Blotti au creux de la plus célèbre des nébuleuses, celle d’Orion, l’amas du Trapèze se dévoile dans un petit télescope d’amateur.
L’aile d’un papillon céleste :
Savez-vous que Messier 42, la nébuleuse d’Orion, est considérée comme la plus belle des nébuleuses ? Le spectacle qu’elle offre est certainement à l’origine de nombreuses vocations dans le petit monde de l’astronomie. Amusez-vous déjà à la localiser à l’œil nu loin de toute pollution lumineuse. Ensuite, pointez-la avec une paire de jumelles, vous trouverez qu’elle ressemble à une aile de papillon. Mais attention, n’espérez pas y voir de chatoyantes couleurs ! Elles ne se révèlent que sur les photographies. On peut penser que la nébuleuse est connue depuis fort longtemps, bien qu’on attribue sa découverte en 1610 à Nicolas-Claude Fabri de Peiresc :
Ce vaste complexe nébuleux diffus se situe à une distance d’environ 1.350 années-lumière (AL). Les astronomes ont eut l’idée de sonder la nébuleuse en infrarouge. En effet, le cœur de celle-ci est caché par de la poussière. Bien leur en a pris, puisqu’ils ont ainsi découvert plusieurs centaines d’étoiles en train de naître. Pour conclure cette présentation, j’ajouterai que le diamètre de Messier 42 est estimé à 24 AL. Quant à sa masse, elle est environ 2.000 fois plus importante que celle du Soleil. Continuer la lecture de Au cœur d’Orion, plongée dans l’amas du Trapèze→
La nébuleuse d’Orion est actuellement bien visible en soirée. Voici comment l’immortaliser avec une lunette astronomique et un boîtier photo.
La plus belle des nébuleuses :
La plus belle nébuleuse du ciel est la nébuleuse d’Orion qui se situe dans la constellation du même nom. Cette nébuleuse ressemble à une aile de papillon quand on l’observe dans une paire de jumelles ou une petite lunette astronomique. Elle porte le numéro 42 dans le catalogue de l’astronome français Charles Messier. Son observation est à l’origine de nombreuses vocations dans le petit monde de l’astronomie.
La nébuleuse est facilement observable à la fin de l’hiver en direction du SUD-OUEST, après la tombée de la nuit. Si vous vous éloignez des lumières parasites, vous la découvrirez sans peine.
Détails techniques :
L’image de la nébuleuse a été obtenue le 6 mars par Alain Brodin qui nous livre maintenant sa recette. Il a utilisé un boîtier Canon 600D installé au foyer d’une lunette 80ED. L’ensemble était fixé sur une monture HEQ 5 GOTO préalablement mise en station.
Le cliché qu’il nous propose représente l’addition (avec le logiciel Siril) de 50 poses de 30 secondes à 800 iso, de 9dark et de 11 offset. Les retouches sur l’image finale ont été réalisées en utilisant le logiciel Photoshop. Dark et offset sont deux types d’images qu’on réalise pour augmenter le rapport entre le signal (la lumière de la nébuleuse) et le bruit (d’origine électronique et thermique) généré par le capteur de l’appareil photo.
Un dark consiste à acquérir une image du signal thermique. Pour cela, on prend des photos avec la même sensibilité (800 iso) et le même temps de pose (30 sec), mais en laissant le bouchon sur l’objectif de la lunette. L’offset permet de visualiser le bruit du capteur. On garde la même sensibilité (800 iso) mais avec des temps de poses très courts (entre 1/4000e et 1/8000e de sec).
À savoir :
Messier 42 est un vaste complexe nébuleux diffus observable à proximité de la Voie lactée. Elle se situe à une distance d’environ 1.350 années-lumière. C’est la pouponnière stellaire la plus proche de la Terre. Plusieurs centaines d’étoiles naissantes ont été découvertes en sondant la nébuleuse en infrarouge. Seul ce rayonnement traverse la poussière et nous révèle les astres qui s’y cachent. Certains instruments, comme le télescope Vista ou l’observatoire volant SOFIA, sont dédiés à l’étude de l’Univers en infrarouge. Le diamètre de Messier 42 est estimé à 24 années-lumière. Sa masse est environ 2.000 fois plus importante que celle du Soleil.
La plus belle nébuleuse du ciel est de retour. Jeff Dai a saisi le lever de la nébuleuse d’Orion au-dessus de la montagne Yala dans l’Himalaya.
Plus près des étoiles :
Avec dix sommets qui dépassent 8.000 mètres d’altitude, le massif de l’Himalaya s’étire du Pakistan au Tibet. Ce dernier est le plateau habité le plus élevé de la planète avec une altitude moyenne de 4.900 mètres. Le photographe chinois Jeff Dai s’y rend régulièrement (voir par exemple cette image stéréographique du ciel nocturne au Tibet).
Encore relativement préservée de la pollution lumineuse, la Lituanie offre de belles nuits étoilées comme le prouve cette vidéo.
La Lituanie est un petit pays de moins de trois millions d’habitants. Située au bord de la Mer Baltique, sa superficie est équivalente au 1/10e de celle de la France. Coincée entre la Russie, la Biélorussie, la Lettonie et la Pologne, la Lituanie a peu de grandes villes. Vilnius et Kaunas comptent respectivement 600.000 et 400.000 habitants.
L’hiver prend fin et les constellations qui y sont associées vont bientôt laisser leur place ; l’occasion de leur consacrer une dernière soirée.
Le 20 mars ce sera l’Équinoxe et nous tournerons définitivement le dos à l’hiver. Ce samedi 16 mars j’avais envie de profiter de la belle nuit qui s’annonçait pour admirer une dernière fois les grands classiques du ciel d’hiver. Avec Vincent et Éric, deux membres de la Société Astronomique de Bourgogne, nous avons chargé un télescope Dobson de 250 mm de diamètre et une belle paire de jumelles direction les hauteurs de Nuits-Saint-Georges.
Au cours de l’automne il vous faut sortir en fin de nuit si vous voulez admirer la belle constellation d’Orion lorsqu’elle passe plein sud.
La constellation d’Orion fascine les hommes depuis des millénaires et les photographes depuis que leurs capteurs sont assez sensibles pour l’immortaliser. Cette constellation, sans conteste la plus belle de toutes, nous raconte l’histoire d’un chasseur arrogant qui mourut foudroyé par le venin d’un scorpion.
Les soirées de cette fin d’hiver sont idéales pour contempler la belle constellation d’Orion et la célèbre nébuleuse qu’elle renferme, Messier 42.
Si vous lisez régulièrement mes billets sur CIELMANIA, le château de la Tour ne vous est pas inconnu puisque j’y réalise assez souvent des photos, comme cette rotation d’étoiles en août 2015 ou encore cette course céleste entre le croissant de Lune et Vénus quelques jours plus tard. Ce domaine viticole qui jouxte celui du château du Clos de Vougeot contient une jolie tour au pied de laquelle je me rends régulièrement pour photographier le ciel.
Le 21 février dernier le photographe Huiwei Zhu avait immortalisé l’Azure Window sous les étoiles, quelques jours avant que la célèbre arche ne s’effondre.
Gozo, l’une des îles de l’archipel maltais, en Méditerranée, ne devait sa célébrité qu’à l’Azure Window (la Fenêtre d’Azur). Cette arche de calcaire qui s’avançait dans la mer était connue pour avoir servi de lieu de tournage à certaines séquences de Game of Thrones (la célèbre série télévisée américaine qui mêle habilement intrigues médiévales et phénomènes fantastiques) mais apparaissait également dans des films comme Le choc des Titans ou encore La Vengeance de Monte-Cristo.
L’astrophotographe Miguel Claro a réalisé une somptueuse image de la célèbre nébuleuse d’Orion depuis la réserve de ciel étoilé d’Alqueva au Portugal.
Tous les observateurs du ciel nocturne vous le diront : La plus belle nébuleuse du ciel est la nébuleuse d’Orion qui se situe dans la constellation du même nom. Cette nébuleuse (qui ressemble à une aile de papillon quand on l’observe dans une paire de jumelles ou une petite lunette astronomique) et qui porte le numéro 42 dans le catalogue de l’astronome français Charles Messier est à l’origine de nombreuses vocations dans le petit monde de l’astronomie.
La NASA utilise depuis plusieurs années SOFIA, un observatoire volant installé dans un avion et dédié à l’étude de l’Univers dans l’infrarouge.
C’est en 2007 que SOFIA (Stratospheric Observatory for Infrared Astronomy) est entré en service. Cet observatoire volant se compose d’un télescope infrarouge de 2,5 mètres de diamètre (conçu par l’agence spatiale allemande) installé à bord d’un Boing 747 SP, un quadriréacteur doté d’une trappe coulissante à l’arrière. Une fois qu’il a rejoint son altitude de croisière (13 km), l’avion laisse en-dessous de lui plus de 99% de la vapeur d’eau contenue dans l’atmosphère terrestre ; la trappe peut alors s’ouvrir et le télescope entre en action, captant 80% de lumière infrarouge supplémentaire par rapport à un télescope resté au sol.
La constellation d’Orion fascine les hommes depuis des millénaires et les photographes depuis que leurs capteurs sont assez sensibles pour l’immortaliser.
La constellation d’Orion, sans conteste la plus belle de toutes, nous raconte l’histoire d’un chasseur arrogant qui mourut foudroyé par le venin d’un scorpion. Dans la mythologie grecque le chasseur géant Orion passait son temps à se vanter de ses prouesses, ce qui avait le don d’exaspérer Héra, sœur et femme de Zeus. Elle lui envoya un scorpion qui le piqua et le tua.
Pour savoir quand la constellation est observable, je vous conseille de regarder la carte du ciel de Stelvision correspondant à votre site et à votre heure d’observation. Différentes étoiles délimitent le vaniteux chasseur : ses épaules sont représentées par Bételgeuse et Bellatrix, sa taille par trois astres alignés (Alnitak, Alnilam et Mintaka qui forment le baudrier du chasseur) et ses pieds par Saïph et Rigel. Le glaive suspendu au baudrier contient la célébre nébuleuse d’Orion (Messier 42), une nébuleuse diffuse visible à l’œil nu qui ressemble à une aile de papillon quand on l’observe dans une paire de jumelles ou une petite lunette astronomique.
Voici la liste des images de gauche à droite et de haut en bas :
Orion, la plus belle constellation hivernale, nous raconte l’histoire d’un chasseur arrogant qui mourut foudroyé par le venin d’un scorpion.
La mythologie grecque nous enseigne qu’Orion serait né d’une peau de bœuf enterrée dans le jardin d’Hyriée (le fils de Poséidon et d’Alcyone) par Zeus, Hermès et Poséidon. Devenu un chasseur géant, Orion passait son temps à se vanter de ses prouesses, ce qui avait le don d’exaspérer Héra, sœur et femme de Zeus. Elle lui envoya un scorpion qui le piqua et le tua.
Six mois jour pour jour après le solstice de juin, nous voici au premier jour de l’hiver, date à laquelle le Soleil atteint sa déclinaison la plus basse (il passe aujourd’hui à la verticale du tropique sud, le tropique du Capricorne).
Pluie, neige, brouillard et verglas risquent de rythmer les semaines qui viennent dans l’hémisphère nord, mais ce matin le Soleil a quand même fait une belle apparition, comme le prouve la photo ci-dessus.
La plus belle nébuleuse du ciel se situe dans la constellation d’Orion. Cette nébuleuse, qui ressemble à une aile de papillon, porte le numéro 42 dans le catalogue de l’astronome français Charles Messier.
Sous un très bon ciel (ci-dessus dans les Hautes-Alpes), la nébuleuse Messier 42 est déjà visible à l’œil nu comme une petite tache floue (un peu plus haut que la croix du clocher).
Il y a sans doute très longtemps que les hommes ont remarqué la présence de cette nébuleuse bien qu’on attribue sa découverte en 1610 à Nicolas-Claude Fabri de Peiresc .
Dans une lunette astronomique ou un télescope la forme caractéristique de la nébuleuse devient évidente avec en son centre plusieurs étoiles formant l’amas du Trapèze (image ci-dessus).
Seule la photographie peut révéler les couleurs des nébuleuses. En vision nocturne notre œil utilise les bâtonnets au fond de la rétine comme cellules réceptrices : ces derniers ne permettent que la vision en noir et blanc, avec des nuances de gris. Dans les gros télescopes qui collectent beaucoup de lumière on peut commencer à détecter visuellement de pâles couleurs dans la nébuleuse.
Chez les Grecs Orion était un chasseur vaniteux qui prétendait pouvoir tuer tous les animaux, ce qui ne l’empêcha pas de se faire piquer par un scorpion.
C’est actuellement en fin de nuit que se lève la plus belle constellation du ciel dont les étoiles Bételgeuse (la rouge) et Rigel (la bleue) sont les plus brillantes balises.