Tous les articles par Jean-Baptiste FELDMANN

Suivez l’arrivée de 46P/Wirtanen, la comète de l’année

Avec une magnitude estimée à 3 pour le début du mois de décembre, 46P/Wirtanen s’annonce comme une comète prometteuse à suivre avant les fêtes. 

Le 17 janvier 1948 l’astronome américain Carl Alvar Wirtanen découvrit un astre chevelu sur une photographie réalisée deux jours plus tôt à l’Observatoire Lick. L’astre qui allait porter son nom est une comète périodique qui fait le tour du Soleil en 5,44 ans. En 2018 46P/Wirtanen passera à un peu plus de 11 millions de kilomètres de la Terre le 11 décembre (quatre jours avant son périhélie), entrant ainsi dans le top 10 des comètes les plus proches de ces cinquante dernières années.

On peut suivre sur ce montage photographique l’évolution de la comète 46P/Wirtanen qui a gagné deux magnitudes en un mois. © Justin Tilbrook

Sur ce montage photographique de Justin Tilbrook, on peut voir l’évolution de l’éclat de la comète qui est passée de magnitude 11 à magnitude 9 entre le 15 septembre et le 18 octobre, époque où elle se trouvait au niveau de l’orbite de la planète Mars. Continuer la lecture de Suivez l’arrivée de 46P/Wirtanen, la comète de l’année

Le ballon d’un jeune Québécois atteint la stratosphère

Tristan Leblanc, jeune Québécois de 17 ans, a construit et envoyé une petite nacelle et son ballon dans la stratosphère à plus de 32 kilomètres d’altitude.

L’espace fait toujours rêver ; il suffit pour s’en convaincre de voir l’engouement que suscitent des projets comme le lancement de la Tesla d’Elon Musk en février 2018 ou encore le saut de Felix Baumgartner depuis la stratosphère en 2012. Sans parler du cinquantenaire du premier Homme sur la Lune que nous fêterons en 2019 et qui devrait faire naître de nombreuses vocations.

Outre de solides connaissances scientifiques, de tels exploits nécessitent de gros investissements. Mais la passion et l’intelligence permettent parfois de belles réalisations avec peu de moyens : exemple avec Tristan Leblanc qui vient de lancer son propre ballon stratosphérique. Continuer la lecture de Le ballon d’un jeune Québécois atteint la stratosphère

Que voir dans le ciel nocturne au mois de novembre 2018

La Lune qui frôle Saturne, l’essaim des Léonides ou la recherche de la lumière zodiacale, voici quelques-uns des spectacles célestes de ce mois de novembre.

Ce mois de novembre débute en fanfare avec la onzième édition des Rencontres du Ciel et de l’Espace (RCE)  qui se dérouleront à la Cité des sciences et de l’industrie (Paris) pendant trois jours du premier au 3 novembre. L’événement ayant lieu seulement tous les deux ans, il serait dommage de le manquer : allez-y pour faire le plein de conférences, de tables rondes et de rencontres avec amateurs et professionnels du monde de l’astronomie, c’est un excellent dopant avant de retourner à vos observations en solitaire !

Ne manquez pas la onzième édition des RCE. © Jean-Baptiste Feldmann

Avant de détailler les prochains rendez-vous que vous avez avec le ciel nocturne, je vous rappelle que les nuits commencent à être fraîches : n’oubliez pas de relire les 5 conseils pour observer sans avoir froid ! Continuer la lecture de Que voir dans le ciel nocturne au mois de novembre 2018

Participez aux Rencontres du Ciel et de l’Espace 2018

Les Rencontres du Ciel et de l’Espace 2018 se tiendront du premier au 3 novembre à la  Cité des sciences et de l’industrie à Paris.

Comme tous les deux ans depuis 1998, à l’initiative de l’Association Française d’Astronomie (AFA), les passionnés du ciel vont se retrouver à l’occasion de la onzième édition des Rencontres du Ciel et de l’Espace (RCE)  qui se dérouleront à la Cité des sciences et de l’industrie (Paris) pendant trois jours du premier au 3 novembre.

Une multitude de conférences vous sont proposées au cours des Rencontres du Ciel et de l’Espace qui se dérouleront du premier au 3 novembre. © Jean-Baptiste Feldmann

Si les nuits d’observations sont très attendues lors des Rencontres astronomiques de printemps, les RCE ne sont nullement tributaires des aléas météorologiques. Elles donnent l’occasion aux novices de découvrir le monde de l’astronomie et aux passionnés de partager leur savoir et d’échanger avec le public. Continuer la lecture de Participez aux Rencontres du Ciel et de l’Espace 2018

Pleine Lune d’octobre dans une lampe-tempête

Retour sur la Pleine Lune d’octobre, un joli luminaire qui avait naturellement sa place dans une lampe-tempête peu après son lever.

C’est une nouvelle image à glisser dans la série des jeux de Lune avec cette fois l’utilisation d’une lampe-tempête comme accessoire et toujours l’aide dévouée de mon assistante (saluons au passage sa patience et sa coopération avec le photographe). Rappelons que la lampe-tempête était une lampe à pétrole transportable dont la flamme était protégée du vent par un verre bombé.

Quand la Pleine Lune remplit la lampe-tempête. © Jean-Baptiste Feldmann

La onzième Pleine Lune de l’année s’est produite le 24 octobre, dixième mois d’une année qui comptera 13 Pleines Lunes. Une lunaison durant en moyenne 29,5 jours, 12 lunaisons font donc 354 jours, soit onze jours de moins que l’année solaire. Par conséquent, si on a une Pleine Lune dans les onze premiers jours de janvier (ce qui fut le cas le 2 janvier 2018), l’année en comptera 13.  Continuer la lecture de Pleine Lune d’octobre dans une lampe-tempête

L’Irlande devient le seizième membre de l’ESO

L’adhésion de l’Irlande à l’ESO porte désormais à 16 le nombre de pays engagés dans le développement du télescope géant E-ELT. 

Petit pays d’un peu plus de 5 millions d’habitants, l’Irlande a une longue tradition astronomique. C’est en effet à Birr, une ville des Midlands, que William Parsons, troisième comte de Ross, fit construire en 1860 le Léviathan (gravure ci-dessous), un télescope de 183 centimètres de diamètre qui resta le plus grand du monde jusqu’à la mise en service du télescope Hooker de 2,5 mètres à l’Observatoire américain du mont Wilson en 1917.

Gravure montrant le Léviathan, un télescope de 183 cm appartenant à William Parsons.

Le site du Léviathan accueille désormais quelques-unes des antennes du radiotélescope européen géant LOFAR (LOw Frequency ARray). Continuer la lecture de L’Irlande devient le seizième membre de l’ESO

Vol de nuit, un avion sous les étoiles

Clin d’œil à Antoine de Saint-Exupéry avec cette image nocturne prise sur un aérodrome qui évoque un vol de nuit sous les étoiles.

L’aérodrome de Nuits-Saint-Georges en Côte-d’Or est utilisé pour la pratique d’activités de loisirs et de tourisme. Il y a longtemps que j’espérais y trouver un avion laissé la nuit sur une piste, les engins étant habituellement rangés dans des hangars.

L’occasion s’est enfin présentée dans la soirée du 29 septembre, alors que je revenais d’une prise de vue de la Station spatiale internationale au-dessus du lavoir de Fussey. Continuer la lecture de Vol de nuit, un avion sous les étoiles

Mars, la planète qu’on peut (parfois) toucher du doigt

Tous les 15 ans environ la planète Mars est au plus près de la Terre (c’est le cas en 2018) et on peut presque la toucher du doigt. Explications.

Cela ne vous a pas échappé : en 2018 la Planète rouge (une couleur provoquée par la présence d’oxyde de fer à sa surface) était particulièrement visible dans le ciel au moment de son opposition en juillet, et c’est encore le cas sur cette image réalisée trois mois plus tard en présente de la Lune (un rapprochement apparent qui s’est produit le 18 octobre) ; l’occasion de toucher du doigt la planète si chère à Camille Flammarion. Un spectacle qui ne s’était pas produit depuis 2003. Pourquoi un tel intervalle de 15 ans ? Explications.

Le 18 octobre la Planète rouge (au bout du doigt) se trouvait à proximité de la Lune. Trois mois après sa spectaculaire opposition le 27 juillet elle est encore assez brillante pour être repérée par les néophytes en début de nuit. @ Jean-Baptiste Feldmann/CIELMANIA

Les oppositions martiennes (c’est le moment où la Terre s’interpose entre le Soleil et Mars) se produisent à un intervalle de 2 ans et 49 jours.  Continuer la lecture de Mars, la planète qu’on peut (parfois) toucher du doigt

Non, il n’y a pas cinq planètes à observer cette semaine !

Vénus, Mercure et Jupiter plongeant à l’ouest sur les traces du Soleil, seules les planètes Mars et Saturne sont réellement visibles. Explications.

Vous avez peut-être lu une curieuse information cette semaine qui prétend que cinq planètes sont actuellement observables à l’œil nu. Il semble que des médias français se soient inspirés d’un article paru dans un journal australien ; problème, la position des planètes n’est pas la même dans un pays à cheval sur le tropique du Capricorne et en France.

Si le phénomène s’est déjà produit chez nous, par exemple en janvier 2016 (je l’avais immortalisé dans le ciel du Haut Beaujolais), ce n’est pas le cas en ce mois d’octobre 2018. Il suffit de regarder en détail les éphémérides : en choisissant par exemple les données fournies pour le 14 octobre, on peut  lire que le Soleil se couche à 17 h 17 (TU), Vénus deux minutes plus tôt, Mercure à 17 h 47 (son éclat est trop faible pour la repérer dans les lueurs du couchant) et Jupiter à 18h44.

Seules les planètes Mars et Saturne sont actuellement bien observables en début de nuit, ici avec le château du Clos de Vougeot au premier plan. © Jean-Baptiste Feldmann

Autant dire que seule cette dernière peut espérer être observée, et encore ce sera au ras de l’horizon dans un ciel très clair (comme le montre cette image réalisée le 11 octobre).  Continuer la lecture de Non, il n’y a pas cinq planètes à observer cette semaine !

Saturne et la Lune au-dessus du Château-Gris

Le 15 octobre Saturne et la Lune dominaient le Château-Gris, une belle demeure au milieu du vignoble de Nuits-Saint-Georges. 

Situé sur les hauteurs de la commune de Nuits-Saint-Georges en Côte-d’or, le Château-Gris (que j’avais déjà photographié au clair de Lune) appartient à la maison Albert Bichot. Construit au XVIIIe siècle, il est le joyau architectural d’un clos de 3,5 hectares de vignes plantées en terrasse (du Pinot Noir dans la partie basse et du Chardonnay en altitude) dont l’âge moyen dépasse 40 ans.

Saturne (en bas à droite de la Lune) se devine le 15 octobre en début de nuit alors que l’éclairage du Château-Gris met en valeur le bâtiment. © Jean-Baptiste Feldmann

Ces parcelles dominent la ville natale de l’astronome Félix Tisserand qui y est né le 13 janvier 1845. Quant au nom de Château-Gris il fait référence à la couleur du toit en ardoise. Continuer la lecture de Saturne et la Lune au-dessus du Château-Gris

Pluie d’étoiles sur Brochon pour le Jour de la Nuit

À l’occasion de cette nouvelle édition du Jour de la Nuit, Brochon proposait ce 13 octobre une soirée dédiée aux spectacles célestes.

De plus en plus de communes cherchent désormais à réduire la pollution lumineuse pour des raisons économiques et écologiques. C’est le cas de Brochon en Côte-d’Or où depuis plusieurs années l’éclairage urbain est interrompu une partie de la nuit, offrant aux habitants la possibilité de découvrir la Voie lactée malgré les lumières de Dijon au nord et de Gevrey-Chambertin au sud.

Pour marquer cette dixième édition du Jour de la Nuit le 13 octobre, la commune était plongée dans le noir et offrait à ses habitants une découverte du ciel nocturne. Continuer la lecture de Pluie d’étoiles sur Brochon pour le Jour de la Nuit

Admirez une dernière fois Jupiter en soirée

Ce sont les derniers soirs pour apercevoir la planète Jupiter sur l’horizon avant sa conjonction solaire le 26 novembre prochain. 

Le  9 mai 2018 Jupiter passait à l’opposition (alignement Soleil-Terre-Jupiter) à 658 millions de km de nous, soit un diamètre apparent de 44,8 sec d’arc et une magnitude de -2,5. En 2017 l’opposition s’était produite le 7 avril, la planète gazeuse géante se trouvant alors 7 millions de km plus loin de nous (ce qui ne change guère le diamètre apparent de l’astre).

Jupiter à l’horizon en début de soirée le 11 octobre. © Jean-Baptiste Feldmann

Cinq mois plus tard la cinquième planète du Système solaire n’est plus qu’un point brillant visible sur l’horizon SUD-OUEST. Continuer la lecture de Admirez une dernière fois Jupiter en soirée

Partie de cache-cache pour la lumière cendrée

Retour sur la fin de nuit du 6 octobre alors que la vieille Lune accompagnée de la lumière cendrée jouait à cache-cache avec les nuages.

Avez-vous déjà entendu parler de la lumière cendrée ? Cette douce clarté, environ 10.000 fois plus faible que la Pleine Lune, permet de distinguer le reste du disque lunaire juste avant ou après la Nouvelle Lune, quand le croissant est assez fin pour ne pas trop nous éblouir. Alors que ce croissant reçoit directement les rayons solaires, le reste de la surface lunaire est très légèrement éclairé par la lumière solaire que la Terre renvoie dans l’espace (les océans et les nuages terrestres jouent un peu un rôle de miroir).

Le disque lunaire semble gris clair comme de la cendre, ce qui explique le nom de lumière cendrée. Continuer la lecture de Partie de cache-cache pour la lumière cendrée

La station spatiale et le lavoir bourguignon

Nouveau passage de la Station spatiale internationale (ISS) à la nuit tombée. Cette fois c’est un lavoir qui sert de premier plan. 

l’ISS (International Space Station) est un assemblage de modules et de panneaux solaires de la taille d’un terrain de football et d’une masse de 400 tonnes qui passe régulièrement au-dessus de nos têtes. On peut l’admirer lorsque les passages se produisent au-dessus de la France en début ou en fin de nuit, le Soleil sous l’horizon éclairant ce Meccano géant. 

Ce fut le cas au cours de la soirée du 29 septembre : grâce aux prévisions du site Heavens-Above (un site que je vous recommande pour assister à de prochains transits depuis chez vous), j’avais remarqué un passage intéressant sous l’étoile Polaire un peu avant 21 heures. Continuer la lecture de La station spatiale et le lavoir bourguignon

Que voir dans le ciel nocturne au mois d’octobre 2018

Le croissant de Vénus, les constellations de Persée et d’Andromède et quelques rapprochements planétaires sont à suivre dans le ciel en octobre.

La météo de ce premier mois d’automne devrait encore nous offrir quelques belles nuits de plus en plus longues pour admirer le ciel étoilé sans pour autant connaître des températures trop basses qui découragent parfois les observateurs occasionnels. Il faut en profiter d’autant que la nuit tombe assez vite et qu’il est donc possible de faire des observations astronomiques en semaine sans être trop fatigué pour aller travailler le lendemain !

En octobre la Pleine Lune se produit le 24. © Jean-Baptiste Feldmann/CIELMANIA

Voici une liste non exhaustive de quelques jolis rendez-vous avec les astres, qu’ils se situent dans le Système solaire ou beaucoup plus loin : Continuer la lecture de Que voir dans le ciel nocturne au mois d’octobre 2018

Tucson, la ville qui fait baisser la pollution lumineuse

En faisant baisser la pollution lumineuse tout en modernisant son éclairage, la ville de Tucson donne de l’espoir à ceux qui défendent le ciel nocturne.

Avec près d’un million d’habitants, la ville américaine de Tucson est la seconde agglomération (derrière Phœnix) de l’état d’Arizona qui en compte sept millions. Autant dire que son éclairage a un impact majeur sur le ciel étoilé d’une région où l’astronomie est très présente : l’Observatoire de Kitt Peak se situe à une cinquantaine de kilomètres au SUD-OUEST de l’agglomération et l’Observatoire du mont Lemmon (qui fait partie du Catalina Sky Survey, le réseau de surveillance des astéroïdes qui s’approchent un peu trop près de la Terre) est à moins de 30 kilomètres au NORD-EST.

L’éclairage urbain est à l’origine d’une pollution lumineuse galopante. © Sriram Murali

Autant dire que la modernisation de l’éclairage de la ville et l’apparition massive des lampes à Led avait de quoi inquiéter les astronomes. Bonne nouvelle : la pollution lumineuse a diminué en trois ans. Continuer la lecture de Tucson, la ville qui fait baisser la pollution lumineuse

Valse à trois temps pour la Pleine Lune du 25 septembre

La Pleine Lune de septembre m’a entraîné dans une valse marquée par trois temps forts : un lever au crépuscule, deux parasélènes et un coucher à l’aube.

Première Pleine Lune de l’automne (elle intervenait deux jours après l’équinoxe), la Pleine Lune du 25 septembre a bénéficié d’une météo très clémente, l’occasion de l’immortaliser à différents instants. Si Jacques Brel a rendu célèbre la valse à mille temps en 1959, pour ma part c’est en trois temps que j’ai pu accompagner Séléné.

Lever de Pleine Lune le 24 septembre. © Jean-Baptiste Feldmann/CIELMANIA

Premier temps ci-dessus en début de soirée le 24 septembre, alors que le disque lunaire nous montre 99,7% de sa surface, la Pleine Lune intervenant le 25 à 2h52 TU. Continuer la lecture de Valse à trois temps pour la Pleine Lune du 25 septembre

Dimanche 23, c’est l’équinoxe de septembre sur Terre

C’est le 23 septembre que débute l’automne dans l’hémisphère nord. Il s’agit de l’équinoxe, moment où le Soleil traverse le plan équatorial terrestre.

Le changement de saison n’a rien d’arbitraire ; il est dicté par le mouvement apparent du Soleil. Au cours de l’équinoxe notre étoile coupe l’équateur céleste (qui n’est que la projection sur la voûte céleste de notre équateur terrestre). Le franchissement de l’équateur céleste par le Soleil s’effectue dans le sens nord-sud le 23 septembre et se fera dans le sens sud-nord le 20 mars 2019, date de l’équinoxe de printemps.

Cadran solaire de Villingen-Schwenningen. © Jean-Baptiste Feldmann/CIELMANIA

Désormais le Soleil (qui se trouve depuis quelques jours dans la constellation de la Vierge) va traverser le ciel au sud de l’équateur céleste : c’est le début de l’automne dans l’hémisphère nord, du printemps dans l’hémisphère sud. Le Soleil atteindra sa déclinaison la plus basse le 21 décembre prochain : ce sera le solstice qui marquera le début de l’hiver dans l’hémisphère nord.

Ce 23 septembre, comme le 20 mars prochain, la durée du jour sera égale à la durée de la nuit, une égalité à l’origine du mot équinoxe, du latin æquus (égal) et nox, noctis (nuit). Les nuits vont donc continuer de s’allonger, faisant le bonheur des astronomes qui pourront passer plus de temps à contempler les merveilles du ciel nocturne, comme par exemple Albiréo, la Voie lactée ou encore la planète Saturne.

Saturne, la planète qui fait naître des vocations

Par sa beauté, Saturne est sans aucun doute l’astre qui fascine le plus ceux qui regardent pour la première fois dans un télescope.  

Saturne est la plus éloignée et la moins lumineuse des cinq planètes que l’on peut observer à l’œil nu. Sa magnitude apparente peut atteindre 0 lors des oppositions (la dernière opposition a eu lieu le 27 juin) qui se produisent en moyenne tous les 378 jours. À cette époque la sixième planète du Système solaire se situe à environ 9 unités astronomiques de nous, un peu plus de 1,34 milliard de km tout de même.

Observation de Saturne dans un télescope. © Jean-Baptiste Feldmann/CIELMANIA

En raison de son éclat et de son mouvement apparent, on peut penser que Saturne est observée depuis la préhistoire, mais c’est au XVIIème siècle que l’on va découvrir la particularité de cet astre.  Continuer la lecture de Saturne, la planète qui fait naître des vocations

Promenade avec un télescope sur un croissant de Lune

Un boîtier photographique fixé derrière un télescope permet de réaliser facilement des images détaillées du croissant de Lune. 

Depuis l’invention du télescope à miroir par Isaac Newton au XVIIème siècle (1/2 siècle après les premières observations à la lunette astronomique réalisées par Galilée), le ciel nocturne n’a cessé de nous révéler sa beauté et sa complexité. Si certains de ces instruments sont de véritables géants (à l’image du Gran Tecan doté d’un miroir de 10,40 mètres de diamètre), les petits télescopes pour amateurs ont eux aussi beaucoup évolué et permettent des observations qui auraient fait pâlir d’envie les astronomes des siècles précédents.

Parallèlement les progrès de la photographie permettent désormais d’obtenir des clichés spectaculaires du ciel avec des boîtiers grand public. Continuer la lecture de Promenade avec un télescope sur un croissant de Lune