Archives pour l'étiquette constellation du Lion

Les somptueuses galaxies de Ralph Copeland

Connu comme le Septette de Copeland, un majestueux groupe de lointaines galaxies se cache dans la constellation du Lion.

Un astronome aventureux :

La vie mouvementée de Ralph Copeland mérite d’être brièvement racontée. Né en 1837 dans une famille de fermiers anglais, il voit son père mourir alors qu’il n’a que trois ans. Il part pour l’Australie à seize ans où il se découvre une passion pour l’astronomie tout en élevant des moutons. De retour en Angleterre en 1858, il observe la comète Donati :

La comète Donati au-dessus de Notre-Dame de Paris le 4 octobre 1858. Dessin réalisé par E. Guillemin et Ph. Benoist

Refusé à l’Université de Cambridge, Copeland part alors en Europe faire des études à l’Université de Göttingen en Allemagne. Il revient quelques années plus tard en Irlande pour observer aux côtés de l’astronome William Parsons. Puis il va s’installer en Écosse où il est nommé astronome royal. Il entre à l’Observatoire royal d’Édimbourg en 1889 et y reste jusqu’à sa mort en 1905. Continuer la lecture

Saisissant portrait de la galaxie du Hamburger

L’astrophotographe Wolfgang Promper nous propose un superbe cliché de NGC 3628, l’étonnante galaxie spirale du Hamburger.

Sandwich céleste :

Connaissez-vous la galaxie du Hamburger ? Si vous observez régulièrement le ciel avec un télescope, son nom ne vous est pas inconnu. Elle fait en effet partie du célèbre triplet du Lion. Niché dans les pattes du Lion, il se compose des galaxies Messier 65, Messier 66 et NGC 3628. C’est cette dernière, découverte en 1784 par l’astronome germano-britannique William Herschel, qui nous intéresse aujourd’hui :

Le triplet du Lion photographié avec un télescope. © Bernard et Guillaume Lesourd

Dans la plupart des instruments d’astronomie, la galaxie du Hamburger ressemble à un petit fuseau gris de magnitude 9,5. quand c’est l’astrophotographe Wolfgang Promper qui s’en empare, le résultat est ébouriffant. Continuer la lecture

Plongée dans Hickson 44, un superbe groupe de galaxies

Dans la constellation du Lion, le groupe compact Hickson 44 rassemble quatre belles galaxies en interaction gravitationnelle. 

Les galaxies ont l’instinct grégaire :

Paul Hickson est un professeur de physique et d’astronomie de l’Université de Colombie-Britannique, à Vancouver au Canada. Il y a une quarantaine d’années, il a créé un catalogue astronomique. Le catalogue HCG (Hickson Compact Group) rassemble une centaine de groupes compacts dans lesquels les galaxies sont assez proches pour interagir entre elles. Les forces gravitationnelles les unissent, mais cette union a un prix. Chacune est tiraillée par ses voisines et certaines finissent par fusionner.

Dans ces groupes de galaxies, on observe des formes distordues, des filaments d’étoiles et de gaz ou encore des pouponnières stellaires très actives. Le plus célèbre d’entre eux est le Quintette de Stephan. Cet ensemble de cinq galaxies fut observé pour la première fois par l’astronome français Édouard Stephan en 1878 dans la constellation de Pégase. Continuer la lecture

En mai découvrez le célèbre triplet de galaxies du Lion

Passant au méridien vers minuit au mois de mai, la constellation du Lion abrite un spectaculaire triplet de galaxies à découvrir dans une longue-vue.

Dans les pattes du Lion :

Ce mois-ci je vous invite à partir à la découverte de la constellation du Lion qui domine les nuits de printemps dans l’hémisphère nord. Blottie entre le Cancer et la Vierge, la constellation du Lion est bien connue des astronomes. Son étoile la plus brillante n’est autre que la célèbre Régulus, qui forme avec Arcturus (Bouvier) et Spica (Vierge) le triangle de printemps. Mais ne le confondez pas avec le triangle d’hiver ou le triangle d’été.

Position du triplet de galaxies dans la constellation du Lion. © Feldmann/Lesourd

Cette constellation qui passe au méridien vers minuit au mois de mai héberge un célèbre trio de galaxies. Surnommé le triplet du Lion, il est situé à environ 35 millions d’années-lumière. Niché dans les pattes du Lion, il se compose des galaxies Messier 65, Messier 66 et NGC 3628. Continuer la lecture

Que voir dans le ciel nocturne au mois d’avril 2019

Quelques jolis rendez-vous planétaires et une multitude de galaxies à traquer dans un ciel noir sont au rendez-vous de ce mois d’avril.

Le mois des galaxies :

En avril on déconseille de se découvrir d’un fil. Mais rien n’empêche de profiter des nuits encore relativement longues et plus douces pour prendre du bon temps sous le ciel étoilé. Ce mois-ci est idéal pour partir à la découverte de nombreuses galaxies. Elles peuplent les constellations de la Vierge (Messier 49, 58, 59, 60, 61, 84, 86, 87, 104), du Lion (Messier 65, 66, 95, 96, 105) ou encore de la Chevelure de Bérénice (Messier 64, 85, 88, 98). Cette liste vous propose des galaxies repérables avec une paire de jumelles de 50 mm de diamètre. Une longue-vue ou un petit télescope vous permettront de mieux les distinguer.

Pensez aux clubs pour une soirée d’observation de galaxies. © Jean-Baptiste Feldmann

Le plus délicat est de savoir où pointer : soit vous vous armez d’une bonne carte du ciel (ou vous consultez ce mini-guide) et vous cheminez d’étoile en étoile jusqu’à votre cible, soit vous participez à une soirée d’observation organisée par un club. En attendant, voici quelques rendez-vous célestes à ne pas manquer (vous pouvez les localiser avec la carte de Stelvision). Continuer la lecture

15 octobre : la Lune occulte quelques étoiles du Lion

En passant devant la constellation du Lion à l’aube du dimanche 15 octobre, la vieille Lune a masqué quelques-unes de ses étoiles.

Située entre le Cancer à l’OUEST et la Vierge à l’EST, la constellation du Lion était déjà associée au roi des animaux par les Babyloniens, les Hébreux et les Perses. Chez les Grecs elle représentait le lion de Némée, un monstre invincible finalement tué par Hercule qui l’étouffa ; il se confectionna une armure avec sa dépouille. La constellation (dont l’étoile la plus brillante est Régulus avec une magnitude de 1,36) est très prisée des astronomes amateurs qui peuvent y observer avec leurs télescopes pas moins de cinq  galaxies du catalogue Messier : M65, M66, M95, M96 et M105.

Ce sont quelques-unes des étoiles de la constellation qui ont été éclipsées par la vieille Lune à l’aube du 15 octobre.  Continuer la lecture

En vidéo : les spectacles célestes du mois d’octobre

Comme chaque début de mois, Substratum nous propose de découvrir les éphémérides en vidéo. le ciel d’octobre nous offre quelques jolis spectacles célestes.

En octobre les nuits continuent de s’allonger pour le plus grand bonheur des amoureux du ciel nocturne, et les températures restent encore clémentes pour profiter de jolis instants sous les étoiles. Pour ces éphémérides la chaîne YouTube Substratum nous propose comme d’habitude des rapprochements apparents entre certaines planètes (parfois en présence de la Lune), mais également une observation d’Antarès.

Située dans la constellation du Scorpion, Antarès est l’une des plus brillantes étoiles du ciel (magnitude 1). Les télescopes du VLTI viennent d’en fournir une extraordinaire image.    Continuer la lecture

18 septembre : la folle journée de la Lune

En un peu moins de 24 heures la Lune a occulté trois planètes et une brillante étoile. Des spectacles immortalisés depuis différents lieux sur Terre.

Dans son mouvement autour de la Terre, la Lune passe régulièrement devant des étoiles et beaucoup plus rarement devant une planète ou le Soleil (comme ce fut le cas le 21 août dernier). Mais la journée du lundi 18 septembre a été exceptionnelle puisque notre satellite naturel a occulté successivement trois planètes (Vénus, Mars et Mercure, visibles sur cette très belle image de Louis Rouxel) ainsi que la brillante Régulus.

Quatre phénomènes observables chacun depuis un point du globe (impossible d’en voir deux en restant au même endroit) mais malheureusement aucun en France. Continuer la lecture

En vidéo : les spectacles à suivre dans le ciel au mois d’avril

Que nous réserve le ciel en avril 2017 ? Réponse avec la vidéo des éphémérides que nous propose Substratum, une jeune chaîne sur YouTube.

La réalisation de vidéos diffusées sur Internet est une activité en pleine expansion à laquelle n’échappe pas la vulgarisation scientifique. On connaît bien La galaxie de Florence Porcel ou Le Sense of Wonder, des chaînes qui présentent intelligemment et avec humour des sujets en lien avec l’astronomie, l’astrophysique ou encore la conquête de l’espace. Plus modestement, Substratum est une jeune chaîne qui s’adresse beaucoup aux enfants (et un peu à leurs parents) pour réexpliquer les leçons vues à l’école.

Depuis quelques mois Substratum s’est enrichie d’une vidéo mensuelle pour présenter les éphémérides astronomiques : des séquences filmées de manière ludique accompagnées d’explications accessibles à tous. Continuer la lecture

Fin croissant de vieille Lune à l’aube du 28 septembre

Trois jours avant la Nouvelle Lune, un fin croissant de vieille Lune agrémentait le ciel ce matin au milieu de quelques brumes colorées.

Qu’est-ce que la vieille Lune ? Il s’agit du mince croissant que l’on observe à l’aube dans les jours qui précèdent la Nouvelle Lune. À l’inverse on parle de jeune Lune pour le croissant du soir juste après la Nouvelle Lune.

Cette fin de nuit le vieux croissant de Lune accompagné de lumière cendrée (ou clair de Terre) se trouvait dans la jolie constellation du Lion, non loin de la brillante étoile Régulus. Mais c’est dans un ciel assez clair et donc sans étoiles qu’a été prise l’image ci-dessous, alors que le Soleil encore sous l’horizon avait commencé à colorer quelques brumes éparses.

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Si vous disposez d’un télescope ou d’une lunette astronomique, je vous invite à contempler les principales formations lunaires mises discrètement en lumière par le clair de Terre. Continuer la lecture

La jolie constellation du Lion accueille Jupiter

Visible une fois la nuit tombée, la constellation du Lion est facile à trouver en raison de la présence temporaire de la planète Jupiter.

C’est le moment de partir à la découverte de la constellation du Lion qui domine les nuits de printemps dans l’hémisphère nord. Non pas que cette constellation zodiacale soit devenue subitement plus brillante au milieu de la voûte céleste, mais parce qu’elle est beaucoup plus facile à repérer en raison de la présence de Jupiter. La plus grosse planète du Système solaire est en effet entrée dans le Lion en juin 2015 et n’en sortira qu’en août 2016.

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L’image ci-dessus, réalisée pendant les Rencontres Astronomiques de Printemps (voir au bas de l’article), nous montre le point brillant de Jupiter juste en dessous des principales étoiles de la constellation du Lion. Continuer la lecture

23 mars : admirez la Pleine Lune du corbeau

Le 23 mars nous assisterons à la troisième Pleine Lune de l’année, connue sous le nom de Pleine Lune du corbeau, des vers ou de la sève.

Après la Pleine Lune des loups en janvier et la Pleine Lune des neiges en février, nous aurons droit le 23 mars à la Pleine Lune du corbeau, trois jours après le début du printemps. Comme Séléné sera très proche de son apogée, notre satellite naturel nous montrera un diamètre apparent de seulement 29,35 minutes d’arc, juste avant la plus petite Pleine Lune de l’année qui sera la suivante (la Pleine Lune des poissons le 22 avril aura un diamètre apparent de 29,25 minutes d’arc).

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Le 23 mars la bouille ronde de notre satellite naturel fera son apparition sur l’horizon EST au moment où le Soleil plongera derrière l’horizon ouest (aux alentours de 18 h 30 heure locale). Continuer la lecture

Le 22 février, admirez la Pleine Lune des neiges

Seconde Pleine Lune de l’année, la Pleine Lune des neiges se produira lundi 22 février en fin d’après-midi dans la constellation du Lion.

Si vous avez raté la Pleine Lune des loups dans la nuit du 23 au 24 janvier dernier vous allez pouvoir ressortir les habits chauds pour observer celle qui ouvre la huitième semaine de l’année.

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Ce sera en effet dans la soirée du lundi 22 février que Séléné nous donne rendez-vous pour nous présenter son éclatante bouille ronde. Son lever interviendra aux alentours de 18 h 30 (heure française) au moment où le Soleil se couchera à l’opposé.

Comme le montre ci-dessous la carte Stelvision, vous verrez notre satellite naturel passer la nuit dans la constellation du Lion, poursuivi par la brillante planète Jupiter (magnitude -2,4) quelques jours avant que la planète gazeuse ne soit au plus près de la Terre (ce sera le 8 mars).

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N’hésitez pas à faire des photographies du lever de cette Pleine Lune des neiges en début de soirée : utilisez un simple appareil photo fixé sur un trépied et faites des poses de quelques secondes pour réaliser des images d’ambiance comme celle que je vous propose plus haut, obtenue lors de la précédente Pleine Lune au pied d’une éolienne en Bourgogne.

En vidéo : le premier lever de Terre vu de la Lune le 24 décembre 1968

Jupiter, les Babyloniens et la géométrie

Une étude parue dans la revue Science révèle que les Babyloniens utilisaient la géométrie pour calculer la trajectoire de Jupiter bien avant les Européens.

Les Babyloniens vivaient avant la naissance du Christ dans l’ancienne Mésopotamie, une zone géographique comprise entre les fleuves Tigre et Euphrate qui correspond aujourd’hui à l’Irak. Obsédés par l’idée de prédire l’avenir en observant les étoiles et les planètes, ils furent à l’origine du zodiaque astrologique, une bande de ciel découpée en 12 parties égales que le Soleil « traverse » en une année.

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En étudiant des tablettes d’argile de l’époque Babylonienne faisant partie des collections du British Museum à Londres depuis le XIXe siècle, un professeur de l’Université Humboldt (Berlin), Mathieu Ossendrijver, a découvert que les astrologues Babyloniens utilisaient déjà des calculs géométriques pour déterminer la position de Jupiter entre l’an 350 et 50 avant J-C, une technique que les savants européens utilisèrent quatorze siècles plus tard.

En vidéo : de nouvelles images de la Grande Tache Rouge sur Jupiter

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Jupiter sera au plus près de la Terre dans deux mois

Les astronomes ont déjà commencé à tirer le portrait de Jupiter sans attendre le 8 mars, date de la prochaine opposition de la planète gazeuse géante.

Le 8 mars prochain Jupiter sera en opposition, la meilleure période pour l’observer puisque la planète gazeuse géante sera à l’opposé du Soleil par rapport à nous (elle se lèvera quand notre étoile se couchera).

Jupiter, observable toute la nuit dans la constellation du Lion, sera également à sa plus courte distance de la Terre, 664 millions de km, soit un diamètre apparent de 44,4 sec d’arc. La précédente opposition de Jupiter avait eu lieu le 6 février 2015 avec un diamètre apparent de 45,3″.

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L’image ci-dessus, particulièrement détaillée, a été obtenue le 2 janvier par Efrain Morales Rivera depuis Aguadilla, sur l’île de Porto Rico. Il y a un an cet astronome amateur avait déjà photographié un incroyable triple transit de satellites devant Jupiter.

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9 octobre : trois planètes accompagnent la vieille Lune

Avant leur rapprochement serré à la fin du mois, les planètes Vénus, Jupiter et Mars se sont retrouvées avec la vieille Lune à l’aube du 9 octobre. 

Les 6 premiers mois de l’année nous ont permis de suivre de belles rencontres entre planètes dans le ciel du soir : Vénus et Mars en février, Vénus, Uranus et Mars un peu plus tard et Vénus et Jupiter en juin.

C’est désormais dans le ciel du matin qu’il faut chercher les planètes. Depuis quelques jours Mercure a fait son retour sur l’horizon est (son élongation maximale aura lieu le 16 octobre avec une magnitude de -0,5), mais c’est un peu plus haut, du côté de la constellation du Lion, que le regard est attiré par les planètes Vénus, Mars et Jupiter.

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C’est bien entendu l’éclat de Vénus (magnitude -4,5) qui domine, loin devant Jupiter (magnitude -1,7) et Mars, encore plus discrète (magnitude 2,1).

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Trois planètes occupent le ciel à l’aube

Après leur rapprochement au mois de juin, les planètes Jupiter et Vénus avaient quitté le devant de la scène. Elles reviennent à l’aube aux côtés de Mars.

Que peut-on bien observer actuellement dans le ciel nocturne maintenant qu’est passée l’éclipse de Lune du 28 septembre ?

En vidéo : les plus belles éclipses de Lune

Pas la belle galaxie d’Andromède ou l’une de ses  consœurs : ces objets célestes sont trop faibles pour supporter l’éclat de notre satellite naturel qui illumine le ciel jusqu’au petit matin.

Il faut donc se tourner vers les planètes : trois d’entre elles sont actuellement en train de se rapprocher au-dessus de l’horizon est en fin de nuit.

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Pour le moment Vénus est la plus haute et avec une magnitude de -4,6 elle a atteint son maximum d’éclat. Elle ne cesse de s’écarter du Soleil et son élongation maximale à l’ouest de notre étoile sera de plus de 46° le 26 octobre prochain.

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La galaxie M 96, nouvelle cible du télescope Hubble

La NASA et l’Agence spatiale européenne (ESA) ont publié une nouvelle image de la galaxie Messier 96  réalisée par le télescope spatial Hubble.

Messier 96 est une galaxie spirale située à un peu plus de 35 millions d’années-lumière de la Terre en direction de la constellation du Lion. Elle a une masse et une taille comparables à celles de notre galaxie, la Voie lactée.

En vidéo : les 25 ans du télescope spatial Hubble

On doit la découverte de cette galaxie à l’astronome français Pierre Méchain en 1781 ; Charles Messier l’ajouta dans son célèbre catalogue d’objets astronomiques quatre jours plus tard.

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Messier 96 ressemble à un tourbillon géant de gaz incandescent parcouru de rides de poussière sombres qui semblent converger en direction du noyau de la galaxie. C’est une galaxie très asymétrique : la poussière et le gaz sont inégalement répartis dans ses bras spiraux et son noyau n’est pas tout à fait au centre. Ses bras sont également asymétriques, ce qui laisse penser que Messier 96 a subi il y a bien longtemps l’influence gravitationnelle d’autres galaxies qui sont passées à proximité.

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Gliese 436b, l’exoplanète qui traîne une queue d’hydrogène

Une équipe de scientifiques a découvert que Gliese 436b, une exoplanète connue depuis 2004, est accompagnée sur son orbite par un immense nuage d’hydrogène.

Gliese 436b est une planète extrasolaire légèrement plus massive que Neptune qui orbite autour de Gliese 436, une naine rouge située à un peu plus de 33 années-lumière de nous dans la constellation du Lion.

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Une étude publiée dans la revue Nature présente les résultats d’une équipe de chercheurs qui ont observé les transits de Gliese 436b devant son étoile à l’aide du télescope spatial Hubble (l’exoplanète réalise une orbite complète en 2 jours et 15,5 heures).

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20 juin : Vénus, Jupiter et la Lune ont rendez-vous

Les amateurs de rencontres célestes ne manqueront pas de suivre le rapprochement entre Vénus, Jupiter et le croissant de Lune ce weekend.

Depuis plusieurs semaines Jupiter et Vénus, les deux plus brillantes planètes du Système solaire, réduisent sensiblement l’écart apparent qui les sépare dans le ciel du soir. Le 30 juin cet écart ne sera plus que de 22 minutes d’arc, mais dix jours avant le jeune croissant de Lune a la bonne idée de venir se joindre à ce duo planétaire.

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Tout commencera ce vendredi 19 juin : la jeune Lune, âgée de 3 jours (et donc accompagnée de la lumière cendrée), sera visible au-dessus de l’horizon à la verticale de Vénus.

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