Outre son observatoire astronomique, la commune de Saint-Michel l’Observatoire compte un joli moulin à vent restauré il y a quelques années.
Un village célèbre :
Dans les Alpes de Haute-Provence, la petite commune de Saint-Michel l’Observatoire est bien connue pour ses installations astronomiques. C’est là que se trouve le T193. Ce télescope professionnel a permis de découvrir en 1995 la première exoplanète. La construction après la Seconde Guerre mondiale de cet observatoire est à l’origine du nouveau nom du village, auparavant appelé Saint-Michel.
Comment découvrir les paysages lunaires dans un instrument astronomique ? Un petit guide d’observation de la Lune arrive à point nommé pour vous aider.
2019, année de la Lune :
Cette année 2019 est marquée par le cinquantième anniversaire du premier pas de l’Homme sur la Lune (On The Moon Again). Peut-être avez-vous déjà fait ou allez-vous faire l’acquisition d’une lunette ou d’un télescope. Vous n’aurez alors qu’une envie : utiliser votre instrument pour arpenter les paysages lunaires. Mais comment les reconnaître ? Quel ouvrage répondra à vos attentes ? Comment vous tirer d’affaire sachant que les images ne sont pas orientées de la même façon selon l’instrument choisi ?
Jean-Marc Lecleire est opticien de formation. C’est aussi un passionné d’astronomie qui observe le ciel depuis plus de 30 ans. Spécialiste de la Lune, il lui a consacré trois livres et de nombreux articles. Il réédite opportunément son Petit Guide d’observation de la Lune. Continuer la lecture de J-20 : l’indispensable Petit Guide d’observation de la Lune→
Le photographe grec Elias Chasiotis a immortalisé le lever de la Pleine Lune des fraises dans la soirée du 17 juin depuis le cap Sounion.
Le cap Sounion est surmonté par un très beau temple en marbre qui fut construit vers 440 avant J.-C. en l’honneur de Poséidon, dieu des mers et des océans. Ce cap, situé à 45 kilomètres au sud d’Athènes, la capitale de la Grèce, est célèbre. Dans la mythologie, c’est à cet endroit que Ulysse fit une halte en revenant de Sparte avec Hélène. Le cap s’achève dans la mer Égée. Elle porte le nom du roi Egée qui s’y jeta de désespoir, croyant que son fils avait été tué par le Minotaure.
La sixième Pleine Lune de l’année a lieu ce lundi 17 juin. Ne manquez pas d’observer son lever. Mais pourquoi la surnomme-t-on la Pleine Lune des fraises ?
Dans 25 jours ce sera On The Moon Again. Deux nuits de fête sur la planète pour rendre hommage à la Lune les 12 et 13 juillet prochains. Cinquante ans après l’alunissage d’Apollo 11, les astronomes du monde entier vous inviteront à observer notre satellite naturel dans un télescope. Après la Lune dans une paire de jumelles, mode d’emploi, CIELMANIA poursuit sa série de chroniques pour vous accompagner jusqu’à cet événement.
Les Rochers des Mourres sont d’étranges sculptures rocheuses à découvrir en Haute-Provence. Les voici photographiées sous les étoiles.
Une histoire d’érosion :
Les Rochers des Mourres sont une curiosité géologique située sur la commune de Forcalquier, dans les Alpes de Haute-Provence. Meules de foin, vasques, cylindres, ces roches aux formes multiples sont issues de la calcification d’herbiers aquatiques à différents stades de leur croissance. Imaginez il y a 25 millions d’années une zone marécageuse, entre lac et rivière. De grands herbiers capturent dans leur feuillage le calcaire des sédiments jusqu’à former de véritables rochers. La vase ensevelit petit à petit le site, recouvrant ces édifices.
Avez-vous déjà songé à diriger votre paire de jumelles en direction de la Lune ? Voici quelques conseils pour réaliser de belles observations.
Comment ça marche ?
On ne pense pas toujours à la paire de jumelles quand on veut débuter en astronomie. C’est pourtant un instrument beaucoup plus simple à utiliser qu’une lunette ou un télescope. Une paire de jumelles comporte deux objectifs qui collectent la lumière et deux oculaires derrière lesquels il faut placer ses yeux. L’écartement entre les deux oculaires (qui correspond à la distance interpupillaire) est réglable.
Sur l’instrument on trouve en général deux nombres, par exemple 10X50. Le premier indique le grossissement, 10 fois dans ce cas : c’est comme si la scène que vous observez était 10 fois plus proche. Le second indique le diamètre, ici 50 millimètres. Plus le diamètre est important et plus vous collectez de lumière. Continuer la lecture de La Lune dans une paire de jumelles, mode d’emploi→
C’est l’opposition de Jupiter, la meilleure période pour admirer la planète géante gazeuse. Ne manquez pas ce rendez-vous !
Une planète géante au plus près :
Le 10 juin 2019 Jupiter est à l’opposition (alignement Soleil-Terre-Jupiter) à 645 millions de km de nous, soit un diamètre apparent de 46 sec d’arc et une magnitude de -2,6. En 2018 l’opposition s’était produite le 9 mai, la planète gazeuse géante se trouvant alors 13 millions de km plus loin de nous (ce qui ne change guère le diamètre apparent de l’astre).
L’Observatoire de Haute-Provence continue sa quête des exoplanètes grâce à son spectrographe SOPHIE installé sur le télescope de 193 centimètres.
Un télescope célèbre :
La transparence du ciel de Haute-Provence semble avoir attiré les astronomes depuis longtemps. En 1605 un précepteur belge nommé Wendelin y aurait créé le premier site d’observation au-dessus du village de Lardiers. L’Observatoire de Haute-Provence (à quelques kilomètres de Forcalquier) est le seul observatoire en activité dont on peut visiter les installations. C’est donc avec grand plaisir que je m’y suis rendu pour découvrir son célèbre télescope de 193 centimètres. Cet instrument, opérationnel depuis 1958, était à l’origine doté de trois foyers différents : Newton (f/5), Cassegrain (f/15) et Coudé (f/32), mais seul le foyer Cassegrain est encore utilisé.
Rendez-vous entre la vieille Lune et la chapelle Notre-Dame de Provence qui surplombe Forcalquier à l’aube du 30 mai.
Une chapelle en hauteur :
La chapelle Notre-Dame de Provence est visible de loin quand on approche de Forcalquier, dans les Alpes de Haute-Provence. Elle se situe au sommet d’une colline contre laquelle est adossée la ville. Ce point élevé fut occupé par le château des Comtes de Forcalquier au Moyen-Âge puis rasé en 1601 à la demande de Henry IV. La construction de la chapelle débuta en 1868 et l’inauguration eut lieu 7 ans plus tard. De forme octogonale, elle est coiffée d’un dôme qui supporte une statue de la Vierge.
Jupiter au plus près de la Terre et des rapprochements Lune-planètes sont au menu de ce mois de juin et de ses nuits les plus courtes de l’année.
Le mois des planètes :
Nous voici aux portes de l’été. Nous espérons tous de belles nuits dégagées aux températures agréables. Mais nous savons déjà qu’elles seront très courtes en juin. Inutile donc d’espérer admirer nébuleuses et galaxies, il faudra nous concentrer sur la Lune et les planètes. Ça tombe bien, c’est de ce côté que le spectacle promet d’être au rendez-vous.
C’est en effet au mois de juin que Jupiter passera à l’opposition, la meilleure période pour observer la géante gazeuse. Et même si elle est assez basse sur l’horizon SUD, nombreux seront ceux qui tenteront de suivre l’évolution de la situation sur la Grande Tache rouge. On pourra également admirer Saturne dont l’opposition se produira le 9 juillet. Continuer la lecture de Que voir dans le ciel nocturne au mois de juin 2019→
Scène irréelle au-dessus de la Cité interdite à Pékin où les astres ont laissé leur trace lumineuse au cours d’une longue pose photographique.
La Cité de la démesure :
la Cité interdite a été construite entre 1406 et 1420 par plus d’un million d’ouvriers à la demande de Yongle, troisième empereur de la dynastie Ming. C’est un palais qui s’étend sur un quadrilatère de 72 ha au sein de la Cité impériale de Pékin. La Cité est entourée d’une muraille de 10 m de haut sur 6 m de large, elle-même cernée d’une douve large de 52 m. À chaque angle du quadrilatère se dresse une tour haute de 27 m coiffée d’un triple toit très original.
Le 29 mai 1919 l’observation d’une éclipse totale de Soleil apporta la première confirmation de la théorie de la relativité générale d’Einstein.
Une théorie révolutionnaire :
La théorie de la relativité générale est aujourd’hui unanimement reconnue. Pour Albert Einstein (1879-1955) ce fut ce qu’il appela la plus heureuse idée de sa vie. Elle provoqua cependant quelques remous lorsqu’il l’énonça en 1915. Comment faire accepter aux physiciens cette audacieuse théorie ? Comment appréhender l’idée que, comme le résuma le physicien américain J. A. Wheeler (1911-2008), “la matière dit à l’espace comment s’incurver et l’espace dit à la matière comment se mouvoir” ?
Passant au méridien vers minuit au mois de mai, la constellation du Lion abrite un spectaculaire triplet de galaxies à découvrir dans une longue-vue.
Dans les pattes du Lion :
Ce mois-ci je vous invite à partir à la découverte de la constellation du Lion qui domine les nuits de printemps dans l’hémisphère nord. Blottie entre le Cancer et la Vierge, la constellation du Lion est bien connue des astronomes. Son étoile la plus brillante n’est autre que la célèbre Régulus, qui forme avec Arcturus (Bouvier) et Spica (Vierge) le triangle de printemps. Mais ne le confondez pas avec le triangle d’hiver ou le triangle d’été.
La communauté astronomique est en alerte : sur Jupiter, la célèbre Grande Tache rouge connaît une transformation inédite depuis le 19 mai.
Un œil orange sur Jupiter :
C’est la plus célèbre tempête de tout le Système solaire. La GTR (Grande Tache rouge) est un gigantesque anticyclone orangé que l’on observe sur Jupiter. Sa couleur provient de l’action des rayons cosmiques sur les molécules d’hydrosulfure d’ammonium qui remontent du fond de la Tache jusqu’à sa surface. La découverte de la GTR par l’astronome français Jean-Dominique Cassini date de 1665. Un petit télescope d’amateur suffit déjà pour admirer cette formation nuageuse ovale. Il semble pourtant qu’elle soit en train de changer d’aspect.
Les astronomes amateurs Bourguignons se sont retrouvés aux Rencontres Astronomiques de Bourgogne et Environs (RABE) le 18 mai.
Le rendez-vous des passionnés Bourguignons :
Les RABE 2019 ont eu lieu le samedi 18 mai à Bourbon-Lancy, station thermale située en Saône-et-Loire. Ces Rencontres ont vu le jour en 1990 à l’initiative de l’astronome amateur Jean-Claude Merlin. En sommeil depuis une décennie, les RABE étaient organisées cette année par Laurent Vadrot et l’Astro-Club Bourbonnien (ACB). Le principe de ces Rencontres est le suivant : rassembler une journée les clubs de la région Bourgogne-Franche-Comté pour leur permettre de présenter leurs activités et à leurs membres d’échanger sur leur passion.
Une programme de qualité :
Cette année les RABE réunissaient au Château Sarrien près de 90 astronomes amateurs représentant une vingtaine de clubs de la région (ainsi que quelques associations du Doubs et de l’Allier). Deux astronomes professionnels, Dominique Proust et Régis Courtin (Observatoire de Meudon) étaient également présents. La réussite de cette journée doit beaucoup à sa parfaite organisation par l’ACB (président Michel La Porta et vice-président Thierry Roig) et au soutien de la ville de Bourbon-Lancy dont le Maire, Mme Gueugneau, était présente pour le lancement de ces Rencontres.
Les intervenants :
Jean-Claude Merlin a présenté ses recherches d’étoiles variables à distance à l’aide d’un télescope situé en Australie
Michaël Cottier, animateur responsable de l’Observatoire de St-Luc, a fait rêver l’assistance avec les images de son voyage astronomique au Chili (Ciel Austral)
Nicolas Esseiva a diverti l’assemblée en imaginant ce qu’on pourrait emporter dans l’ISS
Didier Cumenal (AAPAT) et Michel Dumont ont apporté la preuve que la spectroscopie fait désormais partie du champ d’activités des astronomes amateurs (voir par exemple l’étude des nébuleuses planétaires)
Franck Grière a expliqué comment il réalise des miroirs de télescopes de qualité dans son entreprise Mirro Sphère
la journée s’est achevée sur les belles images d’aurores boréales islandaises présentées par Laurence et Jean-Claude Lyonne (Le Curieux du ciel)
Vous avez envie de mettre la Lune en scène ou de réaliser des rotations d’étoiles ? Dans cette vidéo je vous dévoile comment je travaille.
La Chaîne Astro :
J’ai eu le plaisir de faire la connaissance de Christophe de la Chapelle à l’occasion de la première édition du festival Étoile du Sud. Christophe est un vidéaste Web (on dit aussi youtubeur). Il est le fondateur et l’animateur de la Chaîne Astro. Cette chaîne rassemble des vidéos de présentation de matériel et des tutoriels. Vous y trouverez également des éphémérides ou encore des interviews de passionnés du ciel.
Christophe m’a proposé de présenter mes images de la Lune et du ciel nocturne. J’ai répondu à cette demande avec grand plaisir.
La soirée du 15 mai a été l’occasion de faire admirer au télescope la surface de la Lune aux internes du Lycée de Brochon en Côte-d’Or.
Hommage à la Lune :
2019 marque le cinquantième anniversaire du premier Homme sur la Lune. Un temps fort est prévu les 12 et 13 juillet : avec On The Moon Again, des télescopes seront installés un peu partout. Les astronomes inviteront les passants à admirer notre satellite naturel. Mais les clubs et associations d’astronomie proposeront également des soirées de découverte tout au long de l’année.
Une simple longue-vue ou une une petite lunette astronomique permettent de merveilleuses observations lunaires. Découvrons le Mur Droit ou Rupes Recta.
Dans le cadre du cinquantenaire du Premier Homme sur la Lune (On the Moon Again), je vous propose de retrouver tout au long de cette année 2019 des articles consacrés à l’observation de notre satellite naturel. Nul besoin de matériel sophistiqué : une paire de jumelles ou une longue-vue suffisent pour admirer les principaux reliefs de notre voisine céleste.
Ce soir je vous entraîne dans l’hémisphère sud lunaire du côté du Mur Droit, une étonnante formation qui est observable avec un grossissement d’au moins une cinquantaine de fois juste après le Premier Quartier.
Les fouilles dans les ruines de Pompéi ont révélé une mosaïque sur laquelle le géant Orion devient constellation après avoir été piqué par le Scorpion.
Trésors ensevelis :
Octobre 79 après J.-C. : la ville italienne de Pompéi est ensevelie sous plusieurs mètres de cendres après une terrible colère du Vésuve. L’éruption est accompagnée de nuées ardentes qui ne laissent aucune chance aux nombreux habitants qui n’ont pu fuir à temps (on parle de 3.000 morts). Depuis la découverte du site au XVIIe siècle les campagnes de fouilles se succèdent. La dernière en date a permis de mettre à jour une étonnante fresque.
Nichée dans la très modeste constellation des Chiens de Chasse, Messier 51 est un passage obligé pour tout amoureux des belles galaxies.
Une galaxie incontournable :
Vous savez que beaucoup d’astronomes ont eu leur vocation en découvrant Saturne dans un instrument astronomique. Cependant ceux qui ont le bonheur d’admirer la galaxie Messier 51 dans un grand télescope ne sont pas en reste. Pour la trouver levez la tête : en début de nuit au printemps, vous repérerez facilement la Grande Ourse. La discrète constellation des Chiens de Chasse se trouve juste à côté. Vous pouvez commencer à rechercher cette galaxie spirale avec une longue-vue ou une paire de jumelles (cartes de repérage sur BinocularSky).
On surnomme également Messier 51 la galaxie du Tourbillon (Whirlpool). Elle est le résultat de la rencontre de deux galaxies. Une grande qui a une structure en spirale et une petite que l’on voit au bout d’un des « bras » de la spirale.