Le 6 février prochain Jupiter sera à sa plus courte distance de la Terre (son périgée) à environ 650 millions de km. La plus grosse planète du Système solaire est déjà l’astre le plus brillant du ciel nocturne (magnitude -2,5) après la Lune et Vénus.
Cette image a été réalisée en fin de nuit alors que Jupiter descend vers l’ouest.
La sonde européenne Rosetta continue de nous faire découvrir les étonnantes particularités de la comète 67P/Churyumov-Gerasimenko (Tchouri pour les intimes) sur laquelle on espère toujours voir se réveiller le module Philae.
Après avoir découvert que l’eau de cette comète est très différente de l’eau terrestre, Rosetta vient de révéler une autre singularité de cet astre chevelu : la formation d’un bouclier, équivalent à la magnétosphère terrestre, autour du noyau de la comète.
Le Premier Quartier de Lune qui s’est produit hier dans les brumes nous donne l’occasion de découvrir quelques belles formations le long du terminateur (cette ligne qui sépare la partie éclairée de la partie sombre sur Séléné).
Arrêtons-nous sur le cratère Hipparque : 15 ans avant que l’américain Neil Armstrong ne marche pour la première fois sur la Lune (au cours de la mission Apollo 11 en juillet 1969), l’auteur de bande dessinée Hergé y envoie ses personnages.
Découvert en 2004 (ce qui explique sa numérotation) par un télescope automatique, l’astéroïde 2004 BL86 est passé au plus près de la Terre (1,2 million de km tout de même, soit environ trois fois la distance Terre-Lune) hier en fin de journée.
Les images obtenues par le radar de Goldstone ont permis de déterminer la taille exacte de ce corps (environ 325 m de diamètre) mais ont surtout révélé la présence d’une petite lune de 70 m de diamètre qui accompagne l’astéroïde.
Quand le 25 janvier 2004 le rover Opportunity s’est posé sur la planète Mars dans la région de Meridiani Planum près de l’équateur, personne n’imaginait qu’il serait toujours vaillant 11 ans plus tard (malgré quelques petits problèmes de mémoire qui nécessitent chaque soir de transmettre à la Terre les images acquises pendant la journée).
Ce robot, initialement conçu pour réaliser une mission de 3 mois et parcourir 800 mètres, a survécu à 6 hivers martiens.
C’est un événement qui ne se reproduira pas avant 2032. Samedi 24 janvier à l’aube, les ombres des satellites Callisto, Europe et Io ont défilé lentement sur les nuages colorés de Jupiter, la plus grosse planète du Système solaire.
Les astronomes armés de télescopes ont d’abord vu apparaître l’ombre de Callisto vers 4h35 (TU), rattrapée et doublée dans les deux heures qui ont suivi par celle de Io, avant que n’apparaisse l’ombre d’Europe.
Pour les astronomes, le début de cette année 2015 est marqué par le passage d’une jolie comète, C/2014 Q2 Lovejoy, un astre chevelu qui ressemble beaucoup à C/2006 M4 Swan. Il suffit pour s’en convaincre de regarder les images réalisées à 8 ans d’intervalle par l’astrophotographe Gerald Rhemann.
La comète C/2006 M4 Swan a été découverte le 20 juin 2006 par Robert D. Matson en Californie et Michael Mattiazzo en Australie en analysant des images réalisées par la caméra Swan du satellite solaire SOHO. Elle est passée au périhélie (sa plus courte distance au Soleil) le 28 septembre 2006 avant de s’en éloigner définitivement.
25 décembre 2003 : alors que chacun fête Noël autour du sapin, les membres de l’Agence spatiale européenne (ESA) attendent eux aussi un cadeau venu du ciel. La sonde Mars Express doit en effet larguer Beagle 2, un petit atterrisseur de 60 kg (dont 30 kg d’instruments scientifiques).
Beagle 2, baptisé du nom du bateau qui transporta Charles Darwin autour du monde entre 1831 et 1836, doit analyser le sol de la planète Mars et y rechercher d’éventuelles traces de vie.
Depuis la Nouvelle Lune qui s’est produite mardi 20 janvier à 13h15 TU, Séléné fait un timide retour dans le ciel du soir.
Hier soir (mercredi 21) un très fin croissant était décelable aux côtés des planètes Vénus et Mercure qui s’éloignent progressivement depuis leur rapprochement très serré il y a une dizaine de jours.
Ce soir (images ci-dessus) le croissant lunaire surplombe Vénus mais la seconde planète du Système solaire est invisible sur ces images en raison d’une épaisse couche de brouillard sur l’horizon (notre satellite naturel a plongé dedans quelques minutes après).
Lorsque le Soleil s’est levé le 9 janvier sur la petite station de sports d’hiver de Red River au Nouveau-Mexique, il a offert pendant quelques instants un incroyable spectacle qu’a eu le temps d’immortaliser Joshua Thomas.
De nombreux photométéores se sont produits simultanément dans le ciel du côté du Soleil levant sous forme d’arcs lumineux, faisant penser à des arcs-en-ciel.
Avec la comète C/2014 Q2 Lovejoy en soirée et le croissant de Lune en fin de nuit, les astrophotographes ont eu plusieurs occasions de sortir leur matériel ce weekend, à condition d’avoir un ciel dégagé.
Ce fut le cas en Bourgogne entre samedi et dimanche.
Situé à 700 années-lumière de la Terre dans la constellation du Serpent, LDN 483 ( Lynds Dark Nebula 483) est la dernière cible du télescope MPG/ESO de 2,2 mètres de diamètre installé à l’Observatoire de La Silla au Chili (à une vingtaine de kilomètres du futur télescope géant E-ELT).
Réalisé et publié en 1962 par l’astronome américain Beverly Turner Lynds, le catalogue Lynds Dark Nebula rassemble les nébuleuses sombres qui ont été découvertes sur les plaques photographiques du Palomar Sky Survey, un important relevé photographique du ciel nocturne réalisé à l’observatoire du Mont Palomar jusqu’en 1958.
Le 14 janvier 2005 la sonde Cassini (6 tonnes) a largué le module Huygens (un peu plus de 300 kg) sur l’un des satellites de Saturne, Titan. C’est à ce jour le record d’atterrissage le plus éloigné de la Terre (1,2 milliard de km).
Au cours de sa descente sous un parachute, le module Huygens n’a cessé de nous transmettre des données sur cet étonnant satellite naturel glacé.
Les quatre dessinateurs du journal hebdomadaire satirique Charlie Hebdo tués lors d’un attentat le 7 janvier 2015 vont peut-être donner leur nom à des astéroïdes.
C’est en tout cas la proposition faite par Jean-Claude Merlin, un astronome amateur français qui traque depuis 40 ans les comètes et surtout les astéroïdes : il en a déjà découvert plus de 150 à l’aide de son télescope ou à distance via des télescopes robotisés.
Mardi 13 janvier à l’aube on pouvait retrouver le Dernier Quartier de Lune non loin de Spica (Alpha Virginis), l’étoile la plus lumineuse de la constellation de la Vierge (sous la Lune à gauche).
Située à plus de 250 années-lumière, Spica (appelée aussi l’Épi) est la quinzième étoile la plus brillante du ciel nocturne.
C’est dans la nuit du 18 juillet 2011 que des nomades ont observé la chute d’une météorite dans le sud du Sahara marocain, à proximité de la petite ville de Tissint.
7 à 10 kilos de débris de cette météorite ont été récupérés dans les mois qui ont suivi par des collectionneurs et quelques laboratoires.
Depuis quelques jours on peut assister au rapprochement des deux premières planètes du Système solaire dans le ciel du soir (Vénus est environ 20 fois plus lumineuse que Mercure).
C’est le 10 janvier que les deux astres étaient au plus près (0,6° les séparaient) mais ce n’est qu’hier soir que le ciel était dégagé pour moi sur l’horizon sud-ouest.
L’astronome amateur australien Terry Lovejoy doit être ravi : sa cinquième comète, C/2014 Q2, fait le bonheur des observateurs en ce début d’année 2015.
Même si C/2014 Q2 n’est qu’une faible petite tache verte pour qui l’observe sans instrument, elle offre de belles possibilités aux astronomes armés d’un télescope et aux astrophotographes.
Le télescope spatial américain Hubble va fêter cette année son vingt-cinquième anniversaire. Doté d’un miroir principal de 2,40 m, il a été placé sur orbite (à un peu plus de 500 km d’altitude) le 24 avril 1990 par une navette spatiale, et nous offre depuis d’extraordinaires images de l’Univers.
Les astronomes viennent de l’utiliser pour réaliser une gigantesque mosaïque photographique d’une partie de la galaxie d’Andromède, Messier 31.