Archives pour l'étiquette pollution lumineuse

En vidéo : la Nuit de l’Équinoxe a tenu ses promesses

À Lyon, une nouvelle édition de la Nuit de l’Équinoxe a connu une très belle affluence en raison d’une météo printanière. 

Depuis plusieurs années le Club d’Astronomie de Lyon Ampère (CALA) organise la  Nuit de l’Équinoxe à Lyon avec l’aide de plusieurs clubs de la région. Cette manifestation se déroule dans le cadre remarquable du Théâtre Antique de Lyon sur la colline de Fourvière, un ensemble composé d’un Odéon et d’un Théâtre construits il y a 20 siècles par la communauté romaine de Lugdunum. Un musée gallo-romain complète cet ensemble classé au patrimoine mondial de l’UNESCO.

Le CALA choisit une date (proche de l’équinoxe) permettant d’observer la Lune, un astre assez brillant pour faire face à la pollution lumineuse qui baigne la ville. Cette année la date retenue était le samedi 11 mars, veille de la Pleine Lune du corbeau. Continuer la lecture

La Voie lactée se dévoile dans le ciel des Carpates

Petit détour par l’Ukraine d’où a été réalisé ce panorama nocturne. L’arche de la Voie lactée domine le massif montagneux des Carpates.

Bien que la Voie lactée soit souvent photographiée à la belle saison par commodité (elle nous révèle alors le Triangle d’été formé des brillantes étoiles Deneb, Véga et Altaïr), on peut tout aussi bien l’admirer en hiver à condition de bien se couvrir (voir nos 5 conseils pour observer le ciel d’hiver sans avoir froid).

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La preuve avec ce panorama réalisé par le photographe Ihor Khomych, un assemblage de 31 images posées 30 sec chacune à 6.400 iso avec un objectif de 17 mm de focale ouvert à 2,8. Continuer la lecture

Spectaculaires colonnes lumineuses nocturnes aux USA

Des colonnes lumineuses provoquées par des cristaux de glace ont illuminé le ciel nocturne de la petite ville de Pinedale dans l’État du Wyoming.

On les appelle colonnes lumineuses ou piliers lumineux, light pillars en anglais. Il s’agit d’un photométéore (du grec phôtόs « lumière » et meteôros « dans les airs »), un de ces nombreux phénomènes lumineux atmosphériques qui viennent parfois illuminer la nuit, tout comme les aurores polaires. Mais à la différence de ces dernières qui naissent de l’interaction entre le vent solaire et la haute atmosphère, c’est la pollution lumineuse qui est à l’origine des colonnes de lumière, ce qui explique pourquoi le phénomène n’est observé que depuis quelques décennies.

Quand le photographe Dave Bell a réalisé cette image le 24 janvier, la petite ville de Pinedale dans l’État du Wyoming au NORD-OUEST des USA venait d’essuyer une sévère tempête de neige.   Continuer la lecture

Le planétarium, une alternative pour découvrir les étoiles

Que faire quand on habite en ville et qu’on a envie de découvrir le ciel étoilé ? Une séance de planétarium offre déjà d’intéressantes possibilités.

Tout le monde n’a pas la chance d’habiter en pleine campagne ou à la montagne, loin de toute pollution lumineuse et de pouvoir admirer depuis le pas de sa porte la Voie lactée ou même la lumière zodiacale. Il y a quelques mois une publication de la revue Science Advances intitulée The new world atlas of artificial night sky brightness avait tiré la sonnette d’alarme, rappelant que plus de 80% de la surface de notre planète était touchée par la pollution lumineuse, un chiffre qui grimpait à 99% pour l’Europe !

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Pour ceux dont le ciel nocturne se résume à un voile lumineux, il reste la possibilité d’aller faire un tour dans un planétarium. Continuer la lecture

Crater Lake : une nuit d’hiver sous la Voie lactée

Petit détour nocturne par Crater Lake, un lac de cratère dans l’état de l’Oregon que le photographe Matthew Newman a immortalisé sous la Voie lactée.

Au coeur des forêts de conifères qui recouvrent une grande partie de l’état de l’Oregon, au nord-ouest des États-Unis, Crater Lake est une curiosité qui vaut le détour. Profond d’un peu moins de 600 m, ce lac s’est formé progressivement par remplissage d’une caldeira née il y a 7.000 ans au cours d’une formidable éruption du volcan Mazama qui projeta  des millions de tonnes de cendres jusqu’au Wyoming, au Nevada et en Colombie-Britannique.

Ce lac est l’emblème du parc national du même nom créé en 1902 qui s’étend sur 740 km² et dont l’altitude varie de 1.882 m à la surface du lac jusqu’à 2.720 m au sommet du Mont Scott. Continuer la lecture

La nébuleuse d’Orion se dévoile sous le ciel noir d’Alqueva

L’astrophotographe Miguel Claro a réalisé une somptueuse image de la célèbre nébuleuse d’Orion depuis la réserve de ciel étoilé d’Alqueva au Portugal.

Tous les observateurs du ciel nocturne vous le diront : La plus belle nébuleuse du ciel est la nébuleuse d’Orion qui se situe dans la constellation du même nom. Cette nébuleuse (qui ressemble à une aile de papillon quand on l’observe dans une paire de jumelles ou une petite lunette astronomique) et qui porte le numéro 42 dans le catalogue de l’astronome français Charles Messier est à l’origine de nombreuses vocations dans le petit monde de l’astronomie.

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On doit cette magnifique image à l’astrophotographe Miguel Claro qui a su capter toutes les subtiles nuances de la nébuleuse d’Orion. Continuer la lecture

Partez à la recherche de la discrète lumière zodiacale

Beaucoup moins brillante que la Voie lactée, la lumière zodiacale se révèle à certaines époques de l’année sous les ciels les plus noirs.

La lumière zodiacale est la diffusion de la lumière solaire par la poussière interplanétaire constituée de minuscules grains de glace et de poussière abandonnés par les comètes. Ces particules se concentrent principalement dans le plan de l’écliptique, une bande céleste où l’on trouve le Soleil, la Lune, les planètes et les constellations du zodiaque, d’où son nom.

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L’observation de la lumière zodiacale remonte fort loin ;  le savant et poète persan Omar Khayyam, qui vécut au XIème siècle, l’avait surnommée la main gauche de l’aube. Continuer la lecture

Ciel nocturne après la pluie dans le désert d’Atacama

Les averses sont brèves et rares dans le désert d’Atacama. Une sécheresse qui fait le bonheur des astronomes et des photographes nocturnes.

De l’eau dans le désert d’Atacama ! Voilà qui a de quoi surprendre dans cette région, l’une des plus arides du monde avec moins de 10 millimètres de précipitations par an. C’est d’ailleurs pour cette raison que l’ESO y a implanté ses principaux observatoires dont le Very Large Telescope et le futur géant E-ELT. Protégé de la pluie par la barrière que forme la cordillère des Andes, le désert d’Atacama compte en effet plus de 300 nuits claires par an et une absence totale de pollution lumineuse, ce qui en fait l’un des meilleurs sites astronomiques au monde. Le très faible taux de vapeur d’eau présent dans l’atmosphère est également un atout pour observer dans certaines longueurs d’ondes comme le fait l’observatoire radiomillimétrique et submillimétrique ALMA.

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Sur cette image le plan d’eau au premier plan nous permet de dire qu’une rare averse s’est produite un peu plus tôt (le cliché a été réalisé début août en plein hiver austral). Le liquide va rapidement s’évaporer, laissant la place à un sol desséché parsemé de quelques végétaux qui auront profité de cette précipitation providentielle pour s’épanouir. Continuer la lecture

En vidéo : Lost in Light, quand la lumière cache les étoiles

Avec Lost in Light, le photographe Sriram Murali nous propose de découvrir à quel point la pollution lumineuse affecte notre vision du ciel nocturne.  

Nous vivons dans un monde inondé de lumière la nuit, et ce n’est pas la dernière carte mondiale de la pollution lumineuse publiée au mois de juin dernier dans la revue Science Advances qui démontrera le contraire. On estime aujourd’hui que plus de 80% de la population mondiale ne voit plus la Voie lactée, un chiffre qui frise les 99% quand on se limite aux seuls habitants de l’Europe et des États-Unis !

Comment prendre conscience de l’impact des éclairages urbains sur la qualité du ciel nocturne ? C’est à cette question que tente de répondre le photographe Sriram Murali. Tournée principalement en Californie, sa vidéo intitulée Lost in Light nous révèle progressivement la beauté du ciel étoilé au fil de séquences enregistrées de plus en plus loin des sources de pollution lumineuse. Continuer la lecture

Bivouac sous la Voie lactée au pied de l’Everest

Plus près des étoiles, les alpinistes qui gravissent l’Everest prennent parfois le temps de contempler la Voie lactée dans un ciel noir comme de l’encre.

Plus haut sommet du monde, l’Everest (8.848 mètres au-dessus du niveau de la mer) fait partie de la chaîne de montagnes de l’Himalaya qui marque la frontière entre la Chine et le Népal. Le 29 mai 1953 l’alpiniste et explorateur néo-zélandais Edmund Hillary parvenait pour la première fois à atteindre son sommet avec à ses côtés  le sherpa népalais d’origine tibétaine Tensing Norgay. Depuis plus de soixante ans les alpinistes ne cessent de rivaliser d’audace pour atteindre le sommet toujours plus vite en empruntant de nouvelles voies, avec ou sans assistance respiratoire.

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Une ascension du mont Everest s’étalant sur plusieurs semaines, elle se fait par étapes successives. C’est au camp de base (5.340 mètres) qu’est rassemblé l’ensemble du matériel acheminé par des  porteurs et des yacks. Une fois les alpinistes acclimatés à l’altitude, l’ascension se fait par paliers : camp 1 vers 5.900 mètres, camp 2 vers 6.500 mètres, camp 3 vers 7.200 mètres, camp 4 vers 8.000 mètres d’où partira l’assaut final. Continuer la lecture

Jeune croissant de Lune au-dessus du lac de Rillé

Principale réserve ornithologique en Touraine, le lac de Rillé recevait la visite d’une jeune croissant de Lune dans la soirée du 6 août. 

Connu également sous le nom de lac de Pincemaille, le lac de Rillé est un plan d’eau de 250 hectares qui s’est formé en 1977 suite à la construction d’un barrage sur la rivière Lathan. Ce plan d’eau situé à une quarantaine de kilomètres au nord de la ville de Tours, destiné à l’irrigation des zones agricoles de ce morceau de Touraine, est devenu un haut-lieu ornithologique (comme l’explique la LPO) où l’on peut observer plus de 200 espèces d’oiseaux : héron, grèbe huppé, chevalier, oie, canard, martin-pêcheur, pie-grièche écorcheur… ainsi que des espèces beaucoup plus rares comme le balbuzard pêcheur ou encore la cigogne noire.

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Le soir du 6 août, à l’occasion des Nuits des étoiles, je me trouvais au bord du lac. Assailli par les moustiques, j’ai pu admirer le jeune croissant en train de glisser vers l’horizon OUEST, quatre jours après la Nouvelle Lune. Continuer la lecture

Août, le mois idéal pour admirer les étoiles filantes

Avec la douceur de ses nuits, le mois d’août est dédié à l’observation des étoiles filantes, ces petites poussières qui encombrent le Système solaire.

Soirées estivales :

Vous voilà enfin en vacances, prêts à savourer un repos bien mérité. Vous avez prévu de longues heures de détente dans une chaise longue en début de soirée. Le regard tourné vers le ciel qui s’assombrit, vous vous surprenez à compter les étoiles qui apparaissent une à une. Il y en a bientôt beaucoup trop pour que vous puissiez les dénombrer. Une bande laiteuse, la Voie lactée, fait lentement son apparition selon un axe NORD-SUD. Quand soudain une étoile filante traverse à toute vitesse une portion de la sphère céleste avant de disparaître.

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Circulant sur son orbite à près de 30 kilomètres par seconde, la Terre fonce à travers le Système solaire et heurte en permanence de minuscules particules appelées météoroïdes. Ces poussières (à l’origine de la lumière zodiacale), pénètrent à grande vitesse dans notre atmosphère. Elles s’échauffent et deviennent lumineuses une fraction de seconde avant de se vaporiser. C’est ce qu’on appelle les étoiles filantes (sporadiques) ou météores.

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Parfois notre planète traverse aussi des nuages de poussières abandonnées par les comètes sur leur orbite. Le nombre d’étoiles filantes augmente sensiblement. Il forme alors un essaim qui prend le nom de la région du ciel (appelé le radiant) d’où les météores semblent jaillir.   Continuer la lecture

Rotation d’étoiles derrière le temple du Donon

Le temple du Donon marque le sommet d’une montagne vosgienne qui attire les hommes depuis la préhistoire. Un bel endroit pour admirer les étoiles.

Il est des lieux ou l’histoire rejoint la légende. C’est le cas du massif du Donon situé entre l’Alsace et la Lorraine. Occupé dès la préhistoire (avec ses 1.009 mètres d’altitude c’est le point culminant des basses-Vosges et on le voit de loin), il devient ensuite un lieu de culte gallo-romain dédié à Mercure, le dieu du commerce, protecteur des voyageurs, fils de Jupiter et de la nymphe Maïa.

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Ajoutant un peu plus de mystère au sommet du Donon, le général d’Empire Joseph Léopold Hugo avoua même y avoir conçu en 1801 avec sa jeune femme Sophie Trébuchet un fils qui allait devenir célèbre : Victor Hugo. Continuer la lecture

Bientôt une réserve de ciel étoilé dans les Cévennes ?

Pour protéger ses nuits noires, le Parc national des Cévennes rêve d’obtenir le label RICE (Réserve internationale de ciel étoilé).

Créé en 1970 et reconnu réserve de biosphère par l’UNESCO depuis 1985, le Parc national des Cévennes s’étale sur les départements de la Lozère, du Gard et de l’Ardèche. Pour préserver l’excellence de ses nuits, le Parc prépare sa candidature pour le label RICE (Réserve internationale de ciel étoilé), que seule l’International Dark Sky Association (IDA) peut décerner (installée en Arizona, l’IDA est une association forte de 11.000 membres répartis dans 70 pays).

À ce jour on compte moins d’une dizaine de réserves internationales de ciel étoilé en Europe. En France seul l’Observatoire du Pic du Midi (associé au Parc national des Pyrénées) a obtenu cet agrément fin 2013 : 251 communes situées dans le périmètre de la réserve se sont engagées à combattre la pollution lumineuse en remplaçant progressivement les éclairages mal orientés et en développant l’extinction partielle ou totale de l’éclairage public.  Continuer la lecture

En vidéo : les images du concours Earth and Sky 2016

Le palmarès de la septième édition de l’International Earth and Sky Photo Contest est connu. Voici la sélection des plus belles images. 

Ils sont chaque année un peu plus nombreux à proposer leurs images de la planète Terre sous le ciel nocturne au jury de l’International Earth and Sky Photo Contest, un prestigieux concours (dont c’est la septième édition) organisé par The World at Night (TWAN), le National Optical Astronomy Observatory (NOAO) et l’association Astronomers Without Borders.

Lancé en 2008, ce concours a pris une ampleur internationale depuis 2009 et l’Année Mondiale de l’Astronomie. Il est présidé par l’astrophotographe Babak Tafreshi, fondateur de TWAN et auteur entre autres d’une vidéo du Kilimanjaro sous les étoiles et d’une photographie des pénitents de glace la nuit dans le désert d’Atacama. Continuer la lecture

FRIPON, un réseau de caméras pour surveiller le ciel français

Le réseau FRIPON vient d’être inauguré. À terme ce sont 100 caméras qui traqueront la désintégration des météorites dans le ciel de France.

La très grande majorité des météorites qui sont attirées par notre planète se consument dans l’atmosphère terrestre mais il arrive que des morceaux plus ou moins gros atteignent le sol. On se souvient par exemple de l’explosion d’une météorite de 12.000 tonnes au-dessus de la ville russe de Tcheliabinsk le 15 février 2013 qui se solda par la récupération de nombreux fragments dont un morceau de 650 kg tombé au fond du lac Tchebarkoul.

En vidéo : l’explosion d’un petit astéroïde dans le ciel de Tcheliabinsk le 15 février 2013

Pourtant la majorité des chutes passent inaperçues : on estime qu’il tombe chaque année sur le sol français une dizaine de météorites mais on n’en retrouve en moyenne qu’une par décennie, un taux 5 fois plus faible qu’au XIXe siècle. Il est vrai que l’homme moderne passe plus de temps à regarder des écrans que le ciel nocturne, et même si l’envie lui prend de flâner le nez en l’air, la pollution lumineuse a souvent raison de sa bonne volonté. Continuer la lecture

Rencontres Astronomiques de Printemps du 5 au 8 mai 2016

Plus de 200 astronomes amateurs vont participer à la dix-huitième édition des Rencontres Astronomiques de Printemps du 5 au 8 mai en Haute-Loire.

Les habitants de la petite commune de Craponne sur Arzon en Haute-Loire (900 m d’altitude) s’y sont habitués : chaque année, à l’occasion du weekend de l’Ascension, ils voient affluer les amoureux des étoiles et leurs drôles d’instruments. Pendant 4 jours et 3 nuits, télescopes et lunettes astronomiques scrutent le ciel à condition que la météo soit clémente, le tout dans une ambiance joyeuse et décontractée comme le montre cette vidéo des RAP 2007.

Dans un site préservé de la pollution lumineuse (la commune de Craponne sur Arzon éteint l’éclairage public pendant ces 3 nuits) au moment de la Nouvelle Lune (elle se produit le 6 mai), les astronomes amateurs viennent non seulement observer le ciel (le Soleil en journée et la voûte étoilée la nuit) mais également échanger sur leur passion à l’occasion d’ateliers, de conférences et de discussions informelles. Continuer la lecture

En vidéo : Skylight, un hommage à la beauté du ciel

Avec Skylight, le photographe Chris Pritchard vient de réaliser une superbe vidéo qui nous permet d’apprécier la beauté du ciel, de jour comme de nuit.

Skylight, c’est un peu le film de tous les superlatifs : plus de 5 années de prises de vues, des milliers d’images qui représentent 36 heures de vidéo résumées en 3 min grâce à la technique du time-lapse, 42 lieux de tournage, la plupart aux États-Unis mais également en Australie, en Nouvelle-Zélande, à Tokyo ou encore Singapour.

Comme le dit Chris Pritchard, qu’on habite en ville ou à la campagne, quel que soit notre mode de vie, nous partageons tous le même ciel. Même si nous n’y voyons pas la même chose depuis le centre d’une mégapole ou au cœur d’un désert, le ciel a le pouvoir d’élargir notre horizon en nous révélant des merveilles dans notre atmosphère et beaucoup plus loin.

Contrairement à d’autres vidéos comme Scintillaris ou encore Mount Fuji, Skylight nous montre également la beauté de  la danse des nuages dans le ciel nocturne (comme c’est un peu le cas dans Yikáísdáhá) ainsi que les effets de la pollution lumineuse qui masque aux citadins la plus grande partie du ciel étoilé.

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À Lyon, la Nuit de l’Équinoxe a été un succès

C’est sous un ciel clair que Lyon a fêté la Nuit de l’Équinoxe, un joli rendez-vous entre les passionnés d’astronomie et le grand public. 

Une fois n’est pas coutume, c’est par une très belle journée printanière (le 19 mars, veille du printemps) que le Club d’Astronomie de Lyon Ampère (CALA) a organisé une nouvelle édition de la  Nuit de l’Équinoxe avec l’aide de plusieurs clubs de la région.

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La manifestation se déroulait dans le cadre remarquable du Théâtre Antique de Lyon sur la colline de Fourvière, un ensemble composé d’un Odéon et d’un Théâtre construits il y a 20 siècles par la communauté romaine de Lugdunum. Un musée gallo-romain complète cet ensemble classé au patrimoine mondial de l’UNESCO.

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L’après-midi de nombreux Lyonnais sont venus admirer le Soleil (taches, filaments et protubérances) dans les instruments mis à leur dispositions par les astronomes amateurs ; des expositions et différents stands permettaient au grand public de découvrir le monde de l’astronomie.

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Une fois la nuit tombée les visiteurs avaient le choix entre les télescopes et les lunettes dirigés vers la Lune gibbeuse et Jupiter (vedettes de la soirée dans un ciel noyé par la pollution lumineuse, ou les conférences données dans le Théâtre.

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En vidéo : Undisturbed Places, la magie des nuits africaines

Le photographe Maciej Tomkow a réalisé Undisturbed Places, une superbe vidéo du ciel nocturne dans le désert du Kalahari.

Au cours d’une expédition organisée par SAFRA-GO,un collectif de photographes tchèques qui réalise des voyages astronomiques pour admirer le ciel dans le désert du Kalahari à cheval sur la Namibie et le Botswana, le jeune cinéaste polonais Maciej Tomkow a accumulé deux téraoctets d’images qu’il a ensuite accélérées dans un très beau time-lapse de 4 min intitulé Undisturbed Places.

Le désert du Kalahari fait partie des rares régions du monde où les étoiles sont la seule source de lumière (en tswana, la langue officielle de l’Afrique du sud, le mot Kalahari sert à nommer sans équivoque la région la plus sèche du globe). Un site singulier dont la beauté est à couper le souffle, qui incite à la méditation et devient une source d’inspiration. Un endroit préservé de toute pollution lumineuse où les quelques humains présents vivent en symbiose avec la nature.

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