Archives pour l'étiquette champ magnétique

La saison des aurores polaires est ouverte

Les semaines qui encadrent les équinoxes voient augmenter le nombre d’ aurores polaires. Une coïncidence que l’on commence à mieux comprendre.

En 2007 le physicien solaire David Hathaway (du Marshall Space Flight Center) présenta un surprenant graphique : en compilant 75 ans de données concernant les perturbations géomagnétiques, il avait découvert deux pics d’activité correspondant aux équinoxes.

Ce fut un casse-tête : on connaissait déjà le lien entre aurores polaires et activité solaire, mais le Soleil se moque bien des saisons terrestres. Alors, pourquoi observait-on plus d’aurores aux équinoxes ? Continuer la lecture

Un nouveau filament géant observable sur le Soleil

Astronomes amateurs et observatoires professionnels suivent depuis quelques jours le développement d’un très grand filament solaire.

Les  filaments se composent de matière solaire (hydrogène, calcium et quelques métaux sous forme gazeuse), environ 100 fois plus froide et plus dense que le reste de la couronne solaire, cette dernière n’étant visible qu’au moment d’une éclipse totale.

Ces filaments sont maintenus en suspension par de puissants champs magnétiques, de telle sorte qu’un hypothétique observateur placé à la surface du Soleil verrait ces filaments comme un mur.

En vidéo : de superbes images du Soleil pour fêter les 5 ans du satellite SDO

On ne peut observer les filaments solaires que dans certaines longueurs d’onde, comme la célèbre raie H alpha (centrée sur 656,3 nanomètres), caractéristique de l’hydrogène ionisé. C’est ce que fait en continu l’observatoire spatial SDO (Solar Dynamics Observatory) qui photographie notre étoile dans différentes longueurs d’onde depuis qu’il a été placé en février 2010 sur une orbite géosynchrone (36.000 km au-dessus de la Terre).

filament2

Il existe des lunettes équipées de filtres H alpha qui permettent aux astronomes de suivre ces filaments. Celui qu’a photographié  Mike Taormina le 3 septembre dernier mesure 450.000 kilomètres de long, bien plus que la distance qui nous sépare de la Lune.   Continuer la lecture

La sonde Maven enregistre des aurores polaires sur Mars

La sonde américaine Maven (Mars Atmosphere and Volatile Evolution missioN) a été mise en orbite autour de la planète Mars le 21 septembre 2014 au terme d’un voyage de 10 mois. Maven est un orbiteur de 717 kg et 11 m d’envergure dont les 8 instruments scientifiques sont chargés d’étudier l’interaction entre le vent solaire et l’atmosphère de la Planète rouge depuis une orbite elliptique (la distance entre Maven et la surface de Mars varie de 150 à 6300 km).

mars_aurore2

En décembre dernier le spectrographe ultraviolet de l’orbiteur a enregistré des aurores polaires très étendues dans tout l’hémisphère nord de la Planète rouge qui descendaient jusqu’à 30° de latitude.

Continuer la lecture

Clap de fin pour la sonde Messenger sur Mercure

Après 4 ans d’étude et 4103 orbites autour de Mercure, la sonde américaine Messenger s’est écrasée le jeudi 30 avril sur la première planète du Système solaire, y creusant un nouveau cratère de 16 m de diamètre environ.

mercure_messenger1

Messenger (MErcury Surface, Space ENvironment, GEochemistry and Ranging), un orbiteur de plus d’une tonne, avait été lancé par la NASA le 3 août 2004 et satellisé autour de Mercure le 18 mars 2011.

Continuer la lecture

Un filament géant s’est formé sur le Soleil

Les astronomes amateurs et les observatoires professionnels suivent depuis quelques jours le développement d’un très grand filament solaire dont la longueur est estimée actuellement à 1 million de  kilomètres.

SDO2

Ce filament, composé de matière solaire (hydrogène, calcium et quelques métaux sous forme gazeuse), est environ 100 fois plus froid et plus dense que le reste de la couronne solaire, cette dernière n’étant visible qu’au moment d’une éclipse totale.

Continuer la lecture

Rosetta étudie la magnétosphère de la comète 67P

La sonde européenne Rosetta continue de nous faire découvrir les étonnantes particularités de la comète 67P/Churyumov-Gerasimenko (Tchouri pour les intimes) sur laquelle on espère toujours voir se réveiller le module Philae.

comete67P

Après avoir découvert que l’eau de cette comète est très différente de l’eau terrestre, Rosetta vient de révéler une autre singularité de cet astre chevelu : la formation d’un bouclier, équivalent à la magnétosphère terrestre, autour du noyau de la comète.

Continuer la lecture