Hier soir le croissant lunaire était de retour, 40 heures après la Nouvelle Lune. Un ciel dégagé et un peu de persévérance permettaient de le localiser avant 22 h 30 (heure locale), tel un fin sourire glissant vers l’horizon ouest.
Plusieurs rendez-vous avec les planètes vont jalonner la nouvelle lunaison qui débute.
Ce sera le spectacle à suivre absolument la dernière semaine du mois de juin : les planètes Jupiter et Vénus vont se serrer l’une contre l’autre, le plus petit écart apparent (22 minutes d’arc, moins que le diamètre apparent de la Pleine Lune) ayant lieu dans la soirée du 30 juin.
Vénus, incroyable diamant céleste dont la magnitude de -4 la rend incontournable dans le ciel du soir, poursuit sa progression le long de l’écliptique jusqu’au 6 juin, date de l’élongation maximale de la planète par rapport au Soleil.
La seconde planète du Système solaire passe ainsi à proximité (apparente) de différents astres depuis le début de l’année.
Jeune passionné d’astronomie et de spatial depuis son plus jeune âge, Guillaume Doyen (18 ans) s’est lancé dans l’astrophotographie à grand champ en décembre 2013 puis au foyer d’un télescope un an plus tard.
Il a la chance d’observer dans un endroit qui le rapproche des étoiles sous un ciel protégé de la pollution lumineuse. Il aime tout particulièrement photographier les phénomènes qui se produisent au dessus de nos têtes (météores, passage de satellites, ISS, lumière zodiacale…).
Comme toutes les planètes, Vénus décrit une orbite elliptique dont le Soleil occupe un des foyers, une des fameuses lois établies par l’astronome Johannes Kepler. Le point de cette orbite le plus proche de notre étoile s’appelle le périhélie, le plus éloigné est l’aphélie.
Le 18 avril Vénus était au périhélie, à un peu plus de 107 millions de km du Soleil.
Vénus est la vedette de ce début d’année : après avoir croisé les planètes Mercure (janvier) et Mars (février), elle s’approche désormais de l’amas d’étoiles des Pléiades. Le 11 avril à la fin du crépuscule la seconde planète du Système solaire sera à moins de 3° de Messier 45.
Vous pouvez suivre chaque soir la lente progression de Vénus qui remonte l’écliptique d’ouest en est tandis que l’amas des Pléiades descend de plus en plus vers l’horizon.
On a beaucoup parlé de Vénus ces dernières semaines, après ses rapprochements apparents avec les planètes Mercure puis Mars. Mais Vénus, seconde planète du Système solaire, est-elle vraiment fidèle à l’image que l’on se fait de la déesse de l’amour, de la séduction et de la beauté ?
Pas vraiment, non ! Autrefois considérée comme jumelle de la Terre en raison de sa taille identique, Vénus est victime d’un terrible effet de serre : à sa surface (où la pression est de 93 bars !) le thermomètre flirte allègrement avec les 470° C.
Il y a tout juste 4 semaines, la Lune croisait les planètes Vénus et Mars. Hier soir notre satellite naturel s’est de nouveau approché de la seconde planète du Système solaire, Mars ayant déserté la scène.
C’était en effet le grand retour de Séléné, moins d’une soixantaine d’heures après la Nouvelle Lune du 20 mars qui coïncidait avec une très belle éclipse de Soleil.
Dans le ciel des astrophotographes, certaines planètes tiennent une place de choix en raison de leur éclat : Vénus et Jupiter arrivent en tête, suivies de Mars et Saturne (par ordre de luminosité décroissante). Mercure, même si elle peut atteindre des magnitudes négatives, est toujours délicate à saisir en raison de sa proximité au Soleil.
Beaucoup plus discrète, Uranus est rarement présente sur des clichés. Il faut dire que la septième planète du Système solaire, découverte en 1781 par William Herschel, brille avec une magnitude de 5,9 (10 000 fois moins que Vénus) : pas de quoi éblouir les capteurs de nos appareils photographiques.
Après leur rapprochement apparent au milieu du mois de février, les planètes Vénus et Mars creusent désormais chaque soir un peu plus l’écart entre elles.
Vénus, seconde planète du Système solaire, s’élève le long de l’écliptique. Impossible de la rater avec sa magnitude fortement négative (-4). La planète qui incarne la déesse de l’amour et de la beauté nous donne rendez-vous le 4 mars en soirée quand elle va frôler Uranus.
Hier soir les planètes Vénus et Mars étaient côte à côte, 48 heures après le passage du croissant lunaire à proximité. Cette soirée a été l’occasion de quelques mises en scène avec la complicité de Corinne, ma compagne (l’image ci-dessous a été reprise sur le site Spaceweather).
Si vous comparez la position des deux planètes depuis le selfie réalisé le 14 février, vous aurez remarqué que Vénus ne cesse de s’élever de plus en plus loin au-dessus de l’horizon ouest.
Désormais la seconde planète du Système solaire va s’éloigner de la Planète rouge, remontant le long de l’écliptique, frôlant Uranus le 4 mars et l’amas d’étoiles des Pléiades le 11 avril.
C’était l’un des grands rendez-vous célestes de l’année : le 20 février la Lune flirtait avec Mars et Vénus, un spectacle que le commun des mortels pouvait admirer en début de soirée au-dessus de l’horizon ouest à condition d’avoir un ciel dégagé.
Ils sont nombreux à s’être mobilisés, de l’Inde aux USA, pour regarder et photographier ce rapprochement qui n’était qu’apparent : alors que la Lune se trouvait à 360 000 km de nous, Vénus était à plus de 200 millions de km et Mars à plus de 300 millions de km !
L’observatoire solaire SDO (Solar Dynamics Observatory) a été lancé il y a 5 ans (le 11 février 2010) par la NASA depuis Cap Canaveral en Floride par une fusée Atlas V.
Placé sur une orbite géosynchrone (36 000 km d’altitude), ce satellite de plus de 3 tonnes (il mesure 2 m par 4,5 m) observe en continu le Soleil dans différentes longueurs d’onde.
SDO peut ainsi étudier l’activité de notre étoile, comme l’apparition récente d’un filament géant ou le développement de taches gigantesques.
À l’occasion du cinquième anniversaire du lancement de SDO, la NASA a mis en ligne une très belle vidéo dont sont extraites les images proposées dans cet article :
On y voit les nombreuses manifestations des colères du Soleil vues dans différentes longueurs d’onde, ainsi que le transit de Vénus au mois de juin 2012.
Cela fait plusieurs jours que je vous propose des images du lent rapprochement des planètes Mars et Vénus dans le ciel du soir. Le samedi 21 février les deux astres seront au plus près, Vénus à seulement 0,3° au sud de Mars.
Mais le plus beau spectacle aura sans doute lieu la veille vendredi 20 février. Environ 1 heure 30 après le coucher du Soleil, le fin croissant de Lune âgé d’un peu plus de 42 heures sera aux côtés des deux planètes, Séléné se parant d’une belle lumière cendrée. Le montage ci-dessus vous donne une idée de ce que vous verrez alors si le ciel est dégagé.
Je ne compte plus les soirées passées sous la voûte céleste depuis plus de 35 ans que j’ai attrapé les virus de l’astronomie et de la photographie. Mais certaines sorties offrent encore de belles surprises : on part avec une idée dans la tête et les événements en décident autrement.
Le 14 février, soir de la Saint-Valentin, je décide de profiter d’un ciel de traîne et d’aller photographier Vénus, la déesse de l’amour.
Les premiers mois de l’année 2015 seront jalonnés de beaux rendez-vous entre Vénus et d’autres objets célestes. Ils ont débuté le 10 janvier dernier quand la seconde planète du Système solaire a croisé Mercure au crépuscule.
Le 21 février prochain ce sera au tour de la planète Mars de frôler Vénus (écart de 0,3 degré entre les deux astres).
Le 6 février prochain Jupiter sera à sa plus courte distance de la Terre (son périgée) à environ 650 millions de km. La plus grosse planète du Système solaire est déjà l’astre le plus brillant du ciel nocturne (magnitude -2,5) après la Lune et Vénus.
Cette image a été réalisée en fin de nuit alors que Jupiter descend vers l’ouest.
Depuis la Nouvelle Lune qui s’est produite mardi 20 janvier à 13h15 TU, Séléné fait un timide retour dans le ciel du soir.
Hier soir (mercredi 21) un très fin croissant était décelable aux côtés des planètes Vénus et Mercure qui s’éloignent progressivement depuis leur rapprochement très serré il y a une dizaine de jours.
Ce soir (images ci-dessus) le croissant lunaire surplombe Vénus mais la seconde planète du Système solaire est invisible sur ces images en raison d’une épaisse couche de brouillard sur l’horizon (notre satellite naturel a plongé dedans quelques minutes après).
Depuis quelques jours on peut assister au rapprochement des deux premières planètes du Système solaire dans le ciel du soir (Vénus est environ 20 fois plus lumineuse que Mercure).
C’est le 10 janvier que les deux astres étaient au plus près (0,6° les séparaient) mais ce n’est qu’hier soir que le ciel était dégagé pour moi sur l’horizon sud-ouest.
Après plus de neuf mois de présence dans le ciel du matin, Vénus, la seconde planète du Système solaire, est passée en conjonction supérieure le 25 octobre 2014, devenant invisible pour plusieurs semaines (alignement Terre-Soleil-Vénus).
En ce début d’année 2015 Vénus revient lentement dans le ciel du soir, perceptible dans l’écharpe orange qu’abandonne le Soleil sur l’horizon sud-ouest après s’être couché.