La Lune et le héron, hommage à nos amis à plumes

Un héron qui s’invite à l’aube aux côtés de la vieille Lune, il n’en fallait pas plus pour me donner envie de rendre hommage à la gent ailée.

Surprise en fin de lunaison :

Ce matin, comme je le fais depuis le début de la semaine, j’ai échappé au confinement pour me retrouver sous les étoiles. Je suis à quelques pas de la nature et mes sorties ne risquent en rien de compromettre ma santé ou celle des autres puisque je me retrouve seul dehors. Des étoiles il n’y en avait plus guère dans un ciel éclairci, mais Saturne, Jupiter et Mars étaient encore visibles. Un banc de nuages à l’horizon me masquait le vieux croissant. Quatre jours avant la Nouvelle Lune j’avais prévu de l’immortaliser.

La vieille Lune à l’aube accompagnée d’un héron. © Jean-Baptiste Feldmann

C’est alors que j’ai remarqué la présence d’un héron dans un grand arbre. Y avait-il passé la nuit, venait-il de s’y poser ? Je n’en sais rien mais il était immobile. Le croissant de Lune étant apparu entre temps, je me suis positionné pour avoir les deux dans le cadre de mon boîtier photo, espérant que le volatile daignerait patienter le temps de mes réglages. Il a eu la bonne idée de rester là pour apparaître dans l’image finale. 

Rares rencontres :

Il n’est jamais évident de composer une image avec la Lune et un oiseau. Il y a quelques années j’étais parvenu à immortaliser une petite chouette chevêche devant un lever de Pleine Lune depuis Montignac, un village situé en Dordogne et surtout connu pour être à deux pas de la célèbre grotte de Lascaux. Mais en général les oiseaux que je repère n’attendent pas que je me sois installé et quittent leur perchoir en me laissant avec des regrets.

La chouette et la Pleine Lune. © Jean-Baptiste Feldmann
Le chant de la nature :

J’aime beaucoup la gent ailée mais je suis totalement incapable d’en reconnaître les membres. Je me contente alors de me promener sans bruit dans les bois pour écouter ce concert. J’évite de faire craquer feuilles mortes et brindilles, mais je sais qu’on m’observe. D’ailleurs les chants s’interrompent à mon approche pour reprendre quand je m’éloigne. J’ai profité en cette fin de nuit d’une jolie symphonie dont les musiciens étaient invisibles mais bien présents. Je suis ensuite rentré me confiner, et en faisant ma revue de presse matinale je suis tombé sur un bel article de Hervé Gardette intitulé le chant des oiseaux que je partage ici.

2 réflexions sur “ La Lune et le héron, hommage à nos amis à plumes ”

  1. “Chouette photo”
    j’ai une petite formation ornitho suite à mes séjours autraux, c’est un plaisir de les écouter tous les matins
    et elles sont toujours là (les chouettes) la nuit pour m’accompagner pour les photos nocturnes .

    1. Je sors les écouter chaque jour, avec le ralentissement de la vie économique et de la circulation on les entend beaucoup mieux…

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