Le retour de Mercure, un marathon Messier et des rapprochements entre la Lune et les planètes : ce mois de mars 2018 nous promet de sympathiques observations.
En ce mois de mars annonciateur de printemps (l’équinoxe se produit le 20) les nuits sont assez longues pour profiter du ciel étoilé sans avoir trop froid. Outre les trois planètes qui font la course dans le ciel à l’aube et qui se rapprochent de nous (Jupiter sera au plus près le 9 mai, Saturne le 27 juin et Mars le 27 juillet), Mercure s’invite en soirée aux côtés de Vénus pendant deux semaines.
Je vous propose de découvrir dans cette nouvelle rubrique des images réalisées par des amateurs désireux de partager leur passion pour le ciel.
Dans un précédent article, j’invitais les astronomes amateurs à partager leur passion sur CIELMANIA. C’est Louis Rouxel (Escapades photos) qui a répondu le premier à cet appel. Fidèle lecteur de ce blog, Louis se décrit comme un photographe amateur amoureux de la faune, la flore, les paysages forestiers, les bords de mer, les voyages, les rencontres… et le ciel étoilé.
En février 2018 il y aura de quoi lever les yeux au ciel : Jupiter occulte une étoile, Mars brille comme Antarès et Vénus frôle le croissant de Lune.
En février les nuits sont toujours très longues, l’idéal pour partir à la découverte du ciel étoilé en début de soirée… ou le matin au réveil ! Si la météo est un peu plus clémente qu’en janvier, vous allez pouvoir faire quelques belles observations à condition de bien vous couvrir (si vous ne l’avez pas déjà fait, lisez les 5 conseils pour observer sans avoir froid).
Retour sur l’une des belles images de la banlieue de Saturne recueillies par la sonde Cassini, avec ce cliché des satellites Dioné, Épiméthée et Prométhée.
Le 15 septembre 2017, la sonde Cassini effectuait un grand plongeon dans les entrailles de Saturne, mettant fin à plus d’une décennie d’exploration de la planète gazeuse géante, de ses anneaux et de ses principales lunes. Arrivée aux abords de Saturne en juin 2004, la sonde américaine a réalisé une multitude d’observations à l’aide de ses 12 instruments scientifiques et d’incroyables photographies.
Cassini était l’une des plus grosses sondes interplanétaires jamais construites : elle mesurait près de 7 mètres de haut pour 4 mètres de largeur et pesait 2.150 kg sans compter les 350 kg du module Huygens (largué sur Titan le 14 janvier 2005) et plus de 3 tonnes d’hydrazine pour la propulsion. Continuer la lecture de Jeux de lunes entre les anneaux de la planète Saturne→
En janvier 2018 il y aura de quoi lever les yeux au ciel : une nouvelle Super Lune, des rapprochements apparents entre planètes et même une Lune bleue.
Cette nouvelle année va nous apporter son lot de spectacles célestes, la plupart accessibles à l’œil nu ou muni d’une simple longue-vue. Rapprochements entre la Lune et les planètes, éclipses, pluies d’étoiles filantes, explorations lunaires avec un petit instrument (la dernière nous a entraîné dans le Golfe des Iris), il y en aura pour tous les goûts.
On commence donc avec les phénomènes astronomiques à ne pas manquer en janvier 2018.
2 janvier : la première Pleine Lune de l’année est aussi la plus grosse. Tout juste remis de votre réveillon, vous devrez braver le froid (lire avant les5 conseils pour observer sans avoir froid) pour admirer notre satellite naturel dont le diamètre apparent sera de 33,5 minutes d’arc, un peu plus que la Super Lune de 2017 le mois dernier. À suivre à l’œil nu.
3 janvier : pluie d’étoiles filantes des Quadrantides, l’une des plus importantes de l’année ; malheureusement la présence du lampadaire lunaire ne permettra de voir que les plus brillants météores. À suivre à l’œil nu.
4janvier : la Lune gibbeuse passe la nuit à côté de Régulus, la plus brillante étoile de la constellation du Lion. À suivre dans une paire de jumelles.
4 janvier : découverte le 2 octobre dernier, la comète Heinze (C/2017 T1) passe à 33 millions de kilomètres de la Terre. Sa magnitude devrait être proche de 9. Attendez les nuits sans Lune pour la rechercher en vous aidant de la carte ci-dessous. À suivre dans une longue-vue ou un télescope.
7 janvier : vous pourrez découvrir à l’aube le rapprochement serré entre les planètes Jupiter et Mars (12′ d’écart apparent). La planète géante gazeuse est actuellement 20 fois plus brillante que la Planète rouge mais cette dernière ne cesse de se rapprocher de la Terre jusqu’à sa spectaculaire opposition le 27 juillet 2018. À suivre à l’œil nu.
13 janvier : nouveau rapprochement planétaire à l’aube, cette fois-ci beaucoup plus délicat à observer entre Saturne et Mercure. Deux jours plus tard le vieux croissant de Lune sera à moins de 3° apparents. À suivre dans une paire de jumelles.
17 janvier : Nouvelle Lune. C’est au cours des soirées qui précèdent la Nouvelle Lune qu’on peut le mieux admirer les constellations du ciel hivernal comme la majestueuse constellation d’Orion ou encore le Triangle d’hiver. Pour vous orienter dans le ciel, pensez à consulter la carte du ciel interactive de Stelvision. À suivre à l’œil nu.
31 janvier : deuxième Pleine Lune dans un même mois qui porte le nom de Lune bleue. Cette particularité s’est produite en juillet 2015 et se renouvellera en mars 2018. À suivre à l’œil nu.
J’en profite pour vous dire que CIELMANIA, qui fêtera ses 4 ans d’existence au mois de mai, va passer d’ici quelques jours le cap des 1.000 articles. Si vous aimez le contenu de ce blog, n’hésitez pas à le partager sur les réseaux sociaux, avec votre entourage ou même vos élèves ! Merci d’avance.
On n’y pense pas toujours, mais la longue-vue est un instrument qui convient très bien pour s’initier à l’observation du ciel.
Pour démarrer simplement :
Combien de télescopes et de lunettes astronomiques dorment dans leur emballage, leurs acquéreurs ayant renoncé à pouvoir les mettre en service ? Combien de vocations réduites à néant devant la complexité des réglages des montures et des optiques ? L’enthousiasme du débutant retombe souvent quand il ouvre les cartons contenant l’instrument tant désiré ; sans parler des achats destinés aux enfants et qui se révèlent rapidement inadaptés.
Comme chaque début de mois, Substratum nous propose de découvrir les éphémérides en vidéo. le ciel d’octobre nous offre quelques jolis spectacles célestes.
En octobre les nuits continuent de s’allonger pour le plus grand bonheur des amoureux du ciel nocturne, et les températures restent encore clémentes pour profiter de jolis instants sous les étoiles. Pour ces éphémérides la chaîne YouTube Substratum nous propose comme d’habitude des rapprochements apparents entre certaines planètes (parfois en présence de la Lune), mais également une observation d’Antarès.
C’est la rentrée et Substratum revient avec une nouvelle vidéo pour nous présenter les éphémérides de septembre, plus quelques surprises…
Les vacances sont derrière nous avec leurs nuits étoilées mais il y a plein de belles observations à réaliser en septembre. Laissons-nous guider une nouvelle fois par Substratum, la jeune chaîne YouTube qui s’adresse beaucoup aux enfants (et un peu à leurs parents) pour réexpliquer les leçons vues à l’école et qui s’est enrichie d’une vidéo mensuelle pour présenter les éphémérides astronomiques.
Succès à Dijon pour la première des Nuits des étoiles, le 28 juillet, avec plus de 1.500 personnes accueillies par la Société Astronomique de Bourgogne.
Ils n’étaient pas nombreux, à la Société Astronomique de Bourgogne, vendredi matin 28 juillet, à espérer que la météo très maussade de ces derniers jours permettrait d’admirer le ciel quelques heures plus tard.
Et pourtant le miracle a eu lieu : les nuages indésirables avaient disparu en soirée au-dessus de la coupole de la S.A.B. à l’Observatoire des Hautes-Plates non loin de Dijon (à proximité de Corcelles-les-Monts) où les membres du club avaient donné rendez-vous aux Dijonnais pour la première des Nuits des étoiles, la vingt-septième édition d’une manifestation nationale organisée par l’Association Française d’Astronomie. Continuer la lecture de Nuits des étoiles : la grande foule à Dijon→
Les 28, 29 et 30 juillet de très nombreux clubs d’astronomie vous accueilleront à l’occasion d’une nouvelle édition des Nuits des étoiles.
Juillet et août sont traditionnellement des mois dédiés à la pratique de l’astronomie : avec les congés annuels et la douceur des nuits d’été, chacun peut en profiter pour admirer le ciel nocturne, en particulier à l’occasion des Nuits des étoiles 2017 qui se tiendront les 28, 29 et 30 juillet un peu partout en France à l’initiative de l’Association Française d’Astronomie (consultez la carte des manifestations).
Des astronomes ont découvert une étoile de la taille de Saturne, ce qui en fait la plus petite connue à ce jour. Elle répond au doux nom de EBLM J0555-57Ab.
Nous savons tous qu’une étoile est une boule massive et lumineuse de plasma liée par sa propre gravité. Pour que la température de son cœur puisse atteindre plusieurs millions de degrés, condition indispensable pour amorcer la réaction de fusion nucléaire qui va permettre la transformation de l’hélium en hydrogène, l’étoile doit donc impérativement avoir un diamètre et une densité conséquents.
Ce 15 juin la planète Saturne est au plus près de la Terre. Voici quelques conseils pour observer le joyau du Système solaire.
Le 9 juin, à l’occasion de la Pleine Lune des fraises, vous avez peut-être remarqué un petit astre brillant (magnitude 0) qui a passé la nuit aux côtés de notre satellite naturel. Il s’agissait de la planète gazeuse géante Saturne (elle est 9 fois plus grande que la Terre). Ce 15 juin Saturne passe à l’opposition (elle est à l’opposé du Soleil par rapport à la Terre) à 1,35 milliard de km. La géante gazeuse se situe dans la partie sud de la constellation d’Ophiuchus et une bonne carte du ciel (comme celle proposée par Stelvision) vous permettra de la localiser à l’EST d’Antarès, la plus brillante étoile de la constellation du Scorpion.
Le 9 juin c’est la Pleine Lune des fraises. Notre satellite naturel est accompagné de Saturne, quelques jours avant l’opposition de la planète aux anneaux.
En 2016 la Pleine Lune des fraises coïncidait avec le solstice d’été, un hasard qui ne s’était pas produit depuis 1967 et ne se reverra pas avant 2062. Cette année c’est un rapprochement intéressant qui concerne la Pleine Lune de ce mois de juin puisqu’elle se produira dans Ophiuchus, une constellation dans laquelle vagabonde Saturne (une géante gazeuse 10 fois plus grande que la Terre) depuis le mois de décembre 2015. La nuit du 9 au 10 juin vous pourrez suivre le déplacement de ces deux astres dans le ciel, la Lune étant suivie par la planète aux anneaux comme vous pouvez le voir sur le montage ci-dessous.
Ce rapprochement d’environ 2 degrés n’est bien entendu qu’apparent : la Lune sera alors à un peu plus de 406.000 km (ce qui en fait la plus petite Pleine Lune de l’année) alors que la distance qui nous sépare de Saturne dépasse 1,35 milliard de km. Continuer la lecture de 9 juin : admirez Saturne dans le sillage de la Pleine Lune→
Encelade est l’un des satellites qu’a longuement étudié la sonde Cassini, désormais en route pour son grand plongeon en direction de Saturne.
Toutes les belles choses ont une fin : le 15 septembre prochain la sonde américaine Cassini plongera dans l’épaisse atmosphère de Saturne, mettant fin à une extraordinaire mission commencée il y a 13 ans dans la banlieue de la sixième planète du Système solaire. Plus d’une décennie d’images étonnantes et de mesures inédites concernant Saturne et ses anneaux, bien sûr, mais également un grand nombre des quelques 60 satellites qui gravitent autour.
Que nous réserve le ciel en juin 2017 ? Réponse avec la vidéo des éphémérides que nous propose Substratum, une jeune chaîne sur YouTube.
Juin est le mois aux nuits les plus courtes puisque nous sommes au solstice d’été (il a lieu le 21). Si les températures nocturnes sont clémentes, difficile par contre de profiter d’un ciel noir à cette époque de l’année où l’aube a vite fait de succéder au crépuscule. Heureusement un certain nombre d’observations astronomiques sont quand même possibles.
La dix-neuvième édition des RAP, les célèbres Rencontres Astronomiques de Printemps, s’est achevée. Retour sur 4 jours et 3 nuits d’astronomie.
Ils étaient plus de 200 passionnés d’astronomie venus de tous les coins de France et même des pays limitrophes à se retrouver du 25 au 28 mai à Craponne sur Arzon en Haute-Loire pour la dix-neuvième édition des RAP. Ces Rencontres Astronomiques se déroulent toujours lors du pont de l’Ascension au moment de la Nouvelle Lune qui tombait cette année le 25 mai (la nouvelle lunaison qui allait suivre était d’ailleurs celle du Ramadan).
Le site des RAP bénéficie d’un ciel préservé de la pollution lumineuse et la commune de Craponne sur Arzon éteint l’éclairage public pendant les 3 nuits d’observations, ce qui lui a permis de décrocher cette année le label Villes et Villages étoilés décerné par l’ANPCEN, l’Association Nationale pour la Protection du Ciel et de l’Environnement Nocturnes.
Qui dit astronomie dit météo clémente. Cette édition aura été marquée par un temps particulièrement agréable et les participants n’ont pas beaucoup dormi, partagés entre les observations solaires en journée et l’étude du ciel nocturne. La qualité de cette manifestation doit également beaucoup aux bénévoles qui se chargent de son organisation.
Fin croissant de jeune Lune, passages de l’ISS avec à son bord le spationaute Thomas Pesquet, présence des planètes Jupiter et Saturne, nébuleuses, galaxies, amas d’étoiles, comètes…, il y en avait pour tous les goûts. Observateurs, astrodessinateurs et astrophotographes ont ainsi fait le plein de spectacles célestes et certains ont déjà prévu de se retrouver à Toulouse lors de l’opération Ciel en fête du 2 au 4 juin ou aux Rencontres des Observateurs Solaires les 24 et 25 juin à Serbannes.
Il ne reste plus qu’à espérer que la vingtième édition des RAP soit aussi ensoleillée !
Que nous réserve le ciel en mai 2017 ? Réponse avec la vidéo des éphémérides que nous propose Substratum, une jeune chaîne sur YouTube.
Si le mois de mai voit les nuits s’écourter (nous approchons tout doucement du solstice d’été), il est riche de plusieurs jours fériés qui permettront aux passionnés de veiller plus longtemps pour faire de belles observations.
Le mois précédent a été l’occasion d’admirer Jupiter lors de son opposition ( la planète géante gazeuse était au plus près de la Terre le 7 avril dans la Vierge, pas très loin de Spica, la plus brillante étoile de cette constellation) ; en mai nous allons pouvoir suivre trois planètes avant l’opposition de Saturne le mois prochain.
Que nous réserve le ciel en avril 2017 ? Réponse avec la vidéo des éphémérides que nous propose Substratum, une jeune chaîne sur YouTube.
La réalisation de vidéos diffusées sur Internet est une activité en pleine expansion à laquelle n’échappe pas la vulgarisation scientifique. On connaît bien La galaxie de Florence Porcel ou Le Sense of Wonder, des chaînes qui présentent intelligemment et avec humour des sujets en lien avec l’astronomie, l’astrophysique ou encore la conquête de l’espace. Plus modestement, Substratum est une jeune chaîne qui s’adresse beaucoup aux enfants (et un peu à leurs parents) pour réexpliquer les leçons vues à l’école.
Nous pouvons régulièrement admirer la lumière cendrée sur la Lune. Le même phénomène a été photographié sur le satellite Dioné dans la banlieue de Saturne.
La sonde américaine Cassini explore Saturne et sa banlieue depuis 2004. Elle a eu plusieurs fois l’occasion de s’approcher de Dioné, un satellite de 1.100 kilomètres de diamètre qui a été découvert par l’astronome Jean-Dominique Cassini en 1684.
Que nous réserve le ciel en mars 2017 ? Réponse avec une jolie vidéo que nous propose Substratum, une jeune chaîne sur YouTube.
La réalisation de vidéos diffusées sur Internet est une activité en pleine expansion à laquelle n’échappe pas la vulgarisation scientifique. On connaît bien La galaxie de Florence Porcel ou Le Sense of Wonder, des chaînes qui présentent intelligemment et avec humour des sujets en lien avec l’astronomie, l’astrophysique ou encore la conquête de l’espace. Plus modestement, Substratum est une jeune chaîne qui s’adresse beaucoup aux enfants (et un peu à leurs parents) pour réexpliquer les leçons vues à l’école.