Archives de catégorie : Actualités

À suivre : la Lune et Vénus se rapprochent à l’aube

Profitez du week-end pour admirer le retour de Vénus à l’aube non loin du vieux croissant de Lune, un spectacle accessible à tous même en ville.

Après avoir étincelé tout l’hiver dans le ciel du soir, Vénus (que l’on voit ici au-dessus du phare de Sanary-sur-Mer) est passée en conjonction inférieure avec le Soleil le 25 mars dernier avant de revenir dans le ciel du matin. Depuis elle ne cesse de s’élever au-dessus de l’horizon EST et son éclat important (magnitude -4,6) permet de la repérer très facilement aux alentours de 6 heures du matin (heure locale).

Si vous disposez d’une paire de jumelles ou d’une petite lunette astronomique, vous pourrez même admirer la seconde planète du Système solaire sous la forme d’un croissant comme ce fut le cas début mars avant la conjonction inférieure.  Continuer la lecture de À suivre : la Lune et Vénus se rapprochent à l’aube

L’astéroïde 2014 JO25 filmé par les astronomes amateurs

Au cours de son passage au plus près de la Terre le 19 avril, l’astéroïde 2014 JO25 a été filmé par quelques astronomes amateurs.

L’astéroïde 2014 JO25 a été découvert en mai 2014 dans le cadre du Catalina Sky Survey, un programme de surveillance automatisée des comètes (comme C / 2013 US10 Catalina) et des astéroïdes utilisant des télescopes installés dans les monts Santa Catalina près de Tucson en Arizona. Pendant que le Catalina Sky Survey scanne le ciel de l’hémisphère nord,  le Siding Spring Survey fait de même en Australie pour le ciel de l’hémisphère sud.

La trajectoire de cet astéroïde l’a amené au plus près de la Terre (près de 2 millions de km quand même, soit 5 fois la distance Terre-Lune) le mercredi 19 avril, un passage qui a mobilisé les astronomes professionnels et amateurs. Continuer la lecture de L’astéroïde 2014 JO25 filmé par les astronomes amateurs

10 avril : Jupiter a rendez-vous avec la Pleine Lune

Ce lundi 10 avril vous pourrez assister en début de soirée au lever de la Pleine Lune des poissons accompagnée de la brillante Jupiter.

Vous le savez sans doute si vous lisez régulièrement ce blog : Jupiter, la planète gazeuse géante, est au plus près de la Terre (son opposition a eu lieu le 7 avril, il y a 3 jours). Peut-être avez-vous envie de l’admirer tout simplement à l’œil nu (elle est très brillante avec une magnitude de -2,4) ou dans une paire de jumelles (avec un peu d’attention vous pourrez voir les quatre principaux satellites qui sont Io, Europe, Ganymède et Callisto). Mieux encore, un ami se propose de vous prêter une lunette astronomique reçue en cadeau il y a quelques temps et toujours pas déballée, ce qui va vous permettre de découvrir les bandes gazeuses qui ceinturent la plus grosse planète du Système solaire.

Malheureusement vous êtes novice et vous ne savez pas trop dans quelle direction regarder ce soir. Continuer la lecture de 10 avril : Jupiter a rendez-vous avec la Pleine Lune

Printemps 1997 : la comète Hale-Bopp illumine le ciel

Elle a été l’une des plus belles comètes du XXe siècle. Zoom sur Hale-Bopp, un astre chevelu qui illumina le ciel au printemps 1997.

Découverte d’amateurs :

L’histoire commence dans la nuit du 23 juillet 1995. Deux astronomes amateurs américains qui ne se connaissent pas scrutent le ciel avec leur télescope : Alan Hale depuis le Nouveau-Mexique et Thomas Bopp en Arizona. Ils découvrent dans la constellation du Sagittaire une petite tache diffuse qui n’est pas répertoriée dans leurs atlas célestes et en informent le Minor Planet Center. Il s’agit bien d’une nouvelle comète qui va prendre leur nom.

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La comète Hale-Bopp déploie ses deux queues au printemps 1997. © Jerry Lodriguss

Il s’avère très rapidement que C/1995 O1 est une grosse comète très active (le télescope spatial Hubble permet d’estimer le diamètre de son noyau à 40 km).

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41P/Tuttle–Giacobini–Kresak, une comète dans la Grande Ourse

En traversant la constellation de la Grande Ourse, la comète 41P/Tuttle–Giacobini–Kresak y a fait quelques jolies rencontres, comme M 97 et M 108. 

Les astronomes amateurs qui ont tenté le marathon Messier le week-end dernier ont sans doute pointé deux objets très photogéniques dans la Grande Ourse, Messier 97 et Messier 108. Messier 97 (qu’on appelle aussi la nébuleuse du Hibou), l’un des objets les  plus faibles du catalogue Messier, est une nébuleuse planétaire (tout comme ESO 378-1) qui a été découverte par l’astronome français Pierre Méchain le 16 février 1781. Sa magnitude est proche de 10 et son diamètre d’environ 3,4 minutes d’arc.

Trois jours après avoir découvert M 97, Pierre Méchain repéra à moins d’un degré une galaxie spirale (comparable à Messier 98) de même magnitude qui s’étire sur 8 minutes d’arc et porte le numéro 108 dans le catalogue Messier. Continuer la lecture de 41P/Tuttle–Giacobini–Kresak, une comète dans la Grande Ourse

20 mars : le printemps débute dans l’hémisphère nord

C’est le 20 mars que débute le printemps dans l’hémisphère nord. Il s’agit de l’équinoxe, moment où le Soleil traverse le plan équatorial terrestre.

Le changement de saison n’a rien d’arbitraire ; il est dicté par le mouvement apparent du Soleil. Au cours de l’équinoxe notre étoile coupe l’équateur céleste (qui n’est que la projection sur la voûte céleste de notre équateur terrestre). Le franchissement de l’équateur céleste par le Soleil s’effectue dans le sens SUD-NORD le 20 mars (c’est la même date depuis 2008 et ça le restera jusqu’en 2043) et se fera dans le sens NORD-SUD à l’occasion de l’équinoxe d’automne.

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Désormais le Soleil va traverser le ciel au NORD de l’équateur céleste : c’est le début du printemps dans l’hémisphère nord et de l’automne dans l’hémisphère sud. Le Soleil atteindra sa déclinaison la plus haute le 20 juin prochain : ce sera le solstice qui marquera le début de l’été dans l’hémisphère nord. Continuer la lecture de 20 mars : le printemps débute dans l’hémisphère nord

Une comète croise une planète dans le coronographe de SOHO

Mercure et la comète 2P/Encke sont actuellement visibles dans le champ du coronographe LASCO C3 de l’observatoire solaire SOHO.

SOHO (Solar and Heliospheric Observatory) est un satellite d’une masse de 1,8 tonne qui a été placé au point de Lagrange L1 à environ 1,5 million de km de notre planète, là ou l’attraction de la Terre et celle du Soleil sont en équilibre. Ses observations solaires viennent compléter celles de SDO, Solar Dynamics Observatory. Lancé il y a plus de 20 ans, le 2 décembre 1995 exactement, SOHO fournit quotidiennement un bulletin de santé de notre étoile dans différentes longueurs d’onde à l’aide de ses 12 instruments scientifiques : analyseurs de particules, télescopes, coronographes, spectrographe et imageurs.

Les coronographes LASCO C2 (champ étroit) et C3 (grand champ) sont destinés à étudier la couronne solaire (LASCO signifie Large Angle and Spectrometric Coronagraph). Un cache central leur permet de masquer le Soleil, trop lumineux, de façon à pouvoir observer ce qui se passe autour : des éruptions solaires bien sûr, mais également des étoiles et parfois des planètes et des comètes. Continuer la lecture de Une comète croise une planète dans le coronographe de SOHO

Moins lumineuse que prévu, la comète 45P a perdu sa queue

La comète 45P, attendue au plus près de la Terre le 11 février, a perdu sa queue après son passage près du Soleil le 31 décembre. 

Confirmant ce que laissaient craindre les images prises depuis quelques nuits, un cliché de l’astrophotographe Bill Williams réalisé le 7 février a jeté un froid chez les observateurs d’astres chevelus. La comète 45P, qui est de retour en fin de nuit dans la constellation d’Ophiuchus, en pleine Voie lactée, est privée de queue et son éclat est plus faible que prévu.

Il n’en reste qu’une petite boule verte, une couleur provoquée par la forte émission de carbone diatomique(C2), caractéristique d’un certain nombre d’astres chevelus (comme par exemple 252P/Linear, une comète qui avait surpris les astronomes par un brusque sursaut d’éclat en avril 2016).

Rappelons que la comète périodique 45P (de son vrai nom 45P/Honda-Mrkos-Pajdusakova) a été découverte le 3 décembre 1948 par l’astronome japonais Minoru Honda (auteur de 12 découvertes cométaires) puis indépendamment par Antonin Mrkos et Ludmila Pajdusakova. Continuer la lecture de Moins lumineuse que prévu, la comète 45P a perdu sa queue

11 février : à quoi va ressembler l’éclipse partielle de Lune

Une éclipse partielle de Lune par la pénombre se produira dans la nuit du 10 au 11 février. Voici ce que vous verrez si le ciel est dégagé.

Le 11 février à 0 h 44 TU a lieu la Pleine Lune des neiges, la seconde de l’année après la Pleine Lune des loups du 12 janvier dernier. S’il fait beau et que vous êtes réveillé, ce sera l’occasion d’assister à une discrète éclipse partielle de Lune par la pénombre en raison d’un alignement Soleil-Terre-Lune presque parfait.

Cette animation vous montre en accéléré ce que vous pourrez observer (ajoutez une heure au Temps Universel pour obtenir les horaires de l’éclipse en France). Continuer la lecture de 11 février : à quoi va ressembler l’éclipse partielle de Lune

Surveillez l’essaim météoritique des Quadrantides

Si le ciel est dégagé, l’essaim météoritique des Quadrantides devrait nous offrir un joli spectacle pour bien commencer cette nouvelle année.

Le début du mois de janvier est traditionnellement propice à l’observation des étoiles filantes. C’est en effet durant les cinq premières nuits de l’année que la Terre traverse l’essaim météoritique des Quadrantides.

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Les météores portent le nom de la constellation dont ils semblent jaillir, la constellation du Quadrant Mural qui n’existe plus aujourd’hui (entre les constellations d’Hercule, du Bouvier et de la Grande Ourse). Continuer la lecture de Surveillez l’essaim météoritique des Quadrantides

21 décembre : solstice d’hiver dans l’hémisphère nord

Le 21 décembre le Soleil atteint sa déclinaison la plus basse. C’est le solstice : l’hiver commence dans l’hémisphère nord, l’été dans l’hémisphère sud.

En raison de l’inclinaison de l’axe de rotation terrestre, notre planète ne présente pas toujours le même hémisphère au Soleil. Au moment du solstice d’hiver l’hémisphère sud connaît l’été et le pôle Sud est éclairé alors que l’hémisphère nord ne reçoit que des rayons rasants qui ne nous chauffent pas beaucoup et qui n’atteignent même pas le pôle Nord plongé dans le noir. Ce sera la situation inverse lors du solstice d’été au mois de juin.

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Cette année le Soleil (qu’on peut voir sur cette image du photographe grec Loukas Hapsis) atteint sa position la plus méridionale par rapport à l’écliptique le 21 décembre, passant à la verticale du tropique sud, le tropique du Capricorne. Continuer la lecture de 21 décembre : solstice d’hiver dans l’hémisphère nord

Un nouveau trou coronal déclenche des aurores polaires

Un trou coronal à la surface du Soleil a libéré une bouffée de particules à l’origine d’une nouvelle série d’aurores polaires.

Les astrophysiciens savent que la surface du Soleil est parcourue par des champs magnétiques. La plupart sont des champs fermés qui sortent de la surface de notre étoile et y rentrent un peu plus loin,  formant ainsi une boucle. Mais sans que l’on ne sache encore vraiment pourquoi, certaines lignes du champ magnétique ne se referment pas et laissent place à un trou coronal qui libère des gaz chauds.

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Ce vent solaire s’échappe alors à des vitesses de 600 ou 700 km/sec, trois fois plus vite qu’en temps normal. Si le trou coronal fait face à la Terre, cette dernière subit alors les assauts d’une tempête géomagnétique qui déclenche des aurores polaires. Continuer la lecture de Un nouveau trou coronal déclenche des aurores polaires

En images : les Terriens ont admiré la Super Lune

Les photographes ont rivalisé d’imagination pour immortaliser la Super Lune exceptionnelle que l’on pouvait admirer les 13 et 14 novembre.

En raison de son orbite elliptique, la Lune n’est pas toujours à la même distance de la Terre. Au plus loin (c’est l’apogée), la Lune est à plus de 406.000 km de nous alors qu’au plus près (c’est le périgée) sa distance n’est plus que de 356.400 km.  Ces variations de distance se traduisent par un diamètre lunaire apparent qui va de de 29,4 à 33,5 minutes d’arc. Le 14 novembre notre satellite naturel se trouvait à 356.546 km de nous à l’occasion de la Pleine Lune du castor (ou du gel), et son diamètre apparent était de 33’52. Une aussi courte distance ne s’était pas produite depuis le 26 janvier 1948 et n’aura plus lieu avant le 25 novembre 2034.

Mais quelle différence perçoit-on entre une Pleine Lune à l’apogée et une Super Lune au périgée ? Sachez que dans le second cas le disque lunaire est environ 14 % plus grand et 30 % plus lumineux.

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Sur toute la planète les photographes ont essayé d’immortaliser cette Super Lune quand la météo leur en a offert la possibilité. Certains avaient choisi de zoomer au maximum avec la Lune derrière un premier plan éloigné, d’autres ont préféré intégrer notre satellite naturel dans un plan large, plus proche de ce qu’on percevait à l’œil nu.

Si vous n’avez pas pu profiter de ce spectacle, sachez que nous aurons droit le 14 décembre prochain à une autre Super Lune légèrement plus petite mais sans aucun doute aussi belle !

Admirez la plus grosse Pleine Lune depuis 1948

Découvrez tous nos conseils pour admirer et photographier une énorme Pleine Lune les 13 et 14 novembre, un spectacle à la portée de tous.

Lorsque le diamètre apparent de la Pleine Lune dépasse 33 minutes d’arc, on parle de Super Lune. Cette année il y en a 3. La première a eu lieu le 16 octobre (c’était la Pleine Lune des chasseurs) : Séléné se trouvait alors à 358.485 km de la Terre, soit un diamètre apparent de 33’18. La seconde, la plus grosse Pleine Lune de l’année, est attendue le 14 novembre : notre satellite naturel sera à 356.546 km de nous à l’occasion de la Pleine Lune du castor ou du gel et son diamètre apparent sera de 33’52.

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Une distance aussi courte entre la Pleine Lune et nous ne s’était pas produite depuis le 26 janvier 1948 et n’aura plus lieu avant le 25 novembre 2034. Continuer la lecture de Admirez la plus grosse Pleine Lune depuis 1948

Participez aux Rencontres du Ciel et de l’Espace

Les Rencontres du Ciel et de l’Espace se tiendront du 11 au 13 novembre 2016 à la  Cité des sciences et de l’industrie à Paris.

Comme tous les deux ans depuis 1998, à l’initiative de l’Association Française d’Astronomie (AFA), les passionnés du ciel vont se retrouver à l’occasion de la dixième édition des Rencontres du Ciel et de l’Espace (RCE)  qui se dérouleront à la Cité des sciences et de l’industrie (Paris) pendant trois jours du 11 au 13 novembre.

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Si les nuits d’observations sont très attendues lors des Rencontres astronomiques de printemps, les RCE ne sont nullement tributaires des aléas météorologiques : elles donnent l’occasion aux novices de découvrir le monde de l’astronomie. Quant aux passionnés ils y trouvent matière à partager et à échanger. Continuer la lecture de Participez aux Rencontres du Ciel et de l’Espace

En vidéo : Thomas Pesquet, le grand départ

Le 17 novembre si tout va bien, le spationaute Thomas Pesquet s’envolera pour une mission de six mois à bord de la Station spatiale internationale. 

Comme la plupart des astronautes, Thomas Pesquet est un personnage aux multiples talents : cet ingénieur aéronautique de 38 ans, pilote de ligne, est aussi un sportif accompli, parle six langues (dont le russe et le chinois) et joue du saxophone à ses moments perdus.

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Dans quelques jours, à la mi-novembre, il s’installera au sommet d’une fusée Soyouz pour rejoindre l’ISS en compagnie de l’astronaute de la NASA Peggy Whitson et du cosmonaute russe Oleg Novitskiy (image ci-dessus). Sélectionné en 2009 parmi plus de 8.000 candidats pour devenir astronaute de l’ESA, Thomas Pesquet s’est longuement préparé à cette mission, comme nous le rappelle cette vidéo du CNES.

La Station spatiale internationale (ISS) est un gigantesque assemblage de 400 tonnes grand comme un terrain de football qui accueille depuis 1998 des équipages internationaux en orbite à un peu plus de 350 kilomètres de la surface terrestre. Continuer la lecture de En vidéo : Thomas Pesquet, le grand départ

Festival d’aurores polaires après une tempête géomagnétique

Des aurores polaires ont illuminé les cieux nocturnes de l’Arctique et de l’Antarctique le 25 octobre suite à une tempête géomagnétique de niveau G3. 

Les astrophotographes installés dans les régions polaires étaient en alerte après l’avis de tempête géomagnétique lancé par la NOAA (National Oceanic and Atmospheric Administration) pour les 25 et 26 octobre (le spectacle pourrait dont se répéter pendant quelques nuits). L’arrivée sur Terre d’une bouffée de vent solaire (échappé d’un trou coronal observé à la surface du Soleil) se déplaçant à plus de 700 km/sec a provoqué une série d’aurores polaires.

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Elles ont été observées aux deux extrémités de notre planète comme le prouvent les images obtenues en Alaska par Marketa S. Murray et en Tasmanie par Rebecca Brogan.

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Cette tempête géomagnétique était de niveau G3 sur une échelle d’intensité définie par la NOAA et qui s’échelonne de G1 (mineure) à G5 (extrême). Continuer la lecture de Festival d’aurores polaires après une tempête géomagnétique

L’espace sans gravité raconté par Florence Porcel

Florence Porcel publie son premier livre, “L’espace sans gravité”. Un ouvrage très drôle qui nous révèle la face cachée de l’exploration spatiale.

Si vous avez l’habitude de surfer sur internet pour y dénicher des informations et des vidéos au sujet de l’espace, le nom de Florence Porcel ne vous est certainement pas inconnu. Cette blogueuse de 33 ans (qui est également auteure et comédienne), très présente sur les réseaux sociaux, produit régulièrement des vidéos pleines d’humour dans lesquelles sont abordés tous les sujets qui touchent l’exploration de l’espace et les sciences de l’Univers (vidéos rassemblées sur sa chaîne YouTube).

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Son premier livre, L’espace sans gravité, est sorti en librairie le 19 octobre : un ouvrage plein d’humour qui rassemble 31 histoires souvent inconnues du grand public à propos de la conquête de l’espace. Continuer la lecture de L’espace sans gravité raconté par Florence Porcel

Klim Churyumov, le papa de la comète Tchouri, est mort

L’astronome Klim Churyumov est mort le 15 octobre 2016. Il était le co-découvreur de la comète 67P/Churyumov-Gerasimenko explorée par la sonde Rosetta.

Né en 1937, l’astronome russe Klim Churyumov doit sa célébrité à une lointaine découverte. Le 23 octobre 1969 il remarque une petite tache floue sur des plaques photographiques réalisées à l’Institut d’astrophysique d’Alma-Ata par sa collègue Svetlana Ivanovna Gerasimenko. L’astre en question, qui s’est déplacé devant le fond des étoiles, est une nouvelle comète périodique qui prend le nom de 67P/Churyumov-Gerasimenko.

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Tout le monde ou presque oublie la comète 67P pendant plus de 30 ans. En 2003 l’ESA a prévu de lancer une sonde, Rosetta, en direction de la comète 46P/Wirtanen, un grand projet sur lequel l’agence européenne travaille depuis une décennie. Continuer la lecture de Klim Churyumov, le papa de la comète Tchouri, est mort

Le 16 octobre c’est la Pleine Lune des chasseurs

Profitez de la soirée du dimanche 16 octobre pour admirer le lever de la Pleine Lune des chasseurs si vous avez une météo clémente.

Traditionnellement la Pleine Lune des chasseurs est celle qui suit la Pleine Lune de l’équinoxe d’automne (appelée aussi Lune des moissons ou des récoltes).

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En 2015 la Pleine Lune des chasseurs s’était produite le 27 octobre et je l’avais photographiée lors de son lever dans l’axe de l’aérodrome de Nuits-Saint-Georges au moment du passage d’un petit avion de tourisme, sans doute un Robin DR 400. Continuer la lecture de Le 16 octobre c’est la Pleine Lune des chasseurs