Orbitant autour de la planète Mars tout comme Deimos, Phobos est la lune la plus sombre de tout le Système solaire.
Femme obstinée :
Les deux satellites naturels de Mars, Phobos et Deimos, ont été découverts en 1877. Cette année-là, l’opposition de la Planète rouge fut particulièrement favorable. Le 5 septembre, elle n’était qu’à 56,2 millions de kilomètres de la Terre. De nombreux télescopes essayèrent alors d’en percer quelques-uns des mystères. À l’Observatoire naval de Washington (USNO), l’astronome Asaph Hall avait décidé dès le début du mois d’août de chercher d’éventuels satellites :
La comète C/2022 E3 (ZTF) passe le week-end à proximité de la planète Mars, un spectacle réservé aux astrophotographes avertis.
Rencontre céleste :
N’espérez plus trop voir la comète ZTF avec une paire de jumelles car elle s’éloigne de nous. Il faut un télescope sous un ciel dénué de pollution lumineuse pour apercevoir cette visiteuse hivernale. C’est à ce prix qu’on peut admirer ses rapprochements apparents avec d’autres objets célestes. Après sa rencontre avec la comète C/2022 U2 (ATLAS) le 6 février dernier, ZTF a rendez-vous avec la planète Mars beaucoup plus brillante qui lui vole la vedette. C’est l’astrophotographe Michael Mattiazzo (qu’on peut suivre sur Twitter) qui a immortalisé cette rencontre :
Mars a une magnitude de 0 alors que la comète est à 6,7 selon le site COBS. Pourtant, la Planète rouge se trouve à 140 millions de kilomètres, deux fois plus loin que l’astre chevelu. Si la comète est si peu lumineuse, c’est parce qu’elle est beaucoup plus petite (quelques kilomètres pour son noyau contre 6.800 kilomètres pour la planète).
Depuis août 2012, le rover martien Curiosity explore le fond du cratère Gale. Retour sur l’une des plus belles réussites de la NASA.
Une mission spectaculaire :
Curiosity a été lancé le 26 novembre 2011. Après un voyage d’un peu plus de huit mois, il est arrivé en vue de la Planète rouge. Une chute folle (sept minutes de terreur) et voilà l’étage de descente qui dépose le rover de 900 kg en douceur dans le cratère Gale. L’endroit a été choisi pour les probabilités qu’il offre de découvrir de précieux indices sur le passé de la planète :
Pour cette mission, Curiosity emporte 75 kg de matériel scientifique dont deux laboratoires. Ces derniers seront approvisionnés en échantillons prélevés par une foreuse. Et pour faire face à la rigueur des hivers martiens, le rover est équipé d’un générateur thermoélectrique à radioisotope. Il est en outre conçu pour parcourir au moins 20 km (ce qu’il a déjà accompli) et gravir des pentes à 45°. Continuer la lecture de Heureux qui, comme Curiosity, fait un beau voyage sur Mars→
Ce 8 décembre à l’aube, l’occultation de Mars par la Lune a été suivie par de nombreux astronomes amateurs et photographes.
Spectacle céleste :
L’occultation de la planète Mars par la Pleine Lune de ce 8 décembre était très attendue. Annoncée comme un phénomène exceptionnel, elle a été perturbée par la météo. Il a donc fallu composer avec des nuages, du brouillard et parfois de la pluie. Malgré tout, de belles images ou vidéos ont été réalisées. Pour ma part, je n’ai pu réussir qu’un seul cliché lorsque la couche nuageuse a été moins dense. Il a été obtenu avec un boîtier Panasonic FZ 82 vers six heures du matin, un peu avant l’occultation :
La pose de 1/4 de seconde à 200 iso révèle l’importance du voile nuageux. En temps normal, avec un ciel dégagé, je photographie la Pleine Lune à 1/300e de seconde ! Autant dire que l’occultation était sévèrement filtrée…
Quatre observatoires français vont vous faire vivre en direct la superbe occultation de Mars par la Lune à l’aube du 8 décembre.
Évènement exceptionnel :
La Lune circulant le long de l’écliptique, elle passe de temps en temps devant une planète. Beaucoup moins fréquentes que les occultations d’étoiles par notre satellite naturel, ces rencontres célestes mobilisent la communauté des astronomes. La lente disparition du disque planétaire derrière les reliefs lunaires est un spectacle inoubliable. Ce fut le cas le 29 mars 2019 avec Saturne et le 19 juin 2020 avec Vénus.
Cette fois, c’est au tour de Mars de passer derrière la Lune. L’évènement, visible en France, aura lieu jeudi 8 décembre entre 6 heures et 7 heures du matin. S’il fait beau chez vous, le phénomène sera très facile à observer avec une paire de jumelles ou une longue-vue. Sinon, vous pourrez le suivre en direct. Comme la météo risque d’être capricieuse, ce sont quatre observatoires français qui seront mobilisés pour vous faire vivre cet évènement. Il s’agit de ceux de Juvisy, Meudon, Nice et du Pic du Midi. Rendez-vous à partir de 5 heures 30 pour le direct :
En ce mois de décembre 2022, le ciel nous offre un spectacle étonnant : l’occultation de la planète Mars (au plus près) par la Pleine Lune.
Bien au chaud sous les étoiles :
Le ciel de ce mois de décembre 2022 regorge de jolis spectacles célestes. Il y a d’abord l’occultation de la planète Mars par la Lune à l’aube du 8 décembre dont nous reparlerons plus bas. C’est aussi une bonne période pour admirer la belle constellation d’Orion ou quelques étoiles filantes de l’essaim des Géminides. Sans oublier de nombreux passages de la Station spatiale internationale (je vous en parle ici). Mais les températures trop basses ont parfois raison des plus courageux. Pour que vos séances d’observation ne tournent pas au cauchemar, je vous invite à relire les 5 conseils pour observer sans avoir froid :
Pour vous orienter sous les étoiles, pensez à consulter la carte du ciel étoilé en temps réel. Et si vous avez l’intention de faire l’acquisition d’un instrument d’astronomie à Noël, ajoutez-y le Ciel au télescope qui vous sera d’une aide précieuse.
Un mois avant qu’elle ne soit au plus près de la Terre, la planète Mars présente une importante couche nuageuse qui recouvre son pôle Nord.
Opposition très favorable :
En 2022, l’opposition de la planète Mars se produit le 8 décembre. À cette époque, la quatrième planète du Système solaire aura un diamètre apparent d’environ 17 secondes d’arc. Avouons-le, c’est peu à côté des 49 secondes d’arc que Jupiter arborait fin septembre. Mais Mars se situant cette fin d’année dans la constellation du Taureau, elle est idéalement placée pour les observateurs européens. Ils échappent ainsi aux turbulences atmosphériques qui dégradent les images des planètes basses sur l’horizon. C’est d’ailleurs d’Autriche que nous vient ce beau cliché :
Il a été obtenu le 7 novembre avec un télescope Celestron 14 par l’astrophotographe Michael Karrer (ses images sur Flickr). On y voit très nettement une importante couche nuageuse au pôle Nord. C’est également le cas sur les images de Dominique Gering, Simon Labergère ou encore Robert Cazilhac.
Durant tout le mois d’août, vous pourrez admirer la planète Mars, de plus en plus brillante, non loin du célèbre amas d’étoiles des Pléiades.
Zoom sur les Pléiades :
À l’œil nu, l’amas des Pléiades (Messier 45) ressemble à une petite tache laiteuse constituée de 7 étoiles relativement brillantes. Ces astres sont Alcyone, Atlas, Mérope, Électre, Maïa, Taygète et Pléioné. Leurs magnitudes varient entre 3 et 5. Les observateurs ayant une vue perçante parviennent à dénombrer jusqu’à 12 étoiles quand ils l’observent sous un excellent ciel sans aucune pollution lumineuse :
Les étoiles de l’amas sont nées ensemble, il y a une centaine de millions d’années et certaines sont encore entourées de nébulosités. Ces dernières s’effilochent peu à peu et ne sont visibles que sur des photographies prises au télescope. Depuis leur naissance, les étoiles de l’amas s’éloignent les unes des autres. Dans 250 millions d’années, il ne restera plus rien de l’amas et les étoiles poursuivront solitairement leur évolution.
Rapprochement céleste :
Le plus célèbre des amas d’étoiles reçoit régulièrement la visite des planètes parce qu’il se trouve sur l’Écliptique. En ce moment, c’est Mars qui se glisse à proximité. Continuant de se rapprocher de la Terre, la Planète rouge passe symboliquement le seuil de la magnitude zéro ce mois-ci. C’est donc l’astre le plus brillant de cette portion de ciel. Bien entendu, le rapprochement entre Mars et les Pléiades n’est qu’apparent. L’amas d’étoiles est en effet situé à 440 années-lumière, donc beaucoup plus loin que la Planète rouge. Ce rapprochement céleste est observable à l’œil nu aux environ de 5 heures du matin :
Mars sera au plus près de la Terre (80 millions de kilomètres quand même !) le 8 décembre prochain. À cette date, la quatrième planète du Système solaire aura un diamètre apparent légèrement supérieur à 17 secondes d’arc. Elle brillera dans la constellation du Taureau avec une magnitude de -1,8.
À l’aube du vendredi 22 juillet, la Lune se trouvera entre Mars et Uranus. L’occasion de pointer ces planètes aux jumelles.
Planète rouge et géante glacée :
Dans le Système solaire, rien ne rapproche Uranus de Mars. Avec une magnitude proche de 6, Uranus a sans doute été repérée visuellement depuis longtemps. Mais sa découverte officielle au télescope le 13 mars 1781 est l’œuvre de William Herschel. C’est une planète gazeuse géante glacée qui orbite à 3 milliards de kilomètres de nous. La sonde Voyager s’en est approchée en1986. Depuis, quelques grands télescopes sont parvenus à nous fournir des informations à son sujet, comme l’existence de tempêtes géantes :
Mars est beaucoup plus médiatique. La Planète rouge, qui fascine les Hommes depuis l’Antiquité, a eu droit à une cohorte de sondes pour l’explorer depuis cinquante ans. Il faut dire qu’elle s’approche de nous régulièrement, tous les 2,13 ans. C’est actuellement le cas, et elle atteindra sa plus courte distance en décembre prochain. Sa magnitude fin juillet est proche de zéro :
Sur la planète Mars, chaque paréidolie excite l’imagination. Dernière illusion en date, une porte photographiée par le rover Curiosity.
Fausse porte, vraie paréidolie :
Avez-vous vu la photographie d’une porte sur la planète Mars ? Réalisée le 7 mai dernier par l’astromobile Curiosity, cette image peut surprendre. Les petits hommes verts auraient-ils creusé un passage dans la roche martienne ? Pour les scientifiques, il s’agit très probablement d’une fracture dans une paroi de Greenheugh Pediment, une zone géologique que le rover américain est en train d’explorer :
Alors, pourquoi voyons-nous une porte ? C’est une simple paréidolie, un phénomène au cours duquel notre cerveau associe une forme familière à une image. C’est pour la même raison que nous voyons des contours d’animaux quand nous regardons les nuages. Et ce n’est pas la première fois que la surface de Mars nous joue des tours avec de drôles d’illusions d’optique. Continuer la lecture de Illusions martiennes : un visage, un cercueil, et une porte !→
Bien qu’à 250 millions de kilomètres, la Planète rouge révèle déjà ses premiers détails dans les télescopes des astronomes amateurs.
Année martienne :
2022 est une bonne année pour les amoureux de la planète Mars. D’abord, parce qu’on peut suivre le rover Perseverance, qui a fêté au mois de février un an de découvertes et de prouesses. Ensuite, parce que la Planète rouge chère à Camille Flammarion se rapproche de nous.
L’astronome Camille Flammarion et son observatoire à Juvisy. Dessin Christine Sasiad
Mars sera au plus près de la Terre (80 millions de kilomètres quand même !) le 8 décembre prochain. À cette date, la quatrième planète du Système solaire aura un diamètre apparent légèrement supérieur à 17 secondes d’arc. Elle brillera dans le Taureau avec une magnitude de -1,8. Mais pour le moment, Mars est encore bien loin. À 250 millions de kilomètres, son diamètre n’est que de 6 secondes d’arc et sa magnitude de 1,1. Cela n’a pas empêché José Luis Pereira d’en tirer un joli portrait avec d’intéressants détails :
En avril 2022, les principales planètes forment un Défilé céleste le long de l’Écliptique en fin de nuit, un spectacle à ne pas manquer.
Alignement planétaire :
En raison de leurs mouvements propres le long de l’Écliptique, les planètes se retrouvent régulièrement alignées. Ce fut le cas par exemple en décembre 2021 pour Jupiter, Saturne et Vénus. Les Américains utilisent une charmante appellation pour l’occasion : Celestial Parade, Défilé céleste. Plus il y a d’astres concernés et plus le spectacle vaut le détour.
Des tourbillons de poussière dessinent d’étranges motifs au milieu des dunes martiennes sous le regard de l’orbiteur européen TGO.
Comme sur Terre :
La sonde européenne Trace Gas Orbiter (TGO) est en orbite autour de la planète Mars depuis 2018. Elle vient de nous envoyer cette étonnante image. Ces traces sombres qui s’entortillent sur le sol ont été produites par des tourbillons de poussière. Le phénomène est analogue à ce que l’on observe sur Terre, par exemple dans le désert d’Atacama. Ces tourbillons sont appelés « dust devils » aux États-Unis. Ils se produisent quand de l’air chaud au niveau d’un sol désertique monte rapidement dans de l’air plus froid. Bien qu’ils ne durent en général que quelques minutes, ils peuvent s’élever jusqu’à 8 kilomètres d’altitude :
Sur Mars, ils soulèvent la poussière ocre, dévoilant alors le sable en dessous, plus sombre et plus lourd. L’utilisation de filtres donne cet aspect particulier à l’image, permettant de mieux voir les traces (en bleu) de leurs passages.
Vents martiens :
On sait depuis bien longtemps que les vents soufflent sur la Planète rouge. Avec leurs télescopes, les astronomes ont assisté à plusieurs tempêtes. Elles sont suffisamment importantes pour soulever de grandes quantités de poussière et masquer les paysages durant plusieurs semaines. En 1971, une tempête se produisit lors de l’arrivée en orbite de Mariner 9, obligeant la NASA à retarder le travail cartographique assigné à la sonde.
En plus de ces tempêtes spectaculaires, il existe une grande variété de vents qui façonnent lentement le relief de la planète Mars. Des vents capables de nettoyer en quelques semaines la poussière déposée sur les panneaux solaires des astromobiles Spiritou Opportunity. Ou encore de dessiner de jolies arabesques sur le sol, comme nous le prouve ce cliché proposé par l’ESA.
En 2022, nous suivrons le retour de Mars, au plus près le 8 décembre. La Planète rouge est actuellement observable du côté de Vénus.
Une planète intrigante :
Mars est sans conteste la planète qui nous fascine le plus. Sa couleur ocre (en raison de la présence d’oxyde de fer à sa surface) et ses variations de luminosité (sa distance peut varier de 50 à 400 millions de kilomètres) avaient été remarquées depuis l’Antiquité. Les premières observations télescopiques débutèrent avec Galilée. L’amélioration des instruments apporta de nouveaux indices troublants. La Planète rouge tournait sur elle-même à la même vitesse que la Terre, et on y observait des calottes polaires dont l’aspect change au fil des saisons.
Pour le dernier jour de cette année 2021, le vieux croissant de Lune est rejoint à l’aube par la planète Mars et la brillante étoile Antarès.
Des astres avant le Réveillon :
L’année 2021 s’achève dans quelques heures. Au cours des 365 jours (et nuits) écoulés, vous avez peut-être profité des conseils prodigués sur ce blog pour admirer le ciel. Reprise de l’activité solaire, ballet des planètes géantes, rendez-vous avec la Lune ou passage de la comète Leonard, il y en avait pour tous les goûts. Ce 31 décembre, vous allez même pouvoir lever les yeux une dernière fois avant de préparer votre Réveillon. En fin de nuit, trois astres se retrouvent au-dessus de l’horizon Sud-Est :
C’est un joli rapprochement céleste qui vous attend cette semaine. La planète Mars va en effet longer l’amas d’étoiles des Pléiades.
Trafic sur l’Écliptique :
Il y a presque un an, la planète Vénus était passée juste à côté des Pléiades (Messier 45). Cette fois, c’est au tour de Mars (où s’est posé le rover Perseverance) de rejoindre le plus célèbre des amas d’étoiles. Si Messier 45 reçoit régulièrement la visite des planètes, c’est tout simplement parce qu’il se trouve sur l’Écliptique.
Mais le rapprochement de cette année sera moins spectaculaire que celui de l’an passé, pour deux raisons. D’abord, parce que Mars est beaucoup moins brillante (magnitude actuelle de 1,1 contre -4 pour Vénus). Ensuite, parce que l’écart entre la Planète rouge et l’amas sera plus grand qu’il ne l’était avec Vénus.
L’ingénieure Swati Mohan dirigeait les opérations de guidage du rover Perseverance au moment de son arrivée sur Mars en février 2021.
Une femme aux commandes :
“Touchdown confirmed !” : l’annonce avait provoqué une explosion de joie dans la salle de contrôle du JPL le jeudi 18 février 2021. C’est l’ingénieure Swati Mohan qui avait prononcé cette phrase historique peu avant 22 heures. Le rover Perseverance venait de se poser avec succès sur la planète Mars. L’aboutissement d’un vol interplanétaire de plusieurs mois et de sept minutes d’une descente infernale.
Des étranges visions de Percival Lowell à l’atterrissage du rover Perseverance, retour sur plus d’un siècle de passion pour la planète Mars.
Une planète intrigante :
Mars est sans conteste la planète qui nous fascine le plus. Sa couleur ocre (en raison de la présence d’oxyde de fer à sa surface) et ses variations de luminosité (sa distance peut varier de 50 à 400 millions de kilomètres) avaient été remarquées depuis l’Antiquité. Les premières observations télescopiques débutèrent avec Galilée. L’amélioration des instruments apporta de nouveaux indices troublants. La Planète rouge tournait sur elle-même à la même vitesse que la Terre, et on y observait des calottes polaires ainsi que des changements d’aspect saisonniers.
Ce soir, vous pourrez suivre l’arrivée du rover Perseverance. C’est l’occasion de repérer la planète Mars à l’œil nu depuis vos fenêtres.
C’est le grand soir :
S’il résiste aux sept minutes de terreur qui l’attendent à son arrivée, le rover américain Perseverance devrait toucher ce soir le sol martien aux alentours de 22 heures. De nombreux passionnés attendront avec anxiété que le Green Bank Telescope reçoive le signal indiquant que tout s’est bien passé. Vous pourrez suivre en direct cette aventure sur Futura LIVE.
Ce jeudi 18 février, c’est le Green Bank Telescope qui permettra de savoir si le rover Perseverance a réussi sa folle descente sur Mars.
Descente infernale :
“Sept minutes de terreur” : c’est ce qui attend Perseverance jeudi 18 février avant de se poser en douceur sur la Planète rouge, si chère à Percival Lowell. Le dernier des rovers américains, qui abordera l’atmosphère martienne à la vitesse de 20.000 km/h, devra terminer sa descente sept minutes plus tard à seulement 30 km/h. Une cinquantaine de kilomètres pour un freinage d’urgence qui va chauffer son bouclier thermique à plus de 1.300°.
Ces sept minutes, nous ne les vivrons pas en direct : plongé dans un brouillard de particules ionisées pendant sa descente, le rover sera muet. Si tout se passe bien, il donnera de ses nouvelles une fois posé. Et c’est le Green Bank Telescope qui pourra recueillir le signal tant attendu. Continuer la lecture de Le GBT va guetter le premier signal de Perseverance sur Mars→
"J'ai en moi un besoin terrible. Dirais-je le mot? La religion. Alors, je sors la nuit et je peins des étoiles." Vincent van Gogh