Le gaz de Abell 31 se dilue dans l’espace depuis très longtemps. Portrait d’une grande nébuleuse planétaire très discrète.
Nébuleuse ténue :
Ne cherchez pas à la voir dans un petit télescope. Abell 31 ne se dévoile que dans les instruments de grand diamètre (voir le dessin de Bertrand Laville). Quant aux astrophotographes, il leur faut accumuler de multiples poses pour restituer l’aspect de cette discrète nébuleuse planétaire. En théorie, c’est l’une des plus grosses nébuleuses planétaires (NP) observables. En pratique, sa magnitude de 12 la réserve aux observateurs les mieux équipés. Pour l’immortaliser, Peter Goodhew n’a pas hésité à poser plus de 43 heures avec une lunette de 152 millimètres de diamètre :
Dénommée SN 2023ixf, la supernova apparue le 19 mai dans la galaxie du Moulinet Messier 101 ne cesse de gagner en luminosité.
Cataclysme cosmique :
La découverte d’une supernova (définition) est toujours un événement pour les astronomes. Autant dire qu’ils sont en émoi depuis qu’on a signalé une explosion stellaire dans la galaxie Messier 101 le 19 mai. Comme je vous l’expliquais ici, c’est l’astronome japonais Koichi Itagaki qui a été le premier à donner l’alerte. Depuis, les télescopes du monde entier sont mobilisés pour étudier le phénomène. Un intérêt accru quand on sait que la galaxie du Moulinet, Messier 101, n’est qu’à 22 millions d’années-lumière (AL) :
Un spectacle que tout possesseur d’un petit télescope peut aussi admirer en pointant cette galaxie dans la constellation de la Grande Ourse. Une fois Messier 101 localisée, la carte proposée par l’AAVSO vous permettra de repérer la SN :
Messier 101, la galaxie du Moulinet, compte une nouvelle supernova. C’est la plus proche explosion stellaire depuis une décennie.
L’une des plus belles spirales :
La galaxie Messier 101 a été découverte par l’astronome français Pierre Méchain en 1781. Considérée comme l’une des plus belles galaxies spirales vues de face, elle se trouve dans la Grande Ourse. Elle forme un triangle équilatéral avec les étoiles Alkaid et Alcorqui symbolisent le manche de la célèbre casserole céleste :
Une occultation de Jupiter par le croissant de Lune s’est produite dans la journée du 17 mai 2023. Un spectacle suivi en Amérique du Nord.
Cache-cache céleste :
Une occultation de planète par la Lune est toujours un événement très apprécié des astronomes. Rappelons-en le principe : dans son mouvement naturel, la Lune glisse devant les astres beaucoup plus éloignés. On se souvient par exemple de l’occultation de Mars en décembre 2022 ou de celle de Saturne au printemps 2019. Ce 17 mai, il fallait se trouver en Amérique du Nord pour voir le croissant de Lune grignoter Jupiter :
Alors que notre satellite naturel se trouvait à environ 400.000 kilomètres, Jupiter était à près de 6 UA. Je vous rappelle que l’Unité Astronomique représente 150 millions de kilomètres. La planète gazeuse géante était donc 2.250 fois plus éloignée ! Voilà qui explique son minuscule diamètre apparent de 34 secondes d’arc. Mais rassurez-vous, la géante gazeuse va grossir en se rapprochant de nous. Elle sera au plus près en novembre 2023.
On observe parfois les planètes faire demi-tour dans le ciel nocturne. Explication de ce mouvement rétrograde.
Curieux demi-tour :
Le phénomène a longtemps intrigué les Hommes : pourquoi voit-on les planètes revenir en arrière devant le fond de ciel étoilé ? Ce curieux mouvement est parfaitement illustré par un montage de Davide Mascoli. L’astrophotographe italien a imagé régulièrement Jupiter au milieu des constellations entre juin et août 2022. Puis il a superposé ses clichés (explications) :
Sur le montage final, on note bien sûr que Jupiter (accompagnée de ses satellites) se déplace par rapport au fond du ciel. C’est la caractéristique première des planètes, dont le nom vient du grec ancien, planếtês, qui signifie astre errant. Mais un demi-tour de la planète pose question : que s’est-il passé ? Continuer la lecture de Pourquoi certaines planètes font-elles demi-tour ?→
Partons à la découverte de Messier 101, la majestueuse galaxie spirale du Moulinet située dans la célèbre Grande Ourse !
Nébuleuse spirale :
Avec une magnitude de 8 et un diamètre comparable à celui de la Pleine Lune, la galaxie du Moulinet ne manque pas d’atouts. Elle fut découverte par l’astronome français Pierre Méchain en 1781. Un siècle plus tard, Lord Ross l’étudia avec son immense Léviathan et la classa comme nébuleuse spirale. À cette époque, on ne connaissait pas encore les galaxies et les astronomes rangeaient toutes les taches floues qu’ils observaient dans la catégorie des nébuleuses. Nous en savons beaucoup plus aujourd’hui sur Messier 101, mais commençons par situer cet objet céleste :
Orbitant autour de la planète Mars tout comme Deimos, Phobos est la lune la plus sombre de tout le Système solaire.
Femme obstinée :
Les deux satellites naturels de Mars, Phobos et Deimos, ont été découverts en 1877. Cette année-là, l’opposition de la Planète rouge fut particulièrement favorable. Le 5 septembre, elle n’était qu’à 56,2 millions de kilomètres de la Terre. De nombreux télescopes essayèrent alors d’en percer quelques-uns des mystères. À l’Observatoire naval de Washington (USNO), l’astronome Asaph Hall avait décidé dès le début du mois d’août de chercher d’éventuels satellites :
Dans la constellation de Cassiopée, le souffle des jeunes étoiles de l’amas Melotte 15 sculpte les contours de la nébuleuse du Cœur.
Jeunes étoiles en famille :
À côté du W caractéristique de la constellation de Cassiopée, se niche un jeune amas d’étoiles, Melotte 15. Avec sa magnitude de 7, il est à la portée d’un petit télescope. Il doit son nom à l’astronome britannique Philibert Jacques Melotte qui publia en 1915 un catalogue rassemblant 245 amas d’étoiles. Les amas d’étoiles ouverts (à ne pas confondre avec les amas globulaires) regroupent quelques centaines à quelques milliers d’étoiles nées ensemble et liées temporairement entre elles par la gravitation. Le plus célèbre de ces amas est celui des Pléiades (M 45), âgé de 100 millions d’années et situé dans le Taureau, à un peu plus de 440 années-lumière :
L’activité du Soleil s’intensifie, c’est le moment de le photographier en prenant certaines précautions. Exemple à l’aube du 6 mai 2023.
Le Soleil, notre étoile :
C’est à l’aube, une heure après son lever, que le Soleil offre souvent des images encore stables depuis mon site d’observation. Plus on avance dans la journée et plus la turbulence augmente. Chaque observateur solaire a ses préférences, dictées par les conditions locales. Mais en règle générale, plus le Soleil s’élève à cette époque de l’année et plus il génère de l’agitation thermique préjudiciable. Ce matin 6 mai 2023, de nombreuses taches solaires étaient observables :
Le cliché a été réalisé avec un télescope Mak 102/1300 protégé par un filtre ASTF 80. Pour colorer l’image, j’ai ajouté un filtre jaune foncé (n°15). L’appareil photo, un boîtier Nikon D3200, était réglé sur 100 iso. Pose unique par occultation du tube pour éviter les vibrations. Ci-dessous l’image fournie par les satellites solaires sur Spaceweather :
Observations avec précautions :
Si vous avez envie e vous lancer dans l’observation du Soleil, lisez : Comment observer l’activité solaire en toute sécurité. Dans cet article, je vous explique comment profiter de ce spectacle sans danger. Galilée a été le premier à observer les taches sur le Soleil en 1612 avec une lunette astronomique. C’est dire que ce type d’observations ne demande pas un gros télescope. Par contre, il est indispensable de respecter des règles de prudence :
Avec l’augmentation de l’activité solaire pendant les mois à venir, il y a de quoi faire d’intéressantes observations. Comme le précise Futura, le maximum de cette activité devait arriver un peu plus tôt que prévu, d’ici fin 2024. J’aurai donc l’occasion de vous proposer d’autres images de notre étoile.
En mai 2023 vous allez pouvoir suivre une discrète éclipse de Lune, le retour de Saturne à l’aube et les rendez-vous de Vénus en soirée.
Une éclipse peu spectaculaire :
Mai 2023 ressemblerait-il à mai 2022 ? Le 16 mai 2022, nous avions droit à une éclipse totale de Lune. Un an plus tard, le phénomène s’annonce malheureusement beaucoup moins spectaculaire. Le vendredi 5 mai en soirée, la Pleine Lune se lèvera partiellement éclipsée. Comme on peut le voir ci-dessous, la Lune ne traversera que la pénombre terrestre. Seul un léger assombrissement sera perceptible au moment du maximum vers 19 heures :
La Bolivie possède un immense désert de sel. Un endroit fascinant où le ciel étoilé brille aussi sous les pieds des photographes.
Miroir de sel :
En Bolivie, à 3.600 mètres d’altitude, se déploie le plus vaste désert de sel au monde, le salar d’Uyuni (présentation par le volcanologue Jacques-Marie Bardintzeff). Cette zone s’étire sur plus de 150 kilomètres de long, pour une superficie totale de 10.582 km². Elle s’est formée il y a 14.000 ans suite à la lente disparition d’un lac préhistorique. Il a progressivement laissé la place à la plus grande croûte de sel sur Terre dont l’épaisseur varie de 2 à 120 mètres selon les endroits. On imagine sans peine la beauté du ciel nocturne depuis le salar d’Uyuni, loin de toute pollution lumineuse :
Après une éclipse de Soleil, la Lune nous revient sous la forme d’un fin croissant qui marque le début d’une nouvelle lunaison.
Virgule lunaire :
Rechercher un fin croissant en début de lunaison est toujours stimulant. Plus on est proche de la Nouvelle Lune (NL), plus l’exercice est délicat car le ciel est très clair. Le fin croissant que j’ai photographié dans la soirée du 21 avril était âgé d’une quarantaine d’heures. C’est loin d’être un record : en février 2015, je l’avais immortalisé 18 heures seulement après la NL. Mais le rendez-vous du 21 avril était un peu particulier :
En photographiant Westerhout 5, une nébuleuse dans Cassiopée, le télescope Hubble a révélé la présence d’un curieux globule sombre.
Constellation célèbre :
Cassiopée est l’une des constellations circumpolaires qui ne passent jamais sous l’horizon. Proche de l’étoile Polaire, elle est visible toutes les nuits. Traversée par la Voie lactée, la constellation est riche en étoiles. Elle est surtout connue pour avoir hébergé SN 1572, la célèbre nova de Tycho Brahe. Pour les astronomes amateurs, sa forme caractéristique en “W” permet de localiser le radiant d’où jaillissent les célèbres Perséides. Le télescope spatial Hubble a été dirigé vers Cassiopée pour immortaliser une discrète nébuleuse :
Surnommée Westerhout 5, cette nébuleuse (située à environ 7.000 AL), est le cinquième objet du catalogue de Gart Westerhout (1927-2012). Cet astronome néerlandais y a recensé 81 sources célestes ayant la particularité d’émettre un rayonnement radio. Continuer la lecture de Mésange céleste au milieu d’une nébuleuse→
Le phénomène ne s’était pas produit depuis dix ans. Le 20 avril, une éclipse hybride (annulaire et totale), va traverser l’océan Indien.
Deux éclipses en une :
La Terre va connaître sa première éclipse solaire hybride depuis novembre 2013. De quoi s’agit-il ? Il se produit à peu près une éclipse de Soleil tous les six mois, mais la totalité n’est observable que dans une étroite bande. Si vous ne vous déplacez pas, soyez patient : en moyenne, l’ombre de la Lune repasse seulement tous les 370 ans au même endroit. Heureux les habitants de la ville américaine de Carbondale qui vont connaître deux éclipses totales en sept ans (à lire ici) !
Si vous êtes placé sur la ligne de centralité d’une éclipse de Soleil, vous assistez à une éclipse annulaire ou totale. Dans le premier cas, la Lune trop éloignée ne couvre pas totalement le Soleil, il reste un anneau lumineux. Dans le second cas, la Lune masque entièrement notre étoile pendant quelques minutes. L’éclipse hybride (ou mixte) est un mélange des deux. Continuer la lecture de Curieuse éclipse de Soleil hybride le 20 avril 2023→
Saturne, la plus belle des planètes, redevient progressivement observable en fin de nuit. Voici comment profiter de son retour.
Lointaine merveille :
Saturne est la plus éloignée et la moins lumineuse des cinq planètes que l’on peut observer à l’œil nu. Sa magnitude apparente peut atteindre 0 lors de son opposition (elle est à l’opposé du Soleil). C’est alors la meilleure période pour l’observer. La dernière opposition a eu lieu le 14 août 2022, la prochaine le 27 août 2023. La sixième planète du Système solaire se situe à environ 9 unités astronomiques, un peu plus de 1,34 milliard de kilomètres. Après sa conjonction avec le Soleil au mois de février 2023, Saturne se hausse lentement dans le ciel en fin de nuit :
Les astronomes ont assisté aux premiers instants d’un sursaut d’activité sur la comète 29P/S-W (29P/Schwassmann-Wachmann) .
Astre chevelu imprévisible :
Le 15 novembre 1927, deux astronomes allemands, F. Schwassmann et A. Wachmann découvrent une comète à l’Observatoire de Hambourg (Allemagne). L’astre chevelu, surnommé 29P/S-W, orbite un peu au delà de Jupiter, avec une période de 14,7 ans. C’est une très grosse comète d’environ 60 kilomètres de diamètre qui connaît de brusques sursauts d’éclat. Il arrive qu’en quelques semaines sa luminosité saute de la magnitude 16 à la magnitude 10. Un étrange comportement qui lui vaut d’être régulièrement observée, comme par exemple en 2003 par le télescope spatial Spitzer :
29P/S-W (29P/Schwassmann-Wachmann) semble littéralement exploser plusieurs fois par an. Des sursauts d’éclat qui pourraient s’expliquer par le cryovolcanisme (un phénomène que l’on observe également sur Titan). La surface gelée de la comète libère alors de la vapeur et des poussières qui enveloppent le noyau pendant plusieurs semaines :
Les astronomes avaient déjà pu suivre l’évolution du nuage de particules glacées autour du noyau (comme ci-dessus en 2013). Mais ils n’avaient pas encore eu l’opportunité d’observer le tout début d’une éruption. C’est désormais chose faite.
En passant à côté de l’amas des Pléiades, la planète Vénus nous offre un joli spectacle à suivre tout au long du mois d’avril.
Rencontre céleste :
Vénus poursuit son ascension le long de l’écliptique. Après son rendez-vous avec Jupiter le 2 mars, la plus brillante planète se dirige du côté d’un célèbre amas d’étoiles, celui des Pléiades. Profitez des belles soirées de ce mois d’avril pour admirer ce rapprochement. La plus courte distance apparente entre l’amas et la planète sera inférieure à trois degrés dans la soirée du 11. Mais le spectacle a déjà commencé, comme le montre ce cliché que j’ai réalisé le 07 avril en début de nuit :
Premier objet du célèbre catalogue Messier, la nébuleuse du Crabe révèle sa splendeur sur cette image réalisée par le télescope Mayall.
La spectaculaire mort d’une étoile :
En l’an 1054, une étoile nouvelle s’invita dans la constellation du Taureau (connue pour abriter le célèbre amas d’étoiles des Pléiades). Visible pendant des mois sans instrument, son apparition fut mentionnée par des observateurs chinois et arabes. Il s’agissait de l’explosion d’une étoile agonisante, une supernova qui entra dans l’histoire sous l’appellation SN 1054. Cette supernova laissa place ensuite à un pulsar (découvert en 1968) et surtout à une nébuleuse en perpétuelle expansion, la nébuleuse du Crabe :
En 1758, l’astronome français Charles Messier découvrit la nébuleuse par hasard, alors qu’il était à la recherche de la comète de Halley. Pour éviter de confondre les objets nébuleux avec la comète, Messier décida de faire la liste de ces objets. Ainsi naquit le célèbre catalogue Messier dont le premier objet est la nébuleuse du Crabe (M 1). Continuer la lecture de Zoom sur la légendaire nébuleuse du Crabe→
Le passage de l’éclatante Vénus à proximité de l’amas d’étoiles des Pléiades sera l’un des temps forts de ce mois d’avril 2023.
Rencontre printanière :
Après son rendez-vous avec Jupiter le 2 mars, Vénus continue de se hisser le long de l’écliptique. Au cours du mois d’avril 2023, la plus brillante planète quitte la constellation du Bélier pour celle du Taureau. Ce déplacement apparent l’entraîne non loin du célèbre amas d’étoiles des Pléiades, comme ce fut le cas par exemple en 2015 :
Le spectacle est toujours au rendez-vous, mais l’écart entre les deux varie. Cette année, la séparation entre Vénus et les Pléiades sera d’un peu moins de trois degrés. Un joli rapprochement qu’on peut suivre jusqu’au plus petit écart dans la soirée du 11.
Avril 2023 dans le détail :
Le 2, la Lune gibbeuse croissante navigue à proximité de la brillante étoile Régulus.
Le 6, c’est la quatrième Pleine Lune de l’année. Elle est accompagnée toute la nuit par Spica de la Vierge.
Le 7, Vénus n’est plus qu’à cinq degrés de l’amas des Pléiades. Le rapprochement est à observer en direction de l’Ouest après le crépuscule.
Le 10 à l’aube, la Lune gibbeuse décroissante est aux côtés d’Antarès.
Du 10 au 12, Vénus est au plus près des Pléiades. Une paire de jumelles permet de mieux apprécier ce spectacle, révélant de nombreuses étoiles faibles dans l’amas.
Le 13, c’est le Dernier Quartier de Lune.
Le 16 à l’aube, le dernier croissant de Lune est à côté de Saturne.
Le 20, c’est la Nouvelle Lune. L’occasion pour les habitants de l’Australie et de l’Indonésie d’assister à une éclipse de Soleil.
Le 21 au crépuscule, le très fin croissant de Lune est visible sur l’horizon Ouest, non loin de Mercure.
Le 22 en soirée, le fin croissant accompagne l’amas des Pléiades. Le soir suivant, il est à côté de Vénus.
Le 26, veille du Premier Quartier, la Lune côtoie la planète Mars.
L’astrophotographe Jeffrey Horne revisite un célèbre objet céleste, nous offrant une stupéfiante vision de Messier 45 dans la poussière.
Le ciel nocturne en (très) longue pose :
D’après les astrophysiciens, la poussière ne représente guère plus de 1% de la masse du milieu interstellaire. L’hydrogène (75%) et l’hélium (23%) se taillent la part du lion. Cette poussière (de petites particules solides dont la taille est inférieure au micron) est caractéristique des nébuleuses par réflexion, comme IC 2631. En dehors de ces nébuleuses, elle ne peut être mise en évidence qu’avec de très longues poses photographiques. C’est le choix que font désormais certains astrophotographes amateurs. L’évolution des équipements astronomiques leur permet d’accumuler des poses sur plusieurs nuits, comme pour cette vision inédite de l’étoile polaire :