Au cours de sa huitième orbite autour de Jupiter, la sonde Juno a immortalisé la planète gazeuse géante et deux de ses satellites, Io et Europe.
Depuis leur découverte il y a un peu plus de quatre siècles par le grand savant italien Galilée à l’aide d’une modeste lunette astronomique, les quatre principaux satellites de Jupiter (Io, Europe, Ganymède et Callisto) fascinent les scientifiques tout autant que la planète géante gazeuse. La caméra de la sonde Juno a capturé l’image des deux satellites les plus proches de Jupiter, Io et Europe.
Le 26 octobre Jupiter sera en conjonction avec le Soleil. Il reste quelques soirées pour l’observer avant qu’elle ne se perde dans les lueurs du couchant.
Plus grosse planète du Système solaire, Jupiter est une géante gazeuse dont l’observation est assez facile avec un petit télescope, surtout au moment de l’opposition (c’était le 7 avril). On peut y admirer le ballet des quatre satellites découverts en 1610 par Galilée (Io, Europe, Ganymède et Callisto), différentes bandes colorées ou encore la Grande tache rouge, un cyclone géant qui était déjà présent quand on a pointé vers Jupiter les premières lunettes astronomiques il y a 4 siècles.
Succès à Dijon pour la première des Nuits des étoiles, le 28 juillet, avec plus de 1.500 personnes accueillies par la Société Astronomique de Bourgogne.
Ils n’étaient pas nombreux, à la Société Astronomique de Bourgogne, vendredi matin 28 juillet, à espérer que la météo très maussade de ces derniers jours permettrait d’admirer le ciel quelques heures plus tard.
Et pourtant le miracle a eu lieu : les nuages indésirables avaient disparu en soirée au-dessus de la coupole de la S.A.B. à l’Observatoire des Hautes-Plates non loin de Dijon (à proximité de Corcelles-les-Monts) où les membres du club avaient donné rendez-vous aux Dijonnais pour la première des Nuits des étoiles, la vingt-septième édition d’une manifestation nationale organisée par l’Association Française d’Astronomie. Continuer la lecture de Nuits des étoiles : la grande foule à Dijon→
Les 28, 29 et 30 juillet de très nombreux clubs d’astronomie vous accueilleront à l’occasion d’une nouvelle édition des Nuits des étoiles.
Juillet et août sont traditionnellement des mois dédiés à la pratique de l’astronomie : avec les congés annuels et la douceur des nuits d’été, chacun peut en profiter pour admirer le ciel nocturne, en particulier à l’occasion des Nuits des étoiles 2017 qui se tiendront les 28, 29 et 30 juillet un peu partout en France à l’initiative de l’Association Française d’Astronomie (consultez la carte des manifestations).
Que nous réserve le ciel en juin 2017 ? Réponse avec la vidéo des éphémérides que nous propose Substratum, une jeune chaîne sur YouTube.
Juin est le mois aux nuits les plus courtes puisque nous sommes au solstice d’été (il a lieu le 21). Si les températures nocturnes sont clémentes, difficile par contre de profiter d’un ciel noir à cette époque de l’année où l’aube a vite fait de succéder au crépuscule. Heureusement un certain nombre d’observations astronomiques sont quand même possibles.
Le 26 mai un astrophotographe français installé en Corse a filmé par hasard un impact sur Jupiter, dans la région polaire nord de la planète géante gazeuse.
Sauveur Pedranghelu est un astronome amateur comblé : alors qu’il réalisait une série d’images de Jupiter avec un télescope dans la soirée du 26 mai, sa caméra a enregistré l’impact d’une grosse météorite dans l’atmosphère de la planète géante gazeuse sous la forme d’un flash très bref (0,7 seconde) aux alentours de 19h25 TU. Son image a été traitée par Marc Delcroix, un autre astronome amateur qui coordonne en France les observations de Jupiter dans le cadre de la mission Juno, une sonde américaine qui est arrivée dans la banlieue de la planète en juillet 2016 et qui l’étudie depuis une orbite polaire.
Marc Delcroix a lancé l’alerte pour inciter les astrophotographes qui observaient au même moment à vérifier leurs images. La confirmation de cet impact est venue d’Allemagne où un autre amateur, Thomas Riessler, a obtenu une image de ce flash lumineux. Continuer la lecture de Un astronome amateur français filme un impact sur Jupiter→
La dix-neuvième édition des RAP, les célèbres Rencontres Astronomiques de Printemps, s’est achevée. Retour sur 4 jours et 3 nuits d’astronomie.
Ils étaient plus de 200 passionnés d’astronomie venus de tous les coins de France et même des pays limitrophes à se retrouver du 25 au 28 mai à Craponne sur Arzon en Haute-Loire pour la dix-neuvième édition des RAP. Ces Rencontres Astronomiques se déroulent toujours lors du pont de l’Ascension au moment de la Nouvelle Lune qui tombait cette année le 25 mai (la nouvelle lunaison qui allait suivre était d’ailleurs celle du Ramadan).
Le site des RAP bénéficie d’un ciel préservé de la pollution lumineuse et la commune de Craponne sur Arzon éteint l’éclairage public pendant les 3 nuits d’observations, ce qui lui a permis de décrocher cette année le label Villes et Villages étoilés décerné par l’ANPCEN, l’Association Nationale pour la Protection du Ciel et de l’Environnement Nocturnes.
Qui dit astronomie dit météo clémente. Cette édition aura été marquée par un temps particulièrement agréable et les participants n’ont pas beaucoup dormi, partagés entre les observations solaires en journée et l’étude du ciel nocturne. La qualité de cette manifestation doit également beaucoup aux bénévoles qui se chargent de son organisation.
Fin croissant de jeune Lune, passages de l’ISS avec à son bord le spationaute Thomas Pesquet, présence des planètes Jupiter et Saturne, nébuleuses, galaxies, amas d’étoiles, comètes…, il y en avait pour tous les goûts. Observateurs, astrodessinateurs et astrophotographes ont ainsi fait le plein de spectacles célestes et certains ont déjà prévu de se retrouver à Toulouse lors de l’opération Ciel en fête du 2 au 4 juin ou aux Rencontres des Observateurs Solaires les 24 et 25 juin à Serbannes.
Il ne reste plus qu’à espérer que la vingtième édition des RAP soit aussi ensoleillée !
Que nous réserve le ciel en mai 2017 ? Réponse avec la vidéo des éphémérides que nous propose Substratum, une jeune chaîne sur YouTube.
Si le mois de mai voit les nuits s’écourter (nous approchons tout doucement du solstice d’été), il est riche de plusieurs jours fériés qui permettront aux passionnés de veiller plus longtemps pour faire de belles observations.
Le mois précédent a été l’occasion d’admirer Jupiter lors de son opposition ( la planète géante gazeuse était au plus près de la Terre le 7 avril dans la Vierge, pas très loin de Spica, la plus brillante étoile de cette constellation) ; en mai nous allons pouvoir suivre trois planètes avant l’opposition de Saturne le mois prochain.
Ce lundi 10 avril vous pourrez assister en début de soirée au lever de la Pleine Lune des poissons accompagnée de la brillante Jupiter.
Vous le savez sans doute si vous lisez régulièrement ce blog : Jupiter, la planète gazeuse géante, est au plus près de la Terre (son opposition a eu lieu le 7 avril, il y a 3 jours). Peut-être avez-vous envie de l’admirer tout simplement à l’œil nu (elle est très brillante avec une magnitude de -2,4) ou dans une paire de jumelles (avec un peu d’attention vous pourrez voir les quatre principaux satellites qui sont Io, Europe, Ganymède et Callisto). Mieux encore, un ami se propose de vous prêter une lunette astronomique reçue en cadeau il y a quelques temps et toujours pas déballée, ce qui va vous permettre de découvrir les bandes gazeuses qui ceinturent la plus grosse planète du Système solaire.
Le 7 avril c’est l’opposition de Jupiter, la meilleure période pour admirer la planète géante gazeuse. Ne manquez pas ce rendez-vous !
Le 7 avril 2017 Jupiter est à l’opposition (alignement Soleil-Terre-Jupiter) à 664 millions de km de nous, soit un diamètre apparent de 44,2 sec d’arc et une magnitude de -2,4. En 2016 l’opposition s’était produite le 8 mars, la planète gazeuse géante se trouvant alors 2 millions de km plus près de nous (ce qui ne change guère le diamètre apparent de l’astre).
En vidéo : de nouvelles images de la Grande Tache Rouge
La planète gazeuse géante est très suivie par les astronomes, qu’ils soient amateurs ou professionnels, et ce pour deux raisons : d’une part son diamètre apparent est le plus important de toutes les planètes du Système solaire et d’autre part il y a toujours quelque chose à admirer à sa surface (bandes gazeuses et passage de la Grande Tache Rouge comme sur l’image ci-dessus) ou autour (ballet des 4 principaux satellites qui sont Io, Europe, Ganymède et Callisto).
La carte ci-dessus (proposée par Stelvision) vous permettra dans un premier temps de repérer facilement Jupiter, l’astre le plus brillant du ciel nocturne (si l’on fait abstraction de la Lune) qui se trouve dans la constellation de la Vierge, non loin de la brillante étoile Spica (en 2016 l’opposition de la géante gazeuse s’était produite dans le Lion).
Que nous réserve le ciel en avril 2017 ? Réponse avec la vidéo des éphémérides que nous propose Substratum, une jeune chaîne sur YouTube.
La réalisation de vidéos diffusées sur Internet est une activité en pleine expansion à laquelle n’échappe pas la vulgarisation scientifique. On connaît bien La galaxie de Florence Porcel ou Le Sense of Wonder, des chaînes qui présentent intelligemment et avec humour des sujets en lien avec l’astronomie, l’astrophysique ou encore la conquête de l’espace. Plus modestement, Substratum est une jeune chaîne qui s’adresse beaucoup aux enfants (et un peu à leurs parents) pour réexpliquer les leçons vues à l’école.
Fruit du travail de deux passionnés d’astronomie et d’informatique, l’Atlas Virtuel des Planètes est un formidable outil d’exploration du Système solaire.
En 2008 je vous avais présenté l’excellent Atlas Virtuel de la Lune (AVL), un logiciel gratuit conçu pour partir à la découverte de notre satellite naturel. Grâce à de nombreuses fonctionnalités permettant d’exploiter des milliers de photographies prises depuis la Terre ou l’orbite lunaire, l’AVL mettait alors la Lune à la portée de tous.
Capture d’écran montrant l’aspect de Jupiter d’après l’Atlas Virtuel des Planètes.
Que nous réserve le ciel en mars 2017 ? Réponse avec une jolie vidéo que nous propose Substratum, une jeune chaîne sur YouTube.
La réalisation de vidéos diffusées sur Internet est une activité en pleine expansion à laquelle n’échappe pas la vulgarisation scientifique. On connaît bien La galaxie de Florence Porcel ou Le Sense of Wonder, des chaînes qui présentent intelligemment et avec humour des sujets en lien avec l’astronomie, l’astrophysique ou encore la conquête de l’espace. Plus modestement, Substratum est une jeune chaîne qui s’adresse beaucoup aux enfants (et un peu à leurs parents) pour réexpliquer les leçons vues à l’école.
Plus de 1.000 images fournies par les astronomes amateurs ont permis de réaliser une superbe animation montrant la rotation de Jupiter.
L’astronomie et l’exploration du Système solaire ont pris un heureux virage en ce début de XXIème siècle : alors que la concurrence faisait rage dans le passé pour “être le premier”, l’heure est à la coopération. Astronomes professionnels, amateurs ou simples citoyens scientifiques, chacun peut désormais s’associer et participer aux grands programmes de recherche, grâce d’une part au développement d’internet et d’autre part aux performances de plus en plus élevées des produits vendus au public, que ce soit dans le domaine de l’informatique, de l’observation du ciel ou encore de l’imagerie.
En observant Jupiter avec une longue-vue en 1610, le savant italien Galilée découvrit 4 satellites dont Ganymède, une lune qui cache un océan salé.
Le 7 avril prochain la planète gazeuse géante Jupiter sera à l’opposition (alignement Soleil-Terre-Jupiter) à une distance de 666,3 millions de km, avec un diamètre apparent de 44,3″ et une magnitude -2,5.
Cette planète est toujours très suivie par les astronomes, qu’ils soient amateurs ou professionnels, et ce pour deux raisons : d’une part son diamètre apparent est le plus important de toutes les planètes du Système solaire et d’autre part il y a toujours quelque chose à admirer à sa surface (bandes gazeuses et passage de la Grande Tache Rouge comme sur l’image ci-dessous) ou autour (ballet des 4 principaux satellites qui sont Io, Europe, Ganymède et Callisto).
Les nuits glaciales et dégagées sont propices à l’observation des rapprochements célestes, à l’image de cet alignement entre la Lune, Jupiter et Spica.
Depuis une semaine les températures ont fortement chuté en France. Alors que l’été bat son plein dans l’hémisphère sud et que l’on trouve même des amateurs pour plonger dans l’océan à Murrays Bay à l’occasion de la Pleine Lune des loups, il est impératif chez nous de suivre quelques conseils pour observer sans avoir froid. Une fois bien protégé de la morsure d’un vent glacial on peut alors profiter des longues nuits pures hivernales pour scruter le ciel.
Mars, Neptune et Vénus sont actuellement regroupées dans une petite portion de l’écliptique, cette bande céleste dans laquelle circulent les planètes.
Le ciel du soir rassemble actuellement plusieurs planètes : Vénus, la plus brillante et Mars la rouge sont les plus visibles. Des jumelles ou une petite lunette astronomique vous dévoileront également Neptune. Mars et Neptune se sont croisées le premier jour de l’année 2017, un rapprochement apparent que Neptune renouvellera avec Vénus le 12 janvier.
Si le ciel est dégagé, l’essaim météoritique des Quadrantides devrait nous offrir un joli spectacle pour bien commencer cette nouvelle année.
Le début du mois de janvier est traditionnellement propice à l’observation des étoiles filantes. C’est en effet durant les cinq premières nuits de l’année que la Terre traverse l’essaim météoritique des Quadrantides.
Vous avez envie d’observer le ciel cet hiver mais vous êtes du genre frileux ? Pas de panique, voici quelques conseils pour ne pas geler sur pied.
Le ciel d’hiver regorge de spectacles célestes : de belles constellations (un détour du côté d’Orion est impératif), quelques pluies d’étoiles filantes spectaculaires (comme les Géminides en décembre ou les Quadrantides début janvier), des passages de la Station spatiale internationale (comme celui ci-dessous) ou encore de nombreux rendez-vous entre la Lune et les planètes les plus brillantes, Vénus et Jupiter par exemple.
Seul petit problème la température extérieure peut dissuader les plus courageux. Il serait pourtant dommage de se priver de quelques belles observations, surtout quand on sait que les ciels d’hiver sont souvent les plus purs et que la nuit tombe vite, ce qui permet d’observer sans veiller trop tard.
L’année 2016 prendra fin dans quelques, jours, l’occasion de revenir sur les spectacles célestes que j’ai pu admirer aux quatre coins de la France.
Comme je l’avais fait en 2013 et en 2015, je vous propose un diaporama des principaux spectacles célestes que j’ai photographiés au cours de l’année qui s’achève. Une nouvelle fois j’ai fait appel à Valère Leroy pour la musique (découvrez ses compositions sur Space-music) avec un superbe morceau intitulé Another Star (dans lequel il est accompagné à la guitare par Daniel Desfeux).