de nombreux clochers. Voici celui de l’église de Ladoix Serrigny sous la Lune.
Saint Marcel, protecteur des moissons et des vendanges, a donné son nom à l’église de la paroisse de la commune de Ladoix Serrigny en Côte-d’Or. Le clocher, dont la charpente date de 1774, est recouvert de tuiles vernissées, des tuiles polychromes plates protégées par un vernis dont les motifs losangés sont un des symboles de la Bourgogne.
Vous avez déjà croisé ces tuiles vernissées dans certaines de mes images : on en trouve par exemple sur l’église Saint-Denis à Nuits-Saint-Georges (Pleine Lune voilée) et sur la cathédrale Saint-Bénigne de Dijon (Pleine Lune sur Dijon).
L’ESO s’est doté d’un réseau de 12 petits télescopes automatisés qui vont utiliser la méthode des transits pour détecter de nouvelles exoplanètes.
Il y a tout juste 20 ans que les astronomes Michel Mayor et Didier Queloz découvraient la première planète extrasolaire (51 Pegasi b). On en recense aujourd’hui plus de 2000, une quête qui motive de nombreux chercheurs et mobilise d’importants moyens.
En vidéo : qu’est-ce qu’une exoplanète ?
L’une des méthodes de détection des exoplanètes est celle des transits. Il s’agit d’une méthode photométrique consistant à mesurer de faibles variations périodiques de la luminosité d’une étoile qui correspondraient au passage d’une planète entre cette étoile et nous.
Cette méthode a deux limites : d’une part le plan orbital d’une exoplanète ne la conduit pas forcément à passer entre nous et son étoile. D’autre part un transit est d’autant plus rare que la période de révolution de cette exoplanète est importante.
Monument Valley est un endroit idéal pour admirer le ciel nocturne au milieu de paysages grandioses comme le firent autrefois les amérindiens Navajos.
Situé à la frontière entre l’Arizona et l’Utah, le Monument Valley Navajo Tribal Park est réputé pour ses formations géologiques colorées en grès. 50 millions d’années d’érosion ont lentement façonné les merveilles naturelles que nous connaissons et qui ont tant marqué la culture du peuple Najavo.
Ces amérindiens qui occupent la région depuis plus de 3000 ans ont ainsi donné des noms aux rochers qui évoquent des animaux, des personnages ou qui symbolisent leur histoire comme « le Grand Chef indien », « l’aigle impérial », « l’œil qui pleure » ou encore « les trois sœurs ».
C’est là que les photographes Gavin Heffernan et Harun Mehmedinović ont posé leurs appareils. En rassemblant et en accélérant des centaines de prises de vues, ils ont réalisé un time-lapse intitulé Yikáísdáhá, un terme Navajo qui signifie Voie lactée ou “ce qui attend l’aube”.
Installés au sommet du Mauna Kea, les deux télescopes jumeaux de l’Observatoire Keck ont révolutionné l’astronomie depuis un quart de siècle.
Lorsqu’en 1977 les astronomes de l’Université de Californie commencent à plancher sur un projet de télescope de 10 mètres, ils savent que cet objectif est très ambitieux ; à l’époque le plus grand télescope terrestre (le télescope Hale installé sur le Mont Palomar) est équipé d’un miroir de 5 mètres de diamètre.
On sait alors qu’un miroir monobloc de 10 mètres sera impossible à construire en raison de sa masse (il va se déformer et dégrader la qualité des images) et de son coût exorbitant (si on y ajoute le prix d’une monture capable de supporter cet énorme disque en verre).
Orion, la plus belle constellation hivernale, nous raconte l’histoire d’un chasseur arrogant qui mourut foudroyé par le venin d’un scorpion.
La mythologie grecque nous enseigne qu’Orion serait né d’une peau de bœuf enterrée dans le jardin d’Hyriée (le fils de Poséidon et d’Alcyone) par Zeus, Hermès et Poséidon. Devenu un chasseur géant, Orion passait son temps à se vanter de ses prouesses, ce qui avait le don d’exaspérer Héra, sœur et femme de Zeus. Elle lui envoya un scorpion qui le piqua et le tua.
NGC 6118, une superbe galaxie spirale située à 80 millions d’années-lumière, a été immortalisée par l’un des télescopes de l’Observatoire du mont Lemmon.
Difficile à repérer car aucune de ses étoiles n’est plus brillante que la 3e magnitude, la constellation du Serpent est à cheval sur l’équateur céleste, La tête de l’animal dans l’hémisphère céleste nord et la queue dans l’hémisphère céleste sud.
Cette constellation compte deux objets du catalogue Messier (l’amas globulaire M 5 et la nébuleuse de l’Aigle M 16) et plusieurs objets NGC (New General Catalogue of Nebulae and Clusters of Stars) dont NGC 6118.
NGC 6118 est une galaxie spirale (comme M 31 ou M 96) qui mesure approximativement 110 000 années-lumière dans sa plus grande longueur. Les nombreuses taches brillantes bleues que l’on voit dans ses bras spiraux sont des cocons gazeux qui abritent de jeunes étoiles chaudes. En 2004 une supernova (SN 2004dk) explosa dans un des bras de la galaxie.
La sixième édition de l’International Earth and Sky Photo Contest a été l’occasion de récompenser des images combinant la beauté de la Terre et du ciel.
Ils sont près d’un millier de photographes répartis dans 54 pays à avoir participé à la sixième édition de l’International Earth and Sky Photo Contest, un concours organisé par The World at Night (TWAN), le National Optical Astronomy Observatory (NOAO) et l’association Astronomers Without Borders.
Un mois avant Noël nous allons retrouver la Pleine Lune. Installée dans la constellation du Taureau, elle va illuminer le ciel pendant près de 14 heures.
L’avant-dernière Pleine Lune de l’année se produira mercredi 25 novembre à 23h45. Elle se lèvera à 17h30 et se couchera le 26 novembre à 7h10 (toutes les heures sont données pour Paris), des instants qu’il est possible d’immortaliser en photographiant le disque lunaire sur l’horizon, coloré et déformé par l’atmosphère terrestre.
En vidéo : premier lever de Terre vu de la Lune, 24 décembre 1968
Pour les Amérindiens, la Pleine Lune du mois de novembre est associée au castor. C’est en effet à cette époque que le rongeur engraisse avant l’hiver tout en consolidant son abri. Pour d’autres c’est la Pleine Lune du gel car c’est le moment où les températures deviennent négatives dans un certain nombre de régions de l’hémisphère nord.
Très proches du Soleil, les planètes Mercure et Saturne sont dans le champ du coronographe Lasco C3 de l’observatoire solaire SOHO.
L’observatoire solaire SOHO (SOlar and Heliospheric Observatory) est un satellite de 1,8 tonne. Placé sur son orbite en 1996, il surveille depuis 19 ans l’activité du Soleil.
En vidéo : une gracieuse éruption solaire filmée par SDO
Les coronographes Lasco C2 (champ étroit) et C3 (grand champ) sont destinés à étudier la couronne solaire (Lasco signifie Large Angle and Spectrometric Coronagraph). Un cache central leur permet de masquer le Soleil, trop lumineux, pour voir ce qui se passe autour : des éruptions solaires bien sûr, mais également les étoiles et parfois des comètes kamikazes.
Lorsque les planètes sont en conjonction avec le Soleil elles sont invisibles pour les observateurs terrestres mais il est possible de suivre leur déplacement dans le coronographe Lasco C3 pendant quelques jours. C’est le cas pour Mercure (conjonction supérieure le 17 novembre, soit un alignement Terre-Soleil-Mercure) et Saturne (conjonction supérieure le 30 novembre, alignement Terre-Soleil-Saturne). Continuer la lecture de Deux planètes dans le champ du coronographe de SOHO→
Un astronome amateur australien a enregistré le passage de la Station spatiale internationale (ISS) devant la Lune gibbeuse le 21 novembre.
La Station spatiale internationale (International Space Station ou ISS) est une structure artificielle qui mesure 110 mètres de long pour 74 de large. Elle fait un tour de la Terre environ toutes les 90 minutes à 400 kilomètres d’altitude. Près de 2.500 mètres carrés de panneaux solaires fournissent l’électricité de la Station et réfléchissent la lumière solaire, ce qui permet de suivre les passages de l’ISS dans le ciel nocturne.
En vidéo : à bord de l’ISS, on déguste des salades extraterrestres
Depuis quelques années des astronomes amateurs comme Ralf Vandeberg parviennent à photographier l’ISS avec une résolution suffisante pour mettre en évidence les différents éléments qui constituent la Station.
Cette éolienne fait partie du plus grand parc éolien de Bourgogne, celui des portes de la Côte-d’Or, un projet qui concerne les communes d’Aubaine, Bessey-en-Chaume, Montceau-et-Echarnant, Cussy-la-Colonne, lvry-en-Montagne et Santosse, ainsi que le territoire de la communauté de communes de Bligny-sur-Ouche.
Constitué à terme d’un ensemble de 27 éoliennes de 2 MW, ce parc éolien pourra satisfaire les besoins en électricité d’une ville de plus de 45 000 habitants.
Mise en service en 1887, La quatrième plus grande lunette astronomique du monde est toujours opérationnelle à l’Observatoire de Nice.
Quand on arrive sur Nice depuis Antibes, le regard est attiré de loin par une coupole astronomique.
Elle est le symbole de l’Observatoire de Nice, construit au sommet du Mont Gros (374 m au-dessus de la Baie des Anges) à partir de 1878 grâce à l’argent du banquier philanthrope Raphaël Bischoffsheim .
Raphaël Bischoffsheim fit appel à son ami l’architecte Charles Garnier pour la réalisation des bâtiments de l’observatoire. Celui destiné à accueillir la Grande Lunette devait être, pour son commanditaire, “un temple de l’Astronomie placé sous le signe de la lumière solaire”. L’édifice, de 26,4 m de large pour 10 m de haut, appuie ses fondations sur le rocher 7 m plus bas. L’entrée est surmonté d’un bronze de Paul Armand Bayard de la Vingtrie représentant Apollon qui émerge du Zodiaque.
La coupole de 23 m de diamètre est l’œuvre de Gustave Eiffel. D’un poids de 95 tonnes, elle pouvait être déplacée très facilement par un seul homme grâce à un ingénieux système : elle flottait sur une cuve annulaire contenant 95 000 litres d’eau additionnée de chlorure de magnésium pour ne pas geler (en 1969 on a supprimé ce liquide et la coupole a été motorisée).
Les archives de la mission Cassini regorgent de belles images prises dans la banlieue de Saturne, comme cet alignement des anneaux avec Titan et Encelade.
C’est une scène étrange que nous révèle cette photographie de la NASA réalisée en lumière rouge par le vaisseau spatial Cassini le 10 juin 2006. La sonde se trouvait alors à une distance d’environ 3,9 millions de kilomètres d’Encelade et 5,3 millions de kilomètres de Titan, les anneaux de Saturne venant s’intercaler entre Cassini et les deux lunes.
En vidéo : un sous-marin sur Titan, dans les profondeurs du lac Kraken Mare
À contre-jour, la fine atmosphère de Titan (5150 km de diamètre) devient particulièrement brillante en diffusant la lumière solaire. On sait que l’épaisseur de cette atmosphère varie de 200 à 900 km et qu’elle est principalement constituée d’azote moléculaire (95 à 98%) et de méthane (ainsi que quelques traces d’hydrocarbures).
Le 14 janvier 2005 la sonde Cassini avait largué sur Titan le module Huygens qui photographia à sa surface des lacs de méthane et d’éthane.