Ce 23 février en fin d’après-midi la Lune au Premier Quartier va passer devant Aldébaran, la plus brillante étoile de la constellation du Taureau.
Si vous décidez d’admirer ce soir le Premier Quartier de Lune à l’œil nu ou avec une longue-vue, vous remarquerez la présence d’une brillante étoile non loin de la moitié éclairée de notre satellite naturel. Il s’agit d’Aldébaran, l’étoile la plus lumineuse de la constellation du Taureau (magnitude apparente de 0,86 ce qui en fait la 13e étoile la plus brillante du ciel, la première étant Sirius).
Aldébaran (qui se trouve distante de 65 années-lumière environ) va en effet passer derrière la Lune, disparaissant à 16 h 36 TU (ajouter une heure en France) pour reparaître 54 minutes plus tard. C’est l’émersion de l’étoile que vous pourrez donc observer. Continuer la lecture de 23 février : la Lune va occulter l’étoile Aldébaran→
Je vous propose de découvrir dans cette nouvelle rubrique des images réalisées par des amateurs désireux de partager leur passion pour le ciel.
Dans un précédent article, j’invitais les astronomes amateurs à partager leur passion sur CIELMANIA. C’est Louis Rouxel (Escapades photos) qui a répondu le premier à cet appel. Fidèle lecteur de ce blog, Louis se décrit comme un photographe amateur amoureux de la faune, la flore, les paysages forestiers, les bords de mer, les voyages, les rencontres… et le ciel étoilé.
En réalisant un zoom géant sur la Lune avec des instruments de différentes focales, Guillaume Doyen nous offre un joli voyage.
Photographier la Lune est possible à toutes les focales : on peut utiliser un objectif basique pour la saisir au milieu d’un paysage (voir par exemple le jeune croissant de Lune au-dessus du Tage à Lisbonne), un téléobjectif pour révéler les grands traits de la surface sélène (les principales mers apparaissent alors comme à l’occasion de l’éclipse partielle du 7 août) ou encore un télescope pour montrer en détail montagnes, failles et cratères de toutes tailles (c’est le cas quand on regarde à fort grossissement la chaîne des Apennins).
Ce soir on peut admirer une curieuse formation lunaire, un “X” produit par l’éclairage rasant le long du terminateur.
Spectacles lunaires :
Vous pensiez peut-être que l’observation de la Lune est monotone ? Détrompez-vous ! Au fil d’une lunaison on découvre sur notre satellite naturel une multitude de petits et de grands cratères comme Clavius, Platon ou Copernic. On peut aussi admirer des cratères rayonnants (dont Tycho est le plus bel exemple) et des chaînes de montagnes (comme celle des Apennins). Sans oublier les fausses mers (dont la plus célèbre, la mer de la Tranquillité, a vu se poser les premiers hommes en juillet 1969) :
On n’y pense pas toujours, mais la longue-vue est un instrument qui convient très bien pour s’initier à l’observation du ciel.
Pour démarrer simplement :
Combien de télescopes et de lunettes astronomiques dorment dans leur emballage, leurs acquéreurs ayant renoncé à pouvoir les mettre en service ? Combien de vocations réduites à néant devant la complexité des réglages des montures et des optiques ? L’enthousiasme du débutant retombe souvent quand il ouvre les cartons contenant l’instrument tant désiré ; sans parler des achats destinés aux enfants et qui se révèlent rapidement inadaptés.
Une simple lunette astronomique ou un petit télescope permettent de merveilleuses observations lunaires. Partons à la découverte du Golfe des Iris.
Cette septième chronique dédiée aux paysages lunaires à explorer nous entraîne dans l’hémisphère nord lunaire à l’OUEST de Platon et Vallis Alpes, pour découvrir le Golfe des Iris (Sinus Iridum) que l’on peut observer avec un éclairage rasant aux 10ème et 24ème jours de la lunaison. Le Golfe des Iris apparaît déjà dans une paire de jumelles bien calée mais une lunette astronomique ou un petit télescope en montreront toute la richesse.
C’est à l’occasion du Premier Quartier qu’a été réalisée cette image qui nous permet d’admirer le château du Clos de Vougeot illuminé sous la Lune.
Situé le long de la route des Grands Crus de Bourgogne entre Gevrey-Chambertin et Nuits-Saint-Georges, le château du Clos de Vougeot n’était au XIIème siècle qu’un ensemble de bâtiments à usage viticole construits au milieu des vignes par les moines de l’abbaye de Cîteaux. C’est à partir du XVIème siècle qu’apparut le corps de logis de style Renaissance que l’on peut admirer aujourd’hui.
29 heures après la Nouvelle Lune, voici le retour d’un jeune croissant déformé par l’atmosphère dans la soirée du 19 novembre.
L’avant-dernière lunaison de cette année 2017 a débuté dans la soirée du dimanche 19 novembre avec la brève apparition d’un jeune croissant sur l’horizon OUEST, une quarantaine de minutes après le coucher du Soleil. Comme ce jeune croissant était très proche de l’horizon, il est déformé par l’atmosphère (un phénomène qu’on peut découvrir sur une spectaculaire image réalisée par l’astrophotographe Petr Horálek dans le désert d’Atacama).
Les éditions Stelvision proposent un nouveau guide pour partir facilement à la découverte du ciel nocturne : Le ciel aux jumelles.
Si vous êtes amateur de curiosités célestes, vous connaissez sans aucun doute Stelvision : ce site internet propose de très nombreux outils et conseils pour observer le ciel étoilé, comme par exemple la carte du ciel du jour personnalisable selon votre site d’observation ou encore un simulateur de télescope qui vous donne une idée de ce que vous pouvez espérer voir dans un instrument d’astronomie.
En un peu moins de 24 heures la Lune a occulté trois planètes et une brillante étoile. Des spectacles immortalisés depuis différents lieux sur Terre.
Dans son mouvement autour de la Terre, la Lune passe régulièrement devant des étoiles et beaucoup plus rarement devant une planète ou le Soleil (comme ce fut le cas le 21 août dernier). Mais la journée du lundi 18 septembre a été exceptionnelle puisque notre satellite naturel a occulté successivement trois planètes (Vénus, Mars et Mercure, visibles sur cette très belle image de Louis Rouxel) ainsi que la brillante Régulus.
Quand le Premier Quartier de Lune passe au méridien à faible hauteur, on peut le photographier aux côtés du coq de l’église Saint-Symphorien.
La Lune ne circule pas à la même hauteur dans le ciel : le Premier Quartier est au plus haut (70° sur l’horizon SUD) à la fin de l’hiver et au plus bas à la fin de l’été (25°) alors que c’est l’inverse au Dernier Quartier. En cette fin de mois d’août la Lune avait une déclinaison de -15° (sous l’équateur céleste) le 29 à l’occasion du Premier Quartier (qui s’est produit à 8 h 13 exactement).
C’est la période où notre satellite naturel passe juste au-dessus des édifices visibles au sud d’un point d’observation. Il est donc possible de photographier le jeune croissant au milieu de cheminées, au ras d’un toit ou d’un clocher. Continuer la lecture de Premier Quartier de Lune pour un coq→
Retour sur une escapade au bord de la Garonne à l’aube du 18 août pour admirer le rapprochement apparent entre Vénus et la vieille Lune.
La Garonne se forme dans les Pyrénées centrales espagnoles avant de traverser le SUD-OUEST de la France sur 650 km pour se jeter dans l’océan Atlantique au niveau de l’estuaire de la Gironde. C’est dans les Petites Pyrénées, à l’EST de Saint-Gaudens, entre Saint-Martory et Martres-Tolosane, que je me suis rendu à l’aube du 18 août.
Retour sur l’éclipse partielle de Lune observable dans la soirée du 7 août en France, deux semaines avant la grande éclipse de Soleil américaine.
Bien que beaucoup moins spectaculaire que l’éclipse totale de Soleil du 21 août aux États-Unis, l’éclipse partielle de Lune du 7 août méritait qu’on y prête attention, pour peu que la météo soit clémente. La Lune n’étant pas totalement alignée avec le Soleil et la Terre (ce qui aurait provoqué une éclipse totale de Lune comme celle du 28 septembre 2015), il n’y avait donc qu’une éclipse partielle que l’on pouvait suivre sur presque toute la planète.
Succès à Dijon pour la première des Nuits des étoiles, le 28 juillet, avec plus de 1.500 personnes accueillies par la Société Astronomique de Bourgogne.
Ils n’étaient pas nombreux, à la Société Astronomique de Bourgogne, vendredi matin 28 juillet, à espérer que la météo très maussade de ces derniers jours permettrait d’admirer le ciel quelques heures plus tard.
Et pourtant le miracle a eu lieu : les nuages indésirables avaient disparu en soirée au-dessus de la coupole de la S.A.B. à l’Observatoire des Hautes-Plates non loin de Dijon (à proximité de Corcelles-les-Monts) où les membres du club avaient donné rendez-vous aux Dijonnais pour la première des Nuits des étoiles, la vingt-septième édition d’une manifestation nationale organisée par l’Association Française d’Astronomie. Continuer la lecture de Nuits des étoiles : la grande foule à Dijon→
Une simple lunette astronomique ou un petit télescope permettent de merveilleuses observations lunaires. Partons à l’ascension des Apennins.
Cette sixième promenade nous entraîne dans l’hémisphère nord lunaire, sur les pentes de la chaîne des Apennins, un massif montagneux qui se trouve sur la rive SUD-EST de la Mer des Pluies (Mare Imbrium) qu’elle sépare de la Mer des Vapeurs (Mare Vaporum). La chaîne, dont certains sommets peuvent atteindre 5.000 m, prend naissance au niveau du cratère Eratosthène (58 km de diamètre) et s’achève 600 km plus loin par le Cap Fresnel.
Une simple lunette astronomique ou un petit télescope permettent de merveilleuses observations lunaires. Découvrons le géant Clavius.
Notre promenade lunaire nous entraîne aujourd’hui au pôle SUD de notre satellite naturel. C’est dans une région fortement cratérisée que nous allons découvrir l’imposante arène du cratère Clavius, l’une des plus célèbres plaines murées lunaires dont le diamètre avoisine 225 km. Autant dire que vous n’aurez aucun mal à la découvrir sur le terminateur dans une petite lunette astronomique ou même une simple paire de jumelles 24 heures après le Premier Quartier ou la veille du Dernier Quartier.
Que nous réserve le ciel en avril 2017 ? Réponse avec la vidéo des éphémérides que nous propose Substratum, une jeune chaîne sur YouTube.
La réalisation de vidéos diffusées sur Internet est une activité en pleine expansion à laquelle n’échappe pas la vulgarisation scientifique. On connaît bien La galaxie de Florence Porcel ou Le Sense of Wonder, des chaînes qui présentent intelligemment et avec humour des sujets en lien avec l’astronomie, l’astrophysique ou encore la conquête de l’espace. Plus modestement, Substratum est une jeune chaîne qui s’adresse beaucoup aux enfants (et un peu à leurs parents) pour réexpliquer les leçons vues à l’école.
Une simple lunette astronomique ou un petit télescope permettent de merveilleuses observations lunaires. Découvrons le Mur Droit ou Rupes Recta.
Situé sur la bordure EST de la Mer des Nuées (Mare Nubium) le Mur Droit est la seconde curiosité lunaire que nous allons explorer, après la région de Platon et Vallis Alpes. Cette formation est observable avec un grossissement d’au moins une cinquantaine de fois juste après le Premier Quartier et avant le Dernier Quartier.
Découverte en 1650 par l’astronome Christian Huygens (qui la surnommait l’épée dans la Lune), cette formation géologique est une faille de compression qui est probablement apparue lors du refroidissement de la mer des Nuées quand une partie du bassin s’est affaissée. Continuer la lecture de Paysages lunaires à explorer (2) : le Mur Droit→
Nous pouvons régulièrement admirer la lumière cendrée sur la Lune. Le même phénomène a été photographié sur le satellite Dioné dans la banlieue de Saturne.
La sonde américaine Cassini explore Saturne et sa banlieue depuis 2004. Elle a eu plusieurs fois l’occasion de s’approcher de Dioné, un satellite de 1.100 kilomètres de diamètre qui a été découvert par l’astronome Jean-Dominique Cassini en 1684.
Que nous réserve le ciel en mars 2017 ? Réponse avec une jolie vidéo que nous propose Substratum, une jeune chaîne sur YouTube.
La réalisation de vidéos diffusées sur Internet est une activité en pleine expansion à laquelle n’échappe pas la vulgarisation scientifique. On connaît bien La galaxie de Florence Porcel ou Le Sense of Wonder, des chaînes qui présentent intelligemment et avec humour des sujets en lien avec l’astronomie, l’astrophysique ou encore la conquête de l’espace. Plus modestement, Substratum est une jeune chaîne qui s’adresse beaucoup aux enfants (et un peu à leurs parents) pour réexpliquer les leçons vues à l’école.