Sur la commune de Camaret-sur-Mer dans le Finistère, l’orientation des alignements mégalithiques de Lagatjar pourrait répondre à un impératif astronomique.
Il y a 4.500 ans, au Néolithique, des hommes ont dressé et aligné d’immenses pierres à Camaret-sur-Mer pendant que d’autres entreprenaient le même travail titanesque à Carnac dans le Morbihan ou encore à Stonehenge dans le SUD-OUEST de l’Angleterre. D’après un inventaire établi en 1793, 600 menhirs composaient alors les alignements de Lagatjar (nom du lieu-dit), un nombre imposant mais bien loin des 3.000 pierres levées du site de Carnac.
Le vingt-septième objet de Messier, la nébuleuse planétaire Dumbbell, est une merveille à découvrir dans la constellation du Petit Renard.
Une nébuleuse cachée dans un Triangle :
La constellation du Petit Renard est perdue au milieu du Triangle d’été. Elle n’attire guère l’attention des observateurs nocturnes avec ses faibles étoiles (aucune ne dépasse la magnitude 4). C’est pourtant là, à 1.300 années-lumière de la Terre, que se trouve la plus belle nébuleuse planétaire. On l’appelle Messier 27, Dumbbell ou encore l’Haltère. Mais quand on l’observe dans un grand instrument, son aspect rappelle plutôt celui d’un trognon de pomme !
La fabrication du cinquième des sept miroirs principaux du GMT (Giant Magellan Telescope) débute, alors que la construction de l’observatoire est en cours.
Financé principalement par de grandes universités américaines, le GMT (Giant Magellan Telescope) sera installé dans le désert d’Atacama au Chili où la construction de l’observatoire a commencé depuis deux ans.
Dans la Réserve touristique de ciel étoilé d’Alqueva, au Portugal, on peut se laisser enfermer dans le château de Mourão pour y admirer les étoiles.
Mourão est l’une des six principales villes (avec Portel, Reguengos de Monsaraz, Moura, Alandroal et Barrancos) qui se situent à l’intérieur de la première Réserve touristique de ciel étoilé au monde à Alqueva. La « Dark Sky Alqueva Reserve » a vu le jour en 2009 à l’occasion de l’Année mondiale de l’astronomie. Dans une région qui compte en moyenne 286 nuits claires par an et un très faible taux d’humidité, les municipalités se sont engagées à limiter l’éclairage nocturne à l’intérieur d’une zone qui s’étend sur 3.000 km² autour du lac d’Alqueva, plus grand lac artificiel d’Europe.
Le 3 novembre dans la soirée, notre satellite naturel se levait au-dessus du château de la Tour, quelques heures avant la Pleine Lune des chasseurs.
Cet automne la nomination des pleines lunes est un petit peu chamboulée : d’habitude la Pleine Lune des récoltes intervient en septembre (car c’est la plus proche de l’équinoxe d’automne) puis est naturellement suivie en octobre par la Pleine Lune des chasseurs. Mais en 2017 la Pleine Lune la plus proche de l’équinoxe du 22 septembre a été celle du 5 octobre qui a donc pris le titre de Pleine Lune des récoltes. Du coup la Pleine Lune des chasseurs est celle de novembre !
Ulysse et le grimoire de l’Univers est un album illustré pour enfants. Un livre presque comme les autres qui s’anime grâce à une application.
Comment sensibiliser les enfants au monde qui les entoure en faisant une utilisation intelligente du numérique pour apprendre ? C’est ce pari ambitieux qu’ont décidé de relever Vicky Lumineau, professeur des écoles à Nice, sa fille Christina Lumineau, illustratrice et designer interactif, et Yohan Reversat, développeur et ingénieur en électronique.
Surprise au cours de la soirée du premier novembre : la Lune gibbeuse était encadrée par deux parasélènes, un phénomène peu courant.
C’était une soirée comme tant d’autres : j’étais sorti pour faire des images de la Lune gibbeuse que je voulais immortaliser au-dessus d’un monument ou d’un bâtiment. Un important voile de cirrus couvrait la plus grande partie du ciel, masquant presque toutes les étoiles. Un halo lunaire se devinait : comme dans le cas d’un halo solaire, le halo lunaire se forme lorsque les rayons lumineux de l’astre traversent des cristaux de glace présents dans l’atmosphère. Typiquement ce sont des halos qui dessinent un cercle de 44° centré sur l’astre.
Découvrons les jolis spectacles célestes qui vont marquer ce mois de novembre avec cette nouvelle vidéo de la chaîne YouTube Substratum.
Que nous réserve le ciel de ce mois de novembre ? Comme d’habitude c’est la chaîne YouTube Substratum qui nous propose ses éphémérides : on y découvre l’actualité du ciel, bien sûr, mais également un petit focus sur l’étoile Spica et une présentation du festival Nightscapades. Il s’agit du premier festival international de paysages nocturnes et d’astrophotographies en France organisé par l’association Chasseurs de Nuits qui se déroulera du 16 au 19 novembre pendant le festival de photographies animalières et de nature de Montier-en-Der.
Avant de détailler les prochains rendez-vous que vous avez avec le ciel nocturne, je vous rappelle que les nuits commencent à être fraîches : n’oubliez pas de relire les 5 conseils pour observer sans avoir froid !
Voici quelques observations à ne pas rater en novembre. Comme vous le constaterez, il faudra souvent se lever tôt :
le 3 à l’aube, rapprochement apparent entre Vénus et l’étoile Spica de la constellation de la Vierge au-dessus de l’horizon EST.
Les éditions Stelvision proposent un nouveau guide pour partir facilement à la découverte du ciel nocturne : Le ciel aux jumelles.
Si vous êtes amateur de curiosités célestes, vous connaissez sans aucun doute Stelvision : ce site internet propose de très nombreux outils et conseils pour observer le ciel étoilé, comme par exemple la carte du ciel du jour personnalisable selon votre site d’observation ou encore un simulateur de télescope qui vous donne une idée de ce que vous pouvez espérer voir dans un instrument d’astronomie.
Ses photographies du ciel nocturne ont fait le tour du monde. Rencontre avec Miguel Claro dans son observatoire du Dark Sky au Portugal.
Dans le petit monde de la photographie astronomique, il est des noms qui reviennent régulièrement. Celui de l’astrophotographe portugais Miguel Claro (voir son site) en fait partie : on ne compte plus le nombre de ses magnifiques images publiées dans les revues (National Geographic, Ciel et Espace, Astronomy…) et sur les sites spécialisés (APOD…). Il est également l’astrophotographe officiel de la “Dark Sky Alqueva Reserve” (qu’il gère avec l’aide de son amie Apolónia Rodrigues), première Réserve touristique de ciel étoilé au monde. Il est enfin l’auteur de deux beaux livres, “Astrofotografia – Imagens à luz das estrelas” et “Dark Sky Alqueva – O Destino das Estrelas / A Star Destination”. Il est aussi ambassadeur photo pour l’ESO et membre du collectif TWAN.
Le coronographe de la sonde SOHO nous permet de suivre pendant quelques jours sans danger le passage de la comète 96P/Machholz près du Soleil.
Le 12 mai 1986, trois mois après le passage de la comète de Halley, l’astronome amateur américain Donald Machholz repère un nouvel astre chevelu à l’aide d’une paire de jumelles de 130 mm de diamètre depuis son site d’observation à Loma Pietra dans les montagnes de la Californie. Deux ans plus tôt Machholz s’était déjà fait remarquer en dénichant la comète C/2004 Q2.
96P/Machholz est une comète périodique (comme l’indique la lettre “P”) qui revient tous les 5,29 ans. Elle passe actuellement dans le champ du coronographe LASCO C3 (voir la capture d’image ci-dessus du 26 octobre avec la comète en bas à droite) qui est installé à bord de l’observatoire SOHO. Continuer la lecture de Suivez le passage de la comète 96P/Machholz près du Soleil→
Le 21 octobre en soirée le jeune croissant de Lune était de retour au-dessus du pont du 25 Avril qui enjambe le Tage à Lisbonne.
Après la Nouvelle Lune du 19 octobre, les amoureux du croissant lunaire pouvaient le rechercher 48 heures plus tard dans les lueurs du crépuscule. Depuis Lisbonne le spectacle était superbe à condition de se rendre au bord du Tage pour voir notre satellite naturel descendre lentement au-dessus du pont du 25 Avril, un pont suspendu métallique.
En octobre, la Voie lactée semble s’échapper du château de la Tour en début de nuit, alors que les vignes se sont parées d’or et de pourpre.
C’est au pied du château de la Tour, pas très loin du château du Clos de Vougeot en Bourgogne, que je me suis rendu le 17 octobre en début de soirée. Ayant loué pour quelques jours un nouveau boîtier photo (Nikon D 5300), je souhaitais le tester avant de l’emmener dans la réserve de ciel étoilé d’Alqueva au Portugal où je me rends le weekend prochain.
En passant devant la constellation du Lion à l’aube du dimanche 15 octobre, la vieille Lune a masqué quelques-unes de ses étoiles.
Située entre le Cancer à l’OUEST et la Vierge à l’EST, la constellation du Lion était déjà associée au roi des animaux par les Babyloniens, les Hébreux et les Perses. Chez les Grecs elle représentait le lion de Némée, un monstre invincible finalement tué par Hercule qui l’étouffa ; il se confectionna une armure avec sa dépouille. La constellation (dont l’étoile la plus brillante est Régulus avec une magnitude de 1,36) est très prisée des astronomes amateurs qui peuvent y observer avec leurs télescopes pas moins de cinq galaxies du catalogue Messier : M65, M66, M95, M96 et M105.
Ce samedi se déroule une nouvelle édition du Jour de la Nuit, une opération de lutte contre les méfaits de la pollution lumineuse ; éteignez les lumières !
La première édition du Jour de la Nuit eu lieu en 2009 à l’occasion de l’Année mondiale de l’astronomie : il s’agissait de faire prendre conscience au grand public de l’importance de la préservation du ciel nocturne, de façon que chacun puisse admirer les étoiles, mais également pour tenir compte de la biodiversité nocturne.
Romain Sordello (Museum National d’Histoire Naturelle) explique les conséquences de l’excès d’éclairage artificiel sur la biodiversité.
Si quelques dizaines de manifestations marquèrent la première édition du Jour de la Nuit, plusieurs centaines sont programmées pour samedi.
À l’aube du 11 octobre, veille du Dernier Quartier, la Lune s’est glissée entre 4 constellations hivernales : les Gémeaux, le Cocher, le Taureau et Orion.
Les astronomes amateurs débutants ont parfois du mal à reconnaître les constellations ; il leur suffit pourtant d’utiliser la Lune quand elle n’est pas trop brillante pour apprendre à se repérer devant la voûte céleste. Prenons l’exemple du mercredi 11 octobre à l’aube : une Lune encore gibbeuse (nous sommes alors à la veille du Dernier Quartier) se glisse au milieu des plus belles constellations dites hivernales (car on les retrouvera en soirée pendant l’hiver).
Avec “Contemplation”, l’astrophotographe Guillaume Doyen nous fait découvrir le ciel des Pyrénées de jour comme de nuit, des vallées jusqu’au Pic du Midi.
C’est en décembre 2013 qu’a été officiellement reconnue la Réserve Internationale de Ciel Etoilé du Pic du Midi (RICE), un label que seule l’International Dark Sky Association (IDA) peut décerner (installée en Arizona, l’IDA est une association forte de 11.000 membres répartis dans 70 pays). C’est actuellement la seule réserve de ce genre en France (le Parc national des Cévennes pourrait être la seconde dans un proche avenir), le record étant actuellement détenu en Europe par la Hongrie avec 3 réserves de ciel étoilé.
Au cours de sa huitième orbite autour de Jupiter, la sonde Juno a immortalisé la planète gazeuse géante et deux de ses satellites, Io et Europe.
Depuis leur découverte il y a un peu plus de quatre siècles par le grand savant italien Galilée à l’aide d’une modeste lunette astronomique, les quatre principaux satellites de Jupiter (Io, Europe, Ganymède et Callisto) fascinent les scientifiques tout autant que la planète géante gazeuse. La caméra de la sonde Juno a capturé l’image des deux satellites les plus proches de Jupiter, Io et Europe.
C’est à l’aube du 5 octobre que les planètes Mars et Vénus se sont retrouvées l’une à côté de l’autre, un rapprochement qui n’était qu’apparent.
On pourrait croire qu’elles vont se toucher mais il n’en n’est rien en réalité : Vénus, l’astre le plus brillant sur l’image ci-dessous (magnitude -4), se trouve à 225 millions de km de la Terre. Mars, petit point orangé plus discret juste en dessous (magnitude 2,1), est à 380 millions de km. Pourtant ces deux planètes ont l’air très proches à l’aube du 5 octobre et le spectacle de ces regroupements planétaires est toujours un ravissement.
Les semaines qui encadrent les équinoxes voient augmenter le nombre d’ aurores polaires. Une coïncidence que l’on commence à mieux comprendre.
En 2007 le physicien solaire David Hathaway (du Marshall Space Flight Center) présenta un surprenant graphique : en compilant 75 ans de données concernant les perturbations géomagnétiques, il avait découvert deux pics d’activité correspondant aux équinoxes.