Le 20 juin le croissant de Lune passait à proximité des planètes Jupiter et Vénus au crépuscule, un spectacle observé depuis les 4 coins de la Terre.
C’est la veille du solstice de juin que s’est produite l’une des plus belles rencontres célestes de l’année. Quatre jours après la Nouvelle Lune, le fin croissant de Séléné accompagné de sa lumière cendrée croisait à quelques encablures de Jupiter et Vénus, les deux planètes qui se sont fixées rendez-vous le 30 juin prochain.
Sur le mont Kaimaktsalan, le troisième plus haut sommet de Grèce, le jour naissant chasse la nuit au-dessus d’une chapelle orthodoxe serbe.
Troisième plus haute montagne grecque après les monts Olympe et Smolikas, le Kaimaktsalan culmine à 2528 m d’altitude dans le massif des Voras. Ce massif montagneux marque la limite nord de la Grèce, tout comme l’Épire où se trouve le monastère de Giromeri.
Frontière naturelle entre la Grèce et la République de Macédoine, cette région a connu de violents combats en 1918 lorsque les troupes franco-serbes lancèrent leur offensive contre la Bulgarie.
Trois astrophotographes ont rassemblé leurs plus belles images nocturnes dans une vidéo qui rend hommage au mont Fuji, le plus haut sommet du Japon.
Avec 3776 mètres d’altitude, le cône volcanique endormi du mont Fuji est le plus haut sommet du Japon. Inscrit au patrimoine mondial de l’UNESCO depuis le mois de juin 2013, le mont Fuji est un lieu sacré pour tous les Japonais et une source d’inspiration pour de nombreux artistes : Katsushika Hokusai (1760-1849), le maître de l’estampe nipponne, l’a rendu célèbre avec ses Trente-six vues du mont Fuji.
Le photographe James Garlick a saisi la Voie lactée depuis le sud de la Tasmanie (une île séparée de l’Australie par le détroit de Bass), alors que les eaux côtières étaient chargées en phytoplancton bioluminescent.
La bioluminescence est un phénomène de production de lumière par des organismes vivants, un processus au cours duquel de l’énergie chimique est transformée en énergie lumineuse.
Le photographe Muhammad Babar Swaleheen est parvenu à immortaliser le passage d’un Airbus A380 devant la Pleine Lune le 7 janvier dernier.
En service depuis la fin de l’année 2007, l’Airbus A380 est actuellement le plus gros avion civil de transport de passagers. Il peut accueillir jusqu’à 853 personnes et il existe aussi une version cargo capable d’emmener 150 tonnes de fret.
Le ciel étoilé de l’archipel des Canaries est particulièrement beau, comme le prouvent les images du photographe Daniel Lopez.
On cite souvent de désert d’Atacama au Chili comme le lieu où le ciel nocturne est le plus pur du monde et c’est pour cette raison que l’ESO y construit l’E-ELT, le futur télescope géant européen. Cet instrument de 39 m de diamètre a pourtant failli être implanté beaucoup plus près de nous, sur l’île de La Palma.
À moins de 4 heures de vol de Paris, l’archipel des Canaries offre en effet deux sites exceptionnels : l’île de Ténérife dont le sommet (2400 m d’altitude) est coiffé par les coupoles de l’Observatoire du Teide, et l’île de La Palma où l’on trouve à la même altitude l’Observatoire du Roque de Los Muchachos dont le fleuron est le GTC (ou Gran Tecan), un télescope de 10,4 m de diamètre.
ALMA (Atacama Large Millimeter/submillimeter Array) est un observatoire radiomillimétrique et submillimétrique installé sur le plateau de Chajnantor, au Chili, à plus de 5.000 mètres d’altitude. Réalisé par l’ESO, il se compose de 66 antennes de 12 et 7 m de diamètre qui se déploient sur 16 km de façon à simuler un radiotélescope géant.
Situé dans le désert d’Atacama, près de la ville chilienne de San Pedro de Atacama, le plateau de Chajnantor est l’endroit idéal pour installer un interféromètre comme ALMA : à 5000 m d’altitude, il se trouve au-dessus de 50 % de l’atmosphère terrestre, là où la quantité de vapeur d’eau est 10 à 1.000 fois plus faible qu’au niveau de la mer.
William Burrard-Lucas, un photographe animalier réputé, est devenu un spécialiste des selfies d’animaux de la savane africaine ; pour approcher de très près ses sujets sans les effrayer et sans se faire attaquer, il a inventé la « beetlecam », un appareil photo installé dans un petit robot télécommandé.
L’astrophotographe Stéphane Vetter a ramené de magnifiques images d’aurores boréales réalisées entre le 17 et le 21 mars en Islande. Grand spécialiste de la photographie de paysages nocturnes, Stéphane Vetter aime particulièrement s’approcher au plus près des étoiles en conjuguant ses deux passions, la photographie et la montagne.
C’est aujourd’hui jeudi 14 mai que débute la 17e édition des Rencontres Astronomiques de Printemps. Pendant 4 jours et 3 nuits, environ 300 passionnés d’astronomie vont se retrouver en Haute-Loire, dans la petite ville de Craponne sur Arzon qui pour l’occasion coupe ses éclairages.
Dans un cadre encore épargné par la pollution lumineuse, les astronomes amateurs vont pouvoir observer et échanger ensemble. De très nombreux instruments (dont plusieurs télescopes de gros diamètre et une multitude de lunettes astronomiques) seront installés sur le site.
Pour la première fois, des astronomes professionnels ont mis leur œil à l’oculaire d’un télescope géant de 6,5 mètres de diamètre à la place des récepteurs électroniques habituels. L’occasion d’observer un système stellaire célèbre, celui d’Alpha Centauri.
La scène se déroule le soir du 3 mai à l’Observatoire de Las Campanas, au Chili, sur l’un des télescopes Magellan, le télescope Clay (son jumeau est le télescope Baade, récemment réaluminé).
Si la pollution lumineuse n’existait pas, à quoi ressemblerait le ciel nocturne dans une grande ville ? C’est à cette curieuse question qu’ont tenté de répondre en vidéo les photographes Gavin Heffernan et Harun Mehmedinovic dans le cadre du projet Skyglow.
Ils ont réalisé un petit film dans lequel ils ont remplacé le ciel nocturne de Los Angeles (où les étoiles sont absentes pour cause de pollution lumineuse) par celui qu’ils ont pu filmer dans les réserves de ciel noir encore existantes en Amérique du Nord.
Il y a 300 ans, le vendredi matin 3 mai 1715, une éclipse totale de Soleil plongeait Londres dans le noir. elle fut nommée éclipse de Halley en hommage à l’astronome britannique Edmond Halley qui en calcula avec précision le déroulement.
Edmond Halley (1656-1742) est surtout connu pour la comète de 1682 dont il détermina la périodicité de 76 ans. Même si Halley ne vit jamais le retour de sa comète en 1758, elle porte désormais son nom. Halley , qui se passionna pour l’étude des astres dès son plus jeune âge, consacra sa vie à l’observation du ciel et calcula un grand nombre d’événements astronomiques.
Le premier instrument dédié à l’observation du ciel nocturne est la lunette astronomique. Les lunettes ont occupé une place très importante dans l’histoire de l’astronomie jusqu’au début du XXe siècle (on en trouve de très grands modèles dans les vieux observatoires) puis elles ont perdu de leur intérêt avec l’arrivée des télescopes. Elles séduisent aujourd’hui de plus en plus d’amateurs grâce aux améliorations proposées par les constructeurs.
Pourquoi choisir une lunette ? D’abord parce qu’elle ne nécessite aucun réglage de l’optique, calée une fois pour toutes. Ce n’est pas le cas des télescopes dont les miroirs ont besoin régulièrement d’un réalignement.
Le 21 avril dernier, l’astrophotographe Romain Lucchesi a réalisé d’étonnantes images : il a en effet réussi à saisir le bref passage (moins d’une seconde !) de la Station spatiale internationale (ISS) devant le Soleil, alors marqué de plusieurs taches.
Il nous raconte : “j’ai toujours plus ou moins été intéressé par l’astronomie, mais quand j’ai commencé la photographie classique il y a 6 ans, j’étais loin d’imaginer que des belles photos du ciel étaient réalisables par des amateurs. Un jour je me suis posé la question, j’ai décidé de me renseigner, et maintenant ça fait un peu plus de 3 ans que je suis tombé à fond dans l’astrophotographie.
En dehors des photos classiques de galaxies, nébuleuses ou planètes, je surveille en permanence les événements “rares” comme les multiples éclipses sur Jupiter, les rapprochements, ou encore des transits comme on peut le voir sur ces images de la Station spatiale internationale devant le Soleil. Ça faisait un bon moment que j’essayais de réaliser cette photo, mais l’ISS ne passe pas très souvent devant le Soleil depuis un lieu d’observation donné. De plus, faire ses études à 800 km de son télescope ne facilite pas les choses…
Le 21 avril 2015 toutes les conditions étaient réunies : vacances, beau temps et transit à seulement 15 km de chez moi. Le site internet Calsky prévoyait le transit à 15 h 15 min 32 s, pour une durée de seulement 0,7 s. Le Soleil était encore haut dans le ciel donc l’ISS avait une taille angulaire assez importante, mais il fallait être précis sur l’heure! J’ai utilisé une application sur mobile qui donne l’heure synchronisée en temps réel sur l’horloge atomique. Matériel employé : télescope Newton de 254 mm de diamètre et 1200 mm de focale, monture équatoriale Atlas EQ-G, appareil photo Canon 60 D en mode rafale réglé à 200 iso, vitesse d’obturation de 1/8000 s pour bien figer le mouvement de l’ISS, filtre souple Astrosolar réduisant l’intensité lumineuse d’un facteur de 100 000. Pour être sûr de ne pas rater le moment fatidique, j’ai lancé la rafale 2 secondes avant l’heure prédite”.
Jeune passionné d’astronomie et de spatial depuis son plus jeune âge, Guillaume Doyen (18 ans) s’est lancé dans l’astrophotographie à grand champ en décembre 2013 puis au foyer d’un télescope un an plus tard.
Il a la chance d’observer dans un endroit qui le rapproche des étoiles sous un ciel protégé de la pollution lumineuse. Il aime tout particulièrement photographier les phénomènes qui se produisent au dessus de nos têtes (météores, passage de satellites, ISS, lumière zodiacale…).
Le télescope Baade et son jumeau le télescope Clay sont installés dans la Cordillère des Andes (au Chili) à l’Observatoire de Las Campanas. Dotés chacun d’un miroir primaire de 6,5 m de diamètre, ils sont surnommés les télescopes Magellan (voir ci-dessous leurs coupoles jumelles) et dépendent de la Carnegie Institution of Washington.
Les miroirs de télescopes ont tendance à voir leur surface se ternir progressivement, ce qui abaisse peu à peu leur niveau de performances. Il faut donc prévoir régulièrement la réfection de la couche d’aluminure réfléchissante.
Vous faites partie des Terriens qui ont du mal à dormir en ce moment ? Voici le verdict des scientifiques au sujet de l’influence de la Pleine Lune.
Une Pleine Lune, des maux :
Tous les 29,5 jours environ la Pleine Lune illumine nos nuits. Un spectacle qui n’est pas forcément du goût de tout le monde. On a parfois tendance à la considérer comme responsable de nombreux événements heureux ou malheureux.
Qu’en est-il de ces vieilles croyances ? Vous avez du mal à trouver le sommeil au moment de la Pleine Lune ? Éléments de réponse pour Terriens perturbés avec les résultats de deux études scientifiques.
Dans le monde des astronomes amateurs, chacun a sa spécialité : il y a ceux qui sont amoureux du Soleil et suivent le développement de ses taches, d’autres qui cherchent inlassablement des comètes pour accrocher leur nom au firmament, d’autres encore qui accumulent les détails sur la Lune et les planètes, sans parler de ceux qui collectent les rares photons de galaxies lointaines.
Le néerlandais Ralf Vandebergh a une toute autre marotte : il utilise son télescope pour filmer en haute résolution la Station spatiale internationale.
Nous arrivons à la fin de cette rétrospective 2014 en images, avec les mois d’octobre, novembre et décembre.
1er octobre : Premier Quartier Une moitié de Lune trône au-dessus de l’église Saint-Symphorien à Nuits-Saint-Georges en Côte-d’Or. On peut encore distinguer la lumière cendrée.
9 octobre : Pleine Lune voilée On change d’église mais on reste à Nuits-Saint-Georges. Le brouillard atténue l’éclat lunaire et permet de mettre en valeur le clocher de l’église Saint-Denis.
6 novembre : Pleine Lune du castor Un particulier a installé une girouette sur son toit, l’occasion de saisir le lever de la Pleine Lune dans l’axe.
30 novembre : Premier Quartier sur la ville Avant que la nuit ne soit complète, le Premier Quartier de Lune se détache au-dessus de Nuits-Saint-Georges. Amusez-vous à retrouver les deux églises présentées dans les images précédentes.
21 décembre : rayon vert pour le solstice Le premier jour de l’hiver est marqué par la brève apparition du rayon vert au sommet du Soleil alors qu’il vient de se lever.
23 décembre : un air de savane La dernière lumière cendrée de l’année aura sans doute été la plus belle grâce à un ciel très pur et une température négative. Les belles images se méritent…
N’oubliez pas de consulter les précédentes rétrospectives :