À l’aube du 27 mars la Lune décroissante est passée à moins de 2 degrés apparents de Jupiter, la plus grosse planète du système solaire.
Une question de perspective :
Regardez la Lune dans le ciel : vous verrez qu’elle passe à proximité de nombreuses étoiles et parfois de planètes. Vous observerez plus rarement des occultations, quand la Lune masque ces astres. Bien entendu il ne s’agit que de rapprochements apparents car notre satellite naturel est beaucoup plus près. Vous le voyez naviguer en moyenne à 400.000 kilomètres de nous. Une broutille si je vous dis que la distance entre la Terre et les planètes se compte en dizaines ou centaines de millions de kilomètres. Et si vous vous penchez sur la distance des étoiles, vous verrez qu’elle se mesure en années-lumière.
Bien qu’apparents, ces rapprochements sont spectaculaires quand la distance entre les deux astres est minime. Je vous invite à surveiller les dates des plus beaux rapprochements, ceux entre la Lune et Saturne. Vous vous souvenez peut-être de celui qui avait eu lieu dans la soirée du 11 novembre 2018. Mais le 27 mars en fin de nuit c’est Jupiter qu’on pouvait admirer à moins de 2° de Séléné. Continuer la lecture de Spectaculaire rapprochement entre la Lune et Jupiter→
En Chine la ville de Shanghai accueillera le plus grand planétarium du monde (38.000 m²) dont l’ouverture est prévue en 2021.
La Chine possédera bientôt son second planétarium après celui de Pékin construit en 1957. Il se trouvera à Shanghai, la plus grande ville du pays avec plus de 20 millions d’habitants. Autant dire que le ciel nocturne de cette mégapole ne montre aucune étoile, tant la pollution lumineuse y est importante. Ce futur planétarium, une succursale du Musée des sciences et de la technologie, est en construction dans la ville nouvelle de Lingang (district de Pudong) à 90 kilomètres au sud-est du centre de Shanghai et cet édifice sera le plus grand du monde quand il entrera en service en 2021.
Vénus, Saturne et Jupiter à l’aube, Mars qui flirte avec l’amas des Pléiades au crépuscule : ce mois de mars 2019 sera dédié au repérage des planètes.
En ce troisième mois annonciateur de printemps (l’équinoxe se produit le 20) les nuits sont assez longues pour profiter du ciel étoilé sans avoir trop froid. Après deux mois avec la Lune en vedette (éclipse totale le 21 janvier et Super Lune le 19 février), le mois de mars 2019 va nous permettre de nous consacrer au repérage et à l’observation des principales planètes.
Quatre nouveaux télescopes jumeaux qui constituent le réseau SPECULOOS viennent de de fournir leur première image. Il s’agit de la galaxie NGC 6902.
SPECULOOS (Search for habitable Planets EClipsing ULtra-cOOl Stars) est un nouveau projet de détection d’exoplanètes constitué de quatre télescopes de 1 mètre de diamètre construits en Allemagne pour 1 million d’euros pièce et installés par l’ESO au Chili dans le désert d’Atacama à l’Observatoire de Paranal (qui accueille déjà les 4 VLT). Ce réseau s’ajoute à NGTS (Next-Generation Transit Survey) dont les 12 télescopes de 20 cm de diamètre automatisés sont installés à proximité et comme eux utilise la méthode des transits pour découvrir de nouvelles exoplanètes.
Vénus et Jupiter occupent le ciel avant l’aube. Ces planètes sont assez lumineuses pour se refléter dans les eaux d’un étang bourguignon.
Après le chassé croisé-matinal entre Vénus et Jupiter le mois dernier, les deux plus brillantes planètes poursuivent chacune leur chemin. Leur éclat est tel (magnitude -4,2 pour la première et -2 pour la seconde) qu’il est possible d’admirer leur reflet à la surface d’un étang comme ici en Bourgogne à l’aube du 13 février. Saturne, à gauche de Vénus, n’est pas assez brillante pour imprimer son éclat dans l’eau.
Une magnifique occultation de Saturne, quelques rapprochements planétaires et une Super Lune, février s’annonce prometteur côté ciel !
Après un mois de janvier marqué par une éclipse totale de Lune, février nous offre deux phénomènes qui concernent notre satellite naturel : une occultation de Saturne et une grosse Pleine Lune qui se produit au moment du périgée. De quoi nous mettre en appétit en cette année 2019 marquée par le cinquantième anniversaire du premier Homme sur la Lune (On The Moon Again).
Mais si vous souhaitez profiter pleinement des spectacles célestes de ce mois de février, je vous recommande de bien vous protéger du froid en relisant mes conseils. Je vous rappelle également que la carte du ciel en temps réel proposée par Stelvision vous permet de retrouver la position de tous les phénomènes astronomiques que je vous invite à observer chaque mois à l’œil nu (ou éventuellement à l’aide d’une paire de jumelles ou d’une longue-vue). Continuer la lecture de Que voir dans le ciel nocturne au mois de février 2019→
L’exploration planétaire de demain se prépare aujourd’hui. La preuve avec les tests du rover allemand SherpaTT dans le désert.
L’exploration du Système solaire ne cesse de nous surprendre, révélant des paysages inattendus qui nous ramènent à l’éternelle question : les conditions favorables à l’émergence de la vie ont-elles été réunies dans le passé ailleurs que sur la Terre ? Alors que nous fêtons en 2019 le cinquantenaire du premier Homme sur la Lune, des ingénieurs travaillent sur de futurs robots auxquels on pourrait faire appel pour aller sillonner la surface d’autres corps.
Plusieurs astrophotographes ont découvert sur leurs images de l’éclipse de Lune du 21 janvier le flash provoqué par l’impact d’une météorite.
En 2019 nous fêtons le cinquantenaire du premier Homme sur la Lune et nombreux sont ceux qui vont admirer notre satellite naturel. C’était déjà le cas le lundi 21 janvier en fin de nuit : les astrophotographes se sont mobilisés en grand nombre pour immortaliser une belle éclipse de Lune. Si la plupart d’entre eux ont obtenu de jolies images de notre satellite naturel rougi lors de sa traversée du cône d’ombre terrestre, certains ont eu la surprise de découvrir un petit point brillant sur leurs clichés.
Le 21 janvier en fin de nuit nous pourrons admirer une éclipse totale de Lune. Voici quelques conseils pour immortaliser ce spectacle.
Si vous consultez régulièrement les éphémérides, vous savez qu’au cours de ce mois de janvier la Pleine Lune du 21 va prendre une belle couleur rouge à l’occasion d’une nouvelle éclipse de Lune (après celle du 27 juillet). C’est un spectacle dont tout le monde pourra profiter à l’œil nu si la météo est clémente.
2018 s’achève dans quelques jours. Petit regard dans le rétroviseur pour se remémorer les images célestes présentées cette année sur CIELMANIA.
Grâce à CIELMANIA, j’ai eu le plaisir de partager avec vous mes images célestes réalisées tout au long des douze mois qui viennent de s’écouler. Avant de tourner la page et d’attaquer 2019 (une grande année astronomique avec le cinquantenaire du premier Homme sur la Lune), j’avais envie de rassembler quelques-uns des clichés que vous avez particulièrement aimés sur les réseaux sociaux (je vous rappelle que vous pouvez me suivre sur Facebook et Twitter).
Différents télescopes de la NASA ont été mobilisés pour suivre le passage de 46P/Wirtanen, la comète de l’année, appelée aussi comète de Noël.
46P/Wirtanen est passée à un peu plus de 11 millions de kilomètres de nous le 16 décembre. Bien que ce soit l’astre chevelu le plus brillant de l’année qui se termine, elle était à peine visible à l’œil nu (magnitude 4 environ), même dans un ciel très sombre (il était préférable de l’observer à l’aide de jumelles ou d’une longue-vue). La NASA a braqué plusieurs instruments dans sa direction (article en anglais) pour en apprendre un peu plus sur cette comète découverte le 17 janvier 1948 par l’astronome américain Carl Alvar Wirtanen et qui revient nous voir tous les 5,5 ans.
Désormais visible à l’œil nu, la comète 46P/Wirtanen continue de s’approcher de la Terre. Elle passera à 11,6 millions de km le 16 décembre prochain.
On la surnomme déjà la comète de l’année ou la comète de Noël (Christmas Comet). Découverte le 17 janvier 1948 par l’astronome américain Carl Alvar Wirtanen, 46P/Wirtanen repasse près de nous tous les 5,5 ans. Le 16 décembre cet astre chevelu sera à seulement 0,0775 unité astronomique soit 11,6 millions de kilomètres (un peu moins de 30 fois la distance Terre-Lune, une broutille à l’échelle du Système solaire), ce qui en fait probablement l’un des passages les plus favorables d’une comète connue pour les 30 ans à venir (cartes et infos ici).
C’est dire si les amoureux du ciel étoilé attendent avec impatience de voir et de photographier ce bel objet qui est désormais à peine visible à l’œil nu dans les sites exempts de toute pollution lumineuse. Cette image a été réalisée le 5 décembre peu après minuit au pied du Château de la Tour en Bourgogne (5 secondes de pose avec un objectif de 50 mm ouvert à 2,8 monté sur un boîtier Nikon D7100, 5000 iso). Continuer la lecture de La comète 46P/Wirtanen au-dessus du Château de la Tour→
Une comète visible à l’œil nu, une pluie d’étoiles filantes et le retour à l’aube de Jupiter et Mercure : décembre 2018 sera riche en spectacles célestes.
Si vous avez prévu ne ne pas trop sortir pour observer le ciel nocturne au cours de ce mois de décembre 2018, vous allez sans doute changer d’avis une fois que vous aurez lu les éphémérides. Ce dernier mois de l’année nous offre en effet quelques rendez-vous astronomiques que vous ne pouvez manquer sous aucun prétexte, à condition que la météo y mette du sien !
Pensez à bien vous couvrir pour profiter pleinement de vos observations hivernales.
La comète 46P/Wirtanen va nous offrir un beau spectacle au cours de sa traversée du ciel boréal en décembre. Voici nos conseils pour l’admirer.
Chaque année les astronomes amateurs bien équipés peuvent admirer le passage d’une douzaine de comètes. Plus rarement, l’un de ces astres chevelus s’approche suffisamment près de la Terre et devient visible à l’œil nu. Ce sera le cas au cours de ce dernier mois de 2018 avec la comète 46P/Wirtanen qui passera à un peu plus de 11 millions de kilomètres de la Terre le 16 décembre.
De retour dans le ciel à l’aube, la planète Vénus est actuellement dans la constellation de la Vierge, non loin de sa plus brillante étoile, Spica.
Spica (Alpha Virginis) est la plus brillante étoile de la Vierge, une constellation connue pour abriter un amas de plus de 1.500 galaxies dont Arp 116. Située à plus de 250 années-lumière, Alpha Virginis (appelée aussi l’Épi) est la quinzième étoile la plus brillante du ciel nocturne (la première étant Sirius dans la constellation du Grand Chien). Cet astre est en réalité une binaire à éclipses dont l’éclat varie de 6/100ème de magnitude tous les 4 jours environ.
La soirée du 11 novembre a été marquée par un joli rendez-vous céleste : un rapprochement apparent entre Saturne et le jeune croissant de Lune.
Comme je vous l’annonçais dans les éphémérides, Saturne avait rendez-vous avec un jeune croissant de Lune dans la soirée du 11 novembre, un rapprochement qui n’était bien sûr qu’apparent puisque en réalité la Lune se situe en moyenne à 400 000 km de nous alors que Saturne est à plus d’1 milliard de km !
Sixième planète du Système solaire en partant du Soleil et seconde après Jupiter si l’on classe les planètes selon leur taille ou leur masse, Saturne est sans aucun doute l’astre qui fascine le plus et qui est à l’origine de très nombreuses vocations d’astronomes. Continuer la lecture de Nouveau rendez-vous entre Saturne et la Lune→
À l’heure de la surveillance automatisée du ciel nocturne, l’astronome amateur américain D. Machholz vient de découvrir visuellement sa douzième comète.
L’exploit est à peine imaginable : alors que le ciel nocturne est depuis quelques années sous la surveillance constante de réseaux de télescopes automatisés (comme ceux du Catalina Sky Surveyinstallés dans les monts Santa Catalina près de Tucson en Arizona) qui traquent tous les astres en mouvement (comètes et astéroïdes), l’astronome américain Donald Machholz vient de découvrir visuellement sa douzième comète le 7 novembre (de magnitude 10) à l’aide d’un télescope de 47 centimètres de diamètre (découverte qu’il partage avec les japonais S. Fujikawa et M. Iwamoto, d’où son nom : C/2018 V1 Machholz–Fujikawa–Iwamoto).
D. Machholz pose ici à côté d’une paire de jumelles dédiée à la recherche de comètes.
Avec une magnitude estimée à 3 pour le début du mois de décembre, 46P/Wirtanen s’annonce comme une comète prometteuse à suivre avant les fêtes.
Le 17 janvier 1948 l’astronome américain Carl Alvar Wirtanen découvrit un astre chevelu sur une photographie réalisée deux jours plus tôt à l’Observatoire Lick. L’astre qui allait porter son nom est une comète périodique qui fait le tour du Soleil en 5,44 ans. En 2018 46P/Wirtanen passera à un peu plus de 11 millions de kilomètres de la Terre le 11 décembre (quatre jours avant son périhélie), entrant ainsi dans le top 10 des comètes les plus proches de ces cinquante dernières années.
Tristan Leblanc, jeune Québécois de 17 ans, a construit et envoyé une petite nacelle et son ballon dans la stratosphère à plus de 32 kilomètres d’altitude.
L’espace fait toujours rêver ; il suffit pour s’en convaincre de voir l’engouement que suscitent des projets comme le lancement de la Tesla d’Elon Musk en février 2018 ou encore le saut de Felix Baumgartner depuis la stratosphère en 2012. Sans parler du cinquantenaire du premier Homme sur la Lune que nous fêterons en 2019 et qui devrait faire naître de nombreuses vocations.