En passant au plus près de nous aujourd’hui, la planète Mars nous offre le rare privilège d’admirer le plus grand volcan du Système solaire, Olympus Mons.
Performance photographique :
L’image réalisée hier par l’astronome amateur australien Anthony Wesley est tout simplement stupéfiante. Prise au moment où la Planète rouge est à sa plus courte distance de la Terre, elle révèle un luxe incroyable de détails. Mais c’est surtout la présence d’Olympus Mons, le plus grand volcan du Système solaire, qui retiendra toute notre attention.
Toujours en pleine exploration depuis qu’il s’est posé sur Mars en août 2012, le rover martien Curiosity est une des plus belles réussites de la NASA.
Une exploration inédite :
Visionnée près de 25 millions de fois depuis sa présentation, l’animation mettant en scène le rover martien Curiosity est un modèle du genre. À l’occasion de la Fête de la Science, alors que la planète Mars est au plus près de nous, revivez en vidéo la saga du plus ambitieux programme d’exploration planétaire.
Pour cette mission la NASA a mis les petits plats dans les grands, dépensant 2,5 milliards de dollars. Curiosity emporte 75 kg de matériel scientifique dont deux laboratoires. Ces derniers seront approvisionnés en échantillons prélevés par une foreuse. Pour faire face à la rigueur des hivers martiens le rover est équipé d’un générateur thermoélectrique à radioisotope. Il est en outre conçu pour parcourir 20 km et gravir des pentes à 45°. Continuer la lecture de Vidéo : revivez l’extraordinaire odyssée du rover Curiosity→
La première planète extrasolaire, 51 Pegasi b, a été découverte il y a 25 ans à l’Observatoire de Haute-Provence par deux astronomes suisses.
Annonce fracassante :
Le 6 octobre 1995 deux astronomes suisses, Michel Mayor et Didier Queloz annoncèrent la découverte de la première planète extrasolaire. Faite à l’occasion de la Ninth Cambridge Workshop on Cool Stars, Stellar Systems and the Sun qui se tenait à Florence (Italie), l’annonce fit l’effet d’une bombe. Au point que certains comparèrent cette découverte à celle du Nouveau Monde en 1492 par Christophe Collomb.
Alors que la Planète rouge ne cesse de se rapprocher, les astronomes ont pu observer ces dernières nuits une formation emblématique, Syrtis Major.
Chaque opposition martienne (elles se produisent tous les 2,13 ans) nous donne l’occasion d’admirer les principaux reliefs de la Planète rouge. Haut plateau volcanique qui s’est formé il y a trois milliards d’années, Syrtis Major a un aspect sombre caractéristique. S’étendant sur 1.300X1.500 km, c’est la première formation martienne que les astronomes ont représentée.
En novembre 1659 le néerlandais Christian Huygens la trace sur un croquis très sommaire. Il en profite pour mesurer le temps qu’elle met pour repasser au méridien et en déduit la période de rotation de Mars : 24 heures. Cette période est estimée aujourd’hui à 24 heures et 36 minutes. Continuer la lecture de Planète Mars : les astronomes admirent Syrtis Major→
Une coopération internationale a permis d’observer avec succès une occultation d’étoile par Polymèle. Cet astéroïde doit être survolé par une sonde en 2027.
Des Troyens pour Lucy :
En octobre 2021, la NASA a prévu de lancer Lucy. Cette sonde doit survoler pas moins de six astéroïdes entre 2027 et 2033. Si Donaldjohanson est un membre de la ceinture principale, les cinq autres sont des astéroïdes troyens. Ces derniers se situent aux points de Lagrange L4 et L5 de Jupiter.
Le passage de la planète Mars au plus près de la Terre sera le spectacle céleste incontournable de ce mois d’octobre 2020.
Requiem pour un astre rouge :
Rarement une opposition de la planète Mars n’avait été attendue avec autant d’impatience. Ce 6 octobre la Planète rouge (une couleur provoquée par la présence d’oxyde de fer à sa surface) se trouvera à 62 millions de kilomètres. Pourtant les rapprochements de la planète si chère à Camille Flammarion ne se ressemblent pas tous.
Découvrir l’astronomie dans un cadre idyllique au cœur de la Bourgogne, c’est ce que vous propose Thibaud Marec qui anime Du ciel et des Hommes.
Que diriez-vous d’un séjour de 5 jours et 4 nuits pour découvrir l’astronomie en partageant l’expérience de deux astronomes amateurs chevronnés au cœur de la Bourgogne ? Un séjour à l’expérience unique, entre merveilles célestes, plaisirs culinaires, convivialité et patrimoine multi-centenaire. Ce séjour (à découvrir ici) vous est proposé par Thibaud Marec, astronome amateur et fondateur Du ciel et des Hommes. Pour ce stage qui se déroulera du 19 au 23 octobre à proximité de Vézelay, un des plus beaux villages de France, il sera accompagné par Salomé, férue elle aussi d’observations astronomiques. Continuer la lecture de Un stage pour découvrir l’astronomie en Bourgogne→
La sonde Juno nous propose une spectaculaire image de l’ombre du satellite Io se projetant sur la haute atmosphère de la planète géante Jupiter.
Ombres sur une planète géante :
Depuis l’été 2016 la sonde américaine Juno est en orbite autour de la plus grosse planète du Système solaire. Elle nous envoie régulièrement de superbes clichés comme par exemple une saisissante image des deux anticyclones géants de Jupiter. Cette fois la caméra JunoCam a capturé l’ombre du satellite Io (en anglais ici).
À quelques jours de son passage au plus près de la Terre (le 6 octobre), la planète Mars révèle sa surface aux astronomes amateurs les plus doués.
Talent australien :
L’astronome amateur australien Seb Lukas est un photographe planétaire comblé. Ses dernières images de la planète Mars prises le 16 septembre sont tout bonnement stupéfiantes. Bénéficiant d’une atmosphère exceptionnellement stable (les astronomes parlent de seeing), il a saisi une multitude de détails à l’aide de son télescope de 30 centimètres de diamètre parfaitement réglé. Sa parfaite maîtrise de l’imagerie planétaire (prise de vues et traitement) ont fait le reste. L’absence de tempête de sable (elles se produisent régulièrement avant les oppositions) a joué en sa faveur.
La mesure des distances dans l’univers implique l’emploi d’unités spécifiques. L’unité astronomique est utilisée pour la banlieue du Système solaire.
Une question de distance :
Devant l’immensité de notre Univers, les astronomes ont été dans l’obligation d’inventer de nouvelles unités de mesure. Il était en effet impossible de compter en kilomètres les distances qui nous séparent des astres dès que l’on quitte le Système solaire. L’unité astronomique a fait son apparition en 1958 : elle représentait la distance Terre-Soleil. Mais comme cette distance varie au cours de l’année, elle a été redéfinie en 2012 lors de la 28e assemblée générale de l’Union astronomique internationale (IAU).
L’un des incendies qui ravagent les forêts de Californie est aux portes du célèbre Observatoire du Mont Wilson dont le personnel a été évacué.
C’est à 1.742 mètres d’altitude, dans le comté de Los Angeles, en Californie, que se trouve l’Observatoire du Mont Wilson. Les astronomes y ont écrit quelques-unes des plus belles pages de l’astronomie du XXe siècle. L’observatoire, fondé en 1904 par l’astronome George Ellery Hale, est équipé 4 ans plus tard d’un télescope de 1,5 mètre de diamètre. En 1917 l’instrument est supplanté par un télescope de 2,5 mètres de diamètre (qui resta le plus grand du monde jusqu’en 1948).
Ce matin à l’aube la Lune décroissante se trouvait non loin de l’éclatante Vénus. L’amas de la Crèche, plus discret, participait à la rencontre.
48 heures après le paysage céleste du 12 septembre (la Lune étincelle entre Vénus et la constellation d’Orion), notre satellite naturel s’est rapproché de la seconde planète du Système solaire. Cette dernière attire immédiatement l’œil pour tout observateur matinal avec sa magnitude de -4. La rencontre était déjà belle avec une jolie lumière cendrée, trois jours avant la Nouvelle Lune.
Mais un invité discret était visible dans une paire de jumelles : l’amas d’étoiles de la Crèche, à droite de la Lune. Le 44ème objet du catalogue de Charles Messier (que l’astronome italien Galilée avait déjà observé avec sa modeste lunette en 1610, 180 ans plus tôt) est un bel amas ouvert d’étoiles situé dans la constellation du Cancer à environ 600 années-lumière de nos télescopes. Continuer la lecture de La Lune s’approche de Vénus et de l’amas de la Crèche→
Ils nous surprennent parfois après le coucher du Soleil (ou avant son lever). Les rayons crépusculaires nous offrent un étonnant spectacle.
Regardez le Soleil se coucher : si aucun obstacle n’entrave leur déplacement, les rayons solaires sont diffusés dans toutes les directions et nous ne les remarquons pas. Mais ils rencontrent parfois des obstacles (nuages, montagnes) ; on observe alors une alternance de bandes. Les bandes sombres correspondent aux rayons lumineux bloqués.
Sortie très matinale pour admirer la Lune décroissante qui s’est glissée entre l’éclatante planète Vénus et la belle constellation d’Orion de retour.
Un chasseur puni :
Elle est de retour ! La constellation d’Orion, sans conteste la plus belle de toutes, est désormais visible avant l’aube. Elle nous raconte l’histoire d’un chasseur arrogant. Il mourut foudroyé par le venin d’un scorpion (lire à ce sujet Pompéi : une mosaïque illustre le mythe d’Orion et du Scorpion). Dans la mythologie grecque le chasseur géant Orion passait son temps à se vanter de ses prouesses. Exaspérée, Héra, sœur et femme de Zeus, lui envoya un scorpion qui le piqua et le tua.
Chez les Grecs, le chasseur Orion fut tué par un scorpion.
C’est un spectacle étonnant réservé aux plus talentueux des astronomes amateurs : la calotte polaire sud martienne est en train de fondre.
Mars se rapproche :
Depuis plusieurs semaines les astronomes amateurs pointent leurs instruments en direction de la planète Mars qui ne cesse de se rapprocher. Nous allons en effet assister à une opposition particulièrement favorable en octobre. Une superbe mise en bouche avant l’arrivée du rover Perseverance dans le cratère Jezero en février 2021.
Les organisateurs viennent de l’annoncer : il n’y aura malheureusement pas cette année de nouvelle édition des Rencontres du Ciel et de l’Espace.
Comme tous les deux ans depuis 1998, à l’initiative de l’Association Française d’Astronomie (AFA), les passionnés du ciel devaient se retrouver aux Rencontres du Ciel et de l’Espace (RCE) à la Cité des sciences et de l’industrie (Paris) au mois de novembre. Malheureusement, comme ce fut déjà le cas pour la JOA (Journée de l’Occasion Astronomique) ou les RAP (Rencontres Astronomiques de Printemps), l’épidémie de coronavirus qui sévit actuellement a eu raison de cette manifestation.
Ce dimanche 6 septembre à l’aube la lune gibbeuse décroissante et la planète Mars se sont une nouvelle fois retrouvées sous le bec d’une girouette.
Un mois avant son passage au plus près de la Terre, Mars a frôlé la Lune. Il fallait pour en profiter se lever tôt ce dimanche matin. Même sans girouette tout le monde pouvait assister au spectacle. La Planète rouge, petit point orangé brillant, trônait au-dessus de l’éclatante Lune gibbeuse. Les deux astres s’étaient levés en début de soirée éloignés de plusieurs degrés. Leur écart apparent n’a cessé de diminuer tout au long de la nuit.
À l’aube en Bourgogne l’espace entre les deux astres était inférieur au diamètre lunaire. Il y avait occultation pour les observateurs situés en Corse du sud ainsi que dans une bande allant de l’Afrique à l’Amérique du sud (comme ici au Chili).
Ce n’est pas la première fois cette année que la Lune s’approche ou masque la Planète rouge. Le 9 août nous avions déjà eu droit à une spectaculaire partie de cache-cache. En circulant sur l’écliptique notre satellite naturel s’approche plus ou moins chaque mois d’une planète ou d’une autre. Une occultation est beaucoup plus rare et fait le bonheur des astronomes. Ils se régalent de voir disparaître progressivement le petit disque planétaire derrière le limbe lunaire.
À savoir :
Ce cliché a été pris avec un boîtier Panasonic FZ82 et une focale de 800 millimètres. La girouette est celle de l’église Saint-Symphorien à Nuits-Saint-Georges.
Dans un mois exactement la planète Mars sera au plus près de la Terre. Les astronomes suivent depuis quelques semaines la fonte de sa calotte polaire sud.
Le cratère Galle fait partie des curiosités martiennes. Zoom sur Happy Face crater un mois avant le passage de la Planète rouge au plus près de la Terre.
Mars nous fascine depuis longtemps. Beaucoup ont succombé à ses charmes, comme Percival Lowell, l’homme qui était persuadé d’y observer des canaux. Nous avons tellement fantasmé sur cette planète que nous y avons même vu pendant longtemps un visage dans Cydonia Mensae. Nous savons aujourd’hui qu’il s’agissait d’une paréidolie (quand notre cerveau associe une forme familière à une image.
La fin de l’été est la période idéale pour partir à la découverte de la célèbre constellation de la Grande Ourse une fois la nuit tombée.
Un célèbre chariot :
La Grande Ourse est une constellation circumpolaire comme celle de Cassiopée. Cela signifie qu’elle ne se couche jamais pour un observateur situé aux latitudes de la France. Pour la localiser, attendez que le ciel soit assez sombre. Aux alentours de 22 h temps local, portez votre regard en direction du nord-ouest. Vous pourrez la suivre toute la nuit. La rotation terrestre va l’entraîner au raz de l’horizon nord, passant de l’ouest à l’est.
En septembre les nuits continuent de s’allonger et les températures restent clémentes. Partez à la découverte des quatre plus belles planètes !
Après la belle comète Neowise en juillet et les étoiles filantes des Perséides en août, septembre s’annonce comme un mois plutôt calme côté ciel nocturne. L’occasion de se concentrer sur les quatre principales planètes qui circulent pendant notre sommeil le long de l’écliptique. La soirée commence par Jupiter et Saturne qui ne cessent de réduire la distance apparente qui les sépare. Vient ensuite la planète Mars qui se rapproche toujours de la Terre. On termine la nuit avec Vénus qui va frôler l’amas de la Crèche.