Les planètes géantes gazeuses sont de retour en fin de nuit ! Et le vieux croissant de Lune est venu les saluer à l’aube de ce 7 avril.
Fin de lunaison :
Avant la Nouvelle Lune du 12 avril, c’est en fin de nuit qu’il faut rechercher le croissant de Lune. La scène se déroule sur l’horizon EST, et la grosse virgule lunaire est accompagnée par la lumière cendrée. Un spectacle dont on ne se lasse pas et qui fascinait déjà Léonard de Vinci. Cette délicate lueur qui éclaire le reste du disque lunaire s’apprécie encore mieux avec une paire de jumelles.
Après leur conjonction, les planètes Jupiter et Saturne sont désormais derrière le Soleil. On peut les suivre grâce au coronographe LASCO.
Un rapprochement rare :
Souvenez-vous ! Le 21 décembre dernier, nous avions rendez-vous avec la Grande conjonction. Un événement exceptionnel, au cours duquel Jupiter et Saturne étaient collées l’une à l’autre. Les plus belles images de ce rapprochement planétaire sont à revoir ici. Chacun a pu suivre au cours des mois précédents le lent rapprochement entre les deux astres.
Depuis leur rencontre dans la soirée du 21 décembre, les deux géantes gazeuses ont plongé derrière l’horizon OUEST. Vues de la Terre, elles sont en train de rejoindre le Soleil et de passer derrière. On dit qu’elles sont en conjonction avec notre étoile. Saturne était en conjonction avec le Soleil ce dimanche 24 janvier. Pour Jupiter, la conjonction se produira le 29 janvier. Continuer la lecture de Avec LASCO, suivez Jupiter et Saturne qui glissent derrière le Soleil→
Retour sur le rendez-vous Jupiter-Saturne. De Melbourne à Stonehenge en passant par la Russie, les Terriens ont immortalisé ce spectacle.
Un rendez-vous exceptionnel :
Considérée comme l’annonce d’une prochaine catastrophe au Moyen Âge (tout comme le passage des comètes), la Grande conjonction a été remarquée par les Hommes depuis l’Antiquité. De nombreux textes font mention de ce rapprochement entre Jupiter et Saturne qui se produit tous les 19,86 ans.
En raison de leur mouvement autour du Soleil, les deux planètes gazeuses géantes se rattrapent tous les 20 ans environ. C’est en tout cas l’impression que nous avons depuis notre observatoire terrestre. Le 21 décembre 2020, seulement 6 minutes d’arc séparaient les deux astres (équivalent au 1/5e du diamètre apparent de la Lune). Un écart minuscule qu’on n’avait pas connu depuis 1623 (c’était à l’époque de Galilée) et qu’on ne reverra pas avant 2080 !
Direction Sud-Ouest :
Chacun a pu suivre le rapprochement des deux astres tout au long du mois de décembre. Bien entendu il s’agissait d’un écart apparent. Jupiter est en effet situé à 5,86 Unités astronomiques, deux fois plus près que Saturne. Il suffisait de porter le regard une fois la nuit tombée en direction du Sud-Ouest. De nombreux Terriens ont ainsi découvert et photographié cette rencontre planétaire pendant plusieurs semaines.
Le 6 décembre, l’écart entre les deux planètes était de 1,5 degré (trois fois le diamètre de la Pleine Lune). Dix jours plus tard cet écart avait été divisé par trois et la jeune Lune était présente. À partir de cette date, une simple longue-vue permettait d’admirer les deux planètes ensemble. On pouvait déjà remarquer une ribambelle de satellites autour d’elles. Les quatre satellites galiléens d’un côté, Titan et ses principaux voisins de l’autre.
Le 21 décembre la séparation entre les deux géantes gazeuses était la plus petite. En France la météo a été très capricieuse mais ailleurs quelques astrophotographes ont eu le privilège d’assister au spectacle. La mécanique céleste étant immuable, les deux planètes vont poursuivre leur orbite et s’éloigner l’une de l’autre. Le prochain rendez-vous entre Jupiter et Saturne est fixé au 31 octobre 2040.
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La Grande conjonction, c’est une incroyable rencontre planétaire qui n’a lieu que tous les 20 ans. Le 21 décembre Jupiter et Saturne seront côte à côte !
2020, année astronomique :
S’il fallait résumer 2020, beaucoup d’entre nous évoqueraient l’épidémie de COVID-19. Mais pour les amoureux des étoiles l’année qui se termine restera un excellent cru. Ils penseront bien sûr au passage mémorable de la comète Neowise. L’astre chevelu nous a offert un très beau spectacle comme on n’en avait pas vu depuis Hale-Bopp en 1997. Les astronomes n’oublieront pas non plus la mission Osiris-Rex qui a réussi à prélever des échantillons sur l’astéroïde Bennu.
Alors que l’éclat de la Lune se fait de plus en plus puissant, les planètes Jupiter et Saturne continuent d’attirer tous les regards.
Les semaines qui viennent vont nous permettre de suivre le rapprochement entre les deux planètes géantes gazeuses Jupiter et Saturne. Il y a trois jours elles se trouvaient dans le sillage de la Lune (voir l’image). Depuis notre satellite naturel a filé vers l’EST tout en gagnant de l’éclat. Ce soir nous sommes la veille du Premier Quartier. La température est bien descendue et les tenues chaudes sont de rigueur. L’occasion de créer une composition autour d’un feu, avec les planètes entre les mains. Invisible sur le cliché, la planète Mars est également présente plus à l’EST (à gauche de l’arbre).
Le cliché a été réalisé avec un boîtier Nikon D7100 et un objectif Samyang de 12 millimètres de focale (ouverture 4,5). Pose de 6 secondes à 2500 iso. N’hésitez pas à sortir bien couvert pour admirer ce spectacle céleste. Vous pouvez aussi le photographier en vous inspirant de mes paramètres de prise de vue.
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Jupiter et Saturne poursuivent leur lent rapprochement. Ce soir on pouvait admirer les deux planètes géantes derrière le jeune croissant de Lune.
C’est un incroyable spectacle qui nous attend le 21 décembre. Les planètes géantes Jupiter et Saturne seront collées l’une à l’autre. Un rapprochement planétaire très serré qui ne se produit qu’une fois tous les vingt ans et dont nous reparlerons. En attendant cette superbe rencontre céleste, on peut suivre depuis plusieurs mois le lent rapprochement des deux astres. On les repère facilement au crépuscule. Ce soir la Lune âgée de trois jours était présente un peu plus bas, accompagnée de la délicate lumière cendrée. Elle sera légèrement en dessous des deux planètes géantes demain soir.
Ce cliché a été réalisé avec un boîtier Nikon D7100 et une focale de 35 millimètres. La pose était de 3 secondes à 1.000 iso. Ma compagne a gentiment pris la pose pour embellir la scène. Cette image a été reprise sur différents sites étrangers :
Vous pouvez retrouver dans la vidéo suivante quelques-unes de mes images et les astuces pour les réaliser :
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Une coopération internationale a permis d’observer avec succès une occultation d’étoile par Polymèle. Cet astéroïde doit être survolé par une sonde en 2027.
Des Troyens pour Lucy :
En octobre 2021, la NASA a prévu de lancer Lucy. Cette sonde doit survoler pas moins de six astéroïdes entre 2027 et 2033. Si Donaldjohanson est un membre de la ceinture principale, les cinq autres sont des astéroïdes troyens. Ces derniers se situent aux points de Lagrange L4 et L5 de Jupiter.
La sonde Juno nous propose une spectaculaire image de l’ombre du satellite Io se projetant sur la haute atmosphère de la planète géante Jupiter.
Ombres sur une planète géante :
Depuis l’été 2016 la sonde américaine Juno est en orbite autour de la plus grosse planète du Système solaire. Elle nous envoie régulièrement de superbes clichés comme par exemple une saisissante image des deux anticyclones géants de Jupiter. Cette fois la caméra JunoCam a capturé l’ombre du satellite Io (en anglais ici).
Avez-vous remarqué cet astre qui étincelle en direction du sud en début de soirée ? C’est Jupiter, ici au-dessus de l’abbaye de Maillezais.
La cathédrale des marais :
Les ruines de l’abbaye Saint-Pierre de Maillezais se dressent fièrement dans le Marais poitevin. Vers 970 un chevalier décida d’élever un monastère sur ce qui était alors une île au milieu d’une zone insalubre. Pendant cinq siècles celle qu’on appelle encore la cathédrale du marais va prospérer. Les Guerres de Religion scelleront le destin du site.
Du 7 au 9 août de très nombreux clubs d’astronomie vous accueilleront à l’occasion d’une nouvelle édition des Nuits des étoiles.
Sortez masqués :
Juillet et août sont traditionnellement des mois dédiés à la pratique de l’astronomie. Avec les congés annuels et la douceur des nuits d’été, chacun peut en profiter pour admirer le ciel nocturne, en particulier à l’occasion de la trentième édition des Nuits des étoiles. Elles se déroulent du 7 au 9 août un peu partout en France à l’initiative de l’Association Française d’Astronomie (consultez la carte des manifestations).
Samedi soir 1er août la Lune était presque pleine. Dans son sillage on pouvait remarquer la présence de Jupiter et Saturne, les deux planètes géantes.
Le Système solaire compte deux planètes géantes gazeuses, Jupiter et Saturne. Elles sont composées essentiellement de gaz légers comme l’hydrogène et l’hélium. Cet été nous offre une belle opportunité pour les admirer car elles se situent au plus près de nous. Jupiter était en opposition le 14 juillet et Saturne six jours plus tard. Les conditions sont idéales, les deux astres étant par ailleurs voisins dans le ciel (Jupiter dans le Sagittaire, Saturne dans le Capricorne).
Samedi soir 1er août la Lune gibbeuse était à moins de 2 degrés apparents de Jupiter. Notre satellite naturel approche de sa plénitude prévue le 3 août ce qui explique son aspect éclatant sur le cliché ci-dessus. Une image réalisée avec un objectif de 50 mm de focale monté sur un boîtier Nikon D3200. La pose est de 1 seconde à 400 iso. Continuer la lecture de La Lune est accompagnée par deux planètes géantes→
Si vous êtes un lève-tôt, vous ne serez pas déçu en mettant le nez dehors. Les planètes les plus brillantes du Système solaire sont à votre portée.
Quatre joyaux sur l’écliptique :
Votre horizon nord n’est pas assez dégagé pour observer la comète Neowise ? Un lampadaire ruine tous vos espoirs d’admirer l’astre chevelu ? Rassurez-vous, le ciel nocturne a d’autres trésors à vous dévoiler. Ils sont beaucoup plus faciles à repérer car moins sensibles à la pollution lumineuse. Ce sont les quatre plus brillantes planètes du Système solaire. En fin de nuit il s’agit dans l’ordre (d’est en ouest) de Vénus, Mars, Saturne et Jupiter.
Leur repérage est extrêmement facile pour deux raisons. D’une part elles sont brillantes et il ne reste plus qu’elles quand le ciel commence à s’éclaircir. D’autre part elles sont situées le long de l’écliptique. C’est une bande imaginaire dans laquelle nous voyons circuler le Soleil toute l’année (c’est le trait vert sur le schéma ci-dessus). Voici ce que vous allez pouvoir observer. Continuer la lecture de Ciel de juillet : quatre planètes vous attendent à l’aube→
C’est un joli rassemblement céleste entre la vieille Lune et trois planètes brillantes que l’on peut suivre actuellement à l’aube.
Confiné sous les étoiles :
L’épidémie de coronavirus oblige désormais chacun de nous à se confiner. Reste la possibilité de regarder le ciel étoilé depuis une fenêtre, un balcon ou un jardin. Certains ont la chance de n’avoir que quelques pas à faire pour admirer un spectacle céleste en pleine nature. Pour moi c’est possible dans les vignes bourguignonnes qui entourent mon petit village. Autant vous dire que je ne me prive pas de sortir la nuit quand le ciel est dégagé. Comme vous pouvez vous en douter je ne croise personne !
Ce mois de février sera l’occasion de suivre le retour de trois planètes dans le ciel de l’aube, alors qu’au crépuscule c’est Vénus qui étincelle.
Si tu observes en février, couvre-toi le bout du nez, pourrait être le dicton de ce second mois de l’année. Les températures encore fraîches sont compensées par des nuits qui commencent tôt et permettent d’admirer le ciel nocturne sans trop veiller, ce qui est appréciable en semaine. Chaque sortie crépusculaire sera l’occasion de surveiller Bételgeuse. Cette étoile supergéante rouge dans la constellation d’Orion a en effet perdu de son éclat depuis le mois de décembre. Va-t-elle retrouver sa luminosité passée ou exploser en supernova ? On pourra relire utilement l’interview donnée par l’astrophysicienne Sylvie Vauclair à ce sujet.
Voici quelques jolies observations pour lesquelles l’œil nu ou une paire de jumelles suffisent. N’oubliez pas d’utiliser l’excellente carte du ciel de Stelvision pour visualiser la position des astres en fonction de l’heure et de votre position géographique. Continuer la lecture de Que voir dans le ciel nocturne en février 2020→
L’observation de quatre planètes est au menu de ce mois de décembre. Et pour les voyageurs, il y aura même une éclipse de Soleil le 26.
Si vous avez prévu ne ne pas trop sortir pour observer le ciel nocturne au cours de ce mois de décembre 2019, vous allez sans doute changer d’avis une fois que vous aurez lu les éphémérides. Ce dernier mois de l’année nous offre en effet quelques rendez-vous astronomiques que vous ne pouvez manquer sous aucun prétexte, à condition que la météo y mette du sien !
Enfin un crépuscule sans trop de nuages. En cette soirée du 29 novembre l’occasion était idéale pour admirer la Lune entre Saturne et Vénus.
13 jours sans voir d’étoiles, 13 jours à se contenter de compter les nuages à chaque crépuscule. Mon dernier cliché remontait au 16 novembre à l’occasion du rapprochement Jupiter-Vénus. Ce 29 novembre il pleuvait en fin d’après-midi puis une petite trouée a fait sa place dans le plafond nuageux. Je devais tenter ma chance même si la météo ne laissait présager rien de bon. Finalement la trouée a grandi, laissant voir le spectacle céleste annoncé.
Le 25 décembre la planète gazeuse géante sera à l’apogée à 930 millions de kilomètres de nous. Deux jours plus tard elle sera en conjonction supérieure avec le Soleil (alignement Terre-Soleil-Jupiter). Puis elle entamera son retour dans le ciel du matin qui l’amènera à sa prochaine opposition le 14 juillet 2020. Continuer la lecture de En ce moment, admirez le rapprochement Jupiter-Vénus→
La sonde Juno a immortalisé sur le même cliché la Grande Tache rouge (GTR) et l’ovale BA, les deux plus grands anticyclones observables sur Jupiter.
Un vortex étudié depuis 1665 :
Les astronomes qui scrutent les surfaces planétaires sont unanimes : sur Jupiter, ce sont les anticyclones qui font le spectacle. Ces immenses vortex ont la particularité d’être observables pendant des décennies, voire des siècles pour le plus grand d’entre eux, la GTR. La Grande Tache rouge fut découverte par l’astronome français Jean-Dominique Cassini en 1665. C’est la plus célèbre tempête de tout le Système solaire.
Ce mois de novembre 2019 s’annonce prometteur. Outre le transit de Mercure devant le Soleil, vous pourrez également suivre de beaux rapprochements planétaires.
Une fois n’est pas coutume, c’est un événement astronomique diurne qui va mobiliser la communauté astronomique. Le 11 novembre en effet Mercure passera devant le Soleil. Un transit qui ne se reproduira que dans 13 ans et qu’il ne faut donc pas manquer ! Je vous invite à consulter l’excellente page de Stelvision dédiée au phénomène. N’oubliez pas que l’observation du Soleil nécessite des précautions pour éviter tout accident.
Une filtration adaptée est indispensable pour suivre le transit de Mercure en toute sécurité.