Tempête de sable géante sur la planète Mars

Une tempête de sable ne cesse de prendre de l’ampleur sur Mars. Un événement climatique prévisible alors que la Planète rouge se rapproche de nous.

Les ingénieurs de la NASA l’ont annoncé le 12 juin : ils n’ont plus aucun contact avec le rover Opportunity qui affronte sa pire tempête de sable depuis son arrivée sur Mars au début de l’année 2004. Installé près du cratère Endeavour, dans Perseverance Valley, le robot américain a certainement mis en veille tous ses circuits pour économiser l’énergie qui fait défaut : en raison d’une violente tempête de sable, les panneaux solaires du rover ne reçoivent plus assez de lumière pour un fonctionnement correct.

Ces deux images prises par le télescope spatial Hubble montrent comment la tempête de 2001 avait masqué la surface de la planète Mars en quelques semaines. © NASA

Détectée pour la première fois le 30 mai par le vaisseau MRO depuis son orbite, cette tempête s’étendait sur 35 millions de kilomètres carrés (le quart de la surface martienne) le 12 juin et pourrait à terme recouvrir toute la planète comme ce fut le cas en 2001 (images ci-dessus).  Continuer la lecture de Tempête de sable géante sur la planète Mars

Plus brillante que les étoiles, la planète Mars se rapproche

Se rapprochant chaque jour un peu plus avant son opposition le 27 juillet, La planète Mars est désormais plus brillante que n’importe quelle étoile du ciel. 

Le 27 juillet prochain, la planète Mars (sur laquelle on vient de découvrir d’intrigantes molécules organiques) sera à l’opposition, ce qui signifie qu’elle sera à l’opposé du Soleil vue de la Terre. C’est aussi l’époque où la distance qui nous sépare de cet astre sera la plus courte : un peu moins de 58 millions de kilomètres.

La planète Mars est l’astre le plus brillant du ciel en cette fin de nuit du 10 juin au château du Clos de Vougeot en Bourgogne. © Jean-Baptiste Feldmann

Les oppositions martiennes se produisent tous les 780 jours en moyenne, mais en raison de la forte excentricité de l’orbite martienne, la plus courte distance Terre-Mars varie énormément : de 56 à 101 millions de km. Cet été nous aurons donc droit à la plus proche opposition martienne depuis celle (exceptionnelle) de 2003 ; il faudra ensuite attendre 2035 pour connaître mieux.  Continuer la lecture de Plus brillante que les étoiles, la planète Mars se rapproche

Quel avenir pour l’Observatoire de Bordeaux à Floirac ?

Comme tous les anciens observatoires, celui de Bordeaux (situé à Floirac) est riche d’un patrimoine scientifique exceptionnel. Mais qu’en faire aujourd’hui ?

L’avenir des observatoires astronomiques anciens est aujourd’hui très incertain. Si certains s’en sortent bien, comme l’Observatoire de Paris qui a fêté l’an dernier 350 ans de science, ou encore celui du Pic du Midi sauvé dans les années 1990 grâce à la mobilisation de la région Midi-Pyrénées, d’autres connaissent des jours difficiles, comme celui de Camille Flammarion en région parisienne, de Pulkovo en Russie ou de Yerkes aux États-Unis.

L’Observatoire de Bordeaux situé à Floirac s’interroge lui aussi sur l’avenir d’un site riche de son passé mais déserté par les 70 chercheurs du LAB (Laboratoire d’Astrophysique de Bordeaux) qui ont rejoint le campus universitaire de Talence depuis l’été 2016.    Continuer la lecture de Quel avenir pour l’Observatoire de Bordeaux à Floirac ?

La saison des nuages noctiluques est ouverte

Attendus chaque été, les nuages noctiluques sont de retour depuis le début du mois de juin. Pour le moment ils n’ont été observés qu’à de hautes latitudes.  

Il se passe chaque été quelque chose d’étrange et de merveilleux dans le ciel au-dessus des pôles terrestres. Des nuages de très haute altitude prennent une couleur d’un bleu électrique alors que le Soleil est passé depuis longtemps sous l’horizon.

Les nuages noctiluques (noctilucent clouds ou NLC en anglais) ou nuages polaires mésosphériques se forment à 80 km d’altitude. Dans un environnement glacé (-130° C) des traînées de vapeur d’eau se condensent autour des poussières d’étoiles filantes ou d’éruptions volcaniques pour former des cristaux de glace. Ce sont ces cristaux qui renvoient la lumière des derniers rayons solaires. La vidéo ci-dessus nous montre l’activité de ces nuages saisie en 2007 par le satellite américain AIM (Aeronomy of Ice in the Mesosphere).   Continuer la lecture de La saison des nuages noctiluques est ouverte

Le ciel dans une longue-vue : la Bague de fiançailles

Vous cherchez des cibles astronomiques faciles à observer avec votre longue-vue ? Pointez l’étoile polaire et découvrez la Bague de fiançailles. 

Je recommande souvent la longue-vue à ceux qui veulent débuter facilement en astronomie pour sa simplicité d’utilisation : compacité, facilité de mise en œuvre, absence de réglages, réutilisation en journée (ornithologie)… Mais que peut-on réellement voir dans ce genre d’instrument ?

La longue-vue, un bon choix pour débuter en astronomie. © Jean-Baptiste Feldmann

En utilisant l’excellent guide du Ciel au jumelles, je vous proposerai régulièrement des observations faciles et attrayantes. Aujourd’hui nous prenons la direction de l’étoile polaire pour admirer la Bague de fiançailles (consultez la fiche de présentation).   Continuer la lecture de Le ciel dans une longue-vue : la Bague de fiançailles

Quand Saturne flirte avec la Lune

La nuit du 31 mai au 1er juin, la planète Saturne se trouvait juste à côté de la Lune gibbeuse décroissante. Un spectacle à ne pas manquer. 

Sixième planète du Système solaire en partant du Soleil et seconde après Jupiter si l’on classe les planètes selon leur taille ou leur masse, Saturne est sans aucun doute l’astre qui fascine le plus et qui est à l’origine de très nombreuses vocations d’astronomes. Une simple paire de jumelles ou mieux encore une petite longue-vue suffisent à dévoiler ses magnifiques anneaux. Composés principalement de particules de glace et de poussière, les anneaux ont été observés pour la première fois par Galilée en 1610 qui ne comprit pas pourquoi la planète avait des oreilles (la mauvaise qualité optique de sa lunette ne permettait pas au savant italien de bien voir cet astre).

Il faut attendre 1656 pour que l’astronome Christian Huygens, en utilisant un télescope bien plus puissant, comprenne que la planète est en réalité entourée d’un anneau (qu’il pense être solide). Continuer la lecture de Quand Saturne flirte avec la Lune

Que voir dans le ciel nocturne au mois de juin 2018

L’opposition de Saturne sera l’événement de ce mois de juin qui offre également quelques beaux rapprochements entre la Lune et les planètes. 

Juin est le mois de l’année où les nuits sont les plus courtes (le solstice, date à laquelle le Soleil atteint sa plus haute déclinaison, a lieu le 21) ; autant dire que les nuits noires sont inexistantes. Ce n’est donc pas le mois pendant lequel vous pourrez traquer de faibles nébuleuses ou de lointaines galaxies. Il vaudra mieux en profiter pour admirer la Lune et les planètes, ces dernières étant à l’honneur avec l’opposition de Saturne le 27 juin, un peu plus d’un mois après celle de Jupiter et 30 jours avant celle de Mars !

La planète Saturne sera au plus près de la Terre le 27 juin. © D. PEACH

Que ce soit à l’œil nu, muni d’une paire de jumelles ou d’une longue-vue, voici les rendez-vous à ne pas manquer (vous pouvez les localiser avec la carte de Stelvision) : Continuer la lecture de Que voir dans le ciel nocturne au mois de juin 2018

Cône d’ombre menaçant sous la Pleine Lune des fraises

Ce 29 mai, il fallait guetter l’apparition de la Pleine Lune des fraises au milieu des gros nuages menaçants annonciateurs d’orages nocturnes.

Chaque Pleine Lune a un nom : celle de cette fin de mois de mai est la sixième en cinq mois (en 2018 le mois de janvier comptait deux Pleines Lunes) et à ce titre porte le nom de Pleine Lune des fraises en hommage aux délicieux fruits rouges que l’on peut cueillir à cette époque dans son jardin. Mais notre satellite naturel prend aussi parfois cette belle teinte à son lever en raison des particules de poussière en suspension dans l’atmosphère qui dispersent le bleu et ne laissent passer vers nous que les teintes orangées. C’est le même phénomène qui se produit au lever ou au coucher du Soleil.

Hier soir il était difficile d’imaginer la teinte de notre satellite naturel à son lever tant les nuages étaient nombreux. Ce n’est que deux heures plus tard que la Pleine Lune a fait une brève apparition. Continuer la lecture de Cône d’ombre menaçant sous la Pleine Lune des fraises

Un télescope Cherenkov à l’Observatoire de Meudon

L’Observatoire de Meudon a développé l’un des prototypes du « Cherenkov Telescope Array », un futur grand réseau international de télescopes gamma.

Certains astres exotiques (comme les pulsars, les trous noirs, les noyaux actifs de galaxies…), émettent des rayonnements à très haute énergie lors de phénomènes cosmiques violents. Ce sont des sursauts gamma dont l’énergie se mesure en GeV (Giga-électron-Volt).

L’arrivée dans l’atmosphère terrestre de ces rayons gamma produit une cascade de particules dont la lumière bleutée (appelée lumière Cherenkov) peut être captée et analysée par des dispositifs particuliers, les télescopes à imagerie Cherenkov atmosphérique. Continuer la lecture de Un télescope Cherenkov à l’Observatoire de Meudon

Des météorites heurtent toujours le sol martien

La caméra de la sonde spatiale Mars Reconnaissance Orbiter (MRO) a photographié un cratère creusé récemment par une météorite sur la Planète rouge.

Découvrir un nouveau cratère d’impact sur Mars est assez rare et toujours passionnant pour les planétologues. C’est le cas sur l’image ci-dessous qui a été obtenue grâce à la caméra HiRISE installée à bord de l’orbiteur MRO. Ce cratère (d’environ 7 mètres de diamètre) est très récent puisqu’il est apparu entre deux survols de l’orbiteur en 2006 et 2011. En perçant la couche claire superficielle, la météorite qui est tombée là a fait jaillir du sous-sol de la poussière plus sombre.

En général les planétologues, gens très patients, observent des changements à la surface des astres sur des durées beaucoup plus longues qui se chiffrent en milliers, voire millions d’années. Ce cratère a eu la bonne idée de se former presque en direct sous l’œil de MRO ! Continuer la lecture de Des météorites heurtent toujours le sol martien

Dessin astronomique : le cratère lunaire Deslandres

Du papier, des crayons, de la patience et un bon sens de l’observation, voilà ce qu’il vous faut pour vous lancer dans le dessin astronomique.

Après un dessin de la Mer du Nectar, je vous propose la région du cratère Deslandres. Ce dessin a été réalisé le 23 avril 2018 au huitième jour de la lunaison avec une longue-vue Bresser de 100 mm de diamètre dotée d’un grossissement de 75 fois.

La technique est la suivante :

  • faire un croquis derrière l’oculaire pendant une trentaine de minutes avec une cotation pour indiquer les zones blanches, grises et noires.
  • Reprendre le croquis ultérieurement pour réaliser un dessin plus réaliste
  • scanner le dessin, mettre en place un fond gris et reprendre les parties à blanchir ou à noircir avant d’ajouter les noms, tout cela avec le logiciel PhotoFiltre

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La Lune, le chat et la sorcière dans le cadre

Vendredi 18 mai la Lune m’a inspiré une nouvelle composition : un drôle de tableau avec une sorcière et son chat admirant le jeune croissant.

En général les sorcières sont de sortie les nuits de Pleine Lune, mais cette fois c’est le jeune croissant qui l’attirait, 24 heures après la féerie céleste d’une soirée printanière. Pour l’occasion j’ai confectionné dans un cadre un paysage découpé dans du carton : tronc et branche d’arbre, chat et sorcière. Avec la complicité de ma compagne nous avons ensuite cherché à faire rentrer le jeune croissant de Lune dans le cadre.

Le résultat est visible sur cette image posée 1/4 de sec à 1600 iso avec un objectif 18-105 mm.  Continuer la lecture de La Lune, le chat et la sorcière dans le cadre

Féerie céleste au cours d’une soirée printanière

La soirée du 17 mai a été l’occasion de retrouver le jeune croissant de Lune aux côtés de la brillante planète Vénus. Un moment de sérénité. 

Pour qui sait attendre, le ciel nous offre de temps en temps des instants de grâce ; il faut savoir les savourer à leur juste valeur. Le jeudi 17 mai le ciel s’est dégagé, annonçant comme une belle promesse le rapprochement apparent d’une jeune Lune avec l’éclatante Vénus. La seconde planète du Système solaire est en effet la seule dont l’éclat peut rivaliser avec un petit croissant lunaire, donnant alors aux photographes l’occasion de réussir de beaux clichés.

Encore faut-il que le premier plan terrestre mette la scène en valeur, ce qui fut le cas avec ce cadrage englobant la mairie (à gauche) de la petite commune de Comblanchien en Côte-d’Or. L’image a nécessité une pose de 3 secondes à 400 iso avec un objectif de 75 millimètres de focale ouvert à f/d=4. Continuer la lecture de Féerie céleste au cours d’une soirée printanière

En route pour Mars, un Cubesat photographie la Terre

Un Cubesat qui accompagne la mission Insight en direction de la planète Mars a photographié le couple Terre-Lune à 1 million de kilomètres.

Le 5 mai 2018, la mission américaine InSight (INterior exploration using Seismic Investigations, Geodesy and Heat Transport) a quitté la Terre en direction de la Planète rouge avec à son bord le sismomètre français Seis (Seismic Experiment for Interior Structures).  L’atterrissage est prévu le 26 novembre prochain dans Elysium Planitia, pas très loin du rover Curiosity. La station Insight est accompagnée par deux Cubesat, MarCO A et B, qui assureront la transmission des données télémétriques de la station pendant sa traversée de l’atmosphère martienne.

Le 9 mai, à 1 million de kilomètres de la Terre, les ingénieurs de la NASA ont réalisé une image à l’aide de la caméra fisheye de MarCO-B pour s’assurer que l’antenne à gain élevé placée à bord de ce Cubesat s’était bien déployée. Opération réussie, avec en prime une image du couple Terre-Lune.  Continuer la lecture de En route pour Mars, un Cubesat photographie la Terre

Chime, le radiotélescope qui traque l’énergie noire

Inauguré en septembre 2017, le radiotélescope canadien Chime va étudier la façon dont était réparti l’hydrogène dans l’Univers il y a plusieurs milliards d’années.

Composé de quatre réflecteurs cylindriques de 100 m de long et 20 de large, l’instrument Chime (Canadian Hydrogen Intensity Mapping Experiment, ce qui signifie Expérience canadienne de cartographie de l’intensité de l’hydrogène) est un tout nouveau radiotélescope interféromètre installé dans la vallée de l’Okanagan en Colombie-Britannique et géré par trois universités (Colombie-Britannique/McGill/Toronto) et l’Observatoire fédéral de radioastrophysique.

Les données fournies par 1.024 récepteurs radio sensibles à des fréquences de 400 à 800 MHz sont traitées par 256 ordinateurs équipés simplement de puissantes cartes pour jeux vidéo, ce qui donne à Chime l’avantage de n’avoir coûté que 16 millions de dollars, beaucoup moins que FAST ou ALMA .    Continuer la lecture de Chime, le radiotélescope qui traque l’énergie noire

Une étoile filante accompagne Vénus au crépuscule

C’est parfois quand on s’y attend le moins que l’imprévu se produit. Exemple avec cette étoile filante sur ce cliché de Vénus réalisé au crépuscule.

Le 11 mai en soirée, j’avais décidé d’aller photographier la brillante Vénus au crépuscule. La seconde planète du Système solaire brille actuellement avec une magnitude de -4 à quelques degrés de El Nath (Beta Tauri), deuxième étoile la plus brillante de la constellation du Taureau, avec une magnitude apparente de 1,7. Alors que je faisais quelques poses d’une dizaine de secondes à 3.200 iso avec une focale de 40 mm, une brillante étoile filante à traversé le champ de l’objectif.

En astronomie, certains noms relèvent plus de l’usage populaire que de la réalité scientifique. C’est par exemple le cas pour le terme « étoile filante » : il ne s’agit nullement d’étoiles mais tout simplement de poussières abandonnées par les comètes sur leur orbite. Continuer la lecture de Une étoile filante accompagne Vénus au crépuscule

Los Angeles : quand les passants découvrent la Lune

Et si l’on proposait aux habitants de Los Angeles de regarder dans un télescope pour y admirer la Lune, quelles seraient leurs réactions ? Réponse avec cette jolie vidéo.

Située dans le sud de l’État de Californie, sur la côte Pacifique, Los Angeles (que les Américains appellent souvent par son diminutif, L. A.), est la seconde ville la plus peuplée des États-Unis après New York. On imagine sans peine l’importance de la pollution lumineuse qui règne dans cette mégapole où il est impossible d’admirer le ciel nocturne.

À l’observatoire Griffith, construit en 1935 sur la face sud du Mont Hollywood dans le Griffith Park à 300 mètres d’altitude,  il y a bien longtemps que les coupoles sont fermées ; quant aux couloirs du vénérable bâtiment ils ne voient plus défiler d’astronomes mais des visiteurs qui se rendent au planétarium ou visitent les expositions scientifiques régulièrement proposées.

Il suffit pourtant d’un simple télescope installé dans une rue ou sur la plage et dirigé vers la Lune pour que les habitants oublient leurs mille préoccupations et retrouvent le chemin de l’émerveillement.   Continuer la lecture de Los Angeles : quand les passants découvrent la Lune

Spectacle céleste : la planète Jupiter au plus près de la Terre

C’est l’opposition de Jupiter, la meilleure période pour admirer la planète géante gazeuse. Ne manquez pas ce rendez-vous !  

Le  9 mai 2018 Jupiter est à l’opposition (alignement Soleil-Terre-Jupiter) à 658 millions de km de nous, soit un diamètre apparent de 44,8 sec d’arc et une magnitude de -2,5. En 2017 l’opposition s’était produite le 7 avril, la planète gazeuse géante se trouvant alors 7 millions de km plus loin de nous (ce qui ne change guère le diamètre apparent de l’astre).

La planète gazeuse géante est très suivie par les astronomes, qu’ils soient amateurs ou professionnels, et ce pour deux raisons : d’une part son diamètre apparent est le plus important de toutes les planètes du Système solaire et d’autre part il y a toujours quelque chose à admirer à sa surface (bandes gazeuses et passage de la Grande Tache Rouge comme sur la vidéo ci-dessus) ou autour (ballet des 4 principaux satellites qui sont Io, Europe, Ganymède et Callisto). Continuer la lecture de Spectacle céleste : la planète Jupiter au plus près de la Terre

Clair de vieille Lune sur une église en Bresse

Petite sortie nocturne dans le village de Montjay en Bresse pour y admirer le ciel nocturne éclairé par la vieille Lune décroissante.

Le petit village de Montjay, qui fait partie de la Bresse louhannaise (dont le cœur est la ville de Louhans), a la bonne idée d’éteindre ses lampadaires entre 23 h et 5 h du matin, révélant par la même occasion un joli ciel nocturne encore épargné par la pollution lumineuse (on ne compte que des petits villages sur plusieurs kilomètres à la ronde).

La seule source de lumière nocturne est donc la Lune, comme on peut le constater sur cette image réalisée le 5 mai vers 3 h du matin (30 sec de pose à 3200 iso avec un objectif de 12 mm de focale). Continuer la lecture de Clair de vieille Lune sur une église en Bresse

Quand le satellite Europe projette son ombre sur Jupiter

Cette incroyable image montre l’ombre d’Europe, l’un des satellites de Jupiter, en train de se projeter sur la Grande tache rouge. 

L’image est ancienne et pourtant elle fait toujours rêver ; prise par la sonde américaine Galileo le 22 mai 2000, elle montre l’ombre d’une des lunes de Jupiter (Europe) qui se projette sur la Grande tache rouge, un gigantesque anticyclone d’environ 15.000 km de long que l’on peut observer depuis sa découverte par l’astronome Jean-Dominique Cassini en 1665.

Cette tache située à 22° sud de latitude dans laquelle le vent circule à près de 700 km/h est un peu plus grande que la Terre mais elle a beaucoup rétréci depuis 350 ans qu’on l’étudie. Continuer la lecture de Quand le satellite Europe projette son ombre sur Jupiter

"J'ai en moi un besoin terrible. Dirais-je le mot? La religion. Alors, je sors la nuit et je peins des étoiles." Vincent van Gogh