Archives pour l'étiquette Pleine Lune

La Pleine Lune se couche à l’aube du 7 mai

On a souvent tendance à photographier la Pleine Lune à son lever au crépuscule. On peut aussi lui tirer le portrait quand elle se couche à l’aube.

La cinquième Pleine Lune de l’année se produit le 7 mai à 10h45. Elle fait suite à la Super Lune du mois d’avril et ce matin encore elle avait encore un diamètre apparent respectable puisque elle se trouvait à un peu plus de 361.000 kilomètres de nous. En général il y a toujours plus de monde pour admirer le lever de notre satellite naturel au crépuscule plutôt que son coucher à l’aube.

La Pleine Lune se couche à l’aube du 7 mai 2020. © Jean-Baptiste Feldmann

Ce matin les conditions étaient favorable pour réaliser de belles images, la Pleine Lune touchant l’horizon peu après 6 heures du matin. Continuer la lecture

Pleine Lune de novembre en Bresse bourguignonne

Ce 12 novembre c’est l’avant-dernière Pleine Lune de l’année, la Pleine Lune du castor. Je vous emmène en Bresse bourguignonne pour l’admirer.

La Bresse, trois pays :

Si vous n’avez jamais entendu parler de la Bresse bourguignonne, je vous invite vivement à faire un tour sur le site de Destination Saône-et-Loire. C’est une plaine bocagère avec de typiques fermes en brique, connue pour ses poulets AOC et son incontournable marché de Louhans. Cette portion de la Bresse (qui se compose également de la Bresse jurassienne et de la Bresse savoyarde) constitue un pays. Créé en 1995, ce pays compte 87 communes réparties sur 1.420 kilomètres carrés.

Ciel en feu sur l’étang Gruyère en Bresse bourguignonne. © Jean-Baptiste Feldmann

Voilà un endroit original pour voir se lever la Pleine Lune, au milieu des nappes de brouillard qui recouvrent régulièrement cette région riche en plans d’eau (une nouvelle journée commence sur l’étang Gruyère) et rivières (ciel étoilé au-dessus de la Guyotte).  Continuer la lecture

Ce soir ne manquez pas la Pleine Lune des cerisiers

Ce vendredi 19 avril c’est la quatrième Pleine Lune de l’année. Elle se produira en pleine période de floraison des cerisiers.

Sakura au Japon :

La floraison des cerisiers, Sakura, est devenue un événement incontournable au Japon, pays des geishas. C’est une floraison qui s’étale sur plusieurs semaines. Elle commence au sud de l’archipel dans l’île d’Okinawa début mars. Elle s’achève deux mois plus tard sur l’île d’Hokkaido, 3.000 kilomètres au nord. Le Japon profite de cette éphémère décoration que nous offre Dame Nature pour organiser de nombreuses réjouissances (festivals, pique-niques…).

Au mois d’avril on peut admirer la Pleine Lune des cerisiers. © Jean-Baptiste Feldmann

Il existe plus de cent variétés de cerisiers dans l’archipel. On les distingue selon leur couleur ou le nombre de pétales des fleurs : de 5 à plus de 100 ! Continuer la lecture

Coup de cœur : les mises en scène lunaires de Cyril Mayaud

Depuis l’Autriche et la Slovénie, Cyril Mayaud met en scène la Lune à travers de belles compositions. Rencontre avec un photographe talentueux.

Depuis plusieurs mois Cyril Mayaud suit mon blog et y partage par le biais de ses commentaires de très jolis clichés. Comme moi il aime les compositions originales réalisées avec un matériel simple et très peu de retouches. Je lui ai demandé de nous présenter son travail.

Je m’appelle Cyril Mayaud et je vis en Slovénie depuis bientôt 3 ans après avoir passé 6 ans à Graz (Autriche). J’ai commencé à faire de la photo de paysage il y a une douzaine d‘années afin de documenter mes voyages. Même si j’ai toujours aimé observer la Lune, la prendre en photo est une passion venue assez tardivement. Alors que je vivais en Autriche, je m’étais rendu compte que je pouvais voir plusieurs fois par an la Pleine Lune se coucher derrière la tour du Schloßberg (l’emblème de la ville de Graz) depuis l’une des fenêtres de mon appartement.

Coucher de Lune près de la tour du Schloßberg (avril 2016), Graz, Autriche. © Cyril Mayaud

Ce magnifique spectacle me donna envie d’essayer de l’immortaliser en photo. Ce qui n’était au départ qu’un challenge est très vite devenu une passion. Le fait que la Pleine Lune revienne chaque mois et la possibilité de photographier les croissants de Vieille et Jeune Lune m’encouragèrent à continuer. Continuer la lecture

Pleine Lune d’octobre dans une lampe-tempête

Retour sur la Pleine Lune d’octobre, un joli luminaire qui avait naturellement sa place dans une lampe-tempête peu après son lever.

C’est une nouvelle image à glisser dans la série des jeux de Lune avec cette fois l’utilisation d’une lampe-tempête comme accessoire et toujours l’aide dévouée de mon assistante (saluons au passage sa patience et sa coopération avec le photographe). Rappelons que la lampe-tempête était une lampe à pétrole transportable dont la flamme était protégée du vent par un verre bombé.

Quand la Pleine Lune remplit la lampe-tempête. © Jean-Baptiste Feldmann

La onzième Pleine Lune de l’année s’est produite le 24 octobre, dixième mois d’une année qui comptera 13 Pleines Lunes. Une lunaison durant en moyenne 29,5 jours, 12 lunaisons font donc 354 jours, soit onze jours de moins que l’année solaire. Par conséquent, si on a une Pleine Lune dans les onze premiers jours de janvier (ce qui fut le cas le 2 janvier 2018), l’année en comptera 13.  Continuer la lecture

Valse à trois temps pour la Pleine Lune du 25 septembre

La Pleine Lune de septembre m’a entraîné dans une valse marquée par trois temps forts : un lever au crépuscule, deux parasélènes et un coucher à l’aube.

Première Pleine Lune de l’automne (elle intervenait deux jours après l’équinoxe), la Pleine Lune du 25 septembre a bénéficié d’une météo très clémente, l’occasion de l’immortaliser à différents instants. Si Jacques Brel a rendu célèbre la valse à mille temps en 1959, pour ma part c’est en trois temps que j’ai pu accompagner Séléné.

Lever de Pleine Lune le 24 septembre. © Jean-Baptiste Feldmann/CIELMANIA

Premier temps ci-dessus en début de soirée le 24 septembre, alors que le disque lunaire nous montre 99,7% de sa surface, la Pleine Lune intervenant le 25 à 2h52 TU. Continuer la lecture

Ciel en fête pour la superbe Pleine Lune du 26 août

Ciel dégagé pour cette Pleine Lune du mois d’août, l’occasion de faire quelques images à son lever et un peu plus tard pendant un feu d’artifice.

Chaque Pleine Lune est l’occasion de tenter des images originales, surtout au lever de notre satellite naturel, quand il fait encore jour pour profiter du paysage au premier plan. Hier soir 26 août Séléné a lentement gravi les échelons sur la voûte céleste à partir de 21 heures, émergeant dans l’axe d’une maison lointaine.

Le zoom de 720 mm de focale du Finepix HS20 m’a permis de saisir ces moments particulièrement photogéniques avant que le paysage ne devienne trop sombre (avec la tombée de la nuit) et la Lune trop brillante (en s’élevant elle gagne en éclat puisque la couche atmosphérique que ses rayons traversent est de moins en moins épaisse).

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La Pleine Lune de juin et la girouette

La nuit du 27 au 28 juin avait lieu la septième Pleine Lune de l’année ; retour sur son lever dans l’axe d’une girouette au cours d’une chaude soirée.

Vous avez bien lu : en juin (sixième mois de l’année), nous assistons à la septième Pleine Lune de l’année. Souvenez-vous que les mois de janvier et mars ont vu se lever deux fois la Pleine Lune (la seconde étant surnommée Lune bleue selon la tradition) avec un mois de février sans.

Hier soir nous avions donc un nouveau rendez-vous avec la belle bouille ronde de notre satellite naturel dont j’ai pu saisir le lever en début de soirée dans l’axe d’une girouette installée sur la maison d’un particulier. Continuer la lecture

Quelle est la fréquence des mois sans Pleine Lune ?

Vous l’avez sans doute remarqué, ce mois de février ne comporte pas de Pleine Lune. Un phénomène fréquent ou une rareté ? Réponse.

En janvier les médias vous ont beaucoup parlé de la Lune bleue, surnom donné traditionnellement à la seconde Pleine Lune qui se produit dans le même mois. Et voici que le mois suivant il n’y a pas de Pleine Lune : c’est assez logique puisque l’écart entre deux Pleines Lunes étant d’un peu plus de 29 jours (29,53 jours exactement, la durée d’une lunaison) et la dernière Pleine Lune ayant eu lieu le 31 janvier, il n’y en a pas dans ce mois de 28 jours.

La dernière Lune bleue a eu lieu le 31 janvier. © Jean-Baptiste Feldmann

Il n’y a aucune raison scientifique pour expliquer pourquoi certains mois comptent deux Pleines Lunes et d’autres aucune. C’est simplement une bizarrerie de notre calendrier. Mais à quelle fréquence se produisent les mois sans Pleine Lune ? Continuer la lecture

Comment photographier un paysage sous la Lune

Vous avez envie d’immortaliser un joli paysage au clair de Lune ? Voici quelques conseils pour réussir des images originales.

Il y a un peu plus d’un an je vous expliquais comment photographier une rotation d’étoiles. Je vous propose aujourd’hui de découvrir quelques conseils pour photographier des paysages sous la Lune, l’occasion de révéler la nature ou les réalisations architecturales avec comme compagnon céleste notre satellite naturel.

Le premier point, et il est d’importance, est de repérer un endroit photogénique qui sera dans votre champ de vision quand vous allez photographier la Lune. Continuer la lecture

Vous reprendrez bien une dose de Super Lune bleue ?

Retour sur la soirée du 31 janvier où la Super Lune bleue était au rendez-vous, après quinze jours d’un curieux emballement médiatique.

Vous ne pouviez pas passer à côté : mercredi 31 janvier se produisait en soirée une Super Lune bleue. Comme je vous l’ai déjà expliqué, il s’agissait d’une Super Lune (ce qui signifie une Pleine Lune proche de son périgée présentant un diamètre apparent de plus de 33 minutes d’arc), bleue parce que c’est le nom donné traditionnellement à la seconde Pleine Lune d’un mois qui en compte deux. Un troisième phénomène venait s’ajouter à cette occasion : une éclipse totale de Lune malheureusement inobservable en France. Le maximum de cette éclipse se produisant vers 14 heures 30 (heure française), il fallait se rendre à l’ouest de l’Amérique du Nord, en Australie ou en Asie pour en profiter.

Curieusement cette Pleine Lune un peu particulière a été l’objet d’un empoignade médiatique assez inhabituelle pour un phénomène astronomique.  Continuer la lecture

Le retour du croissant de Lune avant la Super Lune bleue

Le 19 janvier le jeune croissant de Lune faisait son retour en soirée, 12 jours avant la Super Lune bleue du 31 janvier dont on parle déjà beaucoup.

Le vendredi 19 janvier les nuages se sont fait discrets pendant quelques heures en fin de journée. Lavé par des pluies régulières depuis plus d’une dizaines de jours en Bourgogne, le ciel s’était paré d’un joli bleu rehaussé par la présence d’un mince croissant de Lune accompagné de sa lumière cendrée, un spectacle que nous avons salué en musique par une petite mise en scène (la geisha du 24 septembre se transformant pour l’occasion en joueuse de harpe).

Cette nouvelle lunaison qui débute sera marquée le 31 janvier par une Super Lune bleue : les médias en parlent déjà beaucoup, mais de quoi s’agit-il exactement ? Continuer la lecture

Une Super Lune, ça existe ou pas ?

Le débat refait surface régulièrement lorsque la Pleine Lune est proche de son périgée : peut-on parler de Super Lune ? Éléments de réponse.

En raison de son orbite elliptique, la Lune n’est pas toujours à la même distance de la Terre. Au plus près, le périgée, cette distance est de 356.700 km ; au plus loin, l’apogée, la Lune se trouve à 406.300 km. Cette variation de distance induit automatiquement une variation du diamètre lunaire apparent qui oscille entre 29,5 minutes d’arc à l’apogée et 33,5 minutes d’arc au périgée, soit une différence de 12%. Au fil des lunaisons cette variation du diamètre apparent lunaire concerne donc toutes les phases de notre satellite naturel (croissant, Quartier, Lune gibbeuse…) sans que personne ne s’en émeuve… sauf quand le périgée coïncide avec la Pleine Lune (laquelle a lieu lors de l’alignement Soleil-Terre-Lune, un phénomène appelé syzygie).

Pour les astronomes cette coïncidence entre Pleine Lune et plus petite distance à la Terre est donc logiquement appelée phénomène de périgée-syzygie, un terme qui avouons-le n’est pas très sexy et ne risque pas d’inciter le grand public à lever les yeux au ciel.  Continuer la lecture

Une Super Lune pour le jour de l’An

Le premier jour de 2018 coïncidait avec la plus grosse Pleine Lune de l’année, la Super Lune. Un rendez-vous incertain en raison de la tempête Carmen. 

Super Lune est le terme utilisé pour désigner les plus grosses Pleines Lunes, celles qui se produisent autour du périgée. Notre satellite naturel ayant une orbite elliptique autour de la Terre, sa distance peut fluctuer de 356.000 à 406.000 km environ, ce qui se traduit par une variation de son diamètre apparent de près de 13%. Cette différence de taille apparente n’est pas discernable à l’œil nu mais peut être visualisée à l’aide d’un montage photographique comme ci-dessous (à gauche la Pleine Lune au périgée, à droite à l’apogée).

Ce 1er janvier nous avions donc rendez-vous avec la plus grosse Pleine Lune de l’année (celle du 3 décembre était légèrement plus petite) , mais l’observation du phénomène a été compliquée par la tempête Carmen.   Continuer la lecture

Que voir dans le ciel nocturne au mois de janvier 2018

En janvier 2018 il y aura de quoi lever les yeux au ciel : une nouvelle Super Lune, des rapprochements apparents entre planètes et même une Lune bleue.

Cette nouvelle année va nous apporter son lot de spectacles célestes, la plupart accessibles à l’œil nu ou muni d’une simple longue-vue. Rapprochements entre la Lune et les planètes, éclipses, pluies d’étoiles filantes, explorations lunaires avec un petit instrument (la dernière nous a entraîné dans le Golfe des Iris), il y en aura pour tous les goûts.

La Lune reste un sujet de choix pour débuter en astronomie. © Jean-Baptiste Feldmann

On commence donc avec les phénomènes astronomiques à ne pas manquer en janvier 2018.

  • 2 janvier : la première Pleine Lune de l’année est aussi la plus grosse. Tout juste remis de votre réveillon, vous devrez braver le froid (lire avant les 5 conseils pour observer sans avoir froid) pour admirer notre satellite naturel dont le diamètre apparent sera de 33,5 minutes d’arc, un peu plus que la Super Lune de 2017 le mois dernier. À suivre à l’œil nu.
  • 3 janvier : pluie d’étoiles filantes des Quadrantides, l’une des plus importantes de l’année ; malheureusement la présence du lampadaire lunaire ne permettra de voir que les plus brillants météores. À suivre à l’œil nu.
La précédente Super Lune avait lieu le 3 décembre. © Jean-Baptiste Feldmann
  • 4 janvier : la Lune gibbeuse passe la nuit à côté de Régulus, la plus brillante étoile de la constellation du Lion. À suivre dans une paire de jumelles.   
  • 4 janvier : découverte le 2 octobre dernier, la comète Heinze (C/2017 T1) passe à 33 millions de kilomètres de la Terre. Sa magnitude devrait être proche de 9. Attendez les nuits sans Lune pour la rechercher en vous aidant de la carte ci-dessous.  À suivre dans une longue-vue ou un télescope. 

  • 7 janvier : vous pourrez découvrir à l’aube le rapprochement serré entre les planètes Jupiter et Mars (12′ d’écart apparent). La planète géante gazeuse est actuellement 20 fois plus brillante que la Planète rouge mais cette dernière ne cesse de se rapprocher de la Terre jusqu’à sa spectaculaire opposition le 27 juillet 2018. À suivre à l’œil nu.
  • 13 janvier : nouveau rapprochement planétaire à l’aube, cette fois-ci beaucoup plus délicat à observer entre Saturne et Mercure. Deux jours plus tard le vieux croissant de Lune sera à moins de 3° apparents. À suivre dans une paire de jumelles.   
Un précédent rapprochement planétaire entre Vénus et Mars. © Jean-Baptiste Feldmann
  • 17 janvier : Nouvelle Lune. C’est au cours des soirées qui précèdent la Nouvelle Lune qu’on peut le mieux admirer les constellations du ciel hivernal comme la majestueuse constellation d’Orion ou encore le Triangle d’hiver. Pour vous orienter dans le ciel, pensez à consulter la carte du ciel interactive de StelvisionÀ suivre à l’œil nu.
  • 31 janvier : deuxième Pleine Lune dans un même mois qui porte le nom de Lune bleue. Cette particularité s’est produite en juillet 2015 et se renouvellera en mars 2018. À suivre à l’œil nu.
La constellation Orion se dessine au-dessus de la Méditerranée. © Jean-Baptiste Feldmann

J’en profite pour vous dire que CIELMANIA, qui fêtera ses 4 ans d’existence au mois de mai, va passer d’ici quelques jours le cap des 1.000 articles. Si vous aimez le contenu de ce blog, n’hésitez pas à le partager sur les réseaux sociaux, avec votre entourage ou même vos élèves ! Merci d’avance.

La Pleine Lune de juillet se lève au milieu des orages

De nombreux orages et de fortes précipitations ont marqué le second weekend de juillet, à l’occasion de la Pleine Lune.

La Pleine Lune de juillet (cette année elle se produisait le 9 à 4 h 07 dans la constellation du Sagittaire) porte différents noms : Pleine Lune de l’orignal, du cerf ou du tonnerre. C’est bien sûr ce troisième nom qui correspond le mieux à cette image réalisée dans la soirée du 10 juillet, alors qu’un nouveau front orageux traversait la Bourgogne du SUD-OUEST au NORD-EST.

Ce cliché (qui est en réalité l’addition d’une dizaine de prises de vues) a été réalisé depuis les hauteurs de Nuits-Saint-Georges avec une focale de 35 mm (poses de 15 à 30 sec à 100 iso). Continuer la lecture

Nuits-Saint-Georges, le regard tourné vers le ciel

Le n° 54 de la revue Bourgogne Magazine met à l’honneur Nuits-Saint-Georges sous les étoiles (et la Lune) avec quelques-unes de mes images. 

Nuits-Saint-Georges est une petite ville de Bourgogne qui a le regard tourné vers la Lune depuis 1971. Cette année-là, sur une idée du sénateur-maire de la ville Bernard Barbier, les astronautes de la mission Apollo 15 (David Scoot, Alfred Worden et James Irwin) déposèrent une étiquette de la cuvée Terre-Lune de 1969 sur le bord d’un cratère lunaire qu’ils baptisèrent cratère Saint-Georges.

Un coup de pub génial, comme je le rappelle dans le n° 54 de Bourgogne Magazine qui m’ouvre ses colonnes pour évoquer les liens entre Nuits-Saint-Georges et l’espace.   Continuer la lecture

Pourquoi la Lune nous semble-t-elle plus grosse à l’horizon ?

Proche de l’horizon, la Lune nous paraît énorme alors que son diamètre apparent n’a pas changé. Notre cerveau est responsable de ce mirage perceptif.    

À chaque Pleine Lune, les témoins sont formels : notre satellite naturel leur semble énorme quand il est posé sur l’horizon. Une impression trompeuse que semblent confirmer certains clichés, comme par exemple celui réalisé par le photographe grec Elias Chasiotis en juillet 2015 montrant la Pleine Lune se lever derrière le temple de Poséidon au cap Sounion (image ci-dessous). Même impression quand on visionne la vidéo de Luke Taylor (un lever de la Pleine Lune depuis Byron Bay, à la pointe du continent australien) ou celle de Daniel Lopez (un coucher de la Pleine Lune derrière le pic du Teide, le plus haut volcan d’Espagne sur l’île de Tenerife).

Ce curieux phénomène est ce qu’on appelle un mirage perceptif dont notre cerveau est responsable. Continuer la lecture

Le 12 janvier, admirez la Pleine Lune des loups

Sortez couvert pour profiter de la Pleine Lune des loups, première Pleine Lune de l’année qui passera la nuit entre les Gémeaux et le Cancer.

La Pleine Lune de janvier porte traditionnellement le nom de Pleine Lune des loups ou de Pleine Lune de la glace : vous l’aurez compris, c’est l’une des plus froides de l’année dans l’hémisphère nord. Ce n’est pas une raison pour s’en priver, il suffit juste de bien se couvrir en suivant nos 5 conseils pour observer sans avoir froid.

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Comme la Pleine Lune de décembre (la voici qui se lève sur Rome) , la Pleine Lune de janvier est au plus haut dans le ciel (déclinaison supérieure à 18°) ; il lui faut plus de 14 heures pour parcourir la voûte étoilée d’EST en OUEST. Continuer la lecture

Surveillez l’essaim météoritique des Quadrantides

Si le ciel est dégagé, l’essaim météoritique des Quadrantides devrait nous offrir un joli spectacle pour bien commencer cette nouvelle année.

Le début du mois de janvier est traditionnellement propice à l’observation des étoiles filantes. C’est en effet durant les cinq premières nuits de l’année que la Terre traverse l’essaim météoritique des Quadrantides.

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Les météores portent le nom de la constellation dont ils semblent jaillir, la constellation du Quadrant Mural qui n’existe plus aujourd’hui (entre les constellations d’Hercule, du Bouvier et de la Grande Ourse). Continuer la lecture