Archives pour l'étiquette constellation du Petit Chien

La belle histoire de EGB 9, la nébuleuse retrouvée par des amateurs

Découverte il y a 36 ans, EGB 9 devrait être reclassée comme nébuleuse planétaire grâce à la persévérance d’un groupe d’astronomes amateurs.

Une beauté oubliée :

EGB 9 : voilà un nom bien ingrat pour une aussi jolie nébuleuse ! Cet objet céleste situé dans la constellation du Petit Chien a été déniché en 1984. Il a fait son entrée à la neuvième place dans le catalogue de ses découvreurs : Glen L. Ellis, Earl T. Grayson et Howard E. Bond. À l’époque de sa découverte, EGB 9 semblait un bon candidat au statut de nébuleuse planétaire (NP). Rappelons au passage que ces nébuleuses doivent leur nom uniquement à leur aspect circulaire. Dans leurs télescopes imparfaits, nos aïeux les prenaient pour des planètes. Il s’agit en réalité d’enveloppes gazeuses éjectées par des étoiles très chaudes devenues instables en fin de vie, lorsqu’elles atteignent le stade de naines blanches.

En étudiant EGB 9, des astronomes amateurs ont découvert une naine blanche qui pourrait confirmer son statut de nébuleuse planétaire. © Markus Blauensteiner/ Marcel Drechsler

Mais les analyses qui ont été réalisées après sa découverte ont montré que EGB 9 n’était pas une NP. Redevenue une banale nébuleuse cosmique, elle est alors retombée dans l’oubli. Jusqu’en 2020, date à laquelle des astronomes amateurs se sont penchés sur la Belle endormie.  Continuer la lecture

La Lune gibbeuse entre Gémeaux, Cocher, Taureau et Orion

À l’aube du 11 octobre, veille du Dernier Quartier, la Lune s’est glissée entre 4 constellations hivernales : les Gémeaux, le Cocher, le Taureau et Orion. 

Les astronomes amateurs débutants ont parfois du mal à reconnaître les constellations ; il leur suffit pourtant d’utiliser la Lune quand elle n’est pas trop brillante pour apprendre à se repérer devant la voûte céleste. Prenons l’exemple du mercredi 11 octobre à l’aube : une Lune encore gibbeuse (nous sommes alors à la veille du Dernier Quartier) se glisse au milieu des plus belles constellations dites hivernales (car on les retrouvera en soirée pendant l’hiver).

Armés d’une carte du ciel nocturne réglée pour la date et l’heure (voir par exemple la carte interactive proposée par Stelvision), les débutants peuvent commencer leur voyage cosmique.   Continuer la lecture

Quels sont ces astres qui brillent sous la Lune ?

Le 28 février en soirée, la Lune gibbeuse illuminait tout le ciel mais quelques astres parvenaient cependant à lui tenir tête.

lune-jupiter-sirius

D’est en ouest on pouvait admirer :

  • Jupiter, la plus grosse planète du Système solaire, qui est passée au plus près de la Terre le 6 février, et qui brille encore avec une magnitude de -2,5
  •   Procyon, l’étoile principale de la constellation du Petit Chien et la septième plus brillante du ciel nocturne (magnitude 0,4)
  • Sirius (constellation du Grand Chien), la plus brillante étoile visible depuis la Terre avec une magnitude de -1,5 (sans compter le Soleil).

Dans l’Égypte Antique, le lever héliaque de Sirius ( lorsque l’étoile devient visible à l’est au-dessus de l’horizon à l’aube à la fin du mois de juin)  était très attendu car il coïncidait avec le début de la crue du Nil.

Remarquez en haut à droite de l’image quelques-unes des étoiles de la constellation d’Orion.

Jupiter, Procyon, Sirius

Trois astres d’éclat sensiblement identique jalonnent le ciel en fin de nuit, comme le montre ce cliché.

ciel2

Jupiter est le plus brillant (magnitude -1,9) : la planète géante gazeuse se rapproche de nous et sera à l’opposition le 6 février 2015. Jupiter est actuellement dans la constellation du Cancer, non loin de l’amas ouvert d’étoiles Messier 44.

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