Valse à trois temps pour la Pleine Lune du 25 septembre

La Pleine Lune de septembre m’a entraîné dans une valse marquée par trois temps forts : un lever au crépuscule, deux parasélènes et un coucher à l’aube.

Première Pleine Lune de l’automne (elle intervenait deux jours après l’équinoxe), la Pleine Lune du 25 septembre a bénéficié d’une météo très clémente, l’occasion de l’immortaliser à différents instants. Si Jacques Brel a rendu célèbre la valse à mille temps en 1959, pour ma part c’est en trois temps que j’ai pu accompagner Séléné.

Lever de Pleine Lune le 24 septembre. © Jean-Baptiste Feldmann/CIELMANIA

Premier temps ci-dessus en début de soirée le 24 septembre, alors que le disque lunaire nous montre 99,7% de sa surface, la Pleine Lune intervenant le 25 à 2h52 TU.

Un peu plus tard deux parasélènes font une apparition ; connus sous le nom de chiens de garde de la Lune (qu’ils encadrent de part et d’autre) ou moondogs, les parasélènes sont l’équivalent des parhélies qu’on observe parfois autour du Soleil.

Parasélènes au cours de la Pleine Lune. © Jean-Baptiste Feldmann/CIELMANIA

Comme eux ils sont provoqués par la réfraction des rayons lumineux (ceux de la Lune pour les parasélènes, du Soleil pour les parhélies) au travers de cristaux de glace hexagonaux allongés comme les tubes de stylos à billes. Ce sont les nuages de haute altitude comme les cirrus qui contiennent de tels cristaux.

Enfin troisième temps à l’aube du 26 septembre avec le coucher de notre satellite naturel peu après le lever du Soleil :

La Pleine Lune se couche à l’aube. © Jean-Baptiste Feldmann/CIELMANIA

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