Le photographe Muhammad Babar Swaleheen est parvenu à immortaliser le passage d’un Airbus A380 devant la Pleine Lune le 7 janvier dernier.
En service depuis la fin de l’année 2007, l’Airbus A380 est actuellement le plus gros avion civil de transport de passagers. Il peut accueillir jusqu’à 853 personnes et il existe aussi une version cargo capable d’emmener 150 tonnes de fret.
Le ciel étoilé de l’archipel des Canaries est particulièrement beau, comme le prouvent les images du photographe Daniel Lopez.
On cite souvent de désert d’Atacama au Chili comme le lieu où le ciel nocturne est le plus pur du monde et c’est pour cette raison que l’ESO y construit l’E-ELT, le futur télescope géant européen. Cet instrument de 39 m de diamètre a pourtant failli être implanté beaucoup plus près de nous, sur l’île de La Palma.
À moins de 4 heures de vol de Paris, l’archipel des Canaries offre en effet deux sites exceptionnels : l’île de Ténérife dont le sommet (2400 m d’altitude) est coiffé par les coupoles de l’Observatoire du Teide, et l’île de La Palma où l’on trouve à la même altitude l’Observatoire du Roque de Los Muchachos dont le fleuron est le GTC (ou Gran Tecan), un télescope de 10,4 m de diamètre.
ALMA (Atacama Large Millimeter/submillimeter Array) est un observatoire radiomillimétrique et submillimétrique installé sur le plateau de Chajnantor, au Chili, à plus de 5.000 mètres d’altitude. Réalisé par l’ESO, il se compose de 66 antennes de 12 et 7 m de diamètre qui se déploient sur 16 km de façon à simuler un radiotélescope géant.
Situé dans le désert d’Atacama, près de la ville chilienne de San Pedro de Atacama, le plateau de Chajnantor est l’endroit idéal pour installer un interféromètre comme ALMA : à 5000 m d’altitude, il se trouve au-dessus de 50 % de l’atmosphère terrestre, là où la quantité de vapeur d’eau est 10 à 1.000 fois plus faible qu’au niveau de la mer.
William Burrard-Lucas, un photographe animalier réputé, est devenu un spécialiste des selfies d’animaux de la savane africaine ; pour approcher de très près ses sujets sans les effrayer et sans se faire attaquer, il a inventé la « beetlecam », un appareil photo installé dans un petit robot télécommandé.
L’astrophotographe Stéphane Vetter a ramené de magnifiques images d’aurores boréales réalisées entre le 17 et le 21 mars en Islande. Grand spécialiste de la photographie de paysages nocturnes, Stéphane Vetter aime particulièrement s’approcher au plus près des étoiles en conjuguant ses deux passions, la photographie et la montagne.
C’est aujourd’hui jeudi 14 mai que débute la 17e édition des Rencontres Astronomiques de Printemps. Pendant 4 jours et 3 nuits, environ 300 passionnés d’astronomie vont se retrouver en Haute-Loire, dans la petite ville de Craponne sur Arzon qui pour l’occasion coupe ses éclairages.
Dans un cadre encore épargné par la pollution lumineuse, les astronomes amateurs vont pouvoir observer et échanger ensemble. De très nombreux instruments (dont plusieurs télescopes de gros diamètre et une multitude de lunettes astronomiques) seront installés sur le site.
Pour la première fois, des astronomes professionnels ont mis leur œil à l’oculaire d’un télescope géant de 6,5 mètres de diamètre à la place des récepteurs électroniques habituels. L’occasion d’observer un système stellaire célèbre, celui d’Alpha Centauri.
La scène se déroule le soir du 3 mai à l’Observatoire de Las Campanas, au Chili, sur l’un des télescopes Magellan, le télescope Clay (son jumeau est le télescope Baade, récemment réaluminé).
Si la pollution lumineuse n’existait pas, à quoi ressemblerait le ciel nocturne dans une grande ville ? C’est à cette curieuse question qu’ont tenté de répondre en vidéo les photographes Gavin Heffernan et Harun Mehmedinovic dans le cadre du projet Skyglow.
Ils ont réalisé un petit film dans lequel ils ont remplacé le ciel nocturne de Los Angeles (où les étoiles sont absentes pour cause de pollution lumineuse) par celui qu’ils ont pu filmer dans les réserves de ciel noir encore existantes en Amérique du Nord.
Il y a 300 ans, le vendredi matin 3 mai 1715, une éclipse totale de Soleil plongeait Londres dans le noir. elle fut nommée éclipse de Halley en hommage à l’astronome britannique Edmond Halley qui en calcula avec précision le déroulement.
Edmond Halley (1656-1742) est surtout connu pour la comète de 1682 dont il détermina la périodicité de 76 ans. Même si Halley ne vit jamais le retour de sa comète en 1758, elle porte désormais son nom. Halley , qui se passionna pour l’étude des astres dès son plus jeune âge, consacra sa vie à l’observation du ciel et calcula un grand nombre d’événements astronomiques.
Le premier instrument dédié à l’observation du ciel nocturne est la lunette astronomique. Les lunettes ont occupé une place très importante dans l’histoire de l’astronomie jusqu’au début du XXe siècle (on en trouve de très grands modèles dans les vieux observatoires) puis elles ont perdu de leur intérêt avec l’arrivée des télescopes. Elles séduisent aujourd’hui de plus en plus d’amateurs grâce aux améliorations proposées par les constructeurs.
Pourquoi choisir une lunette ? D’abord parce qu’elle ne nécessite aucun réglage de l’optique, calée une fois pour toutes. Ce n’est pas le cas des télescopes dont les miroirs ont besoin régulièrement d’un réalignement.
Le 21 avril dernier, l’astrophotographe Romain Lucchesi a réalisé d’étonnantes images : il a en effet réussi à saisir le bref passage (moins d’une seconde !) de la Station spatiale internationale (ISS) devant le Soleil, alors marqué de plusieurs taches.
Il nous raconte : “j’ai toujours plus ou moins été intéressé par l’astronomie, mais quand j’ai commencé la photographie classique il y a 6 ans, j’étais loin d’imaginer que des belles photos du ciel étaient réalisables par des amateurs. Un jour je me suis posé la question, j’ai décidé de me renseigner, et maintenant ça fait un peu plus de 3 ans que je suis tombé à fond dans l’astrophotographie.
En dehors des photos classiques de galaxies, nébuleuses ou planètes, je surveille en permanence les événements “rares” comme les multiples éclipses sur Jupiter, les rapprochements, ou encore des transits comme on peut le voir sur ces images de la Station spatiale internationale devant le Soleil. Ça faisait un bon moment que j’essayais de réaliser cette photo, mais l’ISS ne passe pas très souvent devant le Soleil depuis un lieu d’observation donné. De plus, faire ses études à 800 km de son télescope ne facilite pas les choses…
Le 21 avril 2015 toutes les conditions étaient réunies : vacances, beau temps et transit à seulement 15 km de chez moi. Le site internet Calsky prévoyait le transit à 15 h 15 min 32 s, pour une durée de seulement 0,7 s. Le Soleil était encore haut dans le ciel donc l’ISS avait une taille angulaire assez importante, mais il fallait être précis sur l’heure! J’ai utilisé une application sur mobile qui donne l’heure synchronisée en temps réel sur l’horloge atomique. Matériel employé : télescope Newton de 254 mm de diamètre et 1200 mm de focale, monture équatoriale Atlas EQ-G, appareil photo Canon 60 D en mode rafale réglé à 200 iso, vitesse d’obturation de 1/8000 s pour bien figer le mouvement de l’ISS, filtre souple Astrosolar réduisant l’intensité lumineuse d’un facteur de 100 000. Pour être sûr de ne pas rater le moment fatidique, j’ai lancé la rafale 2 secondes avant l’heure prédite”.
Jeune passionné d’astronomie et de spatial depuis son plus jeune âge, Guillaume Doyen (18 ans) s’est lancé dans l’astrophotographie à grand champ en décembre 2013 puis au foyer d’un télescope un an plus tard.
Il a la chance d’observer dans un endroit qui le rapproche des étoiles sous un ciel protégé de la pollution lumineuse. Il aime tout particulièrement photographier les phénomènes qui se produisent au dessus de nos têtes (météores, passage de satellites, ISS, lumière zodiacale…).
Le télescope Baade et son jumeau le télescope Clay sont installés dans la Cordillère des Andes (au Chili) à l’Observatoire de Las Campanas. Dotés chacun d’un miroir primaire de 6,5 m de diamètre, ils sont surnommés les télescopes Magellan (voir ci-dessous leurs coupoles jumelles) et dépendent de la Carnegie Institution of Washington.
Les miroirs de télescopes ont tendance à voir leur surface se ternir progressivement, ce qui abaisse peu à peu leur niveau de performances. Il faut donc prévoir régulièrement la réfection de la couche d’aluminure réfléchissante.
Vous faites partie des Terriens qui ont du mal à dormir en ce moment ? Voici le verdict des scientifiques au sujet de l’influence de la Pleine Lune.
Une Pleine Lune, des maux :
Tous les 29,5 jours environ la Pleine Lune illumine nos nuits. Un spectacle qui n’est pas forcément du goût de tout le monde. On a parfois tendance à la considérer comme responsable de nombreux événements heureux ou malheureux.
Qu’en est-il de ces vieilles croyances ? Vous avez du mal à trouver le sommeil au moment de la Pleine Lune ? Éléments de réponse pour Terriens perturbés avec les résultats de deux études scientifiques.
Dans le monde des astronomes amateurs, chacun a sa spécialité : il y a ceux qui sont amoureux du Soleil et suivent le développement de ses taches, d’autres qui cherchent inlassablement des comètes pour accrocher leur nom au firmament, d’autres encore qui accumulent les détails sur la Lune et les planètes, sans parler de ceux qui collectent les rares photons de galaxies lointaines.
Le néerlandais Ralf Vandebergh a une toute autre marotte : il utilise son télescope pour filmer en haute résolution la Station spatiale internationale.
Nous arrivons à la fin de cette rétrospective 2014 en images, avec les mois d’octobre, novembre et décembre.
1er octobre : Premier Quartier Une moitié de Lune trône au-dessus de l’église Saint-Symphorien à Nuits-Saint-Georges en Côte-d’Or. On peut encore distinguer la lumière cendrée.
9 octobre : Pleine Lune voilée On change d’église mais on reste à Nuits-Saint-Georges. Le brouillard atténue l’éclat lunaire et permet de mettre en valeur le clocher de l’église Saint-Denis.
6 novembre : Pleine Lune du castor Un particulier a installé une girouette sur son toit, l’occasion de saisir le lever de la Pleine Lune dans l’axe.
30 novembre : Premier Quartier sur la ville Avant que la nuit ne soit complète, le Premier Quartier de Lune se détache au-dessus de Nuits-Saint-Georges. Amusez-vous à retrouver les deux églises présentées dans les images précédentes.
21 décembre : rayon vert pour le solstice Le premier jour de l’hiver est marqué par la brève apparition du rayon vert au sommet du Soleil alors qu’il vient de se lever.
23 décembre : un air de savane La dernière lumière cendrée de l’année aura sans doute été la plus belle grâce à un ciel très pur et une température négative. Les belles images se méritent…
N’oubliez pas de consulter les précédentes rétrospectives :
Après la première moitié de l’année (présentée pour janvier-février-mars, puis avril-mai-juin), voici la sélection d’images des mois de juillet, août et septembre.
2 juillet : Soleil taché Le Soleil est en pleine activité. On y observe régulièrement des taches sombres à la surface, zones moins chaudes que le reste de la photosphère et qui révèlent des anomalies magnétiques.
12 juillet : Pleine Lune Marseillaise La Pleine Lune se lève dans l’axe de l’église Saint-Vincent-de-Paul dont les flèches dominent le haut de la Canebière à une hauteur de 70 mètres.
5 août : un château sous la Voie lactée Alors que le croissant de Lune se couche et que la nuit n’est pas encore complètement installée, la Voie lactée fait son apparition au-dessus du château du Clos de Vougeot.
11 août : coucher de Super Lune La plus grosse Pleine Lune de l’année 2014 s’est produite pendant la nuit du 10 au 11 août; le jour se lève et Séléné va se coucher derrière une antenne relais.
8 septembre : Pleine Lune sur Dijon C’est au-dessus de la cathédrale Saint-Bénigne dont la flèche culmine à 93 mètres que passe la Pleine Lune de septembre.
15 septembre : un chasseur se lève Chez les Grecs la superbe constellation d’Orion était un chasseur vaniteux. Les étoiles Bételgeuse (la rouge) et Rigel (la bleue) en sont les plus brillantes balises.
La rétrospective 2014 se poursuit : après les mois de janvier, février et mars, voici les images que j’ai sélectionnées pour les mois d’avril, mai et juin.
1er avril : un sourire lunaire 48 heures après la Nouvelle Lune, le croissant de Lune se couche dans les sapins, accompagné de la lumière cendrée.
15 avril : partie de croquet Le croquet avait beaucoup de succès à la fin du XIXème siècle et fut même discipline olympique aux Jeux d’été de 1900, mais qui avait déjà pensé à utiliser la Pleine Lune pour y jouer ?
9 mai : contrail En fin d’après-midi la Lune gibbeuse voit passer un avion de ligne qui laisse derrière lui une double traînée de condensation.
22 mai : un château sous les étoiles Jupiter (traînée la plus brillante) et les étoiles se couchent derrière le château du Clos de Vougeot en Bourgogne : une pose de plusieurs minutes révèle le mouvement apparent des astres d’est en ouest.
13 juin : Pleine Lune un vendredi 13 Les plus superstitieux ont sans doute beaucoup frémi à l’annonce d’une Pleine Lune un vendredi 13. Prochain rendez-vous en août 2049 !
23 juin : fin de Nuits Vénus émerge au-dessus de Nuits-Saint-Georges en Côte-d’Or, pendant que la vieille Lune s’éloigne, accompagnée de lumière cendrée.
Je vous propose de revivre en images cette année 2014 côté ciel, avec aujourd’hui les temps forts des mois de janvier, février et mars.
2 janvier : deux croissants dans le ciel Le retour du fin croissant de Lune accompagne la brillante Vénus. Grossie avec le zoom de l’appareil photo, la seconde planète du Système solaire se présente elle aussi comme un croissant.
18 janvier : il fait jour, la Lune se couche Si vous voulez saisir le coucher de la Lune lorsque le jour est déjà levé, il vous faut attendre un ou deux jours après la Pleine Lune.
2 février : les amoureux sous la Lune Georges Brassens disait que les bancs publics sont là pour accueillir quelque temps les amours débutants… sous le regard de la Lune ?
27 février : comme dans un miroir Le croissant de Lune (accompagné de la lumière cendrée) et la brillante planète Vénus se reflètent sur un étang à l’aube.
2 mars : 35 heures après la Nouvelle Lune Une brève éclaircie laisse apparaître le premier croissant d’une nouvelle lunaison.
22 mars : elle tourne, elle tourne La Terre tourne d’ouest en est en un peu moins de 24 heures comme le confirment les traînées d’étoiles que révèle une photo centrée sur l’étoile polaire.
Vous avez peut-être remarqué que les observateurs nocturnes utilisent une lumière rouge pour éclairer cartes célestes et instruments astronomiques. Savez-vous pourquoi ?
Lorsqu’on observe la nuit, on cherche à optimiser au maximum les capacités oculaires de façon à percevoir des astres peu lumineux (galaxies, comètes …ou tout astre de faible magnitude).