Archives pour l'étiquette Stelvision

Comète 12P/Pons-Brooks : nos conseils pour l’observer

La comète 12P/Pons-Brooks arrive ! Cielmania et La Chaîne Astro s’associent pour vous aider à bien préparer vos observations.

Une comète à suivre :

Les comètes sont des petits corps célestes constitués de glace et de poussière. À l’approche du Soleil, ces astres sont soumis à différents rayonnements et laissent échapper du gaz et des poussières dans leur sillage. C’est le moment où les comètes deviennent les plus lumineuses :

Passage de la comète Neowise durant l’été 2020. © Jean-Baptiste Feldmann

Les comètes portent le nom de leur (s) découvreur (s). 12P/Pons-Brooks a été découverte en 1812 par Jean-Louis Pons et retrouvée en 1883 par William Robert Brooks. La lettre P indique qu’elle est périodique : elle repasse nous voir tous les 71 ans environ. Avec La Chaîne Astro, voici tout ce que vous devez savoir au sujet de cet astre chevelu observable en soirée :

La magnitude des comètes :

Pour indiquer la luminosité des astres, on utilise une échelle de mesure logarithmique, l’échelle des magnitudes. Voici quelques magnitudes : -26,7 pour le Soleil, -12,6 pour la Pleine Lune, 2 pour l’étoile polaire ou encore 3,4 pour la grande galaxie d’Andromède :

La galaxie d’Andromède (en haut à droite de la Voie lactée) est bien visible depuis l’Observatoire des Baronnies Provençales. © Jean-Baptiste Feldmann

Les étoiles les plus faibles visibles à l’œil nu sous un très bon ciel ont une magnitude de 6. L’éclat de la comète 12P/Pons-Brooks a franchi ce cap symbolique, mais attention, une comète est un astre flou. Il faut donc beaucoup relativiser cette valeur… Il est intéressant de lire à ce sujet la mise au point de l’astronome Alan Hale lors du passage de la comète ZTF.

La comète Neowise en juillet 2020. © Jean-Baptiste Feldmann

 Cinq conseils pour ne pas être déçu :

  • Téléchargez une application comme Stellarium sur votre smartphone, elle vous sera très utile pour localiser la comète.
  • Fuyez la pollution lumineuse. La dernière comète assez brillante pour être observable en ville était Hale-Bopp au printemps 1997.
  • Emportez une paire de jumelles, c’est l’instrument idéal pour traquer 12P/Pons-Brooks.
Une paire de jumelles appuyée sur un pied photo permet de partir à la chasse aux comètes. © Jean-Baptiste Feldmann
  • Laissez vos yeux s’adapter à l’obscurité pendant 15-20 minutes. Pensez à régler au préalable la luminosité de votre smartphone au minimum pour ne pas être ébloui.
  • Méfiez-vous des photos de la comète : les astrophotographes additionnent souvent plusieurs images pour faire ressortir des détails dans les queues de la comète. Ils n’hésitent pas non plus à inventer des compositions avec des focales différentes (voir par exemple les surprenantes images de la comète Nishimura).
Trajectoire de la comète 12P/Pons-Brooks pendant le mois de mars. © Stelvision
Observations aux jumelles :

On trouve sur les forums d’astronomie quelques témoignages d’observations de 12P/Pons-Brooks aux jumelles loin des villes. Avec des 10X43 (grossissement 10 fois, diamètre des objectifs de 43 millimètres), l’astre chevelu ressemble à une petite tache floue grise. D’imposantes jumelles 25X100 montrent une courte queue. Rappelons enfin que notre œil n’est pas assez sensible pour nous révéler la couleur de la comète dans ces instruments. Les photographies la montrent verte, un phénomène de fluorescence qui trouve son origine dans l’excitation des molécules de carbone diatomique.

Simulation de l’aspect de la comète 12P/Pons-Brooks à la mi-mars, observée loin de toute pollution lumineuse dans une paire de jumelles de 50 mm de diamètre. © CIELMANIA
Vous pourriez aimer :

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Les “Yeux de hibou”, d’étonnantes jumelles

Que voit-on dans les “Yeux de hibou” ? Voici le test de ces curieuses petites jumelles qui sont en train de conquérir les astronomes. 

Une curiosité :

La plupart des amoureux du ciel nocturne ont fait leur premiers pas avec une paire de jumelles. Grâce à sa simplicité d’utilisation, c’est l’instrument idéal pour commencer à scruter le ciel nocturne. Il peut même devenir l’instrument principal de l’observateur, tant il est polyvalent. Il suffit pour s’en convaincre de feuilleter “Le ciel aux jumelles“, un excellent guide pour optimiser ses observations :

La paire de jumelles, un instrument d’astronomie indispensable. © Jean-Baptiste Feldmann

C’est au milieu d’une gamme de jumelles déjà très large qu’est apparu un nouveau modèle, les “Yeux de hibou”. De petites jumelles qui grossissent très peu mais collectent beaucoup de lumière sur un très grand champ. Une curiosité qui a tout de suite attiré mon attention et que j’ai testée. Continuer la lecture

Guettez le retour de la discrète Mercure à l’aube

C’est la meilleure période pour repérer en fin de nuit la planète Mercure, l’Arlésienne du Système solaire.

Messager des Dieux :

Plus proche planète du Soleil, Mercure est toujours délicate à observer. Elle est perdue dans les lueurs de l’aube ou du crépuscule. Les premiers Égyptiens ont d’ailleurs longtemps cru qu’il s’agissait de deux astres différents : un le soir, un autre le matin. Mais si vous savez à quel moment et dans quelle direction regarder, vous la trouverez facilement en raison de son éclat assez élevé. C’est d’ailleurs sa luminosité qui avait permis aux Sumériens de la repérer dès l’Antiquité :

Une danseuse accompagne Vénus (la plus brillante) et Mercure. © Jean-Baptiste Feldmann

En raison de son déplacement très rapide (la planète met seulement 88 jours pour faire le tour du Soleil), les Romains lui avaient donné le nom du dieu du commerce. Chez les Grecs cet astre était assimilé à Hermès, le Messager des Dieux. Continuer la lecture

La comète Nishimura plonge en direction du Soleil

Il vous reste quelques nuits pour tenter d’observer la comète Nishimura avant qu’elle ne disparaisse dans la lumière solaire. 

Discrète visiteuse :

La comète Nishimura est dans la tête de tous les passionnés d’astronomie. Vont-ils parvenir à la voir avant qu’elle ne soit trop proche du Soleil ? Chaque fin de nuit l’astre chevelu découvert le 12 août par l’astronome amateur japonais Hideo Nishimura s’approche un peu plus de l’horizon Est. C’est une évidence quand on consulte la carte proposée par Stelvision, il va falloir faire vite. Pour en profiter avant le lever du jour, un réveil très matinal s’impose :

Avec une magnitude actuelle de 6, elle pourrait théoriquement commencer à être visible à l’œil nu. Mais il faut tenir compte de sa faible hauteur et de la présence de la Lune. Une paire de jumelles est donc vivement recommandée pour la localiser.  Continuer la lecture

Admirez Saturne au plus près de la Terre ce weekend

Au plus près de nous ce weekend, la planète Saturne est un joyau céleste qu’il ne faut pas manquer d’observer. Suivez le guide ! 

Lointaine merveille :

Saturne est une planète géante gazeuse, la seconde après Jupiter. Sa magnitude apparente peut atteindre 0 lors de son opposition (elle est alors à l’opposé du Soleil, formant l’alignement Soleil-Terre-Saturne). C’est alors la meilleure période pour l’observer. La dernière opposition a eu lieu le 14 août 2022, la prochaine le 27 août 2023. La sixième planète du Système solaire se situe alors à environ 9 unités astronomiques, un peu plus de 1,3 milliard de kilomètres.

Saturne et trois de ses satellites le 20 août 2023. © Simon Labergere

En raison de son éclat et de son mouvement apparent, on peut penser que Saturne est observée depuis la préhistoire. Mais c’est au XVIIème siècle que l’on a découvert la particularité de cet astre. Lorsqu’en 1610 Galilée pointe sa modeste longue-vue en direction de Saturne, il ne voit qu’une paire d’oreilles qui encadrent un minuscule globe.

Il faut attendre les observations de Christian Huygens en 1656 (un an après sa découverte du satellite Titan) pour comprendre qu’un anneau entoure la planète. Vingt ans plus tard, Jean-Dominique Cassini révèle l’existence de plusieurs anneaux. On sait depuis la fin du XIXème siècle que ces anneaux sont composés d’une multitude de particules, une théorie du physicien écossais James Clerk Maxwell émise en 1859 et confirmée par des mesures spectroscopiques en 1895.

La planète Saturne photographiée le 10 août 2023. © Marco Lorenzi

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Comment observer l’activité solaire en toute sécurité

Vous avez envie de suivre l’évolution de l’activité solaire ? Voici quelques conseils pour observer les taches du Soleil en toute sécurité. 

De l’acné sur le Soleil :

L’activité solaire se mesure en dénombrant les taches que l’on observe sur notre étoile. Une tache est une zone sombre car moins chaude que le gaz qui l’entoure. Son apparition trahit une intense activité magnétique. Galilée fut le premier à observer les taches sur le Soleil en 1612 avec une lunette astronomique.

Galilée. Dessin de Christine Sasiad

La périodicité de l’apparition de ces zones sombres fut évoquée par Heinrich Schwabe en 1848. Puis l’astronome Rudolph Wolf détermina la durée moyenne d’un cycle solaire, environ 11 ans. Le prochain cycle, commencé fin 2019, devrait atteindre son maximum fin 2024, comme nous l’explique Futura. Nous allons donc observer de plus en plus de taches dans les mois à venir.

L’observation du Soleil et de ses taches permet de suivre l’évolution de l’activité solaire. Elle nécessite impérativement l’emploi d’un filtre adapté. © Jean-Baptiste Feldmann

Ces taches sont numérotées dans l’ordre d’apparition par la NOAA, le numéro étant précédé par les lettres AR qui signifient Active Region. Le site SpaceWeather vous présente quotidiennement l’activité de notre étoile. Continuer la lecture

“Le Ciel au télescope”, un guide pour réussir vos observations

Les éditions Stelvision publient “le Ciel au télescope”, un guide d’accompagnement pour tous ceux qui débutent avec un instrument.

Des jumelles au télescope :

Il y a quatre ans, les éditions Stelvision publiaient “le Ciel aux jumelles“. L’auteur, Bertrand d’Armagnac, y rassemblait 35 observations astronomiques réalisables sans lunette ni télescope. Un ouvrage qui mettait le ciel nocturne à portée de tous les possesseurs de jumelles, qui ne pensent pas forcément à les utiliser la nuit.

Sorti en octobre 2017, “le Ciel aux jumelles” est un guide original qui offre la possibilité à ceux qui ne possèdent pas de télescope de faire de belles observations astronomiques.

Après le succès qu’a connu ce guide, Bertrand d’Armagnac s’est associé à une autre passionnée, Carine Souplet, pour nous proposer un nouvel ouvrage. “Le Ciel au télescope” vient à point nommé accompagner tous ceux qui débutent avec un instrument. Continuer la lecture

Admirez Jupiter et Saturne, au plus près de la Terre en août 2021

Août 2021 sera le mois de l’opposition pour les planètes gazeuses géantes Jupiter et Saturne. Un rendez-vous à ne pas manquer !

Deux planètes au menu :

Le mois d’août est traditionnellement celui des Nuits des étoiles. D’habitude on y compte les Perséides, ces jolies étoiles filantes qui se consument dans l’atmosphère. Mais cette année, ce sont les deux plus grosses planètes du Système solaire, Jupiter et Saturne, qui vont occuper les amoureux de spectacles célestes. Retrouvons le ciel du mois avec la chaîne YouTube Astroculus qui nous propose quelques observations intéressantes :

Saturne a plongé dans l’extase des générations d’observateurs avec ses magnifiques anneaux. Quant à Jupiter la monstrueuse, c’est la danse de ses quatre plus gros satellites (découverts par Galilée) qui a de quoi vous surprendre, sans parler de son énigmatique Grande Tache Rouge. Continuer la lecture

Le 7 janvier Jupiter et Mars ont rendez-vous à l’aube

C’est le plus beau rendez-vous planétaire de ce début d’année. Le dimanche 7 janvier à l’aube, Jupiter et Mars seront serrées l’une contre l’autre.

Le 5 octobre dernier je vous présentais le baiser matinal entre Vénus et Mars, un très joli rapprochement apparent entre la seconde et la quatrième planètes du Système solaire (leur numéro étant fonction de la position de leur orbite par rapport au Soleil, Mercure étant la plus proche, la Terre la troisième). Dimanche 7 janvier à l’aube, si le ciel est dégagé, nous pourrons revivre le même scénario avec cette fois Jupiter et Mars dans les rôles principaux.

L’occasion de mettre un coup de projecteur sur les deux planètes dont on va beaucoup parler cette année. Continuer la lecture

Le ciel aux jumelles, un guide pour découvrir le ciel nocturne

Les éditions Stelvision proposent un nouveau guide pour partir facilement à la découverte du ciel nocturne : Le ciel aux jumelles.

Si vous êtes amateur de curiosités célestes, vous connaissez sans aucun doute Stelvision : ce site internet propose de très nombreux outils et conseils pour observer le ciel étoilé, comme par exemple la carte du ciel du jour personnalisable selon votre site d’observation ou encore un simulateur de télescope qui vous donne une idée de ce que vous pouvez espérer voir dans un instrument d’astronomie.

Son auteur, Bertrand d’Armagnac, vient de publier Le ciel aux jumelles (présenté ici), un excellent guide pour découvrir les objets célestes les plus accessibles avec une paire de jumelles. Continuer la lecture

La Lune gibbeuse entre Gémeaux, Cocher, Taureau et Orion

À l’aube du 11 octobre, veille du Dernier Quartier, la Lune s’est glissée entre 4 constellations hivernales : les Gémeaux, le Cocher, le Taureau et Orion. 

Les astronomes amateurs débutants ont parfois du mal à reconnaître les constellations ; il leur suffit pourtant d’utiliser la Lune quand elle n’est pas trop brillante pour apprendre à se repérer devant la voûte céleste. Prenons l’exemple du mercredi 11 octobre à l’aube : une Lune encore gibbeuse (nous sommes alors à la veille du Dernier Quartier) se glisse au milieu des plus belles constellations dites hivernales (car on les retrouvera en soirée pendant l’hiver).

Armés d’une carte du ciel nocturne réglée pour la date et l’heure (voir par exemple la carte interactive proposée par Stelvision), les débutants peuvent commencer leur voyage cosmique.   Continuer la lecture

Avez-vous vu se lever la Pleine Lune des fruits ?

Rouge à son lever comme une belle pomme bien mûre de la variété Gala, la Pleine Lune des fruits s’est levée le 5 septembre en début de soirée.  

Chaque Pleine Lune apporte son lot de surprises : après celle du 9 juillet qui se levait au milieu des orages (la bien nommée Pleine Lune du tonnerre), et celle du 7 août qui nous a gratifié d’une charmante éclipse partielle, voici donc celle de septembre qui porte le nom de Pleine Lune des fruits (allez faire un tour au verger, vous comprendrez pourquoi !). En se levant dans la soirée du 5 dans un ciel assez sombre (le Soleil venait de se coucher) elle faisait penser à une pomme Gala bien mûre dans laquelle on aurait volontiers croqué.

Elle a été immortalisée à l’aide d’un boîtier Finepix HS20 équipé d’origine d’un zoom 24-720 mm, ce qui m’a permis de réaliser de spectaculaires gros plans. Continuer la lecture

Ce weekend vous avez rendez-vous avec les Nuits des étoiles

Les 28, 29 et 30 juillet de très nombreux clubs d’astronomie vous accueilleront à l’occasion d’une nouvelle édition des Nuits des étoiles.

Juillet et août sont traditionnellement des mois dédiés à la pratique de l’astronomie : avec les congés annuels et la douceur des nuits d’été, chacun peut en profiter pour admirer le ciel nocturne, en particulier à l’occasion des Nuits des étoiles 2017 qui se tiendront les 28, 29 et 30 juillet un peu partout en France à l’initiative de l’Association Française d’Astronomie (consultez la carte des manifestations).

Les clubs d’astronomie vous ouvriront leurs portes et leur coupoles pour deux ou trois soirées de découverte du ciel (avec animations et observations du Soleil en journée), un peu comme le fait chaque année le Club d’Astronomie de Lyon Ampère (CALA) en organisant au printemps la  Nuit de l’Équinoxe (vidéo ci-dessus) dans le cadre remarquable du Théâtre Antique de Lyon sur la colline de Fourvière. Continuer la lecture

En vidéo : les spectacles à suivre dans le ciel au mois de mai

Que nous réserve le ciel en mai 2017 ? Réponse avec la vidéo des éphémérides que nous propose Substratum, une jeune chaîne sur YouTube.

Si le mois de mai voit les nuits s’écourter (nous approchons tout doucement du solstice d’été), il est riche de plusieurs jours fériés qui permettront aux passionnés de veiller plus longtemps pour faire de belles observations.

Le mois précédent a été l’occasion d’admirer Jupiter lors de son opposition ( la planète géante gazeuse était au plus près de la Terre le 7 avril dans la Vierge, pas très loin de Spica, la plus brillante étoile de cette constellation) ; en mai nous allons pouvoir suivre trois planètes avant l’opposition de Saturne le mois prochain.

Laissons-nous guider une nouvelle fois par Substratum, la jeune chaîne YouTube qui s’adresse beaucoup aux enfants (et un peu à leurs parents) pour réexpliquer les leçons vues à l’école et qui s’est enrichie d’une vidéo mensuelle pour présenter les éphémérides astronomiques. Continuer la lecture

7 avril : la planète Jupiter est au plus près de la Terre

Le 7 avril c’est l’opposition de Jupiter, la meilleure période pour admirer la planète géante gazeuse. Ne manquez pas ce rendez-vous !  

Le 7 avril 2017 Jupiter est à l’opposition (alignement Soleil-Terre-Jupiter) à 664 millions de km de nous, soit un diamètre apparent de 44,2 sec d’arc et une magnitude de -2,4. En 2016 l’opposition s’était produite le 8 mars, la planète gazeuse géante se trouvant alors 2 millions de km plus près de nous (ce qui ne change guère le diamètre apparent de l’astre).

En vidéo : de nouvelles images de la Grande Tache Rouge

La planète gazeuse géante est très suivie par les astronomes, qu’ils soient amateurs ou professionnels, et ce pour deux raisons : d’une part son diamètre apparent est le plus important de toutes les planètes du Système solaire et d’autre part il y a toujours quelque chose à admirer à sa surface (bandes gazeuses et passage de la Grande Tache Rouge comme sur l’image ci-dessus) ou autour (ballet des 4 principaux satellites qui sont Io, Europe, Ganymède et Callisto).

La carte ci-dessus (proposée par Stelvision) vous permettra dans un premier temps de repérer facilement Jupiter, l’astre le plus brillant du ciel nocturne (si l’on fait abstraction de la Lune) qui se trouve dans la constellation de la Vierge, non loin de la brillante étoile Spica (en 2016 l’opposition de la géante gazeuse s’était produite dans le Lion).

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En vidéo : les spectacles à suivre dans le ciel au mois d’avril

Que nous réserve le ciel en avril 2017 ? Réponse avec la vidéo des éphémérides que nous propose Substratum, une jeune chaîne sur YouTube.

La réalisation de vidéos diffusées sur Internet est une activité en pleine expansion à laquelle n’échappe pas la vulgarisation scientifique. On connaît bien La galaxie de Florence Porcel ou Le Sense of Wonder, des chaînes qui présentent intelligemment et avec humour des sujets en lien avec l’astronomie, l’astrophysique ou encore la conquête de l’espace. Plus modestement, Substratum est une jeune chaîne qui s’adresse beaucoup aux enfants (et un peu à leurs parents) pour réexpliquer les leçons vues à l’école.

Depuis quelques mois Substratum s’est enrichie d’une vidéo mensuelle pour présenter les éphémérides astronomiques : des séquences filmées de manière ludique accompagnées d’explications accessibles à tous. Continuer la lecture

En vidéo : les spectacles à suivre dans le ciel au mois de mars

Que nous réserve le ciel en mars 2017 ? Réponse avec une jolie vidéo que nous propose Substratum, une jeune chaîne sur YouTube.

La réalisation de vidéos diffusées sur Internet est une activité en pleine expansion à laquelle n’échappe pas la vulgarisation scientifique. On connaît bien La galaxie de Florence Porcel ou Le Sense of Wonder, des chaînes qui présentent intelligemment et avec humour des sujets en lien avec l’astronomie, l’astrophysique ou encore la conquête de l’espace. Plus modestement, Substratum est une jeune chaîne qui s’adresse beaucoup aux enfants (et un peu à leurs parents) pour réexpliquer les leçons vues à l’école.

Depuis quelques mois Substratum s’est enrichie d’une vidéo mensuelle pour présenter les éphémérides astronomiques : des séquences filmées de manière ludique accompagnées d’explications accessibles à tous. Continuer la lecture

En images : la majestueuse constellation d’Orion

La constellation d’Orion fascine les hommes depuis des millénaires et les photographes depuis que leurs capteurs sont assez sensibles pour l’immortaliser. 

La constellation d’Orion, sans conteste la plus belle de toutes, nous raconte l’histoire d’un chasseur arrogant qui mourut foudroyé par le venin d’un scorpion. Dans la mythologie grecque le chasseur géant Orion passait son temps à se vanter de ses prouesses, ce qui avait le don d’exaspérer Héra, sœur et femme de Zeus. Elle lui envoya un scorpion qui le piqua et le tua.

Pour savoir quand la constellation est observable, je vous conseille de regarder la carte du ciel de Stelvision correspondant à votre site et à votre heure d’observation.  Différentes étoiles délimitent le vaniteux chasseur : ses épaules sont représentées par Bételgeuse et Bellatrix, sa taille par trois astres alignés (Alnitak, Alnilam et Mintaka qui forment le baudrier du chasseur) et ses pieds par Saïph et Rigel. Le glaive suspendu au baudrier contient la célébre nébuleuse d’Orion (Messier 42), une nébuleuse diffuse visible à l’œil nu qui ressemble à une aile de papillon quand on l’observe dans une paire de jumelles ou une petite lunette astronomique.

Voici la liste des images de gauche à droite et de haut en bas :

Le 22 février, admirez la Pleine Lune des neiges

Seconde Pleine Lune de l’année, la Pleine Lune des neiges se produira lundi 22 février en fin d’après-midi dans la constellation du Lion.

Si vous avez raté la Pleine Lune des loups dans la nuit du 23 au 24 janvier dernier vous allez pouvoir ressortir les habits chauds pour observer celle qui ouvre la huitième semaine de l’année.

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Ce sera en effet dans la soirée du lundi 22 février que Séléné nous donne rendez-vous pour nous présenter son éclatante bouille ronde. Son lever interviendra aux alentours de 18 h 30 (heure française) au moment où le Soleil se couchera à l’opposé.

Comme le montre ci-dessous la carte Stelvision, vous verrez notre satellite naturel passer la nuit dans la constellation du Lion, poursuivi par la brillante planète Jupiter (magnitude -2,4) quelques jours avant que la planète gazeuse ne soit au plus près de la Terre (ce sera le 8 mars).

stelvision

N’hésitez pas à faire des photographies du lever de cette Pleine Lune des neiges en début de soirée : utilisez un simple appareil photo fixé sur un trépied et faites des poses de quelques secondes pour réaliser des images d’ambiance comme celle que je vous propose plus haut, obtenue lors de la précédente Pleine Lune au pied d’une éolienne en Bourgogne.

En vidéo : le premier lever de Terre vu de la Lune le 24 décembre 1968

Comment dénicher la planète Saturne

Saturne est sans nul doute la plus belle planète du Système solaire avec son système d’anneaux. Mais comment la retrouver au milieu des étoiles quand on est un néophyte ?

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Pour tenter de localiser Saturne ont peut commencer par utiliser une carte du ciel interactive comme celle que nous propose Stelvision. Vous constaterez que la planète aux anneaux se trouve dans la constellation du Scorpion, non loin de la brillante étoile Antarès (une supergéante rouge). En indiquant l’heure et le lieu d’observation sur la carte de Stelvision, on peut visualiser immédiatement l’aspect de la voûte céleste ainsi que la position de la Lune et des planètes.

Une autre possibilité consiste à utiliser la Lune pour retrouver Saturne : les deux astres (comme le Soleil et les planètes) circulent dans la même bande de ciel, l’écliptique. Cela signifie qu’un ou deux jours par mois notre satellite naturel passe à proximité de la planète aux anneaux.

C’était le cas à l’aube du vendredi 13 février, comme on peut le constater sur la photo ci-dessus (Saturne est à l’ouest – à droite – de la Lune). Le prochain rendez-vous Lune-Saturne se produira à l’aube du 12 mars. Pour connaître les suivants, vous pouvez vous procurer l’excellent Guide du Ciel édité chaque année par Guillaume Cannat, un ouvrage qui présente tous les rendez-vous célestes accessibles avec ou sans télescope.