Le 22 octobre avant l’aube, l’essaim d’étoiles filantes des Orionides (des poussières abandonnées par la comète de Halley) sera à son maximum d’activité.
De célèbres poussières :
Quand on observe le passage de quelques étoiles filantes, c’est toujours un grand moment. Il suffit pour cela de constater l’engouement que suscitent les Perséides. Imaginez en plus le spectacle si ces flèches lumineuses semblent s’échapper de la plus belle constellation ! C’est le cas chaque année fin octobre avec les Orionides. Car c’est à cette époque que la Terre coupe le nuage de débris abandonnés sur son orbite par Halley.
S’il nous faudra attendre 2061 pour revoir la plus célèbre des comètes, nous pouvons déjà admirer son sillage deux fois par an. En octobre avec les Orionides et en mai quand notre planète recoupe cet essaim : ce sont les Êta Aquarides. Continuer la lecture →
C’est au mois de mars 1986 que la sonde européenne Giotto s’approcha à moins de 600 km du noyau de la célèbre comète de Halley.
Parmi les nombreux astronomes qui ont actuellement les yeux et les télescopes tournés vers les comètes P/2016 BA14 et 252P/Linear, les plus âgés se souviennent sans aucun doute du mois de mars 1986 et du dernier passage de la comète de Halley, devenue célèbre à partir du XVIIIème siècle quand l’astronome britannique Edmond Halley a reconnu la périodicité de cet astre chevelu dont les hommes consignaient les passages depuis 611 av. J.-C.
Après le spectaculaire passage de 1910 (on annonça la fin du monde car on croyait que la Terre allait traverser la queue de la comète qui contenait du cyanogène), tous les scientifiques attendaient avec impatience le retour de la comète 76 ans plus tard. Outre la mobilisation des plus grands télescopes terrestres, pas moins de 5 sondes furent envoyées en direction de 1P/Halley : Vega 1 et 2 pour les Soviétiques, Suisei et Sakigake pour les Japonais et Giotto pour les Européens. Continuer la lecture →
Il y a 300 ans, le vendredi matin 3 mai 1715, une éclipse totale de Soleil plongeait Londres dans le noir. elle fut nommée éclipse de Halley en hommage à l’astronome britannique Edmond Halley qui en calcula avec précision le déroulement.
Edmond Halley (1656-1742) est surtout connu pour la comète de 1682 dont il détermina la périodicité de 76 ans. Même si Halley ne vit jamais le retour de sa comète en 1758, elle porte désormais son nom. Halley , qui se passionna pour l’étude des astres dès son plus jeune âge, consacra sa vie à l’observation du ciel et calcula un grand nombre d’événements astronomiques.
La sonde européenne Rosetta continue de nous faire découvrir les étonnantes particularités de la comète 67P/Churyumov-Gerasimenko (Tchouri pour les intimes) sur laquelle on espère toujours voir se réveiller le module Philae.
Après avoir découvert que l’eau de cette comète est très différente de l’eau terrestre, Rosetta vient de révéler une autre singularité de cet astre chevelu : la formation d’un bouclier, équivalent à la magnétosphère terrestre, autour du noyau de la comète.