Les amateurs de rencontres célestes ne manqueront pas de suivre le rapprochement entre Vénus, Jupiter et le croissant de Lune ce weekend.
Depuis plusieurs semaines Jupiter et Vénus, les deux plus brillantes planètes du Système solaire, réduisent sensiblement l’écart apparent qui les sépare dans le ciel du soir. Le 30 juin cet écart ne sera plus que de 22 minutes d’arc, mais dix jours avant le jeune croissant de Lune a la bonne idée de venir se joindre à ce duo planétaire.
Tout commencera ce vendredi 19 juin : la jeune Lune, âgée de 3 jours (et donc accompagnée de la lumière cendrée), sera visible au-dessus de l’horizon à la verticale de Vénus.
Avant de se retrouver côte à côte le 30 juin prochain, Jupiter et Vénus, les deux plus brillantes planètes du Système solaire, encadrent actuellement M 44.
On ne voit qu’elles dans le ciel du soir : comme deux diamants célestes, les planètes Jupiter et Vénus réduisent leur écart depuis plusieurs semaines, un rapprochement apparent qui les conduira à n’être plus qu’à 22′ d’arc l’une de l’autre le dernier jour du mois de juin (10 jours plus tôt le fin croissant de Lune se sera joint à la scène).
Si vous attendez que le ciel soit bien sombre pour admirer ces deux planètes, vous constaterez qu’elles semblent disposées de part et d’autre d’un petit groupe d’étoiles.
Hier soir s’est produite la sixième Pleine Lune de l’année, la Pleine Lune des fraises. La chaleur de la journée lui a donné une belle couleur.
Dans l’hémisphère nord, la Pleine Lune du mois de juin est parfois surnommée la Pleine Lune de la chaleur, et celle d’hier soir méritait bien ce titre après une chaude journée sur une grande partie du territoire français.
Notre satellite naturel s’est élevé peu après 21 h (heure locale), paré d’une jolie teinte cuivrée, puis il a traversé le ciel tout au long de la nuit, survolant l’horizon sud à moins de 30° de hauteur.
La sixième Pleine Lune de l’année se produira le 2 juin à 16 h 20 TU, alors que notre satellite naturel sera à un peu moins de 385 000 km de nous. Cette Pleine Lune des fraises se lèvera le 2 juin dans la constellation du Scorpion à 19 h 23 TU (ajoutez deux heures pour avoir l’heure locale), quelques minutes seulement avant que le Soleil ne se couche.
La veille, Séléné aura traversé le ciel nocturne aux côtés de Saturne, noyant de son éclat la planète aux anneaux actuellement au plus près de la Terre.
Hier soir Jupiter recevait la visite d’un gros croissant de Lune. La plus grosse planète du Système solaire (point brillant au-dessus de Séléné) ne cesse de s’éloigner de nous depuis son opposition du 6 février dernier.
Jupiter est encore pendant quelques jours dans la constellation du Cancer et basculera dans celle du Lion à partir du 10 juin.
Hier soir le croissant lunaire était de retour, 40 heures après la Nouvelle Lune. Un ciel dégagé et un peu de persévérance permettaient de le localiser avant 22 h 30 (heure locale), tel un fin sourire glissant vers l’horizon ouest.
Plusieurs rendez-vous avec les planètes vont jalonner la nouvelle lunaison qui débute.
Ce sera le spectacle à suivre absolument la dernière semaine du mois de juin : les planètes Jupiter et Vénus vont se serrer l’une contre l’autre, le plus petit écart apparent (22 minutes d’arc, moins que le diamètre apparent de la Pleine Lune) ayant lieu dans la soirée du 30 juin.
Il y a 300 ans, le vendredi matin 3 mai 1715, une éclipse totale de Soleil plongeait Londres dans le noir. elle fut nommée éclipse de Halley en hommage à l’astronome britannique Edmond Halley qui en calcula avec précision le déroulement.
Edmond Halley (1656-1742) est surtout connu pour la comète de 1682 dont il détermina la périodicité de 76 ans. Même si Halley ne vit jamais le retour de sa comète en 1758, elle porte désormais son nom. Halley , qui se passionna pour l’étude des astres dès son plus jeune âge, consacra sa vie à l’observation du ciel et calcula un grand nombre d’événements astronomiques.
Quel est cet astre très brillant qui occupe le sommet de la voûte céleste dès la nuit tombée ? C’est Jupiter, la plus grosse planète du Système solaire. Elle stationne actuellement dans la constellation du Cancer.
Depuis son passage au plus près de la Terre le 6 février dernier, Jupiter n’a guère perdu de son éclat. Sa magnitude se situe aux alentours de -2,3 et en l’absence de Lune seule Vénus la surpasse en luminosité dans le ciel nocturne.
Après la Pleine Lune de la glace en janvier et la Pleine Lune des neiges en février, nous aurons droit le 5 mars à la Pleine Lune du corbeau (également appelée Pleine Lune des vers ou de la sève en ce mois de printemps).
Comme Séléné sera très proche de son apogée, nous assisterons à la plus petite Pleine Lune de l’année avec un diamètre apparent de 29,4 minutes d’arc (la Super Lune aura lieu le 28 septembre avec un diamètre apparent de 33,5′).
Le 28 février en soirée, la Lune gibbeuse illuminait tout le ciel mais quelques astres parvenaient cependant à lui tenir tête.
D’est en ouest on pouvait admirer :
Jupiter, la plus grosse planète du Système solaire, qui est passée au plus près de la Terre le 6 février, et qui brille encore avec une magnitude de -2,5
Procyon, l’étoile principale de la constellation du Petit Chien et la septième plus brillante du ciel nocturne (magnitude 0,4)
Sirius (constellation du Grand Chien), la plus brillante étoile visible depuis la Terre avec une magnitude de -1,5 (sans compter le Soleil).
Dans l’Égypte Antique, le lever héliaque de Sirius ( lorsque l’étoile devient visible à l’est au-dessus de l’horizon à l’aube à la fin du mois de juin) était très attendu car il coïncidait avec le début de la crue du Nil.
Remarquez en haut à droite de l’image quelques-unes des étoiles de la constellation d’Orion.
Cérès a été découverte le premier jour de l’année 1801 par l’astronome italien Giuseppe Piazzi. Avec un diamètre d’environ 950 km, c’est est la plus petite des cinq planètes naines connues à ce jour (il y a aussi Hauméa, Eris, Makémaké et Pluton).
Alors que les 4 autres planètes naines circulent au-delà de l’orbite de Neptune, Cérès se déplace entre Mars et Jupiter, ce qui permet de la suivre avec un petit télescope (sa magnitude varie de 6,7 à 9,3).
Le 6 février la plus grosse planète du Système solaire était au périgée, sa plus courte distance à la Terre, soit 650 millions de km (le périgée a lieu lors de l’opposition, quand la planète est à l’opposé du Soleil). Située dans la constellation du Cancer, elle présente un diamètre apparent de 45,3 sec d’arc et une magnitude de -2,5 ce qui en fait l’objet le plus brillant du ciel nocturne après la Lune et Vénus.
L’image ci-dessus (réalisée avec un zoom) nous montre Jupiter dans la soirée du 7 février : on distingue deux satellites du côté est de la planète (Callisto -magnitude 5,6- et Ganymède magnitude 4,6) alors qu’à l’ouest Europe et Io se confondent très près du disque jovien.
La nuit du 3 au 4 février a été celle de la seconde Pleine Lune de l’année, la bien nommée Pleine Lune des neiges. Notre satellite naturel a traversé la voûte céleste avec à ses trousses la brillante Jupiter (la plus grosse planète du Système solaire sera au périgée – sa plus courte distance à la Terre – dans 2 jours). Le froid intense et de fins nuages ont permis la formation d’une couronne et d’un halo lunaires. Retour en images sur une nuit d’observations.
Janus, l’un des nombreux satellites de la planète gazeuse géante Saturne, a été découvert à la fin de l’année 1966 par Audouin Dollfus (1924-2010).
L’astronome français avait alors choisi d’utiliser le télescope de 1m de l’Observatoire du Pic du Midi lors d’un des rares passages de la Terre dans le plan des anneaux de Saturne : vus par la tranche, les anneaux disparaissent presque complètement à cette époque et les plus petits satellites deviennent repérables.
Le 6 février prochain Jupiter sera à sa plus courte distance de la Terre (son périgée) à environ 650 millions de km. La plus grosse planète du Système solaire est déjà l’astre le plus brillant du ciel nocturne (magnitude -2,5) après la Lune et Vénus.
Cette image a été réalisée en fin de nuit alors que Jupiter descend vers l’ouest.
C’est un événement qui ne se reproduira pas avant 2032. Samedi 24 janvier à l’aube, les ombres des satellites Callisto, Europe et Io ont défilé lentement sur les nuages colorés de Jupiter, la plus grosse planète du Système solaire.
Les astronomes armés de télescopes ont d’abord vu apparaître l’ombre de Callisto vers 4h35 (TU), rattrapée et doublée dans les deux heures qui ont suivi par celle de Io, avant que n’apparaisse l’ombre d’Europe.
En cette fin de nuit la planète Jupiter (magnitude -2,5) brille pas très loin de la Lune gibbeuse décroissante masquée par les nuages. L’étoile Régulus, la plus lumineuse de la constellation du Lion est visible en haut à gauche de l’image.
L’image a été réalisée avec un boîtier Nikon D3200 et un objectif 18-105 mm.
Après plus de neuf mois de présence dans le ciel du matin, Vénus, la seconde planète du Système solaire, est passée en conjonction supérieure le 25 octobre 2014, devenant invisible pour plusieurs semaines (alignement Terre-Soleil-Vénus).
En ce début d’année 2015 Vénus revient lentement dans le ciel du soir, perceptible dans l’écharpe orange qu’abandonne le Soleil sur l’horizon sud-ouest après s’être couché.
La première Pleine Lune de l’année 2015 (Pleine Lune de la glace ou des loups) aura lieu demain matin à 4h54 TU (on peut donc considérer qu’elle est pleine ce soir et demain soir).
Séléné va passer de la constellation d’Orion à la constellation des Gémeaux, à un peu plus de 397 000 km de la Terre, avec un diamètre apparent légèrement supérieur à 30 minutes d’arc.
Ce soir notre satellite naturel se lève peu après 17h (heure locale) et une heure plus tard demain soir : il va éclairer le ciel toute la nuit.