Avec la nébuleuse de la Calebasse, nous assistons à la fin d’une géante rouge avant qu’elle ne laisse la place à une nébuleuse planétaire.
Devenir une géante rouge :
Les étoiles ne sont pas éternelles. Prenez par exemple celles dont la taille est comparable à notre Soleil : après une dizaine de milliards d’années à fusionner de l’hydrogène en hélium, elles connaissent une métamorphose radicale. Elles s’échauffent, gonflent et prennent une teinte pourpre. C’est le stade de géante rouge, une agonie que connaîtra le Soleil dans cinq milliards d’années.
Au Chili, des myriades d’étoiles de la Voie lactée se reflètent la nuit dans les rares lagons qui parsèment le Salar d’Atacama.
Du sel et des étoiles :
Le Salar d’Atacama est le plus grand dépôt salin du Chili. Il est situé dans la région d’Antofagasta, à une trentaine de kilomètres au sud de la ville de San Pedro de Atacama. Le sel s’est accumulé dans une dépression alimentée par les précipitations qui descendent de la Cordillère des Andes. L’eau ne peut s’échapper de cette cuvette que par évaporation ou infiltration. Le Salar d’Atacama est également l’un des plus grands gisements de lithium du monde.
C’est dans cette région aride et sèche qu’on trouve de petites oasis d’eaux douces et profondes. Ojos Del Salar sont deux lagons circulaires qui font penser à des yeux, d’où leur nom. Ils sont entourés de sel et de quelques prairies parcourues par les renards et les flamants roses. L’astrophotographe portugais Miguel Claro (voir son site) a choisi l’un de ces lagons pour y réaliser une étonnante image nocturne. En format portrait, l’image donne l’impression qu’un œil géant regarde la Voie lactée, particulièrement lumineuse.
À savoir :
Dans le petit monde de la photographie astronomique, il est des noms qui reviennent régulièrement. Celui de l’astrophotographe portugais Miguel Claro en fait partie : on ne compte plus le nombre de ses magnifiques images publiées dans les revues (National Geographic, Ciel et Espace, Astronomy…) et sur les sites spécialisés (APOD…). Il est également l’astrophotographe officiel de la “Dark Sky Alqueva Reserve” (qu’il gère avec l’aide de son amie Apolónia Rodrigues), première Réserve touristique de ciel étoilé au monde.
Il est enfin l’auteur de deux beaux livres, “Astrofotografia – Imagens à luz das estrelas” et “Dark Sky Alqueva – O Destino das Estrelas / A Star Destination”. Il est aussi ambassadeur photo pour l’ESO et membre du collectif TWAN.
S’il est une région céleste incroyablement colorée, c’est bien celle de Rho Ophiuchi, une étoile multiple située à proximité d’Antarès.
Au cœur de la Voie lactée :
La région de Rho Ophiuchi se situe dans l’hémisphère céleste sud, à une déclinaison moyenne de 24° Sud. Pour les astrophotographes, il est donc impératif de choisir un site d’observation le plus méridional possible. Le Suisse Markus Lienhard s’est donc rendu sur l’Île de La Palma pour imager cette portion du ciel. Il a ensuite additionné 12 poses de 300 secondes réalisées à l’aide d’un téléobjectif de 135 millimètres de focale ouvert à 2. Le résultat révèle les chatoyantes couleurs du nuage moléculaire géant qui s’interpose entre nous et les étoiles Rho Ophiuchi, Antarès et Sigma Scorpii :
Contrairement à ses congénères, l’amas globulaire Liller 1 est composé d’un mélange d’étoiles très jeunes et très anciennes.
Dans les poussières du Scorpion :
À seulement 30.000 années-lumière de nous, l’amas globulaire Liller 1 devrait être une cible facile pour les astronomes. Mais il se situe en pleine Voie lactée, dans la constellation du Scorpion. Dans cette région céleste, les nuages de poussière interstellaire sont nombreux. Ce qui explique pourquoi cet amas globulaire n’a été découvert qu’en 1977 par l’astronome américain William Liller.
Les astronomes ont mesuré la température impressionnante de l’étoile centrale dans la nébuleuse du Masque : plus de 130.000°C !
Nébuleuse planétaire australe :
La nébuleuse du Masque (CVMP 1) est une nébuleuse planétaire (NP) située à environ 6.500 années-lumière. Elle s’est formée il y a plus de 12.000 ans dans la constellation australe du Compas. Lorsqu’une étoile géante rouge arrive en fin de vie, elle explose. En projetant dans l’espace ses couches externes, elle crée une bulle gazeuse en expansion. Le gaz de la nébuleuse se met à briller sous l’action du puissant rayonnement ultraviolet émis par l’astre géniteur. C’est le spectacle que nous observons actuellement dans la nébuleuse du Masque :
Au fil du temps, l’étoile centrale se refroidit et le gaz de la NP se dilue dans l’espace. C’est ce qui explique l’existence éphémère (à l’échelle de l’Univers) des nébuleuses planétaires : quelques dizaines de milliers d’années tout au plus. Continuer la lecture de Une étoile torride fait briller la nébuleuse du Masque→
C’est une galaxie qui dévoile sa beauté dans les très grands télescopes. Zoom sur NGC 1703, une spirale barrée cachée dans la Dorade.
Bijoux cosmiques :
La petite constellation australe de la Dorade a-t-elle un secret ? Bien qu’aucune étoile de cet astérisme ne dépasse la magnitude 4, on y trouve deux superbes galaxies. Il y a d’abord NGC 1672, une spirale barrée où les naissances d’étoiles sont permanentes. Penchons-nous aujourd’hui sur NGC 1703, une autre spirale barrée elle aussi de toute beauté. Située à 70 millions d’années-lumière, elle fut observée pour la première fois en 1834 par l’astronome britannique John Herschel (le fils de William Herschel, le découvreur d’Uranus). Avec une magnitude de 12, NGC 1703 n’est accessible qu’aux grands instruments. C’est le télescope de 4 mètres de diamètre du Cerro Tololo qui nous en offre la plus belle image :
Je vous encourage vivement à consulter la version zoomable proposée par NOIRLab. C’est un régal de plonger dans les bras spiraux de NGC 1703 pour y découvrir des nébuleuses rougies par l’hydrogène ionisé (comme la Rosette dans notre Voie lactée), ainsi que de petites galaxies très lointaines en arrière-plan.
À savoir :
Le sigle NGC fait référence à l’imposant New General Catalogue of Nebulae and Clusters of Stars qui regroupe près de 8.000 objets du ciel profond. Initié par l’astronome irlando-danois John Dreyer, ce catalogue fit l’objet d’une première édition en 1888. D’autres catalogues sont aussi très prisés des astronomes amateurs. Citons par exemple le catalogue Messier créé par l’astronome français Charles Messier, ainsi que le catalogue Caldwell publié en 1995 par Patrick Moore.
C’est l’une des plus brillantes étoiles de notre Galaxie. Grâce au télescope Hubble, on peut admirer AG Carinae avec un luxe de détails.
Un phare dans la Galaxie :
Perdue dans la constellation australe de la Carène, AG Carinae (AG Car) pourrait passer inaperçue. Sa magnitude variant de 6 à 9, elle n’est même pas visible à l’œil nu. Il s’agit pourtant d’une des étoiles les plus brillantes de notre Galaxie, la Voie lactée. Son rayonnement est un million de fois supérieur à celui du Soleil ! Si nous ne percevons pas cette intensité, c’est tout simplement parce que 20.000 années-lumière nous séparent de AG Carinae :
Quand on regarde une étoile dans un télescope d’amateur, on ne voit qu’un point lumineux. On a beau utiliser le plus fort grossissement disponible, impossible d’obtenir plus de détails. Mais si vous avez le privilège de pouvoir utiliser un grand télescope installé dans l’espace, il en va tout autrement. Continuer la lecture de Voyage au cœur de l’étoile supergéante AG Carinae→
La galaxie lenticulaire Centaurus A est un objet cosmique singulier. Elle est en train d’avaler une galaxie spirale sous nos yeux.
Cliché professionnel :
L’astrophotographe Wolfgang Promper (Astro-Pics) vient de réaliser une époustouflante image de Centaurus A. Il faut dire qu’il ne lésine pas sur le matériel : cinq heures de poses avec un télescope de 60 centimètres de diamètre sous le ciel noir de la Namibie ! Et le résultat vaut largement ce qu’on obtient dans les grands observatoires, comme ici à l’ESO. Un investissement conséquent, à la hauteur de l’énigmatique galaxie :
Depuis l’Observatoire du Cerro Tololo au Chili, Babak Tafreshi a utilisé un objectif fisheye pour immortaliser la Voie lactée.
Observatoire chilien :
Le CTIO (Cerro Tololo Inter-American Observatory) est installé à 2.200 mètres d’altitude sur le Cerro Tololo. C’est l’un des sommets qui encadrent la vallée de l’Elqui au Chili. L’air y est très sec et la pollution lumineuse absente. C’est ce qui explique la présence d’autres installations astronomiques dans la région. Le Gemini sud et le LSST (Large Synoptic Survey Telescope) sont construits sur un autre sommet, le Cerro Pachón. Le CTIO est l’un des quatre observatoires rassemblés au sein du NOAO.
Niché dans la constellation de la Vierge, un immense amas de galaxies ne cesse de fasciner les astronomes depuis sa découverte par Messier.
Une constellation difficile à visualiser :
Coincée entre le Lion à l’Ouest et la Balance à l’Est, la Vierge a une forme peu évocatrice. Cette grande constellation (la plus étendue après l’Hydre), n’évoque guère les grandes déesses de l’Antiquité qui y sont associées. Heureusement que sa plus brillante étoile, Spica, est facilement repérable. Pour la dénicher, partez de la Grande Ourse. Suivez l’arc de cercle formé par le manche de la « casserole » jusqu’à Arcturus (Bouvier). Dans le prolongement de cet arc, vous trouverez Spica.
Fin avril, j’ai pu photographier la Vierge depuis un étang dans la Vienne. Merci à ma compagne Christine qui a participé à la composition de cette image (30 secondes de pose à 4000 iso, Nikon D7100, objectif 12 millimètres de focale ouvert à 3,5). Les annotations sont de Jean-François que je remercie également. Continuer la lecture de Des milliers de galaxies se cachent dans la Vierge→
Dans le champ de NGC 7331, une belle spirale située du côté de Pégase, on observe plusieurs autres galaxies, en réalité bien plus éloignées.
Carte d’identité :
NGC 7331 a été découverte le 6 septembre 1785 par l’astronome germano-britannique William Herschel. Cette belle galaxie spirale de magnitude 10 fait partie de l’imposant New General Catalogue of Nebulae and Clusters of Stars qui regroupe près de 8.000 objets du ciel profond. Initié par l’astronome irlando-danois John Dreyer, ce catalogue fit l’objet d’une première édition en 1888. La galaxie est également référencée comme Caldwell 30 dans le catalogue de Patrick Moore.
NGC 7331 se situe dans la constellation de Pégase, au Sud d’Andromède. Sous un bon ciel et avec un gros télescope, la galaxie révèle son fuseau lumineux sur 10X4 minutes d’arc. Dans les années 1930, l’astronome américain Edwin Hubble proposa de classer les galaxies selon des critères morphologiques. Caldwell 30 appartient à la catégorie SAb, une galaxie spirale intermédiaire entre galaxie spirale régulière et galaxie spirale barrée. Continuer la lecture de NGC 7331, une galaxie spirale bien entourée dans Pégase→
Encore épargné par la pollution lumineuse, le désert des Mojaves offre la possibilité d’admirer la beauté du ciel nocturne.
Désert américain :
Le désert des Mojaves s’étend sur 40.000 km² dans l’Ouest des États-Unis, au Sud de la Californie. C’est dans ce désert que se trouve l’endroit le plus chaud du monde, la Vallée de la Mort. On y a enregistré la température record de 54,4° C au mois d’août 2020. La majeure partie de ce désert est recouverte de plaines rocailleuses. C’est là que les vidéastes Gavin Heffernan et Harun Mehmedinovic ont installé leurs boîtiers dans le cadre du projet Skyglow.
Vaste nuage de gaz et de poussières situé dans la Licorne, la nébuleuse de la Rosette est une pouponnière d’étoiles.
Dans la tête de la Licorne :
Pour observer la nébuleuse de la Rosette, il faut se rendre dans la Licorne. Cette constellation assez peu lumineuse se situe juste à l’Est de la célèbre Orion. Le printemps est donc la meilleure période pour la pointer en début de nuit. La nébuleuse de la Rosette fut découverte en 1865 par le célèbre chasseur de comètes américain Lewis Swift. Elle porte le numéro 49 dans le catalogue Caldwell publié en 1995 par Patrick Moore.
Simeis 147, alias la nébuleuse du Spaghetti, est grande comme six fois la Pleine Lune ! Mais elle n’apparaît que sur les photographies.
Explosion stellaire :
La nébuleuse du Spaghetti est un rémanent de supernova. Il y a environ 40.000 ans, une explosion stellaire s’est produite dans la constellation du Taureau, à près de 3.000 années-lumière de nous. Une étoile à l’agonie a littéralement volé en éclats dans un violent soubresaut. Elle est devenue brutalement très lumineuse, tout en projetant sa matière dans l’espace. 400 siècles plus tard, il ne reste de cet astre qu’un pulsar, petit corps très dense en rotation rapide sur lui-même. Il balaie l’espace de son rayonnement comme le fait un phare côtier.
Quant à la matière expulsée dans l’explosion, elle continue de s’étendre en se diluant dans l’espace. Elle forme aujourd’hui un réseau complexe de filaments d’oxygène et d’hydrogène.
Un immense mais discret rémanent :
Si la nébuleuse du Spaghetti est visible, c’est parce que ses filaments s’illuminent au passage de l’onde de choc générée par la supernova. Attention, cet éclairage est quand même particulièrement discret. Ne comptez pas voir Simeis 147 à l’œil nu, ni même avec un puissant télescope. Et c’est bien dommage, car cet objet céleste s’étend sur une surface équivalente à six fois celle de la Pleine Lune ! Pour révéler les détails de cette belle nébuleuse, Mainak Chakraborty a quand même accumulé près de 17 heures de poses avec une caméra placée derrière une lunette de 81 millimètres de diamètre.
La nébuleuse du Spaghetti se trouve à côté de Elnath (Beta Tauri), la seconde étoile la plus brillante de la constellation. Notez qu’un peu plus bas se trouve un autre rémanent : il s’agit de Messier 1, la nébuleuse du Crabe, reste de l’explosion d’une supernova en l’an 1054.
Actuellement postées au zénith en début de nuit, les fausses jumelles Castor et Pollux sont deux brillantes étoiles à découvrir.
Dans le prolongement d’Orion :
Pour localiser les étoiles Castor et Pollux (fils jumeaux de Zeus et de Léda dans la mythologie grecque), vous devez déjà repérer Orion. La plus belle constellation hivernale est visible plein Sud en début de nuit. Cherchez-la à mi-chemin entre l’horizon et le zénith. Bételgeuse symbolise l’épaule droite du chasseur, Rigel son pied gauche. En prolongeant deux fois une ligne imaginaire qui passe par ces astres, vous arrivez à Castor et Pollux.
Dans les montagnes de Slovénie, la nuit offre une vision apaisante. Pourtant, l’église du Saint-Esprit commémore de terribles combats.
Sanglantes batailles :
Nous sommes sur la colline de Javorca, en Slovénie. Ici se dresse une petite église depuis 1916. Sur ses murs et son plafond, les noms des 2.800 soldats tombés au cours d’une douzaine de combats. C’était pendant la Première Guerre mondiale, quand l’Autriche-Hongrie se battait contre l’Italie. Cette église en bois a été imaginée par un lieutenant autrichien, Remigius Geyling, ami du peintre Gustav Klimt. Loin derrière se détache le Triglav, plus haut sommet de Slovénie (2.864 mètres).
L’astrophotographe Matej Mlakar s’y est rendu pour immortaliser la Voie lactée hivernale. Son image est une composition réalisée à partir de quinze clichés pour le paysage et quarante-sept pour le ciel. Devant la quiétude des lieux, on a du mal à imaginer ce qui s’est déroulé dans ces montagnes il y a un peu plus d’un siècle. Continuer la lecture de En Slovénie, la Voie lactée enjambe une église du Souvenir→
Malgré son aspect obscur, la nébuleuse de l’Hippocampe, un nuage moléculaire interstellaire, cache plusieurs pouponnières d’étoiles.
Dans les bras de Céphée :
La constellation de Céphée (le roi des Éthiopiens dans la mythologie grecque), recèle quelques beautés célestes. La nébuleuse de l’Hippocampe (Barnard 150) en fait partie, tout comme plusieurs amas d’étoiles. Parmi eux, Palomar 1, première découverte réalisée en 1954 par le télescope américain de 5 mètres de diamètre, est le plus célèbre. Mais revenons à Barnard 150, l’un des 182 objets du catalogue de l’astronome Edward E. Barnard.
Dans la constellation de la Dorade, les étoiles naissantes illuminent de couleurs chatoyantes les bras de la galaxie spirale barrée NGC 1672.
Merveille dans la Dorade :
La constellation de la Dorade est très discrète. Aucune étoile de cet astérisme ne dépasse la magnitude 4. Cela ne l’empêche pas d’héberger quelques merveilles célestes. On y trouve le Grand Nuage de Magellan ainsi qu’une somptueuse galaxie, NGC 1672. Rappelons que le sigle NGC fait référence à l’imposant New General Catalogue of Nebulae and Clusters of Stars qui regroupe près de 8.000 objets du ciel profond. Initié par l’astronome irlando-danois John Dreyer, ce catalogue fit l’objet d’une première édition en 1888.
La Ceinture d’Orion est un alignement de trois étoiles au sein de la plus belle des constellations. Explorons cette région aux jumelles.
Un vaniteux chasseur :
Dans la mythologie grecque, Orion était un chasseur qui passait son temps à se vanter de ses prouesses. La Ceinture d’Orion est composée de trois astres alignés. Il s’agit des brillantes étoiles Alnitak, Alnilam et Mintaka. Elles sont situées respectivement à environ 800, 1.340 et 915 années-lumière de la Terre. De cette ceinture, le baudrier du chasseur, pend une épée. C’est elle qui intéresse beaucoup les astronomes, car elle contient la fameuse nébuleuse Messier 42.
Dans la constellation du Lion, le groupe compact Hickson 44 rassemble quatre belles galaxies en interaction gravitationnelle.
Les galaxies ont l’instinct grégaire :
Paul Hickson est un professeur de physique et d’astronomie de l’Université de Colombie-Britannique, à Vancouver au Canada. Il y a une quarantaine d’années, il a créé un catalogue astronomique. Le catalogue HCG (Hickson Compact Group) rassemble une centaine de groupes compacts dans lesquels les galaxies sont assez proches pour interagir entre elles. Les forces gravitationnelles les unissent, mais cette union a un prix. Chacune est tiraillée par ses voisines et certaines finissent par fusionner.