À suivre : Jupiter et Saturne au plus près de la Terre en juillet

Juillet sera le mois de l’opposition pour les planètes gazeuses géantes Jupiter et Saturne. Un rendez-vous à ne pas manquer !

Deux planètes au menu :

Ce sont les joyaux du Système solaire : Saturne a plongé dans l’extase des générations d’observateurs avec ses magnifiques anneaux que révèlent une petite lunette astronomique. Quant à Jupiter la géante, c’est la danse de ses quatre plus gros satellites (découverts par Galilée) qui a de quoi vous surprendre. IoEuropeGanymède et Callisto sont en effet repérables dans une simple longue-vue. En raison de leur révolution autour de Jupiter, leur configuration est différente chaque nuit.

Les géantes au plus près :

Le 14 juillet 2020, jour de fête nationale, Jupiter est à l’opposition (alignement Soleil-Terre-Jupiter). Située dans le Sagittaire, la géante gazeuse a un diamètre apparent de 47,6 sec d’arc et une magnitude de -2,7. Le 20 juillet c’est au tour de Saturne, dans le Capricorne (la constellation voisine du Sagittaire), d’être au plus près de la Terre. Moins brillante (magnitude 0), son diamètre apparent équatorial est de 18,4 sec d’arc et passe à 41,7” en tenant compte des anneaux.

Superbe dessin de Jupiter réalisé le 28 août 2011 à l’aide d’un télescope de 406 mm de diamètre (les satellites sont Ganymède en haut et Europe). © Frédéric Burgeot

Malheureusement en 2020 comme en 2019 ces planètes sont très basses. Les observateurs européens seront donc confrontés à de sérieux problèmes de turbulence atmosphérique quand ils les observeront dans leurs télescopes.

Variation de la visibilité des anneaux vus de la Terre avec une image par an de 2004 (en haut à gauche) à 2015 (en bas à droite). © SEN/D. Peach

Vous n’aurez pas de peine à repérer les deux astres à l’œil nu à l’EST de la Voie lactée, en particulier Jupiter car c’est le plus brillant du ciel nocturne (si l’on fait abstraction de la Lune). En cas de besoin utilisez la carte du ciel étoilé en temps réel proposée par Stelvision.

Retrouvez l’ensemble des phénomènes astronomiques observables en juillet dans Planetaria, l’agenda des étoiles, une nouvelle chronique que nous propose François Aru dans ses Visions nocturnes :

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *