La pluie d’étoiles filantes de l’essaim des Géminides le 14 décembre a été immortalisée depuis le site majestueux de Stonehenge.
Le plus célèbre des monuments mégalithiques :
Stonehenge se situe dans le comté du Wiltshire (Sud-Ouest de l’Angleterre). C’est là qu’il y a un peu plus de 4.000 ans, des hommes ont dressé d’immenses structures circulaires à l’aide de pierres. Lorsque à cette époque on se plaçait à l’intérieur du monument de Stonehenge le jour du solstice d’été, on voyait se lever le Soleil en direction du Nord-Est. L’astre du jour apparaissait alors juste au-dessus d’une pierre dressée à l’extérieur du cercle :
C’est avec le télescope LAMOST au premier plan que le photographe chinois Steed Yu a immortalisé la pluie d’étoiles filantes des Géminides.
Astronomie chinoise :
LAMOST est l’acronyme de Large Sky Area Multi-Object Fibre Spectroscopic Telescope. Il s’agit d’un télescope optique inauguré en 2007, dont le miroir principal mesure 4 mètres de diamètre. Cet instrument, capable de fournir simultanément 4.000 spectres stellaires, est installé dans le Yanshan, un massif montagneux chinois.
Même si la Chine communique assez peu sur ses installations astronomiques, elle dispose d’infrastructures très importantes dans ce domaine. On peut par exemple citer Fast, le plus grand radiotélescope de la planète. Et dans le domaine de la vulgarisation, la Chine se dote du plus grand planétarium du monde à Shanghai.
Pluie de Géminides :
L’astéroïde (3200) Phaéton a été découvert en 1983 sur des images du télescope spatial infrarouge IRAS. L’orbite de (3200) Phaéton correspond à la pluie d’étoiles filantes des Géminides, un essaim dont le maximum d’activité peut atteindre 75 météores, un taux comparable à celui des Perséides. Mais l’observation des Géminides a moins de succès en décembre (maximum du 12 au 14) que celle des Perséides en août.
L’astrophotographe chinois Steed Yu nous prouve pourtant que les Géminides révèlent de très belles surprises. Il n’est pas rare que cet essaim produise de spectaculaires météores très lumineux, comme celui légèrement à droite du télescope LAMOST.
La pluie d’étoiles filantes de l’essaim des Géminides le 14 décembre 2020 a été immortalisée depuis le parc national des Everglades en Floride.
Aux Etats-Unis, le parc national des Everglades est une zone humide classée au patrimoine mondial de l’UNESCO. C’est le plus grand écosystème de mangrove du pays (il s’étend sur un peu plus de 6.000 km²). Il sert de refuge à une quarantaine d’espèces menacées (comme la panthère de Floride) et à plusieurs centaines d’espèces d’oiseaux et de poissons.
C’est là que le photographe Michael Palozzola a passé une nuit complète à photographier les Géminides. Douze heures à capturer les étoiles filantes qui apparaissent chaque année à cette époque. Continuer la lecture →
Une comète visible à l’œil nu, une pluie d’étoiles filantes et le retour à l’aube de Jupiter et Mercure : décembre 2018 sera riche en spectacles célestes.
Si vous avez prévu ne ne pas trop sortir pour observer le ciel nocturne au cours de ce mois de décembre 2018, vous allez sans doute changer d’avis une fois que vous aurez lu les éphémérides. Ce dernier mois de l’année nous offre en effet quelques rendez-vous astronomiques que vous ne pouvez manquer sous aucun prétexte, à condition que la météo y mette du sien !
Pensez à bien vous couvrir pour profiter pleinement de vos observations hivernales.
La pluie d’étoiles filantes de l’essaim des Géminides le 14 décembre a été immortalisée depuis l’un des sommets de l’archipel des Canaries.
Parmi les nombreuses trouvailles du télescope spatial infrarouge IRAS figure l’astéroïde (3200) Phaéton. Il a été découvert le 11 octobre 1983 sur des images analysées par les astronomes Simon Green et John K. Davies et il est passé le 16 décembre à 10 millions de km de la Terre. L’orbite de (3200) Phaéton correspond à la pluie d’étoiles filantes des Géminides (le radiant de l’essaim se situe dans la constellation des Gémeaux, non loin des étoiles jumelles Castor et Pollux).
L’activité de cet essaim est assez récente puisqu’on ne le mentionne que depuis 150 ans, à la différence par exemple des célèbres Perséides dont les premiers rapports d’observation en Chine remontent à l’an 36. Le maximum d’activité des Géminides se produit entre le 12 et le 14 décembre avec un taux horaire qui peut atteindre 75 météores.
En utilisant l’une des caméras installées à l’institut météorologique du pic du Teide (le plus haut volcan d’Espagne situé sur l’île de Tenerife), l’astrophotographe Daniel Lopez (El Cielo de Canarias) qui travaille à L’IAC (Instituto de Astrofísica de Canarias) a réussi à enregistrer une grande partie de cette pluie d’étoiles filantes avant l’aube du 14 décembre. Continuer la lecture →
La plus grosse Pleine Lune de l’année, une pluie d’étoiles filantes ou encore l’occultation d’Aldébaran : décembre 2017 sera riche en spectacles célestes.
Si vous avez prévu ne ne pas trop sortir pour observer le ciel nocturne au cours de ce mois de décembre 2017, vous allez sans doute changer d’avis une fois que vous aurez lu les éphémérides. Ce dernier mois de l’année nous offre en effet quelques rendez-vous astronomiques que vous ne pouvez manquer sous aucun prétexte, à condition que la météo y mette du sien !
Si le ciel est dégagé, l’essaim météoritique des Quadrantides devrait nous offrir un joli spectacle pour bien commencer cette nouvelle année.
Le début du mois de janvier est traditionnellement propice à l’observation des étoiles filantes. C’est en effet durant les cinq premières nuits de l’année que la Terre traverse l’essaim météoritique des Quadrantides.
Les météores portent le nom de la constellation dont ils semblent jaillir, la constellation du Quadrant Mural qui n’existe plus aujourd’hui (entre les constellations d’Hercule, du Bouvier et de la Grande Ourse). Continuer la lecture →
L’astrophotographe Yuri Beletsky a passé la nuit du 13 au 14 décembre à photographier la pluie d’étoiles filantes des Géminides dans le désert d’Atacama.
Parmi les nombreuses trouvailles du télescope spatial infrarouge IRAS figure l’astéroïde (3200) Phaéton. Il a été découvert le 11 octobre 1983 sur des images analysées par les astronomes Simon Green et John K. Davies.
En vidéo : un astéroïde menace-t-il notre planète ?
Phaéton (qui porte le nom du fils d’Hélios, le dieu du Soleil dans la mythologie grecque) est un astéroïde d’un peu plus de 5 km qui passe tous les 1,4 an à seulement 0,139 Unité Astronomique du Soleil. Le 14 décembre 2093 Phaéton s’approchera relativement près de la Terre (2,9 millions de km).
L’orbite de (3200) Phaéton correspond à la pluie d’étoiles filantes des Géminides (le radiant de l’essaim se situe dans la constellation des Gémeaux, non loin des étoiles jumelles Castor et Pollux). L’activité de cet essaim est assez récente puisqu’on ne le mentionne que depuis 150 ans, à la différence par exemple des célèbres Perséides dont les premiers rapports d’observation en Chine remontent à l’an 36. Le maximum d’activité des Géminides se produit entre le 12 et le 14 décembre avec un taux horaire qui peut atteindre 75 météores.