À 350 millions de kilomètres de nous, la planète Mars n’est pour le moment qu’un discret petit point orangé, huit mois avant la prochaine opposition.
Difficile pour les non initiés de reconnaître la planète Mars, un astre orangé de magnitude 2 actuellement dans la constellation de la Vierge. Seul un rapprochement apparent avec la Lune (accompagnée ici de la lumière cendrée) comme celui photographié à l’aube du 15 novembre (4 secondes de pose à 400 iso avec un objectif de 50 millimètres de focale) permet de localiser la célèbre Planète rouge (sa couleur, qui provient de l’oxyde de fer présent dans le sol, est à l’origine de son nom, Mars étant le dieu de la guerre dans la mythologie romaine).
La fabrication du cinquième des sept miroirs principaux du GMT (Giant Magellan Telescope) débute, alors que la construction de l’observatoire est en cours.
Financé principalement par de grandes universités américaines, le GMT (Giant Magellan Telescope) sera installé dans le désert d’Atacama au Chili où la construction de l’observatoire a commencé depuis deux ans.
Les éditions Stelvision proposent un nouveau guide pour partir facilement à la découverte du ciel nocturne : Le ciel aux jumelles.
Si vous êtes amateur de curiosités célestes, vous connaissez sans aucun doute Stelvision : ce site internet propose de très nombreux outils et conseils pour observer le ciel étoilé, comme par exemple la carte du ciel du jour personnalisable selon votre site d’observation ou encore un simulateur de télescope qui vous donne une idée de ce que vous pouvez espérer voir dans un instrument d’astronomie.
Le coronographe de la sonde SOHO nous permet de suivre pendant quelques jours sans danger le passage de la comète 96P/Machholz près du Soleil.
Le 12 mai 1986, trois mois après le passage de la comète de Halley, l’astronome amateur américain Donald Machholz repère un nouvel astre chevelu à l’aide d’une paire de jumelles de 130 mm de diamètre depuis son site d’observation à Loma Pietra dans les montagnes de la Californie. Deux ans plus tôt Machholz s’était déjà fait remarquer en dénichant la comète C/2004 Q2.
96P/Machholz est une comète périodique (comme l’indique la lettre “P”) qui revient tous les 5,29 ans. Elle passe actuellement dans le champ du coronographe LASCO C3 (voir la capture d’image ci-dessus du 26 octobre avec la comète en bas à droite) qui est installé à bord de l’observatoire SOHO. Continuer la lecture de Suivez le passage de la comète 96P/Machholz près du Soleil→
Au cours de sa huitième orbite autour de Jupiter, la sonde Juno a immortalisé la planète gazeuse géante et deux de ses satellites, Io et Europe.
Depuis leur découverte il y a un peu plus de quatre siècles par le grand savant italien Galilée à l’aide d’une modeste lunette astronomique, les quatre principaux satellites de Jupiter (Io, Europe, Ganymède et Callisto) fascinent les scientifiques tout autant que la planète géante gazeuse. La caméra de la sonde Juno a capturé l’image des deux satellites les plus proches de Jupiter, Io et Europe.
Après avoir survolé la Terre le 22 septembre, la sonde américaine Osiris-Rex a enfin pris la direction de l’astéroïde Bennu qu’elle rejoindra courant 2018.
Osiris-Rex (Origins-Spectral Interpretation-Resource Identification-Security-Regolith Explorer) est une mission de la NASA qui prévoit l’étude de l’astéroïde Bennu (fin 2018) et le retour d’échantillons sur Terre en 2023. C’est la troisième sonde spatiale du programme New Frontiers après New Horizons (qui se dirige vers l’astéroïde 2014 MU69 après avoir survolé la planète naine Pluton et son compagnon Charon en 2015) et Juno (en orbite autour de Jupiter depuis l’été 2016).
En un peu moins de 24 heures la Lune a occulté trois planètes et une brillante étoile. Des spectacles immortalisés depuis différents lieux sur Terre.
Dans son mouvement autour de la Terre, la Lune passe régulièrement devant des étoiles et beaucoup plus rarement devant une planète ou le Soleil (comme ce fut le cas le 21 août dernier). Mais la journée du lundi 18 septembre a été exceptionnelle puisque notre satellite naturel a occulté successivement trois planètes (Vénus, Mars et Mercure, visibles sur cette très belle image de Louis Rouxel) ainsi que la brillante Régulus.
Le samedi 9 septembre se déroulait la douzième édition de l’Astro-Messe à Villingen-Schwenningen. Visite en images de cette grande foire de l’astronomie.
Les prochaines Rencontres du Ciel et de l’Espace n’ayant lieu qu’en novembre 2018 (voir ici l’édition 2016), il fallait sortir de l’Hexagone cette année pour découvrir les nouveautés en matière de matériel astronomique. C’est à Villingen-Schwenningen, à 120 km de Mulhouse en Allemagne, dans le sud-ouest du land du Bade-Wurtemberg, que s’est tenue le 9 septembre la douzième édition du salon Astro-Messe (voir son site en allemand).
Rouge à son lever comme une belle pomme bien mûre de la variété Gala, la Pleine Lune des fruits s’est levée le 5 septembre en début de soirée.
Chaque Pleine Lune apporte son lot de surprises : après celle du 9 juillet qui se levait au milieu des orages (la bien nommée Pleine Lune du tonnerre), et celle du 7 août qui nous a gratifié d’une charmante éclipse partielle, voici donc celle de septembre qui porte le nom de Pleine Lune des fruits (allez faire un tour au verger, vous comprendrez pourquoi !). En se levant dans la soirée du 5 dans un ciel assez sombre (le Soleil venait de se coucher) elle faisait penser à une pomme Gala bien mûre dans laquelle on aurait volontiers croqué.
Retour sur l’éclipse partielle de Lune observable dans la soirée du 7 août en France, deux semaines avant la grande éclipse de Soleil américaine.
Bien que beaucoup moins spectaculaire que l’éclipse totale de Soleil du 21 août aux États-Unis, l’éclipse partielle de Lune du 7 août méritait qu’on y prête attention, pour peu que la météo soit clémente. La Lune n’étant pas totalement alignée avec le Soleil et la Terre (ce qui aurait provoqué une éclipse totale de Lune comme celle du 28 septembre 2015), il n’y avait donc qu’une éclipse partielle que l’on pouvait suivre sur presque toute la planète.
Les États-Unis s’attendent à vivre une journée exceptionnelle le 21 août avec une éclipse totale de Soleil observable de l’Oregon à la Caroline du Sud.
Oregon, Idaho, Wyoming, Montana, Nebraska, Iowa, Kansas, Missouri, Illinois, Kentucky, Tennessee, Géorgie, Caroline du Nord et du Sud : voici les 14 états américains qui risquent de connaître de sérieux embouteillages le 21 août 2017. C’est en effet là qu’il faudra impérativement se trouver pour assister à l’un des plus beaux spectacles de la nature, le Soleil noir, autrement dit une éclipse totale de Soleil.
Le 21 juin marque le début de l’été dans l’hémisphère nord pour notre plus grand plaisir. L’occasion de revenir sur ce qu’est le solstice.
Le solstice de juin marque le moment où le Soleil atteint sa position la plus au nord sur la sphère céleste, une sphère imaginaire sur laquelle on représente tous les astres vus depuis la Terre. C’est le cas le 21 juin, date du début de l’été dans l’hémisphère nord et de l’hiver dans l’hémisphère sud.
Le miroir de 6,5 mètres de diamètre du James Webb Space Telescope (JWST) a rejoint le centre spatial Johnson de la NASA à Houston pour de nouveaux tests.
La fin du mois de mai 2017 a marqué un tournant dans le développement du James Webb Space Telescope. Jusqu’à présent c’est au Goddard Space Flight Center à Greenbelt dans le Maryland (là où la NASA dispose de la plus grande salle blanche du monde pour réaliser et tester ses systèmes spatiaux), que s’était déroulé l’assemblage des dix-huit segments en béryllium recouverts d’or qui constituent le miroir principal du prochain télescope spatial.
Le 26 mai un astrophotographe français installé en Corse a filmé par hasard un impact sur Jupiter, dans la région polaire nord de la planète géante gazeuse.
Sauveur Pedranghelu est un astronome amateur comblé : alors qu’il réalisait une série d’images de Jupiter avec un télescope dans la soirée du 26 mai, sa caméra a enregistré l’impact d’une grosse météorite dans l’atmosphère de la planète géante gazeuse sous la forme d’un flash très bref (0,7 seconde) aux alentours de 19h25 TU. Son image a été traitée par Marc Delcroix, un autre astronome amateur qui coordonne en France les observations de Jupiter dans le cadre de la mission Juno, une sonde américaine qui est arrivée dans la banlieue de la planète en juillet 2016 et qui l’étudie depuis une orbite polaire.
Marc Delcroix a lancé l’alerte pour inciter les astrophotographes qui observaient au même moment à vérifier leurs images. La confirmation de cet impact est venue d’Allemagne où un autre amateur, Thomas Riessler, a obtenu une image de ce flash lumineux. Continuer la lecture de Un astronome amateur français filme un impact sur Jupiter→
La dix-neuvième édition des RAP, les célèbres Rencontres Astronomiques de Printemps, s’est achevée. Retour sur 4 jours et 3 nuits d’astronomie.
Ils étaient plus de 200 passionnés d’astronomie venus de tous les coins de France et même des pays limitrophes à se retrouver du 25 au 28 mai à Craponne sur Arzon en Haute-Loire pour la dix-neuvième édition des RAP. Ces Rencontres Astronomiques se déroulent toujours lors du pont de l’Ascension au moment de la Nouvelle Lune qui tombait cette année le 25 mai (la nouvelle lunaison qui allait suivre était d’ailleurs celle du Ramadan).
Le site des RAP bénéficie d’un ciel préservé de la pollution lumineuse et la commune de Craponne sur Arzon éteint l’éclairage public pendant les 3 nuits d’observations, ce qui lui a permis de décrocher cette année le label Villes et Villages étoilés décerné par l’ANPCEN, l’Association Nationale pour la Protection du Ciel et de l’Environnement Nocturnes.
Qui dit astronomie dit météo clémente. Cette édition aura été marquée par un temps particulièrement agréable et les participants n’ont pas beaucoup dormi, partagés entre les observations solaires en journée et l’étude du ciel nocturne. La qualité de cette manifestation doit également beaucoup aux bénévoles qui se chargent de son organisation.
Fin croissant de jeune Lune, passages de l’ISS avec à son bord le spationaute Thomas Pesquet, présence des planètes Jupiter et Saturne, nébuleuses, galaxies, amas d’étoiles, comètes…, il y en avait pour tous les goûts. Observateurs, astrodessinateurs et astrophotographes ont ainsi fait le plein de spectacles célestes et certains ont déjà prévu de se retrouver à Toulouse lors de l’opération Ciel en fête du 2 au 4 juin ou aux Rencontres des Observateurs Solaires les 24 et 25 juin à Serbannes.
Il ne reste plus qu’à espérer que la vingtième édition des RAP soit aussi ensoleillée !
Une paire de jumelles permet de profiter actuellement du rapprochement apparent entre Mars et l’amas des Pléiades au crépuscule.
Si Jupiter et Vénus brillent intensément (la première toute la nuit dans la constellation de la Vierge avec une magnitude de -2,4 et la seconde avant l’aube sur l’horizon EST avec une magnitude de -4.6), Mars fait pâle figure avec une magnitude de 1,9 ; il faut dire que la Planète rouge s’éloigne de nous et il faudra attendre l’été 2018 et la prochaine opposition pour qu’elle retrouve une magnitude négative.
Profitez du week-end pour admirer le retour de Vénus à l’aube non loin du vieux croissant de Lune, un spectacle accessible à tous même en ville.
Après avoir étincelé tout l’hiver dans le ciel du soir, Vénus (que l’on voit ici au-dessus du phare de Sanary-sur-Mer) est passée en conjonction inférieure avec le Soleil le 25 mars dernier avant de revenir dans le ciel du matin. Depuis elle ne cesse de s’élever au-dessus de l’horizon EST et son éclat important (magnitude -4,6) permet de la repérer très facilement aux alentours de 6 heures du matin (heure locale).
Au cours de son passage au plus près de la Terre le 19 avril, l’astéroïde 2014 JO25 a été filmé par quelques astronomes amateurs.
L’astéroïde 2014 JO25 a été découvert en mai 2014 dans le cadre du Catalina Sky Survey, un programme de surveillance automatisée des comètes (comme C / 2013 US10 Catalina) et des astéroïdes utilisant des télescopes installés dans les monts Santa Catalina près de Tucson en Arizona. Pendant que le Catalina Sky Survey scanne le ciel de l’hémisphère nord, le Siding Spring Survey fait de même en Australie pour le ciel de l’hémisphère sud.
Ce lundi 10 avril vous pourrez assister en début de soirée au lever de la Pleine Lune des poissons accompagnée de la brillante Jupiter.
Vous le savez sans doute si vous lisez régulièrement ce blog : Jupiter, la planète gazeuse géante, est au plus près de la Terre (son opposition a eu lieu le 7 avril, il y a 3 jours). Peut-être avez-vous envie de l’admirer tout simplement à l’œil nu (elle est très brillante avec une magnitude de -2,4) ou dans une paire de jumelles (avec un peu d’attention vous pourrez voir les quatre principaux satellites qui sont Io, Europe, Ganymède et Callisto). Mieux encore, un ami se propose de vous prêter une lunette astronomique reçue en cadeau il y a quelques temps et toujours pas déballée, ce qui va vous permettre de découvrir les bandes gazeuses qui ceinturent la plus grosse planète du Système solaire.
Elle a été l’une des plus belles comètes du XXe siècle. Zoom sur Hale-Bopp, un astre chevelu qui illumina le ciel au printemps 1997.
Découverte d’amateurs :
L’histoire commence dans la nuit du 23 juillet 1995. Deux astronomes amateurs américains qui ne se connaissent pas scrutent le ciel avec leur télescope : Alan Hale depuis le Nouveau-Mexique et Thomas Bopp en Arizona. Ils découvrent dans la constellation du Sagittaire une petite tache diffuse qui n’est pas répertoriée dans leurs atlas célestes et en informent le Minor Planet Center. Il s’agit bien d’une nouvelle comète qui va prendre leur nom.
Il s’avère très rapidement que C/1995 O1 est une grosse comète très active (le télescope spatial Hubble permet d’estimer le diamètre de son noyau à 40 km).