Le Soleil qui pointe son museau derrière les sommets du massif du Mont-Blanc, et c’est un rayon vert qui s’invite brièvement.
Un curieux phénomène :
Le rayon vert est un photométéore qui a été rendu célèbre dans un roman de Jules Verne au titre éponyme. Publié en 1882, ce récit relate les pérégrinations d’un couple parti en Ecosse pour tenter d’observer ce curieux phénomène. De quoi s’agit-il ? Réponse avec cette vidéo :
Le rayon vert est donc la combinaison de deux phénomènes optiques différents, la dispersion et la diffusion de la lumière solaire par l’atmosphère terrestre. Cette dernière, beaucoup plus épaisse à l’horizon, joue le rôle d’un prisme. Continuer la lecture →
Surprise en fin de nuit depuis mon site d’observation dans le Beaujolais : des nuages noctiluques m’ont offert un magnifique spectacle.
Nuages lumineux :
Le ciel du Beaujolais n’a pas été très généreux en belles nuits depuis le début de l’année. Je profite donc de la moindre éclaircie pour observer les spectacles célestes. Cette nuit, j’ai pu sortir le télescope pour observer Saturne à partir de trois heures du matin. Les anneaux de la planète se referment lentement, ce qui donne à la planète gazeuse géante un aspect inhabituel. Quand le ciel a commencé à s’éclaircir vers quatre heures trente, j’ai immédiatement remarqué une bande de nuages noctiluques. Je n’en avais encore jamais vu avec une telle intensité, un vrai régal !
Cette image a été réalisée avec un boîtier Nikon D3200, un objectif 18-105 mm et 1 seconde de pose à 400 iso. Rappelons que les nuages noctiluques (noctilucent clouds, NLC en anglais) ou nuages polaires mésosphériques se forment à 80 kilomètres d’altitude. Dans un environnement glacé (-130° C), des traînées de vapeur d’eau se condensent autour des poussières d’étoiles filantes ou d’éruptions volcaniques pour former des cristaux de glace. Ce sont ces cristaux qui renvoient la lumière des derniers (le soir) ou premiers (le matin) rayons solaires.
Au-dessus d’Anchorage, la plus grande ville d’Alaska, des piliers lumineux produits par des cristaux de glace ont fait leur apparition.
Un phénomène récent :
En Alaska, il n’y a pas que les aurores polaires qui illuminent la nuit. L’astrophotographe Todd Salat (Aurora Hunter) a photographié des piliers lumineux. Comme ils se produisent dans l’atmosphère, ces “light pillars” font partie de la famille des photométéores (du grec phôtόs « lumière » et meteôros « dans les airs ») :
À la différence des aurores boréales qui naissent de l’interaction entre le vent solaire et la haute atmosphère, c’est la pollution lumineuse qui est à l’origine de ces piliers. C’est pour cette raison qu’on observe ce phénomène seulement depuis quelques décennies. Continuer la lecture →
La nuit du 25 au 26 juillet 2023, un astronome californien a filmé sept bolides, la plupart issus de l’essaim des Alpha Capricornides.
Étoiles filantes et bolides :
Par une douce nuit d’été, vous avez peut-être déjà assisté au passage d’une étoile filante. Ce phénomène lumineux, appelé météore, est provoqué par la combustion d’un petit météoroïde. Ce minuscule fragment d’astéroïde (ou de comète) se consume en traversant très rapidement l’atmosphère terrestre. Les météoroïdes un peu plus gros qu’un grain de sable produisent des météores plus brillants que Vénus, appelés bolides :
Admirer le passage d’un bolide est un plaisir assez rare, réservé aux observateurs nocturnes assidus. En filmer sept en une seule nuit est exceptionnel ! C’est ce qui est arrivé à un observateur californien. Continuer la lecture →
Les conditions sont parfois toutes réunies pour réaliser un cliché exceptionnel. Exemple avec ce pilier lumineux au-dessus de l’Etna.
Recette glacée :
La recette pour observer un pilier de lumière est assez simple en théorie. Il faut de la vapeur d’eau à très basse température dans l’atmosphère pour obtenir ce que les météorologues surnomment un poudrin de glace. Ce brouillard gelé est constitué de cristaux de glace extrêmement fins de forme hexagonale. Ils parviennent à se maintenir en suspension si l’atmosphère est très froide et stable. Chaque source lumineuse qui se trouve en dessous produit alors une colonne de lumière verticale :
En général, on observe ces piliers quand il fait froid au-dessus des sources de lumière artificielles (lampadaires, phares de voiture…). Parfois, c’est le Soleil qui est à l’origine du pilier : on parle alors de colonne solaire. Mais cette fois, la source de lumière est beaucoup plus originale… Continuer la lecture →
La pluie d’étoiles filantes de l’essaim des Géminides le 14 décembre a été immortalisée depuis le site majestueux de Stonehenge.
Le plus célèbre des monuments mégalithiques :
Stonehenge se situe dans le comté du Wiltshire (Sud-Ouest de l’Angleterre). C’est là qu’il y a un peu plus de 4.000 ans, des hommes ont dressé d’immenses structures circulaires à l’aide de pierres. Lorsque à cette époque on se plaçait à l’intérieur du monument de Stonehenge le jour du solstice d’été, on voyait se lever le Soleil en direction du Nord-Est. L’astre du jour apparaissait alors juste au-dessus d’une pierre dressée à l’extérieur du cercle :
En Finlande, un photographe a capturé l’étonnant spectacle d’une aurore boréale se déployant au-dessus de nuages noctiluques.
Lumières dans le ciel de Finlande :
Le photographe Matti Helin (découvrez ses images) arpente la Finlande pour en révéler la beauté. Il y a toujours une part de poésie dans ses clichés de paysages et de nature. Et quand il lève les yeux, c’est par exemple pour saisir une curieuse couronne de pollen autour de la Pleine Lune. Réalisé le 8 août et posté sur SpaceWeather, son dernier cliché présente deux phénomènes lumineux atmosphériques rarement saisis ensemble :
On peut y voir les belles draperies vertes d’une aurore boréale danser au-dessus de quelques nuages noctiluques. Continuer la lecture →
C’est avec le télescope LAMOST au premier plan que le photographe chinois Steed Yu a immortalisé la pluie d’étoiles filantes des Géminides.
Astronomie chinoise :
LAMOST est l’acronyme de Large Sky Area Multi-Object Fibre Spectroscopic Telescope. Il s’agit d’un télescope optique inauguré en 2007, dont le miroir principal mesure 4 mètres de diamètre. Cet instrument, capable de fournir simultanément 4.000 spectres stellaires, est installé dans le Yanshan, un massif montagneux chinois.
Même si la Chine communique assez peu sur ses installations astronomiques, elle dispose d’infrastructures très importantes dans ce domaine. On peut par exemple citer Fast, le plus grand radiotélescope de la planète. Et dans le domaine de la vulgarisation, la Chine se dote du plus grand planétarium du monde à Shanghai.
Pluie de Géminides :
L’astéroïde (3200) Phaéton a été découvert en 1983 sur des images du télescope spatial infrarouge IRAS. L’orbite de (3200) Phaéton correspond à la pluie d’étoiles filantes des Géminides, un essaim dont le maximum d’activité peut atteindre 75 météores, un taux comparable à celui des Perséides. Mais l’observation des Géminides a moins de succès en décembre (maximum du 12 au 14) que celle des Perséides en août.
L’astrophotographe chinois Steed Yu nous prouve pourtant que les Géminides révèlent de très belles surprises. Il n’est pas rare que cet essaim produise de spectaculaires météores très lumineux, comme celui légèrement à droite du télescope LAMOST.
Le 13 mars dernier, le photographe Göran Strand a filmé la danse d’une aurore boréale au-dessus de la forêt suédoise.
Froide nuit suédoise :
Aux latitudes élevées, il ne se passe pas une nuit sans que le ciel ne se pare des belles couleurs d’une aurore boréale. En cause, l’activité du Soleil qui s’intensifie. Le nouveau cycle solaire devrait atteindre son maximum en 2025. Et l’astrophotographe suédois Göran Strand n’hésite pas à braver le froid pour capturer avec ses boîtiers la magie de ces draperies lumineuses. C’est ce qu’il nous montre dans cette vidéo réalisée la nuit du 13 au 14 mars 2022 :
Malgré les lumières de la ville d’Östersund et celle de la Lune gibbeuse croissante (trois jours après le Premier Quartier), le spectacle était de toute beauté. Continuer la lecture →
Des piliers lumineux produits par des cristaux de glace ont illuminé le ciel nocturne d’Anchorage, la plus grande ville d’Alaska.
Un phénomène récent :
Des phénomènes lumineux atmosphériques viennent parfois illuminer la nuit, tout comme le font les aurores polaires. À Anchorage, l’astrophotographe Todd Salat (Aurora Hunter) a photographié des piliers lumineux, light pillars en anglais. Il s’agit d’un photométéore (du grec phôtόs « lumière » et meteôros « dans les airs »). Mais à la différence des aurores boréales qui naissent de l’interaction entre le vent solaire et la haute atmosphère, c’est la pollution lumineuse qui est à l’origine des piliers lumineux. C’est pour cette raison qu’on observe ce phénomène seulement depuis quelques décennies.
Lorsque ces piliers sont apparus, Todd Salat se rendait au restaurant et n’avait pas ses boîtiers photographiques avec lui. Il a utilisé son smartphone pour immortaliser ce spectacle.
Cette année, l’absence de Lune permettra de bien profiter des Perséides, des étoiles filantes très nombreuses aux alentours du 12 août.
Un spectacle incontournable :
C’est une tradition désormais bien établie : chaque mois d’août, après les Nuits des Étoiles, les astronomes amateurs ont rendez-vous avec les Perséides. Ces étoiles filantes sont les restes poussiéreux abandonnés le long de son orbite par la comète Swift-Tuttle. Ils viennent se consumer dans l’atmosphère terrestre entre le 17 juillet et le 24 août avec un maximum autour du 12 août. On leur donne le nom de Perséides car le radiant est localisé dans la constellation de Persée.
Une météo en général clémente et une période de grandes vacances expliquent l’intérêt porté à cet essaim qui n’est pourtant pas le plus actif. Continuer la lecture →
Un pilote de ligne a immortalisé les beautés du ciel nocturne nordique. Aurores polaires et nuages noctiluques étaient au rendez-vous.
Astrophotographe dans le cockpit :
Ralf Rohner est pilote de ligne. Un métier qui le rapproche des étoiles. La page Instagram (Skypointer) de cet astrophotographe regorge de belles images nocturnes réalisées aux quatre coins du monde. Il parcourt ainsi la planète et pose son appareil photo dans des sites exotiques qu’il immortalise sous les étoiles. Mais c’est à une altitude de 10 kilomètres qu’il a réalisé ses images le 5 juillet 2021. Cette nuit-là, il était aux commandes d’un avion de ligne reliant Los Angeles à Zurich. Le courant-jet polaire qu’il suivait l’a emmené jusqu’à 62° Nord, au-dessus du Canada.
À cette époque de l’année, il ne fait jamais complètement nuit à ces latitudes. Et comme l’activité aurorale était annoncée comme très faible, Ralf Rohner a pensé que le vol serait calme. Ce ne fut pas le cas… Continuer la lecture →
Voici mes premiers nuages noctiluques, immortalisés à l’aube du 4 juillet 2021 dans le ciel de Bourgogne. Un vrai bonheur !
La surprise du 4 juillet :
On ne sait jamais ce que le ciel nous réserve quand on part à sa découverte. Un joli halo lunaire, un brillant météore ou une spectaculaire colonne solaire sont autant de phénomènes imprévisibles. Ce 4 juillet 2021, peu après 4 heures du matin, une insomnie m’a poussé à mettre le nez dehors. Les étoiles commençaient déjà à légèrement pâlir. Il faut dire les nuits qui entourent le solstice d’été sont particulièrement courtes.
Mon regard a très rapidement été attiré par de curieux nuages lumineux en direction du Nord-Est. Des nuages noctiluques, mes premiers ! J’ai immortalisé le spectacle avec un boîtier Nikon D7100 équipé d’un objectif de 50 millimètres de focale. Pose de 2 secondes à 1000 iso.
À savoir :
Les nuages noctiluques sont de curieuses dentelles lumineuses que l’on observe du début du mois de mai jusqu’en août. Leur intensité augmente au moment du solstice d’été. Les nuages noctiluques (noctilucent clouds ou NLC en anglais) ou nuages polaires mésosphériques se forment à 80 km d’altitude. Dans un environnement glacé (-130° C) la vapeur d’eau se condense autour des poussières d’étoiles filantes ou d’éruptions volcaniques pour former des cristaux de glace. Ce sont ces cristaux qui renvoient la lumière des derniers rayons solaires (le soir) ou des premiers rayons (le matin).
Le ciel de Paris était en fête dans la soirée du 18 juin : des nuages noctiluques ont fait leur apparition après le coucher du Soleil.
Draperies bleutées :
Ce sont de curieuses dentelles lumineuses que l’on observe du début du mois de mai jusqu’en août. Leur intensité augmente au moment du solstice d’été. Les nuages noctiluques (noctilucent clouds ou NLC en anglais) ou nuages polaires mésosphériques se forment à 80 km d’altitude. Dans un environnement glacé (-130° C) la vapeur d’eau se condense autour des poussières d’étoiles filantes ou d’éruptions volcaniques pour former des cristaux de glace. Ce sont ces cristaux qui renvoient la lumière des derniers rayons solaires.
Moins souvent photographiées que les aurores boréales, les aurores australes illuminent aussi le ciel de l’hémisphère sud, comme à Concordia.
Science extrême :
Concordia est la base scientifique la plus isolée du monde. Située en Antarctique, elle dépend des instituts polaires français et italien. On y accueille des scientifiques depuis un quart de siècle. Ils viennent y étudier la glaciologie, la physique de l’atmosphère, la sismologie, la biologie humaine, etc… C’est aussi l’endroit idéal pour faire des observations astronomiques de grande qualité (pas de pollution lumineuse, une longue nuit de 3 mois et un très faible taux d’humidité).
En 2018, l’astrobiologiste français Cyprien Verseux s’y était rendu pour un long séjour. Il avait partagé ses impressions sur son blog Mars la blanche.
Aurore australe :
Les aurores australes et boréales proviennent de l’excitation des atomes d’oxygène et d’azote présents dans l’atmosphère terrestre lorsque le vent solaire chargé en particules énergétiques vient balayer notre planète. La plupart des photographies d’aurores polaires montrent des aurores boréales : il est en effet plus facile pour les photographes de se rendre à proximité du pôle Nord, que ce soit en Islande comme le français Stéphane Vetter, en Alaska comme le coréen Sangku Kim ou encore en Norvège comme l’espagnol Horacio Llorens.
Mais les aurores polaires se développent également au-dessus du pôle Sud, même si les observateurs sont moins nombreux à les signaler. Les chercheurs en hivernage à Concordia admirent régulièrement ces magnifiques draperies célestes depuis le Plateau antarctique. La preuve avec ce très beau cliché réalisé par Marco Buttu. Notez la présence de la constellation d’Orion derrière la Station. L’étoile brillante à droite est Sirius.
Curieux spectacle que celui d’une colonne solaire. Ce pilier lumineux qui accompagne le Soleil est provoqué par des cristaux de glace.
Terminologie incertaine :
Colonne solaire, colonne lumineuse, pilier solaire ou pilier lumineux. Si l’appellation varie, on parle bien de la même chose. Une trainée lumineuse qui s’étire au-dessus ou au-dessous du Soleil quand celui-ci est bas sur l’horizon. Cette trace verticale, continue ou fragmentée, descend sous le Soleil quand il est à quelques degrés de l’horizon. Quand il est couché, la colonne se dresse au-dessus de lui et jaillit sur l’horizon. On observe beaucoup plus rarement le même phénomène avec la Lune. On parle alors de colonne lunaire.
Explications :
Comment se forme une colonne solaire ? Le phénomène se produit par réflexion des rayons du Soleil sur des cristaux de glace plats à base hexagonale situés dans l’atmosphère. Plus les cristaux seront disposés horizontalement (cela dépend de la stabilité des couches atmosphériques) et plus la colonne sera allongée.
Spectacle en images :
La soirée du 16 avril 2021 a été propice à différentes belles observations. Elles sont présentées ci-dessous à l’aide de clichés réalisés avec un boîtier Lumix FZ82 depuis une fenêtre. Le Soleil allait se coucher derrière les Monts du Beaujolais situés à une vingtaine de kilomètres.
Lorsque le Soleil a été masqué par des nuages, quelques rayons crépusculaires sont apparus (partie supérieure du cliché ci-dessus). Les bandes sombres en éventail correspondent aux rayons lumineux bloqués par les nuages. Les bandes lumineuses correspondent aux rayons qui passent entre les nuages. Ces rayons deviennent visibles car ils sont réfléchis par les particules en suspension dans l’atmosphère.
Une colonne très brillante a commencé à se former sous le Soleil, une autre un peu plus discrète au-dessus du Soleil (cliché ci-dessus). Ensuite le Soleil est sorti des nuages et s’est couché. Un peu plus tard une colonne solaire s’est de nouveau développée.
Les orages s’accompagnent parfois de brefs phénomènes lumineux. Voici un sprite rouge et un jet bleu photographiés au sommet du Mauna Kea.
Un observatoire sur un volcan :
Le Mauna Kea est un volcan bouclier endormi âgé de près d’un million d’années. Situé sur l’île d’Hawaii, il culmine à 4.207 mètres d’altitude et sa dernière éruption remonte à environ 4.500 ans. Son sommet, régulièrement au-dessus des nuages, offre l’un des meilleurs sites d’observations astronomiques de l’hémisphère nord.
On y a installé un observatoire dans lequel différentes coupoles abritent une dizaine d’instruments. La France dispose là-bas d’un télescope de 3,6 mètres de diamètre, le CFHT. Continuer la lecture →
Un photographe a profité de l’éruption du Geldingadalur en Islande pour immortaliser ce spectacle en même temps qu’une aurore boréale.
L’Islande, pays des volcans :
Depuis le 19 mars 2021, une éruption volcanique se déroule dans la vallée de Geldingadalur. De la lave jaillit sans danger à une quarantaine de kilomètres seulement de Reykjavik, la capitale de l’Islande. Une aubaine pour les photographes et les volcanologues. Ces derniers s’attendaient à un tel événement sur l’île. L’Islande est en effet un bel exemple de l’interaction entre un point chaud et une dorsale. Une situation à l’origine de nombreuses éruptions (parfois violentes).
On se souvient qu’en 2010, l’activité éruptive de l’Eyjafjöll avait paralysé pendant plusieurs jours le trafic aérien à l’échelle mondiale. En outre, toute une partie de l’Europe du Nord avait eu droit à des pluies de cendres. Continuer la lecture →
La pluie d’étoiles filantes de l’essaim des Géminides le 14 décembre 2020 a été immortalisée depuis le parc national des Everglades en Floride.
Aux Etats-Unis, le parc national des Everglades est une zone humide classée au patrimoine mondial de l’UNESCO. C’est le plus grand écosystème de mangrove du pays (il s’étend sur un peu plus de 6.000 km²). Il sert de refuge à une quarantaine d’espèces menacées (comme la panthère de Floride) et à plusieurs centaines d’espèces d’oiseaux et de poissons.
C’est là que le photographe Michael Palozzola a passé une nuit complète à photographier les Géminides. Douze heures à capturer les étoiles filantes qui apparaissent chaque année à cette époque. Continuer la lecture →
"J'ai en moi un besoin terrible. Dirais-je le mot? La religion. Alors, je sors la nuit et je peins des étoiles." Vincent van Gogh