La constellation de l’Écu de Sobieski héberge une supergéante monstrueuse. UY Scuti est actuellement la plus grosse étoile connue.
Bien qu’elle soit la cinquième plus petite constellation du ciel, celle de l’Écu de Sobieski est intéressante à observer en raison de sa situation. En pleine Voie lactée, entre l’Aigle et le Sagittaire, elle est régulièrement visée par les astronomes amateurs. Ces derniers se régalent en pointant Messier 11, l’amas du Canard sauvage, un groupe d’environ 3.000 étoiles de magnitude 5,8.
La nuit est belle ! C’est avec ce slogan que le Grand Genève s’apprête à lancer sa première soirée d’extinction de l’éclairage public.
Rallumons les étoiles :
Les messages alarmistes martelés depuis plusieurs années concernant l’impact de la pollution lumineuse commencent à porter leurs fruits. De plus en plus de communes expérimentent l’extinction de l’éclairage public une partie de la nuit. On peut les découvrir sur le site de NuitFrance qui en recense à ce jour 2250. Elles sont plus de 90% dans les Landes par exemple.
L’instrument DESI va analyser la lumière de 35 millions de galaxies. Objectif : tenter de mieux comprendre le rôle de l’énergie noire.
À la recherche de l’énergie noire :
Avec DESI (Dark Energy Spectroscopic Instrument), les astronomes sont sur le point de se lancer dans leur plus ambitieux projet de cartographie du ciel. Au cours des cinq prochaines années ils vont étudier 35 millions de galaxies jusqu’à 11 milliards d’années-lumière. Leur objectif : tenter de mieux cerner la nature de l’énergie noire (ou sombre). Cette force énigmatique a été imaginée pour tenter d’expliquer un curieux phénomène découvert il y a une vingtaine d’années.
Alors que la gravitation (qui est attractive) devrait freiner l’expansion de l’Univers, on observe au contraire que cette expansion accélère à un rythme toujours plus rapide.
La Voie lactée qui se déploie, de belles étoiles filantes et quelques rendez-vous lunaires : ce mois d’août offre de nombreuses occasions d’admirer le ciel.
Un rendez-vous incontournable :
Août c’est le mois des vacances, c’est aussi celui des températures estivales et des nuits qui commencent à s’allonger. Trois bonnes raisons pour prendre le temps de découvrir les beautés du ciel nocturne, en particulier à l’occasion des Nuits des étoiles 2019 qui se tiendront les 2 et 3 août un peu partout en France à l’initiative de l’Association Française d’Astronomie (consultez la carte des manifestations).
La caravane de SpaceBus France aux allures de navette spatiale est de retour sur les routes pour son édition estivale. Ne manquez pas son passage !
Une curieuse caravane :
Cet été vous allez peut-être croiser un étrange véhicule, SpaceBus. Il a été imaginé en 2017 par trois docteur.e.s en astrophysique suite à leur participation à SpaceBus Maroc en 2016. Au mois d’août 2018 il a circulé sur la côte méditerranéenne française en faisant escale dans 18 villes. L’occasion d’aller à la rencontre du public pour l’initier à l’astronomie. Ce sont près de 12.000 visiteurs de tous horizons (habitants, vacanciers…) qui en ont profité. Fort de ce succès, SpaceBus reprend la route cet été.
Retour en images sur l’éclipse partielle de Lune suivie par les Dijonnais à l’Observatoire de la Société Astronomique de Bourgogne.
Le 16 juillet, 50 ans jour pour jour après le décollage de la mission Apollo 11, la Lune nous a offert un joli rendez-vous avec une éclipse partielle. En effet la Pleine Lune de juillet a traversé en partie le cône d’ombre de la Terre en début de soirée.
Une nouvelle fois la SAB avait convié les Dijonnais à observer le phénomène depuis son Observatoire des Hautes-Plates. Plusieurs télescopes avaient été mis à la disposition du public qui a pu également contempler Saturne et Jupiter. De nombreux photographes étaient présents pour immortaliser ce spectacle, bien que moins spectaculaire qu’une éclipse totale de Lune comme celle du 28 septembre 2015. Prochain rendez-vous début août avec Les Nuits des Étoiles.
Ce mardi 16 juillet en soirée, une éclipse partielle sera observable peu après le lever de la Pleine Lune. L’occasion de faire quelques jolies photos.
La Lune s’éclipse à moitié :
Quatre jours après les festivités de On The Moon Again, la Lune nous offre un nouveau rendez-vous avec une éclipse partielle. En effet la Pleine Lune de juillet va traverser en partie le cône d’ombre de la Terre en début de soirée.
Le déroulement du phénomène est détaillé dans un excellent article proposé par Stelvision. En France la Lune se lève aux alentours de 21h40 en même temps que l’entrée dans la pénombre (1). L’entrée dans l’ombre a lieu vers 22h02 (2) et le maximum de l’éclipse à 23h30 (3). la Lune sort du cône d’ombre à 1h du matin (4) et de la pénombre à 2h18 (5).
La partie la plus intéressante du phénomène correspond au passage dans l’ombre terrestre, la pénombre étant imperceptible. La vidéo ci-dessous vous donne un bon aperçu du déroulement du phénomène (ajoutez deux heures pour la France aux horaires indiqués en dessous)
Les 12 et 13 juillet on fêtait un peu partout dans le monde les cinquante ans des premiers pas sur la Lune. Retour sur une soirée lunaire en Bresse.
Hommage à la Lune :
2019 marque le cinquantième anniversaire du premier Homme sur la Lune. Pour fêter cet événement un temps fort avait été fixé les 12 et 13 juillet. Des télescopes étaient installés un peu partout : sur les trottoirs en ville, au cœur des villages, à la campagne… C’était On The Moon Again qui recensait plus de 1.200 points d’observation dans le monde. Les astronomes conviaient les passants à admirer notre satellite naturel.
En Bresse aussi :
Dans la soirée du 13 juillet les habitants de Torpes (village de la Bresse louhannaise) et de ses alentours étaient invités à l’Écolieu du Portail. Les membres de cette association avaient concocté un savant mélange de poésies, textes, chansons et anecdotes scientifiques en rapport avec notre satellite naturel, tout cela au milieu des images de la NASA (et des dialogues des astronautes). Françoise, Nicolas, Julie, Adèle, Martine, Damien, Maud, Alix, Rémi, Diane… et les enfants ont lu, chanté, et raconté la Lune. Puis ce fut le moment des observations : lunaires bien entendu, mais pas seulement. Ce soir-là Jupiter un peu jalouse attirait l’œil juste à côté et Saturne n’était pas très loin non plus. De quoi faire rêver tous les visiteurs.
Première soirée de On The Moon Again dans le cadre majestueux du château de Brochon avec la Société Astronomique de Bourgogne.
Hommage à la Lune :
2019 marque le cinquantième anniversaire du premier Homme sur la Lune. Pour fêter cet événement un temps fort a été fixé les 12 et 13 juillet. Des télescopes ont été posés un peu partout : sur les trottoirs en ville, au cœur des villages, à la campagne… C’est On The Moon Again qui recense à ce jour plus de 1.200 points d’observation dans le monde. Les astronomes invitent les passants à admirer notre satellite naturel.
Les 12 et 13 juillet c’est On The Moon Again : deux nuits pour admirer la Lune dans des télescopes installés aux quatre coins du monde.
Un petit pas historique :
Le 21 juillet 1969 Neil Armstrong était le premier homme à marcher sur la Lune. Cinquante ans après cet exploit, les images (et les dialogues !) sont toujours là : deux hommes se déplaçant maladroitement à la surface d’un astre mort et poussiéreux, la Lune. L’aboutissement d’une course de prestige entre Américains et Soviétiques qui avait débuté le 4 octobre 1957 avec l’envoi du premier satellite artificiel soviétique, Spoutnik.
De belles observations lunaires, Saturne au plus près de la Terre et le ciel d’été qui déroule sa toile, ce mois de juillet a de quoi nous tenir éveillé.
Le mois de la Lune :
Faut-il encore le rappeler ? Ce mois de juillet 2019 marque le cinquantième anniversaire du premier Homme sur la Lune. L’événement sera fêté un peu partout au cours de deux nuits exceptionnelles. Des télescopes seront mis à disposition du public pour lui faire admirer notre satellite naturel.
Et comme ci cela ne suffisait pas, nous aurons également droit à une éclipse de Soleil et une de Lune ! Voyons tout cela de plus près.
Le mois de juillet en détail :
le 2 c’est la Nouvelle Lune. Pour ceux qui auront fait le voyage jusqu’au Chili, la Lune passera devant notre étoile et ils assisteront à une superbe éclipse totale de Soleil
le 3 vous pourrez guetter le retour du très jeune croissant de Lune au-dessus de l’horizon OUEST après le coucher du Soleil
le 8 en soirée vous assisterez avec un petit instrument au lever de Soleil sur le site d’alunissage de la mission Apollo 11. Je vous proposerai à cette date un article pour vous expliquer ce que vous pourrez admirer
les 12 et 13 les astronomes du monde entier vous inviteront à découvrir la Lune dans leurs télescopes à l’occasion de On The Moon Again. Consultez leur site internet pour connaître le point d’observation le plus proche
le 16 c’est la Pleine Lune. Notre satellite naturel se lèvera partiellement éclipsé (environ la moitié de son disque sera dans l’ombre terrestre)
le 28 admirez à l’aube le rapprochement apparent entre le vieux croissant et Aldébaran (2,3°)
profitez de la baisse d’éclat du lampadaire lunaire pour admirer le ciel d’été et la Voie Lactée qui déroule son ruban laiteux au zénith en seconde partie de nuit. Amusez-vous à repérer le Triangle d’été
La sixième Pleine Lune de l’année a lieu ce lundi 17 juin. Ne manquez pas d’observer son lever. Mais pourquoi la surnomme-t-on la Pleine Lune des fraises ?
Dans 25 jours ce sera On The Moon Again. Deux nuits de fête sur la planète pour rendre hommage à la Lune les 12 et 13 juillet prochains. Cinquante ans après l’alunissage d’Apollo 11, les astronomes du monde entier vous inviteront à observer notre satellite naturel dans un télescope. Après la Lune dans une paire de jumelles, mode d’emploi, CIELMANIA poursuit sa série de chroniques pour vous accompagner jusqu’à cet événement.
C’est l’opposition de Jupiter, la meilleure période pour admirer la planète géante gazeuse. Ne manquez pas ce rendez-vous !
Une planète géante au plus près :
Le 10 juin 2019 Jupiter est à l’opposition (alignement Soleil-Terre-Jupiter) à 645 millions de km de nous, soit un diamètre apparent de 46 sec d’arc et une magnitude de -2,6. En 2018 l’opposition s’était produite le 9 mai, la planète gazeuse géante se trouvant alors 13 millions de km plus loin de nous (ce qui ne change guère le diamètre apparent de l’astre).
Jupiter au plus près de la Terre et des rapprochements Lune-planètes sont au menu de ce mois de juin et de ses nuits les plus courtes de l’année.
Le mois des planètes :
Nous voici aux portes de l’été. Nous espérons tous de belles nuits dégagées aux températures agréables. Mais nous savons déjà qu’elles seront très courtes en juin. Inutile donc d’espérer admirer nébuleuses et galaxies, il faudra nous concentrer sur la Lune et les planètes. Ça tombe bien, c’est de ce côté que le spectacle promet d’être au rendez-vous.
C’est en effet au mois de juin que Jupiter passera à l’opposition, la meilleure période pour observer la géante gazeuse. Et même si elle est assez basse sur l’horizon SUD, nombreux seront ceux qui tenteront de suivre l’évolution de la situation sur la Grande Tache rouge. On pourra également admirer Saturne dont l’opposition se produira le 9 juillet. Continuer la lecture de Que voir dans le ciel nocturne au mois de juin 2019→
Le 29 mai 1919 l’observation d’une éclipse totale de Soleil apporta la première confirmation de la théorie de la relativité générale d’Einstein.
Une théorie révolutionnaire :
La théorie de la relativité générale est aujourd’hui unanimement reconnue. Pour Albert Einstein (1879-1955) ce fut ce qu’il appela la plus heureuse idée de sa vie. Elle provoqua cependant quelques remous lorsqu’il l’énonça en 1915. Comment faire accepter aux physiciens cette audacieuse théorie ? Comment appréhender l’idée que, comme le résuma le physicien américain J. A. Wheeler (1911-2008), “la matière dit à l’espace comment s’incurver et l’espace dit à la matière comment se mouvoir” ?
La communauté astronomique est en alerte : sur Jupiter, la célèbre Grande Tache rouge connaît une transformation inédite depuis le 19 mai.
Un œil orange sur Jupiter :
C’est la plus célèbre tempête de tout le Système solaire. La GTR (Grande Tache rouge) est un gigantesque anticyclone orangé que l’on observe sur Jupiter. Sa couleur provient de l’action des rayons cosmiques sur les molécules d’hydrosulfure d’ammonium qui remontent du fond de la Tache jusqu’à sa surface. La découverte de la GTR par l’astronome français Jean-Dominique Cassini date de 1665. Un petit télescope d’amateur suffit déjà pour admirer cette formation nuageuse ovale. Il semble pourtant qu’elle soit en train de changer d’aspect.
Les astronomes amateurs Bourguignons se sont retrouvés aux Rencontres Astronomiques de Bourgogne et Environs (RABE) le 18 mai.
Le rendez-vous des passionnés Bourguignons :
Les RABE 2019 ont eu lieu le samedi 18 mai à Bourbon-Lancy, station thermale située en Saône-et-Loire. Ces Rencontres ont vu le jour en 1990 à l’initiative de l’astronome amateur Jean-Claude Merlin. En sommeil depuis une décennie, les RABE étaient organisées cette année par Laurent Vadrot et l’Astro-Club Bourbonnien (ACB). Le principe de ces Rencontres est le suivant : rassembler une journée les clubs de la région Bourgogne-Franche-Comté pour leur permettre de présenter leurs activités et à leurs membres d’échanger sur leur passion.
Une programme de qualité :
Cette année les RABE réunissaient au Château Sarrien près de 90 astronomes amateurs représentant une vingtaine de clubs de la région (ainsi que quelques associations du Doubs et de l’Allier). Deux astronomes professionnels, Dominique Proust et Régis Courtin (Observatoire de Meudon) étaient également présents. La réussite de cette journée doit beaucoup à sa parfaite organisation par l’ACB (président Michel La Porta et vice-président Thierry Roig) et au soutien de la ville de Bourbon-Lancy dont le Maire, Mme Gueugneau, était présente pour le lancement de ces Rencontres.
Les intervenants :
Jean-Claude Merlin a présenté ses recherches d’étoiles variables à distance à l’aide d’un télescope situé en Australie
Michaël Cottier, animateur responsable de l’Observatoire de St-Luc, a fait rêver l’assistance avec les images de son voyage astronomique au Chili (Ciel Austral)
Nicolas Esseiva a diverti l’assemblée en imaginant ce qu’on pourrait emporter dans l’ISS
Didier Cumenal (AAPAT) et Michel Dumont ont apporté la preuve que la spectroscopie fait désormais partie du champ d’activités des astronomes amateurs (voir par exemple l’étude des nébuleuses planétaires)
Franck Grière a expliqué comment il réalise des miroirs de télescopes de qualité dans son entreprise Mirro Sphère
la journée s’est achevée sur les belles images d’aurores boréales islandaises présentées par Laurence et Jean-Claude Lyonne (Le Curieux du ciel)
La soirée du 15 mai a été l’occasion de faire admirer au télescope la surface de la Lune aux internes du Lycée de Brochon en Côte-d’Or.
Hommage à la Lune :
2019 marque le cinquantième anniversaire du premier Homme sur la Lune. Un temps fort est prévu les 12 et 13 juillet : avec On The Moon Again, des télescopes seront installés un peu partout. Les astronomes inviteront les passants à admirer notre satellite naturel. Mais les clubs et associations d’astronomie proposeront également des soirées de découverte tout au long de l’année.
La seconde partie de nuit est actuellement propice à la découverte de la Voie lactée. Sa région sud est encadrée par les planètes Saturne et Jupiter.
La Voie lactée se mérite :
Si vous êtes un amoureux de la Voie Lactée, je vous conseille de quitter votre lit douillet en seconde partie de nuit. C’est en effet avant le lever du jour que l’on peut admirer cette jolie bande laiteuse au mois de mai. Encore faut-il disposer d’un ciel noir. Loin de toute pollution lumineuse, vous pourrez vous plonger dans cette myriade d’étoiles qui constituent notre Galaxie vue par la tranche.