Hier soir nous avons eu droit à une très belle lumière cendrée, après le très fin croissant lunaire de la veille. Appelée également clair de Terre, la lumière cendrée est la lumière solaire renvoyée dans l’espace par la Terre : elle éclaire faiblement le reste du disque de Séléné, le croissant recevant directement les rayons du Soleil.
Pour réaliser cette image je me suis rendu vers une petite chapelle qui se trouve à proximité du village de Magny-lès-Villers en Côte-d’Or. J’ai attendu le passage d’une voiture qui a éclairé l’édifice. Caractéristiques de la prise de vue : boîtier Nikon D3200 avec un objectif 18-105 mm réglé sur 80 mm de focale (ouverture 5,3), 5 sec de pose à 1600 iso.
C’est reparti pour une nouvelle lunaison qui a commencé le 19 avril par un très jeune croissant de Lune âgé de 24 heures (ce qui signifie 24 h après la Nouvelle Lune).
Un peu avant que Séléné ne se couche on pouvait repérer aux jumelles le petit point de Mercure (à environ 5°) qui est de retour après son passage dans le champ du coronographe de la sonde SOHO.
Comme toutes les planètes, Vénus décrit une orbite elliptique dont le Soleil occupe un des foyers, une des fameuses lois établies par l’astronome Johannes Kepler. Le point de cette orbite le plus proche de notre étoile s’appelle le périhélie, le plus éloigné est l’aphélie.
Le 18 avril Vénus était au périhélie, à un peu plus de 107 millions de km du Soleil.
Vous faites partie des Terriens qui ont du mal à dormir en ce moment ? Voici le verdict des scientifiques au sujet de l’influence de la Pleine Lune.
Une Pleine Lune, des maux :
Tous les 29,5 jours environ la Pleine Lune illumine nos nuits. Un spectacle qui n’est pas forcément du goût de tout le monde. On a parfois tendance à la considérer comme responsable de nombreux événements heureux ou malheureux.
Qu’en est-il de ces vieilles croyances ? Vous avez du mal à trouver le sommeil au moment de la Pleine Lune ? Éléments de réponse pour Terriens perturbés avec les résultats de deux études scientifiques.
Les astrophotographes ont un excellent moyen pour mettre en évidence le mouvement de rotation de la Terre sur elle-même : il leur suffit de pointer leur appareil photo en direction de l’étoile polaire, cet astre qui matérialise dans l’hémisphère nord le prolongement de l’axe de rotation terrestre imaginaire. Une longue pose montre les étoiles comme des arcs de cercle centrés sur l’étoile polaire.
C’est ce qu’a réalisé Jérémy Sentenac en s’installant au milieu des 21 éoliennes de 850 kW qui forment le parc éolien de Névian à proximité de Narbonne.
C’est en 2003 que Jennifer Barlow proposa de se mobiliser en faveur de la préservation du ciel nocturne chaque semaine du mois d’avril centrée sur la Nouvelle Lune.
Pour justifier sa démarche, la jeune étudiante américaine expliqua : «Je veux que les gens puissent voir les merveilles du ciel nocturne sans souffrir des effets de la pollution lumineuse . L’Univers est à la fois notre histoire et notre avenir… Je veux participer à sa préservation».
En un plus d’une décennie l’International Dark Sky Week est devenue une manifestation majeure dans le petit monde de l’astronomie. Je vous propose d’y participer en m’adressant votre plus belle photographie révélant la beauté du ciel nocturne loin de toute lumière artificielle (Voie lactée, champ stellaire, nébuleuse, galaxie…)
Une lecture assidue des éphémérides vous a peut-être permis d’apprendre que le croissant de la vieille Lune du mercredi 15 avril (image ci-dessous) n’était qu’à 3,5° apparents de Neptune. Vous n’avez rien manqué, je vous rassure : la huitième et dernière planète du Système solaire n’est qu’un petit point de magnitude 8 dans les télescopes des astronomes amateurs.
La lunaison actuelle qui a été marquée par la Pleine Lune des poissons accompagnée d’une éclipse totale invisible en Europe s’achèvera vendredi 18 avril par la Nouvelle Lune.
Tout le monde n’est pas Ralf Vandeberg, cet astronome amateur néerlandais qui photographie avec son télescope l’ISS (la Station spatiale internationale) sous toutes ses coutures. Mais grâce au site Heavens Above, chacun peut connaître les instants de passage de la Station et sa trajectoire devant les constellations.
Il suffit alors d’être dehors quelques minutes avant l’heure prévue et de lever les yeux pour voir circuler lentement dans le ciel l’ISS comme un point lumineux non clignotant dont l’éclat est équivalent à celui de la planète Jupiter.
Point de passage dans les Alpes entre les massifs des Arves et celui des Écrins, le col du Lautaret (2058 m) est une étape incontournable du Tour de France cycliste avec 40 ascensions depuis 1947. C’est aussi un lieu de rendez-vous pour les astronomes amateurs qui fuient la pollution lumineuse.
Ils viennent y admirer régulièrement les merveilles de la Voie lactée en occupant le gîte de l’association Astroguindaine.
C’est un beau groupe de taches qui vient de faire son apparition sur le bord du Soleil. Les scientifiques l’on surnommé AR 2321, AR signifiant Active Region, suivi du numéro d’apparition attribué par la NOAA, National Oceanic and Atmospheric Administration.
L’image que je vous propose a été réalisée le 12 avril au moment du coucher du Soleil avec un boîtier Finepix HS20 et son zoom de 720 mm de focale protégé par un filtre ND 400.
Il ne se passe pas une semaine sans que la mission Cassini-Huygens ne nous envoie de nouvelles images de Saturne et de ses lunes, et avouons qu’elles sont toujours aussi étonnantes, plus d’une décennie après la mise en orbite de la sonde Cassini autour de la planète géante aux anneaux.
En voici un nouvel exemple avec ce cliché réalisé le 25 mars dernier et reçu sur Terre 4 jours plus tard. Il s’agit d’une image qui sera traitée ultérieurement par la NASA mais qui a déjà été mise à disposition du public sur le site de la mission et qui a été colorisée par Val Klavens.
Le monastère grec de Giromeri (dont la construction débuta au XIVe siècle), est encore occupé par une communauté de moines. Il se situe sur les pentes de la chaîne montagneuse de Farmakovouni, au nord du district de Filiata, dans la région de l’Épire. Son église (qui daterait de 1568), est surmontée d’une coupole polygonale.
C’est dans ce lieu sacré, l’un des plus célèbres en Grèce, que l’astrophotographe Giorgos Malamidis a posé son appareil photo le soir du 31 mars 2015.
Dans le monde des astronomes amateurs, chacun a sa spécialité : il y a ceux qui sont amoureux du Soleil et suivent le développement de ses taches, d’autres qui cherchent inlassablement des comètes pour accrocher leur nom au firmament, d’autres encore qui accumulent les détails sur la Lune et les planètes, sans parler de ceux qui collectent les rares photons de galaxies lointaines.
Le néerlandais Ralf Vandebergh a une toute autre marotte : il utilise son télescope pour filmer en haute résolution la Station spatiale internationale.
Vénus est la vedette de ce début d’année : après avoir croisé les planètes Mercure (janvier) et Mars (février), elle s’approche désormais de l’amas d’étoiles des Pléiades. Le 11 avril à la fin du crépuscule la seconde planète du Système solaire sera à moins de 3° de Messier 45.
Vous pouvez suivre chaque soir la lente progression de Vénus qui remonte l’écliptique d’ouest en est tandis que l’amas des Pléiades descend de plus en plus vers l’horizon.
Le 10 avril Mercure, la première planète du Système solaire, sera en conjonction supérieure avec le Soleil (alignement Terre-Soleil-Mercure). Cela signifie que Mercure est inobservable pour les astronomes (malgré une magnitude de -2) puisqu’elle passe derrière le Soleil qui nous aveugle. Il existe malgré tout un moyen pour suivre le déplacement de cette planète : il suffit de se rendre sur la page du coronographe Lasco C3 qui se trouve à bord de la sonde Soho.
L’observatoire solaire Soho (SOlar and Heliospheric Observatory) est un satellite de 1,8 tonne. Placé sur son orbite en 1996, il utilise depuis ses 12 instruments pour étudier l’activité du Soleil.
Dimanche 5 avril, le retour du beau temps en Bourgogne m’a permis de photographier le coucher de la Pleine Lune des poissons, moins de 24 heures après l’éclipse totale de Lune invisible en Europe.
L’image a été réalisée avec un boîtier Finepix HS20, zoom de 720 mm de focale, 1/30e de seconde à 100 iso.
Depuis plusieurs semaines la sonde européenne Rosetta effectue des passages à basse altitude (moins de 30 km) au-dessus de la comète 67P/Churyumov-Gerasimenko sur laquelle s’est posé le robot Philae le 12 novembre dernier.
L’image ci-dessus (qui a été publiée sur le blog de Rosetta) a été prise le 28 mars alors que l’orbiteur se trouvait à 14 km au-dessus de la comète.
Cette éclipse lunaire se déroulait entre 10 h 15 et 13 h 45 TU (début et fin du passage de la Lune dans le cône d’ombre terrestre), le maximum se produisant à 12 h TU.
C’est dans l’ouest du Mexique, au nord de la ville de Colima, que se dresse le Fuego de Colima, un jeune volcan qui culmine à 3850 m d’altitude. Le Fuego de Colima est très actif puisqu’on dénombre une bonne quarantaine d’éruptions depuis 1576, date de la première éruption mentionnée dans un texte. Les épisodes éruptifs sont généralement suivis de longues coulées de lave visqueuse.
L’activité du Colima connaît un net regain depuis le début de l’année avec des colonnes de cendre et de fumée qui montent dans l’atmosphère à plus de 3000 m.
Samedi 4 avril aura lieu la quatrième Pleine Lune de l’année. Appelée Pleine Lune des poissons, elle fait suite à la Pleine Lune du corbeau du 5 mars dernier. La Pleine Lune des poissons se produira à 12 h 07 TU exactement, alors que Séléné sera à un peu plus de 402 000 km de la Terre.
Vous pourrez guetter le lever de notre satellite naturel sur l’horizon est le vendredi 3 vers 17 h 45 TU alors que le Soleil ne sera pas encore couché. Le lendemain le disque lunaire fera son apparition à 18 h 40 TU dans un ciel encore bien clair, l’occasion de réaliser de belles images avec un premier plan terrestre.